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Devenir une entreprise leader
Résumé du livre De la performance à l’excellence : Qu’est-ce qu’on retrouve comme comportements et pratiques d’affaires dans ces entreprises jugées excellentes?
De Jim Collins, 2009, 320 pages.
Note : Cette chronique invitée a été rédigée par Dany, du blog Le Manager Urbain . Je le laisse se présenter :
Aujourd’hui plus que jamais, les Managers doivent jouer de multiples rôles. Ils sont à la fois leaders, parents, conjoints, partenaires, amis, ils doivent mobiliser leur troupe, produire des résultats, de la valeur pour les actionnaires, ils représentent l’entreprise dans diverses activités et ils font du bénévolat dans leur collectivité. Ils doivent aussi trouver le temps pour se développer personnellement et professionnellement tout en s’occupant de leur propre bien-être physique et mental. Il est évidemment difficile de trouver un équilibre parmi toutes ces priorités, n’est-ce pas !
L’objectif de mon blog est d’aider les lecteurs à construire un style de vie équilibré tout en occupant leurs fonctions de dirigeant performant et d’atteindre un leadership de niveau 5 comme le décrit Jim Collins dans son ouvrage.
Chronique et résumé du livre De la performance à l’excellence
Le bien est l’ennemi de l’excellence. C’est précisément parce qu’elles se concentrent sur ce qu’elles font bien que la majorité des sociétés affiche des performances correctes… mais jamais exceptionnelles. Dans ces conditions, quel chemin mène à la suprématie ?
De la performance à l’excellence nous aide à comprendre pourquoi certaines entreprises ou institutions sont vouées à ne jamais exceller; voire à contre-performer.
Jim Collins est professeur et chercheur en management au Colorado, il a réuni une équipe de 20 personnes qui ont cumulé plus de 15,000 heures de travail afin de produire ce best-seller vendu à plus de 3 millions d’exemplaires.
Chapitre 1 – Le bien est l’ennemi de l’excellence
Pourquoi certaines entreprises, alors qu’elles ont toujours affiché des performances moyennes, décollent-elles un jour pour rejoindre durablement le peloton de tête ? L’auteur et son équipe ont procédé à l’étude empirique d’un grand nombre de données.
La démarche
- Établir une liste d’entreprises dont les résultats sont passés de bons à excellents et qui ont su maintenir ce niveau pendant quinze (15) ans au moins;
- Seulement 11 entreprises ont été classées excellentes après plusieurs filtres de sélection sur 1435 entreprises provenant du Fortune 500 de 1965-1995 (Abbott Laboratories, Circuit City, Fannie Mae, Gillette, Kimberly-Clark, Kroger, Nucor, Philip Morris, Pitney Bowes, Walgreens et Wells Fargo);
- Ils ont comparé ces entreprises avec des entreprises similaires (plusieurs références par entreprise classée excellente);
- Et aussi avec un groupe d’entreprises similaires mais ayant produit des résultats variables;
- L’objectif était de mettre en lumière les facteurs essentiels de leur différence.
Les découvertes de Jim Collins
- Un leader de niveau 5 est effacé, calme, réservé, timide même, ce dirigeant offre un mélange d’humilité sur le plan personnel et de volonté sur le plan professionnel;
- D’abord qui …et ensuite quoi …c’est-à-dire qu’au lieu de définir un projet et de recruter l’équipe pour le réaliser, ces dirigeants de l’excellence font monter dans leur autobus les collaborateurs nécessaires pour ensuite déterminer où conduire l’autobus;
- Savoir affronter la brutalité des faits…sans perdre la foi – croire en la réussite et demeurer terre à terre;
- Le “Concept du Hérisson”: ne pas croire que le fait d’être spécialisé dans son propre domaine ou le fait que nous le faisons depuis très longtemps nous assure d’être le meilleur dans ce domaine;
- La culture de la discipline – « toutes les entreprises ont une culture, certaines ont une discipline, mais peu d’entre elles possèdent une culture de la discipline»;
- La technologie – même si ces entreprises sont pionnières dans l’utilisation de technologies soigneusement sélectionnées, il est clair que la technologie en soi n’est pas le déclencheur du changement dans les entreprises excellentes;
- Le volant – symbole du changement – veut démontrer que les transformations ne sont jamais faites d’un seul coup. Le processus ressemble à l’action de tourner sans répit un énorme volant dans le même sens jusqu’à l’atteinte du résultat recherché.
Chapitre 2 – Leadership de niveau 5
La hiérarchie des entreprises de pointe s’articule autour de cinq niveaux :
Niveau 1 — L’individu hautement capable : Apporte une contribution productive grâce à son talent, son savoir, ses compétences et de bonnes méthodes de travail.
Niveau 2 — Le membre actif de l’équipe : Met efficacement ses capacités individuelles au service de la réalisation d’un ensemble d’objectifs et de travaux au sein d’un groupe de travail.
Niveau 3 — Le chef compétent: Organise personnel et ressources en vue de la poursuite réelle et efficace d’objectifs prédéterminés.
Niveau 4 — Le dirigeant efficace : Catalyse l’engagement et la poursuite vigoureuse d’une vision claire et incontestable en stimulant des niveaux de résultats plus élevés.
Niveau 5 — Le grand patron de niveau 5 : Édifie une excellence durable grâce à un mélange paradoxal d’humilité sur le plan personnel et de volonté sur le plan professionnel.
Étonnamment, toutes les sociétés ayant réussi une percée durable connaissent le même type de leadership. On se serait attendu à ce qu’elles soient dirigées par des leaders charismatiques, très médiatisés et aux fortes personnalités. Il n’en est rien. Les dirigeants de ces entreprises sont des leaders qui allient une parfaite humilité personnelle à une intense volonté professionnelle.
Ces leaders possèdent les qualités suivantes :
- Ils mettent en place des successeurs aptes à perpétuer la réussite. Bien souvent, le départ d’un CEO sonne le glas du succès d’une organisation, car son remplaçant n’est généralement pas à la hauteur de la mission. Il faut dire que rien ne flatte plus l’orgueil que de constater le déclin de l’entreprise juste après qu’on l’ait quittée… Les leaders de niveau 5 ne font pas ce calcul mesquin et veillent à ce que leurs successeurs s’inscrivent dans la continuité de leur action.
- Ils sont d’une modestie extrême. Loin de l’égocentrisme courant des dirigeants, les leaders de niveau 5 sont calmes et effacés, préférant attirer l’attention sur les autres membres de l’organisation. Évitant les feux des projecteurs, ils produisent des résultats extraordinaires, sans en réclamer les lauriers.
- Ils ont une détermination inébranlable. Ne croyez pas que ces leaders n’ont ni estime de soi, ni intérêt personnel. Leur ambition est considérable, mais elle est avant tout tournée vers l’organisation. Ils sont résolus à tout mettre en œuvre pour assurer l’excellente santé de l’entreprise.
La présence de CEO célèbres recrutés en dehors des sociétés est négativement corrélée au passage de la performance à l’excellence. La quasi-totalité des entreprises ayant franchi le cap ont privilégié la promotion interne. Les leaders de niveau 5 ont tendance à attribuer leur succès à la chance et aux facteurs extérieurs, mais assument systématiquement l’entière responsabilité en cas de pauvres performances.
Chapitre 3 – D’abord qui… ensuite quoi
Les PDG de l’excellence ont compris trois vérités simples :
- Le qui avant le quoi permet de s’adapter au monde en mutation;
- Les bons collaborateurs sont autonomes et motivés donc peu d’encadrement;
- Si vous n’avez pas les bons collaborateurs peu importe votre projet d’entreprise vous ne pourrez devenir une entreprise excellente.
Les compagnies qui ont effectué une ascension fulgurante durable n’ont pas défini de stratégie ou de vision particulièrement fascinante afin de remporter l’adhésion de tous les membres de l’organisation. En fait, leurs dirigeants ont commencé par sélectionner avec soin… les personnes. Ils ont d’abord déterminé avec qui faire le voyage, avant de décider précisément quelle sera la destination. Ces entreprises privilégient la personnalité plutôt que les diplômes, les compétences pratiques ou l’expérience professionnelle.
Le raisonnement est le suivant : si vous êtes entourés d’éléments médiocres, peu importe que vous alliez dans la bonne direction, vous n’atteindrez jamais l’excellence. C’est pourquoi les sociétés les plus performantes appliquent des critères rigoureux en matière de gestion des ressources humaines. Plus on monte dans la hiérarchie, plus ces critères sont stricts. Ce souci de rigueur se traduit essentiellement par le respect de trois règles :
1. Aucune société ne peut se développer sainement si elle n’a pas assez de bons éléments pour assurer la croissance. Les meilleures compagnies ont un meilleur rendement, non pas parce qu’elles tournent plus, mais parce qu’elles tournent mieux. Au moment de l’embauche, gardez à l’esprit que les compétences s’apprennent, contrairement au caractère, à l’éthique ou à l’ouverture d’esprit.
Cas pratique #1 : En cas de doute, ne pas recruter et observer. La loi de Hewlett-Packard:
« Aucune entreprise ne peut augmenter ses recettes plus vite que sa capacité à mobiliser assez de gens compétents pour mettre en place cette croissance et, ainsi, devenir une entreprise excellente. »
2. Assurez-vous que chacun se trouve au poste le mieux adapté à ses talents. Le cas échéant, mettez au point des solutions pour compenser d’éventuels défauts. Mais rappelez-vous que seuls les mauvais éléments ont besoin d’être étroitement surveillés. Pour déterminer si vous devez vous séparer d’un travailleur, posez-vous deux questions :
- Si c’était à refaire, l’engageriez-vous à nouveau ?
- S’il venait vous annoncer qu’il quittait la société, seriez-vous secrètement soulagé ?
Cas pratique #2 : Lorsque vous êtes sûr qu’il faut changer la personne, faites-le.
Car tout ce temps, nos meilleurs éléments se demandent pourquoi nous tardons tant…
3. Placez vos meilleurs éléments sur les plus belles opportunités, pas sur les plus gros problèmes. Ne perdez pas de vue que c’est en réglant les problèmes qu’on s’améliore. Par ailleurs, c’est en exploitant au mieux les opportunités qu’une société peut atteindre l’excellence.
Cas pratique #3 : Placer les meilleurs face aux meilleures opportunités, pas face aux pires problèmes.
« Si vous voulez vous débarrasser de vos problèmes, n’en chargez pas vos meilleurs éléments »
Les bons travailleurs n’ont pas besoin d’être motivés en permanence. Ils assurent un travail de qualité, quelles que soient les mesures incitatives prévues. Toutefois, les rémunérations et les primes d’encouragement sont cruciales pour conserver les meilleurs éléments au sein de l’entreprise. En soi, le souci de réunir une équipe de travail optimale n’a rien de nouveau. Ce qui va à l’encontre des idées reçues, c’est que, dans les entreprises qui excellent, cette recherche précède l’élaboration de la stratégie.
Chapitre 4 – Affronter la brutalité des faits
« Il n’est pas de plus grande erreur pour un meneur d’hommes que donner de faux espoirs qui s’envoleront bientôt. » Winston Churchill
Le chemin de l’excellence passe par l’acceptation de la réalité actuelle, aussi désagréable soit-elle. Dès qu’une société reconnait, en toute honnêteté, sa réelle situation, les décisions à prendre sautent aux yeux. C’est pourquoi il est crucial d’instaurer une culture au sein de laquelle les travailleurs ont l’occasion d’être entendus. Quatre pratiques de base sont à recommander :
1. L’excellence ne s’acquiert pas en apportant des réponses toutes faites et en ralliant les équipes à votre vision providentielle. Vous devez avoir l’humilité de reconnaitre que certains éléments vous échappent encore, avant de poser les questions qui mèneront à une compréhension optimale.
2. Les meilleures compagnies ont un penchant pour les débats animés et les discussions franches. Loin de n’être qu’un simulacre destiné à faire croire que chacun « a son mot à dire », le dialogue est l’occasion de trouver les meilleures réponses aux problèmes. Les cadres doivent être à la fois capables de défendre leur point de vue et se rallier aux décisions finalement prises.
3. Ce qui distingue l’excellence de la médiocrité, ce n’est pas l’absence de problèmes, mais l’aptitude à les régler. Les décisions sont mises en regard des résultats, sans perdre de temps à rejeter les responsabilités sur quiconque. C’est comme cela que s’instaure un climat de confiance où la vérité peut être entendue.
4. Activez des mécanismes d’alerte afin que l’information ne puisse pas être ignorée. Les meilleures sociétés n’ont pas de canaux d’informations différents des autres. Cependant, elles donnent aux employés et aux clients de nombreuses occasions de fournir des données non filtrées, qui peuvent servir de signaux avant-coureurs en cas de problèmes profonds.
Quelles que soient les difficultés, vous devez garder la certitude que vous pouvez (et allez) en fin de compte réussir votre mission. En même temps, il vous faut faire preuve de discipline pour accepter de regarder en face la réalité du terrain et les problèmes à régler. Jim Collins écrit : « Les dirigeants de l’excellence ont su faire abstraction du bruit et de la fureur pour se concentrer sur les faits qui avaient les plus grandes conséquences. »
Attention aux leaders trop charismatiques qui peuvent déformer la réalité. Le charisme peut autant être un atout qu’un handicap. En effet, une forte personnalité peut occasionner des problèmes si elle dissuade les gens de vous rapporter des informations peu agréables…
Tenter en permanence de motiver les troupes est une perte de temps. Si vous avez les bonnes personnes, elles se motiveront d’elles-mêmes. Le pari est de ne pas les démotiver. Ne pas voir les problèmes constitue la manière la plus courante de démotiver les gens. Comment ne pas DÉMOTIVER ses collaborateurs ? En créant un climat d’écoute :
- Diriger avec des questions, pas avec des réponses;
- Engager le dialogue et débattre avec force;
- Mener l’autopsie (le diagnostic) sans faire de reproches.
Chapitre 5 – Le concept du Hérisson
« Connais-toi toi-même. » Platon
Dans un de ses essais, le philosophe Isaiah Berlin divise le monde en deux groupes :
1. Les renards poursuivent plusieurs buts à la fois et appréhendent le monde dans toute sa complexité. Ils s’éparpillent, passant d’un objet à un autre, sans jamais intégrer leurs pensées en une vision unifiée.
2. Les hérissons, au contraire, simplifient le monde qui les entoure en un seul principe unificateur. Sans se soucier de la complexité, ils réduisent tous les défis qu’ils rencontrent à des idées simples.
Les meilleures compagnies épousent l’habitude du hérisson. Elles ont développé un concept simple, unificateur, qui leur sert de guide dans toutes leurs actions.
Ce « Concept du Hérisson » se situe à l’intersection de trois dimensions fondamentales :
1- Cercle 1 – Ce dans quoi vous pouvez devenir le meilleur au monde — Ce n’est pas parce que vous êtes compétent dans un domaine que vous pouvez devenir le plus fort sur la scène internationale. Réciproquement, il existe peut-être des domaines où vous pourriez devenir le meilleur du monde, alors que vous n’en avez actuellement pas les compétences. Faire ce pour quoi vous êtes bon ne peut qu’amener votre entreprise à devenir… bonne. En revanche, se concentrer sur ce que vous pouvez faire mieux que quiconque représente la véritable voie vers l’excellence. Le Concept du Hérisson n’est ni un objectif, ni une intention, ni un plan. Il s’agit d’une connaissance claire du domaine dans lequel vous pouvez exceller. Voici le mantra de Wells Fargo (évidemment une des 11 entreprises excellentes) :
« Ce n’était pas si compliqué. Nous nous sommes bornés à un examen sans concession de nos activités pour nous limiter à ce que nous savions faire mieux que tout le monde sans nous laisser distraire par notre égo. »
2- Cercle 2 – Ce qui fait tourner le moteur économique – Pour avoir une bonne compréhension de votre modèle économique, cherchez le dénominateur qui a le plus d’impact sur votre croissance : si vous ne pouviez agir que sur un seul ratio pour augmenter significativement votre rentabilité, lequel choisiriez-vous? Ce dénominateur peut être subtile, parfois même caché. Voici le nouvel indicateur de Wells Fargo :
Évolution : passer d’une rentabilité par emprunt à une rentabilité par employé reflétant la prise en compte de la dure réalité de la dérèglementation : la banque n’est qu’une marchandise.
3- Cercle 3 – Ce qui vous passionne le plus – Aussi grands soient vos efforts, il vous est impossible de faire en sorte de passionner les gens autour d’un projet qui ne les intéresse pas. La passion ne se commande pas. Les meilleures sociétés procèdent tout autrement et ne font que ce pour quoi elles se passionnent. La passion chez Kimberly-Clark :
Les dirigeants ont opéré le glissement vers les produits grand public parce qu’ils sentaient qu’ils s’y intéressaient davantage. Selon l’un d’entre eux, les produits de papeterie traditionnelle sont intéressants, « mais ils n’ont pas le charisme d’une couche-culotte ».
Nul besoin d’être dans un secteur particulièrement porteur pour dégager des résultats spectaculaires. S’il vous est impossible de dominer le marché dans votre secteur, cela signifie que votre activité principale ne peut vous permettre d’atteindre l’excellence. C’est pourquoi il faut parfois plusieurs années avant d’élaborer son Concept du Hérisson.
Chapitre 6 – Une culture de la discipline
« La liberté n’est qu’une partie de l’histoire et la moitié de la vérité…C’est pourquoi je recommande que la statue de la Liberté, située sur la côte est, soit remplacée par une statue de la Responsabilité, sur la côte ouest ». Viktor Frankl, Man’s Search for Meaning
Tout le monde veut atteindre l’excellence, mais rares sont les organisations à se donner les moyens d’y parvenir. Dès qu’il s’agit de transformer un potentiel en réalité, la plupart des sociétés échouent par manque de discipline. À mesure que les entreprises grandissent, elles ont tendance à sacrifier la créativité et l’énergie aux structures hiérarchiques et aux contraintes bureaucratiques. Des compagnies prometteuses deviennent ainsi ordinaires et la médiocrité s’installe.
En effet, la culture bureaucratique apparait pour pallier l’incompétence et le manque de discipline, ce qui survient lorsque des personnes médiocres sont en place. La plupart des sociétés fixent des règles bureaucratiques pour gérer un faible pourcentage de mauvais éléments. Ce problème peut être évité en instaurant une culture de la discipline :
- Les contraintes doivent être claires, tout en laissant à chacun la latitude nécessaire pour être créatif et prendre des initiatives;
- Entourez-vous de gens prêts à se donner du mal. Les travailleurs des meilleures sociétés possèdent l’autodiscipline nécessaire pour exceller dans leur secteur.
Ne confondez pas culture de la discipline à la tyrannie. Les sociétés qui ne parviennent pas à garantir un succès durable ont souvent à leur tête des « tyrans » qui imposent la discipline par la force. Dès que ces dirigeants s’en vont, la pression disparait et le désordre réapparait aussitôt. Cette culture de la discipline n’est pas de la tyrannie mais exige plutôt une adhésion absolue au Concept du Hérisson.
Soyez parfaitement cohérent par rapport au Concept du hérisson. Concentrez-vous sur ce concept unificateur : tout le reste n’a aucune pertinence. Ne vous lancez pas dans des marchés dans le simple but de vous diversifier. Si les gens sont méthodiques, nul besoin de hiérarchie. Si les raisonnements sont méthodiques, nul besoin de bureaucratie. Si les actions sont méthodiques, nul besoin de contrôle excessif. Lorsque vous combinez cette culture de la discipline et un esprit d’entreprise, vous obtenez l’alchimie requise pour des performances d’exception.
Voici quelques mots de vocabulaire utilisés par les entreprises excellentes : rigoureux, déterminé, professionnel, cohérent et responsable.
Les entreprises de l’excellence ont suivi un mot d’ordre simple pour parvenir au meilleur niveau :
- « Tu ne feras pas ce qui ne cadre pas dans le Concept du Hérisson. »
- « Tu ne te lanceras pas dans un secteur qui ne répond pas aux critères. »
- « Tu ne feras aucune acquisition qui n’entre pas dans le concept. »
- « Tu ne feras aucun joint-venture qui n’y entre pas non plus. »
- « Si cela ne cadre pas, ne le fais pas. Un point c’est tout. »
Il faut savoir décliner les occasions alléchantes, mais sans rapport avec votre activité principale. Les « opportunités du siècle » sont hors de propos si elles ne s’inscrivent pas dans votre Concept du Hérisson. La liste des activités à cesser est aussi cruciale que la liste des opérations à accomplir.
Chapitre 7 – Des catalyseurs technologiques
« La plupart des hommes préfèreraient mourir plutôt que penser. Beaucoup le font. » Bertrand Russel
La nouvelle technologie va tout changer, voilà la nouvelle logique. En réalité, la technologie constitue plus souvent un obstacle qu’une aide. Mal utilisée, elle peut d’ailleurs précipiter le déclin d’une compagnie. La façon dont une société réagit aux changements technologiques est un bon indicateur de sa position sur le chemin de l’excellence. Les sociétés qui ont franchi le cap envisagent toute innovation avec sérénité.
Bien qu’animées par une ferme volonté d’actualiser les potentiels inexploités, elles ne prennent aucune mesure précipitée. Elles n’adoptent aucune stratégie en simple réponse aux initiatives de la concurrence, par crainte de ne pas être à la page. Elles demeurent fidèles à leurs valeurs, sans se laisser gagner par des effets de mode. La vraie question n’est pas de savoir quel est le rôle de la technologie, mais de savoir en quoi la réflexion des entreprises excellentes sur le sujet est différente.
Il est impossible de faire un bon usage d’une innovation technique tant qu’on ignore sa pertinence par rapport à son marché principal. C’est pourquoi la seule question qui préoccupe les meilleures sociétés est de déterminer si la nouvelle technologie est cohérente par rapport à leur Concept du Hérisson : si c’est le cas, elles vont faire figure de précurseurs en implantant cette technologie de manière créative. Dans le cas contraire, elles ne s’y intéressent tout simplement pas.
Walgreens est toujours demeurée parfaitement claire : la technologie sera exploitée en fonction du Concept du Hérisson et non l’inverse. Voici le catalyseur technologique de cette entreprise excellente :
- Précurseur dans l’application des communications satellites et des réseaux informatiques en liaison avec son concept de pharmacie de proximité, adaptées aux besoins spécifiques de chaque site. Investissement dans un système par satellite qui relie tout le réseau en une seule pharmacie du coin.
Chapitre 8 – Le volant et les caprices du destin
« Une révolution, c’est une roue qui tourne. » Igor Stravinsky
Pour les observateurs extérieurs, le passage de la performance à l’excellence a souvent des allures de révolution. Vu de l’intérieur, il s’agit plutôt d’un lent processus évolutif. Cette confusion, entre le caractère spectaculaire des résultats et le processus, fausse notre perception des propriétés requises pour générer un impact à long terme.
L’impressionnante métamorphose des entreprises florissantes ne fait jamais l’objet d’une inauguration officielle ou d’une campagne publicitaire. Il n’y a pas de moment de basculement miracle. Chacune de ces sociétés a déterminé, posément et de manière réfléchie, les étapes à suivre pour obtenir des performances futures remarquables, avant de les franchir une à une.
Qu’en disent les entreprises excellentes :
- Abbott « Ce ne fut pas un flash aveuglant ou une soudaine révélation surgie du néant mais plutôt une série de modifications successives. »
- Philip Morris « …parce que notre réussite n’est pas issue d’une révolution mais d’une évolution, succès après succès. »
- Pitney Bowes « Nous ne parlions pas tant que ça de changer. Nous avons admis assez tôt qu’il fallait évoluer plutôt que changer… »
- Wells Fargo « cela n’a pas été un revirement brutal…cela s’est fait tranquillement. »
L’effet du volant
Imaginez un gigantesque volant d’inertie : une énorme roue montée horizontalement sur un axe. Afin de faire tourner le volant, vous devez vous y mettre à plusieurs, en poussant tous dans la même direction. Dans un premier temps, le mouvement de la roue est imperceptible. Mais au fil de vos efforts soutenus, la rotation s’enclenche et il devient de plus en plus aisé de l’assurer. Au bout d’un moment, le seul poids de l’engin suffit à le faire tourner, grâce à la force d’inertie.
Toutes les sociétés qui ont franchi le cap de l’excellence ont expérimenté ce phénomène. Les premiers efforts étaient imperceptibles. Ensuite, des actions coordonnées et disciplinées ont généré un effet d’entrainement qui a permis une transformation durable. Les gens veulent faire partie d’une équipe gagnante. Lorsqu’ils sentent qu’un changement est en marche et qu’ils commencent à en percevoir les résultats, ils ont naturellement envie de pousser le volant dans la même direction.
Les caprices du destin
Les sociétés ordinaires affichent un schéma très différent. Au lieu d’amorcer un lent processus organique, elles se lancent régulièrement dans de nouveaux programmes de changement radical et de restructuration, le plus souvent à grand renfort de communication, dans l’espoir de « motiver les troupes ». Parce que ces programmes font l’impasse sur l’indispensable période de maturation, ils ne produisent aucun résultat. Tout se passe comme si l’on poussait le volant d’inertie dans un sens, puis dans un autre, et ainsi de suite. Après des années de trépidations incohérentes, ces compagnies finissent par décliner.
Pour vérifier que votre société « pousse le volant » dans la bonne direction, demandez-vous si vous :
- Respectez une période de transition avant d’opérer une percée fulgurante ;
- Avancez tranquillement, en procédant par étape ;
- Acceptez de faire face aux vrais problèmes afin de déterminer comment y remédier au plus vite ;
- Assurez une cohérence totale grâce à un Concept du Hérisson clairement défini ;
- Maintenez une culture de la discipline grâce à des personnes, des raisonnements et des actions méthodiques ;
- Choisissez minutieusement les technologies les plus appropriées ;
- N’envisagez les fusions et les acquisitions que comme les catalyseurs éventuels d’un changement en profondeur ;
- Passez peu de temps à essayer de motiver ou d’aligner les gens au sein de l’organisation;
- Laissez les résultats parler d’eux-mêmes ;
- Restez cohérent au fil du temps, chaque génération s’appuyant sur le travail de la génération précédente.
L’effet volant est constitué d’un progrès soutenu et de bons résultats qui permettent aux gens de sentir la montée de l’élan.
Conclusion :
Jim Collins a formé les CEO et les cadres supérieurs de centaines de compagnies, parmi lesquelles Starbucks Coffee et American General. Ancien chercheur et professeur à l’école de commerce de la Stanford University, il a fondé, en 1995, un laboratoire de recherche en management à Boulder, dans le Colorado. Il a ainsi été amené à conduire des projets de grande envergure dans les secteurs public et privé.
Accomplissement d’une étude de longue haleine portant sur onze sociétés d’élite qui étaient jadis ordinaires, l’ouvrage de Collins constitue une mine de renseignements qu’aucun homme d’affaires ne peut se permettre d’ignorer. Les conclusions qui en ressortent sont étonnantes : loin des stratégies flamboyantes, menées à grand renfort de communication, la transition vers l’excellence s’est faite discrètement, sans stratégie préalable, sous l’impulsion de leaders aux profils modestes.
Plutôt que d’imposer leurs vision, ces derniers ont cherché les meilleurs collaborateurs, puis, ils ont encouragé un débat intense et permanent au sein de l’entreprise. C’est donc un propos qui remet les pendules à l’heure et qui est l’essence même du concept de mon blog : Le Manager Urbain
D’ailleurs, lorsque j’ai débuté la lecture du livre De la performance à l’excellence, j’ai eu le réflexe de dire que le contenu serait intéressant pour mon équipe de gestion. Étant en charge d’une région au sein d’une importante banque, je supervise une large équipe et je suis toujours à l’affut du développement de mes gestionnaires afin de leur permettre d’exceller. D’ailleurs, nous avons récemment expérimenté la notion « Affronter la brutalité des faits » de Collins.
En effet, un de nos indicateurs de performance était depuis longtemps sous les niveaux recherchés et certains gestionnaires dirigeaient sur l’espoir d’un revirement miraculeux. Les faits ont été déposés, nous avons établi nos constats, nous avons apporté des changements importants et nous expérimentons un changement positif maintenant. Comme je l’ai mentionné à mon équipe « ça fait mal, mais ça fait mal moins longtemps ».
J’ai également décidé d’acheter plusieurs copies De la performance à l’excellence pour remettre à nos clients entrepreneurs. La remise s’étant effectuée récemment, j’ai peu de rétroaction pour le moment, toutefois, un de nos spécialistes de l’équipe de consultation qui appliquent plusieurs exemples De la performance à l’excellence dans ses interventions, nous a fait part qu’un de nos clients, avait expérimenté les bienfaits du « Concepts du Hérisson » et était maintenant convaincu de l’impact sur son entreprise. Il a même reproduit le graphique du concept sous un format visuel et l’affiche maintenant dans sa salle de réunion.
Quoique tous importants, les chapitres sur le Leadership de niveau 5 et le Concept du Hérisson, sont pour moi les chapitres qui m’apportent le plus dans mon organisation. Ils démontrent que pour passer de la performance à l’excellence dans son entreprise, le leadership est un élément primordial accompagné d’une vision stratégique basée sur un concept unificateur et orientée sur l’action.
Points forts du livre De la performance à l’excellence :
- Fondé sur une étude très sérieuse et abondamment illustrée d’exemples, il s’agit d’un outil de réflexion pour tous les dirigeants qui veulent « booster » leur entreprise;
- Dense, rempli de cas longuement étudiés, l’efficacité des organisations est au centre de cet ouvrage ;
- Celle-ci s’illustre par les résumés à la fin de chaque chapitre, qui permettront aux lecteurs d’aller à l’essentiel ;
- De la performance à l’excellence doit impérativement être lu par les managers qui veulent repenser leur entreprise ou tous ceux qui veulent entreprendre des changements fondamentaux, et ce à plus long terme, dans leur approches en vue de tendre vers l’excellence.
Points faibles du livre De la performance à l’excellence :
- De la performance à l’excellence souffre d’un défaut classique de ce genre d’ouvrage : une généralisation risquée à partir d’un petit nombre de cas, où la corrélation tient souvent lieu de causalité;
- Les amateurs de recettes seront ravis car Collins étudie et décrit avec talent ses découvertes, cependant, il risque de répéter l’expérience de son livre « La passion de l’Excellence », qui avait distingué des champions américains, dont plusieurs disparurent rapidement par la suite.
Je vous invite aussi à visionner ma vidéo intitulée « Les 4 Clés pour développer son leadership », qui complémente bien cette chronique 🙂 :
La note du Manager Urbain pour De la performance à l’excellence :
P.s. : Je remercie Olivier de m’avoir donné la possibilité de faire paraitre cet article sur son blog et je vous remercie pour l’avoir lu et visité mon blog!
Avez-vous lu le livre De la performance à l’excellence ? Combien le notez-vous ?
Lire plus de commentaires sur De la performance à l’excellence sur Amazon.
Recherches utilisées pour trouver cet article :
Bonjour je suis Ben du blog le-mentor.fr et je souhaite vous remercier pour cette nouvelle chronique. J’ai moi-même eu l’occasion de lire ce livre et j’ai envie partager avec vous mes principaux apprentissages :
– Savoir simplifier
– Ne pas aller plus vite que la musique
– Savoir s’entourer de plus fort que soi
C’est plein de bon sens et pourtant la plupart du temps, cela n’est pas respecté en entreprise.
1/ Savoir simplifier : complexifier les process, les produits est un des grands maux de l’entreprise. Dans le jargon du marketeux, j’entends régulièrement la recherche de premiumisation. Ca veut dire quoi ? En gros ajouter un ingrédient supplémentaire à la recette pour que cela fasse plus premium. Pour moi, la bonne recette est celle qui allie un ou deux produits mais de qualité. Un produit simple mais bon.
2/ Ne pas aller plus vite que la musique : Les entreprises cherchent de nos jours à croitre à tout prix. Pourtant, cela se fait souvent au détriment de la qualité car ils ne sont pas en mesure de suivre le rythme. La conséquence à long terme, c’est une dégradation de l’image de l’entreprise et de sa qualité de service.
3/ Savoir s’entourer de plus fort que soi : J’ai eu la chance que ma promo d’école soit parrainée par Toyota. Le DG était venue nous voir et nous avait dit la clé de la réussite est de savoir s’entourer de plus fort que soi. Cela fait partie du process continue d’amélioration. Les managers craignent souvent pour leur poste en recrutant meilleur, et pourtant ils seront reconnus pour la qualité de leur équipe. Les ressources humaines sont la matière première d’une entreprise, et il est donc indispensable qu’elle soit de la meilleure qualité possible !
Qu’en dites-vous ?
Ben (www.le-mentor.fr)
Hello,
La chronique de ce livre est vraiment excellente et la lecture de cet ouvrage doit l’être tout autant voire même plus.
Ce qui est le plus drôle c’est qu’avec un ami on a discutait de ce livre en début de ce semaine et il me donnait l’exemple de la force déployé par une locomotive au démarrage. Et lorsque celle-ci était lancé, l’inertie suffisait a elle-seule d’entraînait les wagons en utilisant moins de force.
Bien amicalement
Excellente chronique, merci !
j’offrirai bien le livre à mon DG s’il ne m’avait déjà tellement démotivé et démontré qu’il n’est pas de cette trempe !
Je le lirai donc plutôt pour moi et ma future entreprise ….
Amitiées
Bonjour Dany,
Cette chronique est rudement bien détaillée et surtout très bien écrite.
J’ai également lu le livre et cela m’a permis de me rafraichir la mémoire.
Dans un style beaucoup plus facile d’accès, je recommande le dernier livre de Richard Branson :
« Réussir … Et après », aussi très riche en enseignements sur le management.
C’est un livre à distribuer dans nos entreprises Françaises, mais aussi dans nos Administrations qui sont à des années lumières de ça…
Et je peux vous le dire en connaissance de cause, étant fonctionnaire (j’espère pour plus très longtemps)…
Bernard
Bon, ben j’ai du boulot… Et surtout de la lecture ! 😉
Je viens d’ouvrir mon blog et je vais tenter d’approcher tous ces bons principes. La simplicité en premier. Je pense que c’est fondamental…
Julie
Cette chronique est très bien élaborée et donne une réelle envie de poursuivre par la lecture du livre.
Je pense qu’il doit aborder les techniques de management actuelles qui se doivent de favoriser l’empowerment et surtout éviter les anciennes méthodes de leadership dites « à la dure ».
Etant très focalisé sur le dévelopement personnel, je constate que beaucoup d’éléments d’amélioration sont similaires, que l’on parle de la performance à l’excellence d’un individu ou d’une entreprise.
Je tiens à remercier Olivier et Dany pour cette chronique qui m’a fait passer un très bon moment et m’a permis de faire une petite piqûre de rappel sur certains points.
Bonjour;
Chronique bien expliquée et claire et nous donne pas mal d’idée ( même si on est pas manager )
et peut-être appliquer aux Bloggers et autres … qui ont un désir de réussir …
« Tout le monde veut atteindre l’excellence, mais rares sont les (organisations)(personnes..Blogger etc..) à se donner les moyens d’y parvenir. »
Mes passages préférés : A Méditer …
-Dans un de ses essais, le philosophe Isaiah Berlin divise le monde en deux groupes :
1. Les renards poursuivent plusieurs buts à la fois et appréhendent le monde dans toute sa complexité. Ils s’éparpillent, passant d’un objet à un autre, sans jamais intégrer leurs pensées en une vision unifiée.
2. Les hérissons, au contraire, simplifient le monde qui les entoure en un seul principe unificateur. Sans se soucier de la complexité, ils réduisent tous les défis qu’ils rencontrent à des idées simples.
-« La plupart des hommes préféreraient mourir plutôt que penser. Beaucoup le font. » Bertrand Russel
Réfléchissez et devenez riche » Napoleon Hill »
Un cerveaux peut-être une mines d’or ..si l’on se donne la peine de s’en servir …
etc …
A+
Bonjour Dany.
Je vais me procurer cet ouvrage, ton article donne le goût de le lire.
Je vais passer voir ton blogue, toujours intéressants de voir des gens s’intéresser à l’amélioration et avoir le goût de l’excellence.
Je m’engage sur cette voie depuis quelques années et je tente de réussir sur internet à vivre la vie de mes rêves.
J’ai des projets en marche et mon but est d’arriver à créer un projet qui sera marqué par l’excellence, je commence à me faire une liste de noms avec lesquels je veux évoluer vers ces objectifs que je fixe peu à peu, je travaille souvent seul mais en vieillissant, j’ai le goût de profiter plus de l’expérience des autres pour atteindre un but commun.
C’estun apprentissage nouveau pour moi et le goût de l’entreprenariat m’a touché à 40 ans seulement!
J’ai perdu quelques années mais je souhaite me reprendre dans le futur.
Je passe voir ton blog à l’instant et m’en inspirer pour pouvoir tenter d’atteindre l’excellence plus rapidement.
Merci à toi et à Olivier pour votre partage!
Gino
Bonjour Gino,
Merci de t’intéresser au Manager Urbain, Comme tu le remarquera je m’intéresse à l’excellence depuis un certain temps. En fait, l’essentiel de mon blog repose sur comment diriger avec performance, tout en étant équilibré. Car le but ultime est de vivre de ses passions, mais tout en ayant un équilibre de vie. Bon succès!
Bonjour Wilfrid,
Effectivement que ce livre s’applique à tous les entrepreneurs et non seulement au manager. Le concept du hérisson est très puissant et chaque entreprise aurait avantage à l’intégrer avant la prise de décision stratégique.
À bientôt!
Bonjour Rudy et merci de ces bons mots!
Il est toujours intéressant de faire un travail et de recevoir de bons commentaires. Quoique disons que de résumer un tel ouvrage, est presque synonyme de succès. Je t’invite à poursuivre ta lecture du volume, car il en vaut vraiment le détour.
Sincèrement
Bonjour Jean-Charles,
C’est noté pour le livre de Branson dont j’ai entendu parler. Merci du scoop!
Bonjour Valromy,
Pourquoi ne pas faire une pierre deux coup, en te le procurant et par la suite le laisser bien à la vue pour que ton DG puisse en profiter. Peut-être que tu seras déjà en affaire avec ta nouvelle entreprise, mais ce sera un bel héritage que tu pourras laisser à ton ancienne entreprise.
Bonjour Mik,
Merci pour tes bons mots. Ton analogie du train exprime très bien ce que Collins explique par son concept de l’effet du Volant. « Dans un premier temps, le mouvement de la roue est imperceptible. Mais au fil de vos efforts soutenus, la rotation s’enclenche et il devient de plus en plus aisé de l’assurer. Au bout d’un moment, le seul poids de l’engin suffit à le faire tourner, grâce à la force d’inertie ». Ce court résumé exprime assez bien ce que l’auteur présente dans son ouvrage, mais ne remplace pas une lecture complète que je suggère certainement.
Sincèrement
j’ai pour ma part un chose a critiquer.
Dans un premiere temps les CEO ne sont que des employés, steeve jobs, Rupert Murdoch, le dirigeant de facebook,Besson ou meme le patron de Free, le patron de JP morgan ect… sont des leaders bien au dessus de ce que sont les CEO. N’allez pas dans ce cas me dire qu’ils sont gentils, cool, et qu’ils masquent leurs ego sous une tonne d’humilite…
Mais des que l’on quitte ce milieu de roi barbare au sourir de miel, que l’on rentre dans celui de l’employé/gerant qui n’est pas un leader, l’analyse redevient pertinente.
Pour le reste, le herisson, lente evolution ect.. je partage totalement l’analyse
Encore de la psychopop d’entreprise.
Le bien serait l’ennemi de l’excellence » et le tatillonnage et le harcèlement légal au travail deviennent une vertu.
Dans les années 80, les mêmes ont inventé l’expression « qualité totale ». Ça sonnait trop comme totalitarisme – se trouvant très malins, ils l’ont remplacé par le terme « excellence ».
Vous vous gargarisez de mots qui ne veulent plus rien dire. Ils s’appliquent partout, à n’importe qui, quel que soit le contexte. Pendant ce temps là nous travaillons 2 fois plus depuis les années 70, et ce qui reste dans nos poches est 2 x moins et la majorité des produits que nous achetons sont programmés pour être détruits dans les 5 ans. Nous poirotons des heures pour le moindre service de santé, et nous payons de plus en plus d’impôt et de taxes diverses, tandis que d’autres pratiquent la « fraude fiscale légale ». Et ces fraudeurs d’entreprise, ne pouvant plus utiliser le fouet créent des filets de surveillance, en attribuant à des travailleurs le rôle exclusif de guetter chaque faux pas de leurs collègues.
Pendant ce temps-là, la plupart des fraudeurs légaux considèrent qu’ils DOIVENT avoir une voiture de luxe, une maison, des bureaux luxueux (pour convaincre le client de leur réussite, donc de leur excellence), un yacht et j’en passe.
Tout cela est ridicule et va vous revenir en boomerang sur le nez.
SVP Stop au déversement de tonnes de cette littérature moralisatrice et insipide non seulement sur Internet, mais hélas, dans les librairies et les bibliothèques. Un grand merci à l’avance pour ce geste salvateur.
Le Herisson est un individu qui n’a pas besoin de comprendre les choses pour les faire mais d’en comprendre les résultats..
je trouve votre blog excellent et très enrichissant merci de nous communiquer toutes ces informations utiles je vous souhaite bon courage pour la suite continuez sur votre lancée vous excellez dans ce que vous faite
J`apprécie le contenu de ce document a sa juste cohérence.
Bonjour, j’admire beaucoup le contenu de ce document.
La réussite d’une entreprise ne se réduit pas à son résultat financier.Il faut avoir la présence de la motivation pour les collaborateurs, motiver ses collaborateurs est une tâche complexe pour les manager alors ils doivent savoir se communiquer, faire confiance, responsabiliser ses collaborateurs.