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Les règles universelles de la vie

Les règles universelles de la vie Nabil Fanous

Résumé de « Les règles universelles de la vie » de Nabil Fanous : un livre pratique et bien construit qui vous donne 27 conseils pour vivre une vie plus forte et plus joyeuse au quotidien — sans stress, sans perte de temps et sans relations empoisonnées !

Par Nabil Fanous, 2021, 302 pages.

Titre original : « The Universal Rules of Life: 27 Secrets for Managing Time, Stress & People »

Table des matières

Chronique et résumé de « Les règles universelles de la vie » de Nabil Fanous

Introduction

Nabil Fanous est un praticien en chirurgie esthétique et professeur d’université au Canada. Dans la préface, il dit avoir mûri longtemps le projet de ce livre. Pour lui, il était important d’honorer les apprentissages reçus de ses mentors et de ses parents.

Les règles universelles de la vie a pour but d’adopter une philosophie de vie pratique, forte et joyeuse. 

Ses principes s’inspirent de plusieurs sources : 

  • Biographies ;
  • Livres d’histoire et de philosophie ;
  • Manuels de développement personnel ;
  • Études de psychologie.

Sans plus attendre, êtes-vous prêt à découvrir les 27 règles ? Alors c’est parti !

Règle universelle 1 — Faites-le maintenant, perfectionnez-le plus tard

Tenez-vous souvent vos bonnes résolutions ? Si ce n’est pas le cas, vous êtes comme 80 % des gens (selon le U.S. News & World Report).

Nous attendons trop souvent le moment idéal. En l’attendant, nous disons « Je vais »… :

  • « Je vais arrêter de consommer de l’alcool » ;
  • « Je vais organiser un repas » ;
  • Ou encore : « Je vais créer mon blog »…

Et nous ne le faisons pas !

Cela pose deux problèmes :

  1. L’intention (au contraire de l’action) nous maintient dans notre zone de confort.
  2. Quand les conditions sont réunies, il y a toujours un nouveau problème qui survient (et nous fait renoncer).

En bref, « on échoue parce qu’on ne commence jamais », dit l’auteur. Nous sommes pris dans le piège de la procrastination ou du perfectionnisme.

Pour vaincre ce phénomène, Nabil Fanous rapporte l’histoire de la naissance de la théorie de la gravitation par Newton. Selon l’auteur, nous pouvons utiliser cette histoire, ainsi que la première loi de la gravitation elle-même, comme base de réflexion pour vaincre la procrastination.

Voici comment il résume cette idée :

« Si l’on ne fait rien, on n’obtient rien — et on reste au point zéro. Mais dès que l’on se met à bouger, on continue à bouger — et on finit par réaliser des choses. Lancez-vous simplement dans l’action… et le reste suivra ! »

(Les règles universelles de la vie, Ch. 1)

Pour vous mobiliser, bannissez le « Je vais » et adoptez le « Je le fais maintenant ». Vous verrez alors qu’agir n’est pas si compliqué.

Règle universelle 2 — demandez une fois ce que vous voulez

Cessez d’être trop poli et d’accepter sans broncher ce qui vous est donné. À la place, demandez ce que vous considérez pouvoir vous revenir. Bien sûr, il ne s’agit pas d’être impoli, mais simplement de demander — une seule fois — ce que vous souhaitez obtenir.

Selon l’auteur, vous obtiendrez ce que vous voulez une fois sur deux.

Cela peut être :

  • Une table au restaurant ;
  • Une faveur ;
  • Un changement de vol ;
  • Etc.

Rappelez-vous que vous êtes seulement en train de poser une question de façon non agressive. Et que vous n’insisterez pas. De cette façon, vous tentez votre chance et, franchement, vous n’avez vraiment rien à perdre !

Pour faire une demande qui ait du poids, pensez à :

  • Commencer par des mots efficaces (« puis-je », « J’aimerais », etc.) ;
  • Être bref ;
  • Et réaliste ;
  • Garder une attitude cordiale ;
  • Maintenir un contact visuel ;
  • Rester silencieux une fois la demande effectuée.

Bien sûr, demander est un art et vous vous améliorerez avec le temps.

Mais si la technique proposée est utile, elle a aussi ses limites. En effet, il arrive parfois qu’il faille insister. 

Dans les situations particulièrement importantes (demande d’un prêt, opération, etc.), Nabil Fanous vous invite à réitérer votre demande ou vos questions, car, dans ces cas-là, vous ne pouvez pas vous contenter du 50 %.

Règle universelle 3 — Comment toute critique commence par un compliment, et tout argument par un accord

Nous n’aimons pas beaucoup recevoir des critiques. Celles-ci peuvent nous blesser à vie. Ce sont des armes redoutables. Toutefois, si celles-ci sont constructives et bien formulées, nous les acceptons.

Afin de générer des critiques qui soient acceptables pour d’autres, vous devez d’abord prendre conscience de vos propres biais. En l’occurrence, souvenez-vous que vous avez une tendance naturelle à « voir des défauts partout », quand il s’agit d’autrui.

Cherchez ensuite à trouver le juste équilibre et — surtout — à faire précéder votre critique d’un compliment. Il y a certainement quelque chose chez l’autre que vous appréciez : dites-le en premier.

« Soyez généreux avec vos compliments — et bref avec vos critiques », précise Nabil Fanous. Allez jusqu’à chercher plus profondément les points positifs, même si votre intention de départ était de critiquer.

Vous devrez également soigner la fin de votre commentaire. Si vous terminez par une critique (qu’elle soit dure ou non), prenez soin de faire tout pour « recoller les morceaux », c’est-à-dire de faire comprendre à la personne que vous la critiquez afin de l’aider à découvrir ce qu’il y a de meilleur en elle.

Pour l’argumentation, veillez à créer des ponts, plutôt qu’à les couper. Autrement dit, ne vous enfermez pas dans des positions immuables, mais cherchez d’abord un point d’accord. 

Au minimum, manifestez de l’empathie en disant « Je comprends ce que vous voulez dire », puis avancez vos arguments avec intelligence (voir, sur ce point, Le pouvoir rhétorique). 

Au fur et à mesure de la conversation, n’ayez pas peur de laisser votre interlocuteur « gagner » dans un premier temps ; vous aurez le temps, ensuite, d’exprimer vos idées et de le convaincre.

Règle universelle 4 — Tenez-vous droit, regardez droit devant

Votre posture et votre regard peuvent créer une présence imposante, sans même que vous ayez prononcé un seul mot.

Selon plusieurs études, dont celles du Dr Alexander Todorov, la première impression s’établit très rapidement. Pour ce scientifique, la réponse est même en un dixième de seconde seulement ! Avouez-le, ça laisse peu de marge d’erreur…

« Votre langage corporel est votre carte de visite », affirme l’auteur. Si vous montrez de la confiance en vous grâce à des gestes et un regard posés, vous ferez déjà une grande partie du travail. Bannissez absolument la posture affaissée et le regard vague !

Apprendre à se tenir droit commence dès l’enfance. Elle vous apportera de nombreux bénéfices :

  • Sentiment de puissance ;
  • Et de réussite ;
  • Amélioration de la santé ;
  • Et de la sécurité (plus grande vigilance) ;
  • Ainsi que du tonus et de l’impression de jeunesse.

Nabil Fanous, spécialiste de chirurgie esthétique, vous donne les secrets de la posture assurée p. 52-53. Parmi eux, vous retrouverez l’importance de maintenir la tête haute et une position équilibrée, mais aussi :

  • L’alignement du haut du corps ;
  • Le balancement des bras ;
  • La démarche talon-pointe ;
  • L’expansion de soi.
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Pour le regard, il doit être droit, dirigé vers votre destination ou la personne à qui vous parlez. Pour ne pas la fixer trop agressivement, une astuce consiste à chercher à deviner la couleur de ses yeux !

Règle universelle 5 — Écoutez d’abord, parlez ensuite

Vous pouvez convaincre et même hypnotiser tout type d’interlocuteur à condition d’employer les bonnes techniques. L’une d’entre elles consiste — nous l’avons déjà évoqué plus haut — à laisser parler l’autre personne en premier.

Notons que cette écoute ne doit pas être purement intéressée. L’auteur insiste sur l’importance d’écouter réellement. Il y a un art de l’écoute qui doit être retrouvé. Devenez (ou redevenez) un auditeur attentif :

  • Concentrez-vous sur ce qui est dit ;
  • Maintenez le contact visuel et une posture attentive.

« L’écoute est une force magnétique », pour reprendre les mots du psychologue Karl Menninger. 

Un conseil supplémentaire sur l’écoute : prêtez attention à ce qui n’est pas dit : intentions, attentes, personnalité de l’interlocuteur. Si vous arrivez à lire entre les lignes et à démontrer que vous avez compris les messages plus subtils que celui-ci vous lance, vous ferez mouche à coup sûr — ou serez plus à même de déjouer les mauvais tours !

Lorsque vous êtes amenés à prendre la parole dans une conversation, ne le faites qu’après avoir écouté les autres protagonistes de façon sincère et uniquement si votre intervention est nécessaire. 

Apprendre à analyser les expressions faciales de vos partenaires pourrait également vous être utile. Pour étudier ces points plus en profondeur, pensez à vous tourner vers les exercices pratiques de PNL

Règle universelle 6 — Éliminez-la, déléguez-la ou réduisez-la !

Voici les trois secrets de la gestion du temps pour faire ce que vous n’avez habituellement pas le temps (ni, souvent, l’envie) de faire.

Commencez donc par éliminer le superflu. Quelles sont les tâches superflues ? À coup sûr, le visionnage compulsif de nos téléphones, mails et réseaux sociaux. Il devient capital, aujourd’hui, de perdre l’habitude de consulter sans cesse son smartphone.

Nabil Fanous vous propose « 7 formules intelligentes » pour reprendre le contrôle :

  1. Les trois créneaux de temps ;
  2. La formule « Une minute » ;
  3. La formule « Notifications silencieuses » ;
  4. La sonnerie du téléphone ;
  5. La formule « Bloquer/Désabonner » ;
  6. La formule « Réseaux sociaux/Applications » ;
  7. Et enfin la formule « CC/Répondre à tous » (vous trouverez le détail p. 65-66).

Parmi les autres choses à éliminer (totalement ou au moins partiellement), selon l’auteur : les comptes mails inutiles et la télévision.

Venons-en à la délégation. Vous ne pouvez pas tout faire. Déléguer certaines tâches, telles que la comptabilité, est une excellente manière de gagner du temps. 

Expliquez ce que vous voulez à vos collaborateurs ou prestataires et vérifiez leur travail. Une fois que tout est en ordre, vous avez les mains libres pour d’autres actions !

Quid, finalement, de la réduction ? C’est la troisième façon de gagner du temps. 

Mais comment faire ? Eh bien en vous obligeant par exemple à travailler plus efficacement en vous donnant une quantité donnée de minutes pour effectuer une tâche. Vous verrez que cela fonctionne très souvent : vous parviendrez à la terminer en des temps records.

Prenons le cas de la lecture et de l’écriture. Vous pouvez apprendre à lire rapidement en scannant un article (titre, introduction, intertitres, légendes et conclusion). Pour écrire, pensez à la dictée vocale !

Soyez présent, mais pas trop. Faites attention à votre langage corporel.

Règle universelle 7 — Ne diluez pas votre présence… avec trop de présence

« La première cuillère de miel est un délice, la dixième est un supplice. »

(Les règles universelles de la vie, Chapitre 7)

Pour conserver votre éclat et votre « rareté », n’en faites pas trop. Cette idée fonctionne avec celle de ne pas trop en dire, ou de ne parler que lorsque cela s’avère nécessaire. 

Comme la reine Elisabeth II, ne vous répandez pas en interviews, mais faites de vos apparitions des moments précieux !

Considérez-vous de la même façon. Ne vous bradez pas. Cela signifie aussi ne pas appeler trop souvent un collègue, parler avec trop d’empressement d’un problème ou rencontrer trop souvent quelqu’un. 

Surtout, ne vous imposez pas et n’abusez pas de l’hospitalité de vos hôtes…

Bien entendu, il y a des exceptions. Avec votre famille ou vos amis, vous aurez parfois envie ou besoin de vous faire entendre et, à l’inverse, il vous faudra parfois vous armer de patience pour les recevoir et les écouter. 

« Soyez difficile à obtenir », résume l’auteur.

Règle universelle 8 — Mettez vos problèmes sur papier

Il est possible de résoudre une grande partie des problèmes en 5 minutes seulement. Comment ? En les écrivant !

Premièrement, écrire permet de déléguer certaines tâches et de se libérer le cerveau. Si vous notez dans votre agenda ou dans votre smartphone les dates de rendez-vous, numéros de téléphone, etc., vous gagnerez de la place pour penser.

Deuxièmement, écrire vous aide à atténuer considérablement l’effet de tourbillon qui peut vous emporter lorsque vous êtes mis face à une importante décision ou un phénomène stressant. 

Troisièmement, et c’est là la fonction la plus notable de l’écrit : il vous permettra de rationaliser votre problème et de le transformer en projet ou, au moins, en notes.

L’auteur rappelle que de grands intellectuels, romanciers et hommes d’affaires ne peuvent se passer du stylo et de la feuille de papier. Mais quel est au juste l’effet de l’écrit et, tout particulièrement, de l’écriture à la main ?

Une étude parue dans le journal Psychological Science nous offre une réponse. Globalement, le papier permet d’améliorer l’apprentissage, car nous devons sélectionner et reformuler nos idées de façon plus concise que lorsque nous le faisons à l’ordinateur.

En d’autres termes, « la prise de note à la main favorise l’apprentissage actif ». 

Pour résoudre un problème en 5 minutes, agissez de la façon suivante :

  1. Quel est le problème ? Notez-le précisément.
  2. Quelles sont les solutions possibles ? Détaillez-les.
  3. Quels sont leurs différences et points communs ? Dressez une comparaison.
  4. Quelle est la meilleure solution ? Encerclez-la.

Comme le montre le chirurgien par son propre exemple, vous pouvez réitérer l’opération en précisant à chaque fois le problème grâce aux résultats précédents. Vous parviendrez alors à avoir une vision plus claire de vos objectifs à long terme (voir p. 90-91).

De manière générale, habituez-vous à prendre des notes et à avoir toujours auprès de vous un bloc-notes et un crayon.

Règle universelle 9 — Quel est le pire scénario ?

Penser au pire peut aider, mais aussi à ce qui est le plus probable. Ou pour le dire autrement : il importe de faire le tri dans ses problèmes.

Êtes-vous face à une « petite » ou à une « grosse » tempête ? Il est inutile de s’inquiéter pour de petits détails (une amende, un avion raté, etc.) ; les problèmes insignifiants se régleront facilement et vous les aurez oubliés dans 6 mois.

Évitez également de vivre sous la menace de scénarios catastrophes qui ne se produiront jamais. C’est là où la question de la probabilité importe : ne pensez pas seulement au pire scénario, mais aussi à celui qui a le plus de chances de se réaliser. Contrebalancez les deux et faites le tri.

Si la tempête vous paraît vraiment énorme et que vous ne parvenez pas à vous décider, mettez le problème sur papier (voir plus haut) et analysez-le calmement.

Bien sûr, cela ne doit pas vous empêcher de prendre vos problèmes au sérieux. Mais cela vous permettra de relativiser en vous faisant prendre conscience que, même en cas de gros pépin, vous pourrez la plupart du temps vous en remettre. 

C’est un enseignement que vous retrouverez également en psychologie comportementale, par exemple dans l’ouvrage L’art de ne pas s’empoisonner la vie.

Règle universelle 10 — Votre but numéro 1 dans la vie est le bonheur

Voici la définition du bonheur de Nabil Fanous :

« Selon moi, le bonheur est le sentiment prédominant que la vie est belle. On est heureux lorsque l’on éprouve une émotion durable de bien-être, un rayonnement, une joie de vivre au quotidien, et l’anticipation d’un avenir prometteur. »

(Les règles universelles de la vie, p. 104)

Pour y arriver, l’auteur vous propose de découvrir — et de travailler — ses 4 « secrets incontournables » :

  1. Travailler et rester occupé (le bonheur n’est pas dans la possession, mais dans l’action) ;
  2. Avoir des attentes exaltantes (le bonheur est dans le chemin moins que dans la fin) ;
  3. Rester en bonne santé (la prévention est essentielle, ainsi que la détection précoce des maladies et problèmes chroniques).
  4. Avoir un réseau de famille et d’amis (le bonheur dépend de la connexion avec autrui).

Chaque thématique est traitée dans le détail. 

Par exemple, Nabil Fanous insiste sur le caractère positif du travail. Lorsque celui-ci est voulu et assumé, il permet de vivre dans l’instant présent et il chasse les sentiments négatifs.

Par ailleurs, il met l’accent sur l’importance de se donner à soi-même des défis, même si ceux-ci sont petits. Cette exigence envers soi-même nous garde en forme et nous donne l’envie de poursuivre notre existence.

Côté santé et vie sociale, l’auteur rappelle les classiques : faire de l’exercice, bien se nourrir, prendre du temps avec ses proches et être conscient de l’affection que ceux-ci vous apportent.

Règle universelle 11 — Quand vous ne savez pas quoi faire… ne faites rien !

« Le temps vous révélera souvent la solution. »

(Les règles universelles de la vie, Chapitre 11)

Rappelez-vous que vous ne devez pas absolument agir. Personne ne vous impose l’action. Seulement vous-même, lorsque vous l’estimez judicieux. 

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En général, il est préférable de faire quelque chose à ne rien faire, mais ce principe a des limites. Lorsque vous hésitez de façon trop profonde, ne vous précipitez pas. C’est peut-être qu’aucune solution n’est la bonne !

Dans ce cas, prenez patience. La confusion peut se dissiper d’elle-même ; vous pouvez recevoir une nouvelle information qui débloquera la situation. L’inconscient fait également son travail, en sous-main. 

« Faire un choix simplement parce qu’on se sent obligé de le faire est une grave erreur », dit encore le chirurgien, qui raconte à ce propos une anecdote personnelle à propos d’une offre de poste qui lui avait été faite.

Cette solution vaut lorsque la mise par écrit ne suffit pas. Elle concerne souvent les choix difficiles, comme un déménagement, une demande en mariage (exemple pris dans le chapitre) ou encore une offre d’emploi. 

Lorsque les choses se décantent, il n’est pas interdit de revenir à la solution papier-crayon. Le moment venu, vous serez en mesure d’analyser la situation et de trouver une réponse claire à votre question.

Règle universelle 12 — Quand vous ne savez pas quoi dire… ne dites rien !

Le même ordre de réflexions est valable pour la parole. Nous avons déjà évoqué l’importance de ne pas parler pour ne rien dire. Eh bien, c’est ce point que nous devons maintenant creuser.

« Le silence est souvent votre meilleure réponse. »

(Les règles universelles de la vie, Chapitre 12)

Ce n’est pourtant pas intuitif. En effet, nous sommes souvent gênés face au silence et nous nous sentons obligés (comme pour l’action) de dire quelque chose. Mais nous avons tort de nous précipiter ainsi.

Ici encore, il importe de se rappeler que nous ne « devons » aucune parole, aucune réponse instantanée à qui que ce soit. 

Lorsque ce désir irrépressible de répondre vous prend, mais que vous sentez que ce n’est pas le bon moment, une solution : « plongez-vous simplement dans le silence ».

Vous pouvez aussi simplement répondre : « Je vais y réfléchir ». Au niveau du langage corporel, vous pouvez également vous limiter à manifester une attitude neutre et détendue.

Lorsque vous considérez que vous êtes face à des revendications illégitimes et qui sont hors du cadre d’un débat, il est tout à fait possible d’opter pour le silence. C’est également une tactique souhaitable lorsqu’une conversation part sur le « trio tabou » : sexe, religion et politique.

Dans tous les cas, rappelez-vous : « Il y a du pouvoir… à ne rien dire ». 

Règle universelle 13 — Ne jouez pas avec ce que vous ne pouvez pas vous permettre de perdre

« La chance est capricieuse » et vous ne devriez pas jouer avec elle lorsqu’il s’agit d’éléments stables et essentiels de votre vie. 

Pour commencer, il est inutile de jouer au « tout ou rien » ou de « brûler ses navires » pour un projet. Préférez une approche plus maline et plus progressive : expérimentez en prenant des risques mesurés.

Autre cas à éviter : l’arrogance. Dans des moments de défi et de colère, nous pouvons nous croire tout permis ou supérieur et jouer notre « va-tout ». Mais c’est une grosse erreur ! Mieux vaut respirer et y penser à deux fois. 

Et que dire de l’infidélité ? Êtes-vous vraiment prêt à perdre votre partenaire ? Si vous pensez que vous pouvez tromper quelqu’un indéfiniment, vous avez tort. Si vous êtes prêt à ce type d’action, vous devez être prêt aussi à perdre l’être cher qui vous accompagne au quotidien. 

Bien sûr, il en va de même avec les jeux de hasard : ne mettez jamais en hypothèque des biens que vous ne pouvez pas vous permettre de perdre. Ne jouez — ou ne vous endettez — jamais au-delà du raisonnable. 

Règle universelle 14 — Ce sentiment intérieur d’angoisse signifie — Arrêtez !

L’angoisse est un système d’alarme vieux de plusieurs millions d’années, que nous avons hérité de l’évolution. C’est un signal clair que vous devriez commencer à réfléchir. 

L’intuition, en cette matière, est souvent un bon guide. Lorsque ce sentiment d’angoisse apparaît, c’est qu’il y a quelque chose qui n’a pas été correctement pensé. Peut-être êtes-vous sur le point de prendre une mauvaise décision ou d’agir de façon inadéquate. 

C’est aussi ce qui se passe quand, dans le cours d’un projet ou de votre travail dans une entreprise, vous sentez passer l’ambiance du chaud au tiède, voire au froid. Y a-t-il quelqu’un qui change de comportement et qui menace la sécurité de l’ensemble ?

Dès que vous avez ce sentiment que quelque chose coince, arrêtez-vous et réfléchissez-y. Rappelez-vous que si vous ne le faites pas, vous risquez de vous retrouver les bras ballants avec un problème supplémentaire sur les bras.

Créez des habitudes intelligentes qui vous simplifient la vie

Règle universelle 15 — Créez des habitudes intelligentes qui vous simplifient la vie

La mécanisation a du bon. Et même quelque chose d’excellent, si l’on en croit Aristote, qui disait que « l’excellence est (…) une habitude » (cité par l’auteur au début du chapitre).

Si une bonne habitude se maintient dans le temps, il y a toutes les chances qu’elle vous fasse parvenir à la réussite, et qui plus est à une réussite durable. 

Les écrivains le savent bien : ils s’obligent à écrire de façon quotidienne. Les inventeurs également. Il n’y a pas de créativité, pas de talent aussi qui ne passent par un travail continu.

De façon générale, les êtres humains sont « des créateurs d’habitude », comme le dit Nabil Fanous. Et c’est compréhensible, car celles-ci nous permettent de faire des choses de façon plus simple, (presque) sans y réfléchir.

Notre cerveau les apprécie donc d’autant plus, lui qui rechigne à dépenser son énergie. En mode « habitude », il peut agir de façon beaucoup plus économe et efficace et sans effort. 

Cherchons donc à créer des habitudes intelligentes qui nous aident à aller de l’avant. L’auteur propose de le faire en trois étapes.

  1. Faire une proposition alléchante à son cerveau : comme il s’agit souvent de remplacer une mauvaise habitude par une bonne, il est indispensable de trouver un équilibre qui satisfasse votre cerveau à long terme.
  2. Transformer votre proposition en action et la répéter : le but est de créer un nouvel automatisme. Normalement, au bout d’un mois environ (21 jours), votre cerveau s’accoutume à la nouvelle action.
  3. Impliquer un tiers dans votre nouveau comportement : un ami, votre partenaire ou qui vous souhaitez. Cela vous permet de solidifier votre détermination en faisant appel à une légère pression sociale.

Règle universelle 16 — Soyez unitâche, et non pas multitâches

Réaliser une tâche à la fois permet de rester hyper-concentré et hyper-productif, tout en vous maintenant dans un état de décontraction et de pleine conscience.

Ne cédez pas au culte du « tout » : tout à la fois et tout tout de suite. C’est épuisant et… c’est un cirque qui ne mène à rien. 

Prenons un exemple concret : le déjeuner est une pause. Il ne devrait pas être une corvée. Lorsque vous vous apprêtez à manger, dans un parc ou ailleurs, ouvrez-vous à votre environnement, prenez conscience d’être là. 

Goûtez à ce que vous mangez, à ce que vous ressentez, percevez les êtres autour de vous et — le cas échéant — ne refusez pas leur compagnie. C’est tout l’intérêt de la pleine conscience.

Au travail, être multitâche signifie souvent « être très occupé… à faire très peu de choses ». Cherchez donc à vous donner des créneaux pour des tâches précises le plus souvent que vous le pouvez. N’agissez en mode « multi-tâche » que lorsque cela est vraiment nécessaire.

Dernier conseil plus incongru de Nabil Fanous : « Là où vont vos yeux… vous allez ! » Qu’est-ce que cela signifie ? Simplement un exercice de focalisation. Apprenez à combattre le multitâche en vous laissant guider par votre regard. Découvrez-en plus sur ce conseil p. 182.

Règle universelle 17 — Tournez le cadeau à l’envers… et cherchez l’étiquette de prix cachée !

« Rien n’est gratuit ». Tout a un prix, qu’il soit clairement affiché ou non… En fait, nous attendons toujours quelque chose en échange, même lorsque nous offrons un cadeau.

Eh bien, il en va de même pour les entreprises : si elles vous proposent gratuitement quelque chose, c’est qu’elles attendent de vous quelque chose en retour. Cela peut être vos données, votre attention, etc. C’est cela, « chercher l’étiquette de prix cachée » !

Vous pouvez mettre en application cette règle dans vos relations interpersonnelles ou professionnelles. 

Souvenez-vous : « Quand ça semble trop beau pour être vrai… ça l’est ! »

Règle universelle 18 — Les gens ne changent pas

Pour Nabil Fanous, les gens changent difficilement. Et même lorsqu’ils changent, c’est souvent pour revenir en arrière. Cette vision est-elle désenchantée ? Pas vraiment. Réaliste plutôt. 

L’idée est la suivante : mieux ne vaut pas trop perdre son temps à changer les personnes que nous côtoyons. Il n’y a pas de « grand saut » possible en matière de caractère et de personnalité.

Si vous n’y parvenez pas après une fois ou deux, laissez tomber. Vous risqueriez de faire pire que bien. À moins d’en avoir la volonté ferme, les individus ne changent pas. 

« Cessez de faire la même demande — à la même personne », conseille l’auteur. Cela signifie aussi : apprenez à vivre avec ce que chacun a à vous offrir et contentez-vous-en.

Règle universelle 19 — « Graine A » vous donnera « Plante A »… à chaque fois

Eh oui, si vous voulez obtenir une autre plante, il vous faudra planter une autre graine ! Comme pour les personnes, les actions « ne changent pas ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Que si vous agissez tout le temps de la même manière, vous obtiendrez toujours les mêmes résultats.

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Nous l’avons vu avec l’habitude. Certes, si nous avons la volonté, alors nous pouvons modifier nos comportements. Mais cela doit venir de nous-mêmes et être suivi d’actions différentes que celles entreprises par le passé.

Pourtant, nous sommes têtus. La plupart du temps, nous rêvons. Nous pensons que nous allons miraculeusement réussir là où nous avons préalablement échoué… tout en faisant exactement la même chose !

Cela vaut pour les relations. Si vous souhaitez obtenir d’autres réactions de la part de vos proches, ne vous enlisez pas dans les mêmes habitudes. Changez de tactique, modifiez vos actions… et des réactions différentes ne se feront pas attendre.

Cette donnée est plutôt positive, car elle vous montre que la balle est dans votre camp. Vous avez le pouvoir de changer les choses, si vous changez d’abord vous-même.

Règle universelle 20 — Pensez à ce que vous avez, et non à ce que vous n’avez pas

Nous ne pouvons nous empêcher de nous comparer les uns aux autres. Mais cela nous conduit souvent à l’insatisfaction et au désespoir.

La solution consiste à renverser le rapport. Au lieu de focaliser votre attention sur ce qui vous manque, concentrez-vous plutôt sur ce que vous avez. 

À l’inverse, pensez à ce que les autres n’ont pas, plutôt qu’à ce qu’ils ont. Ce double basculement vous aidera à relativiser et à vous sentir plus en accord avec vous-même.

Pour prendre conscience de ce que vous avez, établissez une liste de gratitude. 

« Comptez vos bénédictions — et non vos peines », dit encore Nabil Fanous. Plutôt que de ressasser vos malheurs passés, souvenez-vous de ceux qui auraient pu vous arriver, mais auxquels vous avez échappé.

Cette façon de mettre l’accent sur la chance que vous avez eu dans la vie vous apportera un sentiment de plénitude. « Soyez reconnaissant de cette chance et réjouissez-vous ».

Règle universelle 21 — Apprendre de ses erreurs, c’est bien ; apprendre de celles des autres, c’est encore mieux !

À condition d’en tirer les leçons, les erreurs peuvent être vues comme bénéfiques. Grâce à la confrontation au réel, nous apprenons ce qui fonctionne, ce qui est bien et mal. C’est ainsi que nous grandissons et devenons — espérons-le — des adultes responsables.

Mais ne nous cachons pas la vérité. Faire des erreurs peut aussi être très douloureux. C’est souvent le prix à payer pour l’apprentissage reçu ! 

Alors, pourquoi ne pas développer votre sens de l’observation et apprendre des erreurs des autres ? Le prix à payer est bien moins fort, puisque vous ne faites pas les frais de l’échec vous-même.

Dans les deux cas, vous devrez associer vos observations à une solide mémoire. Car une leçon (venue d’un échec personnel ou d’une erreur d’autrui), cela se retient. 

Or, combien de fois n’oublions-nous pas nos propres remarques et résolutions ? Tout se passe comme si l’esprit, soucieux de reprendre sa position par défaut, s’empressait de nous les faire oublier !

Pour éviter que les paroles et les pensées s’envolent, une fois encore, gravez-les sur le papier (voir la règle 8). Recensez les erreurs et l’apprentissage qui lui est lié. 

Cherchez à résumer le tout en une phrase : ce seront vos propres « phrases de sagesse ».

Hibou, symbole de sagesse

Règle universelle 22 — Quand les autres vous font confiance, soyez honorable ; mais quand vous faites confiance aux autres, soyez vigilant !

Faire confiance, tout comme la recevoir d’autrui, est chose complexe. 

Commençons par l’attitude à adopter lorsque des personnes vous font confiance. Tout d’abord, souvenez-vous que cela est un honneur et un hommage. S’ils vous font confiance, c’est qu’ils vous estiment.

Vos actes, vos paroles et même vos pensées doivent être à la hauteur de la confiance qui vous est octroyée. 

Mais ne laissez pas nécessairement tout le monde avoir confiance en vous. Pourquoi ? Car vous ne voulez pas vous engager auprès de certaines personnes. 

Si quelqu’un que vous connaissez mal vous sollicite pour un conseil ou une faveur (ce qui est une marque de confiance à votre égard), hésitez. Si vous ne le sentez vraiment pas, optez pour le silence ou le report (souvenez-vous du « Je vais y réfléchir » vu plus haut).

Une fois la parole donnée, elle vous engage. C’est pourquoi vous devez bien choisir à qui vous la donnez. Ne faites pas de promesses que vous ne pourrez tenir et ne vous dérobez pas.

Qu’en est-il, maintenant, de la confiance que vous placez en autrui ? Contrairement à la foi, la confiance repose sur des preuves et sur l’épreuve du temps. Ne vous précipitez pas, surtout quand il s’agit d’argent, d’amour ou de santé !

Pesez, évaluez, mais sachez aussi tolérer une marge d’erreur. Aucun être humain, aucune institution n’est fiable à 100 % pour l’éternité. Nous sommes tous vulnérables. 

S’il convient de ne pas donner sa confiance trop rapidement, il serait donc tout aussi stupide de ne jamais la donner !

Règle universelle 23 — Ne vous vengez pas, soyez intelligent !

« Faites ce qui est bon pour vous, et non ce qui est bon pour votre colère », dit Nabil Fanous. Autrement dit : apprenez à dévier votre mécontentement, votre frustration. Pourquoi ?

Premièrement, car la colère est d’abord un sentiment qui vous consume vous-même, avant de faire du tort à votre ennemi. C’est vous que vous empoisonnez — et non autrui !

Ensuite — et c’est lié —, parce que vous ne serez pas calmé à long terme par un geste de vengeance. Pour obtenir un avantage d’un affront quelconque, mieux vaut utiliser son intelligence que ses émotions primaires.

Pour ce faire, concentrez-vous sur ce qui est bon pour vous. Préférez-vous vous énerver sur ce chauffard pour laisser exploser votre colère, ou rentrer chez vous sain et sauf, même si votre voiture a été touchée ?

N’ajoutez pas du mal à ce qui a déjà eu lieu. En agissant intelligemment, vous oublierez bien plus vite l’affront, car vous vous focaliserez sur un objectif positif plus important.

Règle universelle 24 — Ayez toujours un filet de sécurité — juste au cas où ! 

Nous avons beau planifier, la vie nous réserve bien des tours — et des détours ! Devez-vous donc renoncer à toute prévision, à tout objectif ? Non, certainement pas. Prévoyez plutôt un plan B…

Nabil Fanous vous invite à suivre la formule « Juste au cas où ». Juste au cas où, prévoyez un mécanisme de secours pour chaque problème auquel vous pouvez penser. 

Une autre façon d’approcher ce conseil est de rappeler le proverbe : « Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier ». De façon générale, assurez-vous de diluer le risque en ayant plusieurs cordes à votre arc, qu’il s’agisse de :

  • Compétences ou de possibilités d’emploi ;
  • Personnes ressources ou d’amis ;
  • Options financières ;
  • Etc.

En tant que chirurgien, l’auteur est particulièrement sensible à ce point. Dans la salle d’opération, par exemple, tout est prévu en double, au cas où l’un des outils ne fonctionnerait pas de façon appropriée au moment propice.

Pour résumer, « vous êtes en pleine forme si vous avez un plan B, et en grand péril si vous n’en avez pas ».

Règle universelle 25 — L’apparence compte

Votre manière d’apparaître dans le monde va influer sur la façon dont les personnes s’adresseront à vous. L’habillement et l’apparence font donc partie, en un sens, du langage corporel ou non verbal. Ils communiquent quelque chose de vous-même, de vos ambitions et de vos attentes.

Par ailleurs, votre apparence a également un grand effet sur vous-même. Elle vous met en condition d’affronter le monde avec le mindset approprié. Et remarquant l’effet que vous produisez sur les autres, vous gagnez encore en confiance.

Si vous le pouvez, étendez ce raisonnement à votre environnement direct : bureau, maison, espace de vie ou de travail, quel qu’il soit.

Nous avons tous fait, sans le savoir, le test du « miroir du matin ». Que ressentez-vous à ce moment-là ? Si le sentiment est positif, tant mieux. 

S’il est négatif, commencez par apaiser ce jugement. Nous sommes en effet souvent nos pires détracteurs. Or, cela n’aide pas.

Ensuite, demandez-vous concrètement ce que vous pourriez faire pour apparaître plus à votre avantage, chaque matin. Vous pouvez agir par petites touches, peu à peu.

Règle universelle 26 — Si vous vous sentez invincible, vous l’êtes

Nous ne sommes pas heureux constamment. Il arrive des moments où nous avons envie de baisser les bras… et la tête. 

Deux types de malheurs sont particulièrement pesants :

  1. Les épreuves du passé ;
  2. Et celles qui sont actuelles.

La « tache » du passé reste collée, elle ne veut pas s’en aller. Pourtant, vous pouvez l’éviter. Comment ? Voici les conseils de Nabil Fanous :

  • Relevez la tête (littéralement, pour redresser votre corps) ;
  • Tenez-vous droit et regardez fermement devant vous ;
  • Refusez le refrain négatif qu’essaie de reprendre à tue-tête votre esprit ;
  • Si vous êtes en groupe, refusez les questions indiscrètes qui vous mettraient mal à l’aise.

Pour ce qui est des « taches présentes », mordez sur votre chique. N’abandonnez pas et ayez la force de surmonter la tempête. Vous devez croire que vous êtes invincible et que vous pouvez y arriver, sans quoi vous perdrez vos forces.

Règle universelle 27 — Aujourd’hui est tout ce que vous avez !

Se concentrer sur le moment présent est l’un des apprentissages essentiels de la vie. Votre passé n’est plus (le film est fini) et votre avenir n’est pas encore (le film n’est pas encore sorti). 

« Aujourd’hui vous appartient, à vous de le façonner et d’en profiter ». Comment ? En pratiquant ces 27 règles universelles que vous venez d’acquérir !

À la fin de l’ouvrage, Nabil Fanous propose de longs témoignages de personnes qui cherchent à appliquer ces principes au quotidien en vivant leur vie sur le mode « aujourd’hui ». 

Aujourd’hui est tout ce que vous avez

Conclusion sur « Les règles universelles de la vie » de Nabil Fanous :

Ce qu’il faut retenir de « Les règles universelles de la vie » de Nabil Fanous :

Cet ouvrage est un guide facile d’accès composé de façon logique et efficace. Le docteur Nabil Fanous, chirurgien esthétique reconnu au Canada, offre une série de réflexions pour améliorer son existence quotidienne.

La plupart de ses conseils s’appuient sur les grands principes du développement personnel et de la psychologie cognitive. 

Si vous avez apprécié cette chronique, il est probable que vous aimiez aussi Ce qu’il y a de meilleur en nous de Christophe Dejours.

Les points forts et le point faible du livre Les règles universelles de la vie

Points forts

  • Un livre accessible rempli de conseils sensés ;
  • De nombreux exemples issus de la pratique médicale (en chirurgie esthétique) de Nabil Fanous ;
  • Des résumés en fin de chaque chapitre.

Point faible

  • Même si le livre comporte de nombreuses références à des études scientifiques ou à des ouvrages de non-fiction, il ne contient pas de bibliographie complète. C’est dommage, car cela ne permet pas de retrouver facilement les sources utilisées par l’auteur.

Ma note :

★★★★☆

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