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Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls

Couverture de Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls

Résumé de « Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls » de Romilla Ready, Kate Burton et Béatrice Millêtre : ce manuel très complet vous emmènera au cœur de la programmation neurolinguistique (PNL) en vous invitant à réaliser un grand nombre d’exercices utiles pour votre développement personnel et professionnel.

Par Romilla Ready, Kate Burton et Béatrice Millêtre, 2010, 265 p.

Titre original : « Neuro-Linguistic Programming Workbook for Dummies. »

Chronique et résumé de « Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls » de Romilla Ready, Kate Burton et Béatrice Millêtre 

Introduction

Ce livre est composé de cinq parties principales :

  1. Préparation au voyage au cœur de la PNL ;
  2. Être en phase avec la réalité ;
  3. Affûter ses outils de PNL ;
  4. Emprunter l’escalator de la communication ;
  5. La partie des Dix.

Cette dernière partie est un passage obligé de la collection « Pour les nuls ». Elle permet de synthétiser les acquis et de donner des conseils très pratiques en dix points clés. Les autres parties traitent respectivement de :

  • La prise de conscience à l’origine de la lecture de ce livre ou de cette chronique (première partie) ;
  • L’apprentissage des principales règles et principes de la PNL, qui rendent les changements possibles (deuxième partie) ;
  • Des outils utilisés par la PNL pour mettre en œuvre les modifications personnelles et interpersonnelles (troisième partie) ;
  • La magie des mots et des techniques pour communiquer de façon plus positive.

Êtes-vous prêt à plonger avec moi dans l’univers captivant de la programmation neurolinguistique (notée PNL) ? C’est parti !

Première partie : préparation au voyage au cœur de la PNL

Chapitre 1 : où en êtes-vous actuellement ?

Il y a une foule de raisons qui peuvent vous amener à vouloir lire ce livre ou cette chronique :

  • La curiosité (eh oui, pourquoi pas !) ;
  • L’indécision face à un choix de vie ;
  • Le découragement face à une difficulté ;
  • L’envie d’une vie plus animée et variée ;
  • Ou, à l’inverse, un désir de tranquillité ;
  • Etc.

Quelle que soit l’origine de votre démarche, l’apprentissage de la PNL va vous emmener plus loin dans le cheminement de vos réflexions personnelles ou professionnelles, parfois les deux. Vous aurez l’occasion de « changer de carte mentale » afin de voir le monde sous un nouveau jour.

Ouvrez votre esprit aux concepts de la PNL et, surtout, apprenez à observer vos façons de penser. Comme vous le verrez, la PNL repose sur une idée centrale : vos pensées sont liées aux expériences sensorielles que vous effectuez. Peu à peu, vous deviendrez capable de reconnaître et éventuellement de modifier vos schémas de pensée en prenant appui sur vos sens.

Vous positionner sur les « starting-blocks »

La première étape consiste donc à se demander ce qui vous attire et ce que vous recherchez lorsque vous lisez ces lignes. Demandez-vous :

  • Quelle est votre motivation ?
  • Que souhaitez-vous tirer de votre lecture ?
  • Un événement en particulier vous affecte-t-il ?
  • Quels changements concrets espérez-vous ?
  • Dans quels domaines de votre vie voulez-vous appliquer la PNL ?

Définissez a minima une intention, c’est-à-dire une visée générale (moins précise qu’un objectif). Par exemple, « parvenir à me concentrer dans le calme », et une idée qui résume cette intention : « prendre du recul ».

Une fois cela fait, assumez la manière dont vous voulez réaliser votre apprentissage. Souvenez-vous de moments au cours desquels vous avez appris quelque chose avec plaisir et réussite. Utilisez ce souvenir pour discerner vos modes de fonctionnement.

Consignez les joyaux qui jalonnent votre parcours

Utilisez ce livre (ou cette chronique) comme un manuel vraiment pratique. L’avantage indéniable du livre, c’est que vous pouvez écrire dessus, photocopier les exercices, griffonner : bref, vous pouvez vous approprier le contenu de façon beaucoup plus complète. Vous pouvez, à tout le moins, avoir un carnet où noter les exercices, les idées, les phrases qui vous semblent intéressants.

Un autre point clé : adonnez-vous à cette lecture et à ces exercices avec plaisir. N’y voyez pas une tâche lourde, fastidieuse. La PNL aime le jeu et l’humour. Vous apprendrez mieux en vous disposant de cette manière !

Chapitre 2 : avec la PNL, trouver le bon mode

Comment modifier vos schémas mentaux pour percevoir le monde différemment ? Telle est la question. Simplifions et demandons-nous comment nous réagissons aux événements. En PNL, on parle de « mode cause » et de « mode effet ». C’est-à-dire ?

  • Mode cause = vous êtes aux commandes (vous vous considérez comme la cause de vos actions) ;
  • Mode effet = vous êtes un observateur passif (vous avez l’impression d’assumer toute une série de choses, d’événements qui ne dépendent pas de vous).

Face à une situation, on peut être soit en mode cause, soit en mode effet. La PNL tente de vous placer en mode cause dans un maximum de situations. Certains signaux vous permettent de déceler dans quel mode vous êtes.

Par exemple, si vous êtes stressé dans un milieu en particulier, ou que vous avez l’impression que d’autres contrôlent vos actions ou vos paroles, ce sont des signes du mode effet. En revanche, si vous vous sentez à votre aise et qu’il vous semble que vous disposez de votre liberté, vous êtes sans doute en mode cause.

Apprenez aussi à décrypter le sens implicite de vos discours pour débusquer le mode dans lequel vous êtes dans telle ou telle situation. Parcourez le livre, p. 18-20, pour trouver plus d’exemples et réaliser des exercices liés à ces questions.

Passer à la loupe votre dialogue intérieur

Vous vivez dans le monde des conversations avec autrui et dans celui de votre propre dialogue intérieur. Celui-ci a de bonnes intentions : il cherche à maintenir votre identité. Mais cela peut s’avérer gênant et fatigant lorsque vous vous répétez toujours les mêmes choses négatives !

Remerciez votre dialogue intérieur pour son travail, mais analysez sans pitié ses contenus. Êtes-vous dans un schéma effet ou cause ? Certaines activités sont particulièrement utiles pour prendre conscience, puis modifier son dialogue intérieur : la méditation ou la tenue d’un journal intime, par exemple.

Réfléchissez par exemple à certaines situations compliquées où vous pourriez réagir en mode effet. Écrivez trois phrases que vous pourriez dire ou penser. Maintenant, modifiez-les de telle façon à en faire des affirmations en mode cause. Observez l’effet de cette modification sur vous-même.

Revisiter les présuppositions de la PNL

Les auteures font un bref rappel des principales règles, théoriques et pratiques, de la PNL. Pour un panorama plus complet, vous pouvez également consulter cette autre chronique de La programmation neurolinguistique pour les nuls, écrit par les mêmes spécialistes.

  • « La carte n’est pas le territoire […] ;

  • Chacun réagit en fonction de sa carte du territoire […] ;

  • L’échec n’existe pas — il s’agit plutôt de feedback […] ;

  • Le sens du message se situe dans la réponse qu’il suscite […] ;

  • Si votre façon de procéder ne fonctionne pas, essayez autre chose […] ;

  • C’est celui qui affiche la plus grande souplesse qui influence le résultat de toute interaction […] ;

  • Il est impossible de ne pas communiquer […] ;

  • Vous possédez les ressources nécessaires pour parvenir au résultat que vous visez […] ;

  • Tout comportement est motivé par une intention positive […] ;

  • Les gens sont bien plus que leur comportement […] ;

  • Le corps et l’esprit sont liés, et influent l’un sur l’autre […] ;

  • Avoir le choix est mieux que de ne pas avoir le choix […] ;

  • Imiter le succès mène à l’excellence […]. » (Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 22-23).

Compléter les cartes

Les mots que vous utilisez sont des représentations limitées du monde. Ils évoquent chez vous des images qui sont des mélanges de sensations, d’émotions, de reconstructions mentales, d’éléments factuels.

Pour vous exercer, pensez par exemple aux associations qui vous viennent lorsque vous pensez au simple mot « balle ». Si possible, comparez vos réponses avec quelqu’un d’autre (exercice 2-6).

Apprenez à utiliser les mots comme on crée et utilise une carte. Partez par exemple d’une phrase, puis cherchez à la rendre plus complète, zoomez sur les parties plus floues et précisez la pensée. Tentez d’exprimer véritablement le territoire avec la carte des mots !

Changer de focalisation par le biais de vos projections

« Une grande part du travail de PNL consiste à tenir un miroir face à soi, et à étudier ses propres pensées et comportements. » (Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 28)

Avez-vous remarqué que vous reprochez parfois aux autres des choses que vous attendez ou voulez vous-même ? C’est sans doute que vous avez un besoin que vous ne savez pas très bien comment exprimer et gérer.

Par exemple, vous voulez acquérir de la reconnaissance et de l’estime de la part d’autrui, mais vous vous plaignez à vos collègues que votre patron ne vous aime pas et dévalorise votre travail.

Ce faisant, vous projetez dans le réel un besoin qui vient de vous. Rien ne dit que vous souffriez objectivement d’un manque de considération (bien sûr, c’est peut-être aussi le cas). Par ailleurs, vous atteindriez mieux votre objectif en énonçant votre besoin de façon positive (en mode cause). Romilla Ready et Kate Burton proposent beaucoup d’exercices à ce sujet dans le livre.

Choisir votre disposition d’esprit

Pour vous améliorer dans le sens souhaité, choisissez une disposition d’esprit qui vous manque actuellement. Par exemple, si vous remarquez que vous manquez de curiosité, notez-vous dans votre carnet : « faire preuve de curiosité ». Vous pouvez notamment utiliser un journal personnel de réalisation des objectifs.

Cela peut constituer un objectif du jour. Vous pourriez avoir besoin d’une citation, d’une image ou encore d’un objet pour prendre contact avec cette disposition au cours de la journée. Notez vos impressions et les effets de cette disposition le soir venu : comment vous êtes-vous senti ? Quelles ont été les difficultés rencontrées ? Que pourriez-vous améliorer pour ancrer plus durablement cette disposition d’esprit en vous à l’avenir ?

La vie est comme un périple : découvrez-le grâce aux Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls

Chapitre 3 : établir votre itinéraire

Baliser votre parcours de vie

Prenons une métaphore : vous êtes engagé dans un périple. Pour que celui-ci soit un succès, vous aurez besoin de plusieurs éléments :

  • Une carte ;
  • Un itinéraire préféré ;
  • Un moyen de transport ;
  • Une vitesse ou un rythme donné ;
  • Des compagnons de voyage ;
  • Des distractions et des trésors trouvés chemin faisant.

Vous comprenez la métaphore ? Tentez de discerner ce qui est de l’ordre de l’un ou l’autre de ces éléments dans votre vie actuelle, et ce que vous pourriez changer pour rendre le voyage plus agréable et arriver là où vous voulez. Où en êtes-vous dans votre périple ?

Assembler votre roue de vie

La roue de vie de Gerri vous permettra de ne pas perdre certains éléments importants pour vous en cours de route. Parce qu’il est vrai que, lorsqu’on veut améliorer un point précis, on peut perdre de vue les autres (voire les empirer, ce qui n’est pas le but).

Par exemple, vous voulez prendre en compte et intégrer dans votre vie :

  • Des activités de loisirs ;
  • L’amitié ;
  • La famille ;
  • L’argent ;
  • Le travail ;
  • Etc.

Cela peut être ce que vous voulez, mais n’allez pas au-delà de neuf (pour des raisons cognitives de traitement de l’information).

Une fois que c’est fait, dessinez une roue. Partagez celle-ci entre les différents éléments que vous voulez intégrer de façon harmonieuse. Notez chaque segment de un à dix (vous pouvez colorier chaque fromage en fonction de son plus ou moins haut niveau d’accomplissement).

L’observation de cette roue vous permettra de prendre le pouls de la situation : voyagez-vous sans heurts ? Votre roue est-elle « alignée » ou pas ? Où pouvez-vous agir ?

Pour amorcer le changement, utilisez le pouvoir du comme si. Agissez comme si tout était déjà en ordre et vous verrez les éléments s’aligner. Rendez virtuellement présente la situation espérée afin de la faire advenir. (voir l’exercice 3-6 de Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 40).

Viser des objectifs SMART et des résultats bien formulés

Les objectifs SMART sont bien connus dans le monde de l’entreprise. En PNL, on parle habituellement de résultats pour qualifier les réponses à la question « Que souhaitez-vous ? » En fait, en PNL, un résultat désigne un objectif.

Il existe 7 critères pour formuler correctement un résultat (ces 7 étapes correspondent aux exigences des objectifs SMART)

  1. Formulation positive ;
  2. Initiative personnelle ;
  3. Définition du contexte ;
  4. Description d’une procédure de vérification ;
  5. Identification des ressources nécessaires ;
  6. Caractère écologique de l’objectif ;
  7. Délimitation de la première étape.

Vous pourrez également vous interroger sur vos objectifs en « mode cartésien » (voir p. 47).

Rester sur les rails

Comme le dit le spécialiste Stephen Covey (citée par les auteures), il faut « commencer avec la fin à l’esprit ». Cela permet de « rester sur les rails » et d’aider à faire advenir, on l’a dit, ce qu’on souhaite. Pour cela, la PNL s’aide aussi des sens et des émotions. Comment ?

Voici le résumé des étapes proposées par Romilla Ready et Kate Burton :

  1. Se rendre à l’objectif comme si il était déjà réalisé (profitez-en en imagination) ;
  2. Retourner à la situation actuelle (avec les bonnes sensations ressenties) ;
  3. Aller à mi-chemin du projet (pour ressentir, à nouveau, votre état à ce moment) ;
  4. De là, partir vers la situation où le résultat est atteint aux 3/4 (avec la même idée) ;
  5. Se mettre en position de « première étape » de réalisation et analyser ses besoins.
Faire tranquillement son chemin

Pour rendre le trajet ludique, considérez l’éventualité de créer une sorte de journal de bord illustré dans lequel vous noterez, dessinerez, collerez, etc. les étapes de votre projet. Créez une section distincte dans laquelle seront consignés les résultats les plus importants comme si vous les aviez déjà atteints.

Autrement dit, rédigez un bref résumé du résultat en y mettant toutes vos sensations et émotions. Écrivez ce texte au présent de l’indicatif.

Si vous sortez des rails et oubliez de garder en vue votre périple et de compléter votre journal de bord, pas d’inquiétude ! Reprenez votre motivation en réalisant le rituel suivant avant d’aller dormir :

  • « Passez quelques minutes à savourer le journal de bord de vos rêves ainsi que vos rêves ;

  • Notez pour la journée du lendemain cinq actions qui vont vous permettre de rester sur les rails ;

  • Au moment où le sommeil vous gagne, invitez votre inconscient à vous aider en conjuguant rêves nocturnes et objectifs. » (Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 51)

Chapitre 4 : travailler avec votre inconscient

Reconnaître les comportements conscients et inconscients

La plupart de nos actions ou de nos schémas de pensées sont inconscients. L’inconscient assure spontanément notre protection et la protection de nos acquis.

Il s’occupe de la satisfaction des besoins, mais aussi de nos habitudes acquises dans l’enfance ou après : alors que vous écrivez tous les jours, vous écrivez désormais, comme on dit, « sans y penser ». Pour résumer, en PNL, l’inconscient est l’ensemble de ce que l’on fait ou pense sans réfléchir.

Lorsqu’elles posent problème, faire remonter au niveau conscient des habitudes inconscientes peut s’avérer utile. Et cela compte encore plus lorsque certains de nos projets conscients et importants se trouvent court-circuités par notre propre inconscient.

Que nous voulions maigrir ou que nous voulions avoir un nouveau travail, il faut mettre en accord ces deux parties. Cela passe par l’analyse, puis par la reprogrammation. Il ne s’agit pas de rendre tout conscient en soi, mais de reformuler ce qui pose problème, puis de faire confiance à l’inconscient pour nous aider à agir dans la direction souhaitée.

L’inconscient est le siège de peurs que vous ignorez au quotidien, mais qui influent sur votre vie et vos prises de décision. Apprenez à communiquer avec lui !

C’est aussi au niveau inconscient, le plus souvent, que s’affrontent les différentes « parties » de vous-même. Comment les faire s’entendre ? En personnalisant ces différentes parties et en les amenant à exprimer leurs intérêts de façon consciente. Vous retrouverez le procédé complet p. 57, ainsi que deux exercices p. 58 et 59.

Centrer le débat

La PNL s’inspire de la méditation pour accéder à la zone non consciente et ainsi faciliter la résolution de problèmes. Voici le résumé d’une procédure proposée par Romilla Ready et Kate Burton dans l’ouvrage :

  1. « Décidez où et quand vous allez consacrer du temps à la méditation […] ;
  2. Pensez à un problème qui vous tracasse […] ;
  3. Choisissez un énoncé qui exprime le résultat que vous souhaitez. Parlez-en mode positif, comme si le résultat était déjà atteint […] ;
  4. Si vous ne rencontrez actuellement aucun problème, et que vous êtes globalement heureux et satisfait, remerciez votre inconscient ou abordez un sujet dont vous êtes satisfait […] ;
  5.  Commencez à vous installer confortablement, selon votre rituel […] ;
  6. Inspirez par le nez. Expirez lentement par la bouche en prononçant clairement votre énoncé. Répétez cette étape tout au long de votre temps de méditation. » (Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 60-61)
Les lecteurs de cet article ont également lu :  Strengths Finder 2.0 : Maintenant, découvrez vos forces

Chapitre 5 : reconnaitre la manière dont vous filtrez votre pensée

Comprendre le modèle de communication de la PNL

Confronté à un nombre vertigineux de données à traiter, le cerveau doit filtrer, classer, simplifier l’information. Ce qu’il reste des stimulus extérieurs est appelé, en PNL, une représentation interne. Une représentation interne n’est pas un calque de la réalité de l’extérieur, mais plutôt une réinterprétation personnelle, distordue et partielle. Savoir cela pourra vous aider à mieux communiquer.

5 étapes caractérisent le modèle de communication de la PNL :

  1. Les cinq sens (vue, ouïe, toucher, odorat, goût) récoltent des informations sensorielles concernant quelque chose (un événement, tel un baiser qui vous est donné par exemple) ;
  2. Vos filtres internes (métaprogrammes, valeurs, croyances, décisions, souvenirs) traitent l’information reçue ;
  3. Votre cerveau compose une représentation interne à partir de ce travail de filtrage ;
  4. Vous vous sentez dans un état particulier à partir de cette représentation interne ;
  5. Vous agissez physiquement d’une façon ou d’une autre (vous rendez le baiser, tendez la main, giflez, etc.).

Apprenez à éliminer les omissions pour perdre moins d’informations en cours de route (exercice 5-1, p. 65) !

Il est également possible de reconnaître et d’isoler les distorsions créées au cours du processus de représentation. Une distorsion est une représentation/interprétation faussée, qui est créée pour correspondre à vos propres désirs ou croyances. Pour la PNL, un peu de réflexion permet généralement d’en prendre conscience et de les modifier (exercice 5-2, p. 66).

Il en va de même avec les généralisations. Vous avez peut-être tendance à « mettre tout dans le même panier », comme on dit (ou à utiliser des mots en -isme). Ce type de représentation est pratique et économique (on s’évite d’entrer dans les détails de la réalité), mais peut nous empêcher d’entrer en rapport avec autrui (pour travailler les généralisations, rendez-vous p. 67-68).

Émettre pour recevoir

Retenez qu’une communication réussie passe en général par un triple processus :

  1. Prendre conscience des filtres d’autrui ;
  2. Prendre conscience des siens propres ;
  3. Révéler les filtres de l’interlocuteur grâce à la pratique adaptée du langage.
Les tenants et les aboutissants du métaprogramme interne/externe

Pour mettre en évidence l’importance des métaprogrammes, les auteures abordent la question du rapport à l’autre dans la prise de décision. Vous direz que vous avez un métaprogramme plutôt externe si vous avez souvent besoin de l’avis de différentes personnes pour vous décider ; en revanche, vous serez plutôt en mode interne si vous ne vous appuyez que sur vous-même.

Les deux types de comportements ont leurs avantages et leurs inconvénients. Quel est votre métaprogramme ? Quels sont les « plus » et les « moins » de ce système ?

Notez qu’il est tout à fait possible que vous changiez en fonction des situations. Par exemple, il est plus fréquent d’agir en mode externe lorsque nous sommes en situation d’apprentissage, et en mode interne lorsque nous sommes un expert. Prenez donc également en compte le contexte dans votre analyse (exercices 5-5 à 5-9).

Découvrir vos valeurs

Les valeurs constituent d’autres filtres que vous pouvez apprendre à reconnaître et à manipuler. Elles sont ce qui importe pour vous ; vos valeurs ordonnent votre perception du monde entre ce qui est bien et mal, élevé et vil. Par exemple, vous valorisez le courage et détestez (rabaissez) la lâcheté.

Les valeurs sont très utiles pour s’orienter, mais elles peuvent créer des distorsions, des généralisations ou des omissions. Pour mieux les maîtriser, et ainsi vous donner davantage de liberté d’action, vous pouvez pratiquer cet exercice réflexif :

  1. « Pensez à un aspect de votre vie que vous souhaitez améliorer […] ;

  2. Dressez une liste de ce qui est important pour vous dans ce contexte […] ;

  3. Listez vos valeurs par ordre d’importance […] ». (Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 74)

Cette méthode simple peut également être complétée par le suivant : listez les valeurs liées aux différents domaines de votre vie, puis cherchez à les ordonner en fonction de leur importance pour vous.

Reconnaître les filtres bloqués

Certaines décisions prises dans le passé (lointain ou récent), ainsi que certaines croyances, peuvent être limitantes, c’est-à-dire vous empêcher de voir certaines possibilités qui s’offrent pourtant à vous. À nouveau, c’est l’analyse détaillée qui vous aidera à venir à bout de celles qui vous gâchent la vie (voir les exercices 5-13 et 5-14).

Voici un exemple donné par Romilla Ready et Kate Burton :

« Tata croit que parce qu’il y a plusieurs cas d’obésité dans sa famille, elle n’a aucun espoir de faire un poids normal. Lorsqu’elle entend parler de gens qui ont réussi à perdre du poids, elle ignore ces témoignages (omission) parce qu’elle ne croit pas que cela puisse s’appliquer à elle. Du fait de sa distorsion, elle pense que sa carte génétique la prédispose à la surcharge pondérale et, du fait de sa généralisation, elle pense que les régimes ne fonctionnent pas sur elle. Du fait qu’elle assimile tout changement de mode de vie à la notion de régime, elle rejette également cette option. » (Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 77)

Passer à d’autres souvenirs

Les souvenirs affectent (filtrent) votre réalité présente. Ils viennent vous faire penser que vous êtes capable ou non de faire telle ou telle chose, ou que vous préférez ceci plutôt que cela, par exemple. Là encore, il est possible d’agir selon les mêmes principes d’analyse évoqués précédemment (prise en compte du contexte, analyse des omissions, etc.).

entrer en connexion avec le monde grâce aux Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls,

Deuxième partie : entrer en connexion avec le monde

Chapitre 6 : voir, entendre, ressentir

Dévoiler vos référentiels VAK

Le philosophe et empereur Marc Aurèle prônait la maîtrise des pensées pour atteindre le bonheur. Mais d’où viennent les pensées, sinon, d’abord, de nos expériences sensorielles ?

La PNL appelle référentiels VAK le système de représentations sensorielles de chaque personne.

  • V pour visuel ;
  • A pour auditif ;
  • K pour kinesthésique (le toucher, mais aussi les impressions liées aux mouvements).

Le goût et l’odorat comptent aussi, bien sûr ; mais le plus souvent, les personnes ancrent leurs perceptions davantage dans l’un des trois principaux canaux précédemment cités.

Faites l’expérience pour vous : si vous devez vous rappeler un lieu public fréquenté, par exemple, qu’allez-vous en retenir ? Mobilisez tous vos sens pour tenter de vous en faire une image la plus riche possible. Une fois cela réalisé, posez-vous la question du sens le plus déterminant, pour vous (si vous avez le livre, vous pourrez également faire le test de la page 85, exercice 6-2, notamment).

La façon dont vous parlez est imprégnée de notions et d’expressions liées à votre référentiel privilégié. Par exemple, si vous êtes plutôt un visuel, vous direz plus aisément « Fais voir » ou « Laisse-moi jeter un œil ». Sachant cela, vous pouvez adapter votre discours à vos auditoires. Plus vous serez capable d’agir et de parler selon des référentiels variés, et plus vous deviendrez intéressant et convaincant !

Étudier les préférences linguistiques

Vous trouverez un tableau non exhaustif des expressions et des mots VAK p. 87 de l’ouvrage de Romilla Ready et Kate Burton. Entraînez-vous à les repérer chez les autres. Pourquoi pas en écoutant la radio et en prenant des notes (exercice 6-4) !

Dans quelle situation avez-vous le plus de chance d’être compris si vous utilisez un vocabulaire « auditif » ? Encore une fois, plus vous pourrez manier les référentiels (dans vos documents écrits également), et plus vous aurez du succès dans votre communication.

Se synchroniser et jouer sur les référentiels VAK

Cela s’appelle la synchronisation : être capable de reconnaître et de se mettre au diapason des référentiels de l’autre personne. Vous le faites spontanément en amour, par exemple, lorsque vous cherchez à séduire quelqu’un ou à le rassurer.

Mais cela vaut de façon plus générale. Pour vous mettre en rapport, vous devez vous synchroniser en envoyant des feedbacks qui montrent au partenaire d’interaction que vous êtes « sur la même longueur d’onde ».

Pour maîtriser parfaitement le niveau de connexion ou de relâchement d’une interaction, vous pouvez amplifier l’utilisation du même référentiel ou, au contraire, créer une divergence ou combiner ce référentiel avec d’autres. Vous créerez ainsi un déséquilibre (cela peut être utile si vous souhaitez terminer une discussion ou vérifier un référentiel).

La désensibilisation VAK

Vous pouvez faire de même avec vos problèmes ! C’est-à-dire ? Eh bien, si vous êtes conscient d’utiliser un référentiel particulier lorsque vous êtes confronté à une situation problématique, cherchez à vous désensibiliser en passant d’un référentiel sensoriel à un autre.

Par exemple, si vous ne supportez pas le bruit des voisins, cherchez à vous désensibiliser en privilégiant des actions qui utilisent des repères visuels : vous atténuerez ainsi la focalisation excessive sur l’audition. Cela peut s’appliquer à des problèmes plus abstraits ou pratiques. Décelez vos référentiels VAK associés à tel problème, puis modulez-les (exercices 6-6 et 6-7).

Forcer sur la dose de passion

Lorsque vous êtes passionné par un sujet, vous aurez naturellement tendance à utiliser un vocabulaire riche et varié sur le plan des représentations sensorielles. En PNL, on nomme prédicats les mots ou expressions qui renvoient vers des référentiels VAK. Voici quelques conseils des auteures pour rendre un discours plus passionné :

  1. « Abordez votre discours par quelques phrases d’introduction […] ;

  2. Réécrivez le paragraphe d’ouverture en utilisant un mélange plus prononcé de prédicats, veillant ici à employer des mots couvrant au moins les aspects visuel, auditif et kinesthésique […] ;

  3. Rédigez et développez le reste de votre discours en puisant dans ce que vous avez appris sur le langage VAK, de manière à le rendre engageant pour tous. » (Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 92-93)

Déceler les schémas

L’une des élaborations théoriques de la PNL se nomme les clés d’accès visuelles. Autrement dit, les mouvements oculaires des yeux permettraient de déceler les référentiels VAK de votre interlocuteur. Référez-vous à La programmation neurolinguistique pour les nuls pour en savoir plus !

Dans le présent ouvrage, vous trouverez un rappel de la théorie, mais surtout des exercices à réaliser. Commencez par observer votre entourage, puis établissez un plan de communication en fonction de leurs référentiels respectifs (exercices 6-10 et 6-11). Cette pratique augmente vos capacités d’écoute, d’attention et d’empathie ; sans compter que vous vous ferez mieux comprendre !

Chapitre 7 : établir le rapport

Vos relations clés

Pour améliorer vos relations, vous pouvez donc vous servir des référentiels VAK (chapitre 6). Mais qui sont vos relations ?

Pour en faire le tour, vous pouvez dessiner une carte relationnelle qui ressemble à un exercice de mind mapping. Placez votre nom au centre de la feuille, puis déroulez vos relations en créant des branches par types de relations, puis des sous-branches par noms, familles ou secteurs, etc. (exercices 7-1 et 7-2).

Synchronisation et mimétisme comportemental

Nous avons parlé plus haut de la synchronisation. Il ne s’agit pas d’une imitation en tout point : n’allez pas imiter la voix et l’ensemble des gestes, sous peine de vous faire très vite remarquer négativement, surtout en milieu professionnel !

Par contre, vous pouvez agir selon un mimétisme discret (aussi appelé cross-over de synchronisation) en choisissant un ou deux points d’ancrage chez la personne avec qui se synchroniser. Voici quelques caractéristiques sur lesquelles jouer :

  • Le rythme, le volume ou la tonalité de la voix ;
  • Les mouvements, le rythme ou le type de respiration ;
  • Le niveau d’énergie et d’excitation (mouvements rapides, etc.) ;
  • La fréquence ou l’intensité des contacts visuels et la gestuelle, c’est-à-dire le langage corporel.

Faites un test au café du coin en vous synchronisant avec le serveur ! Pratiquez lentement, en observant beaucoup, en notant les caractéristiques si nécessaire (exercices 7-3 et 7-4), et appliquez peu à peu ces techniques à d’autres sphères de votre existence.

Mise en phase/conduite

La mise en phase indique le processus temporel de synchronisation. Il faut un certain temps pour se mettre en rapport efficacement avec l’autre en utilisant le mimétisme discret. Les conflits sont des occasions dont il est possible de tirer un enseignement sur ce point.

Repensez à un conflit (c’est-à-dire à une perte de rapport) et aux problèmes engendrés par l’incident. Que s’était-il passé ? Comment modifier votre conduite pour atteindre un résultat souhaité par vous (pensez en mobilisant des sensations et des images) ? Comment agirez-vous concrètement à l’avenir pour atteindre cet état ? (Exercice 7-5)

Rompre le rapport

Il y a différentes manières de rompre le rapport. Des manières plus ou moins volontaires et plus ou moins courtoises (aboutissant à la paix ou au conflit, mais aussi à l’oubli ou au souvenir plus ou moins agréable des faits).

Pour agir de façon courtoise, pensez à dire ce que vous ressentez et quels sont vos besoins. Utilisez pour ce faire des phrases courtes qui remercient tout en exposant vos raisons. Par exemple : « Merci beaucoup pour l’invitation, mais je voudrais vraiment me reposer, donc je préfère voir ça un autre jour. »

Bien sûr, d’autres techniques existent (voir page 106). Sachez utiliser le langage non verbal, qui constitue, selon les auteures, 93 % de la communication ! Apprenez progressivement à gérer ces différentes techniques et à doser le niveau de douceur/fermeté de la rupture.

Se mettre dans la peau de son interlocuteur

Voici un exercice qui vous aidera à pratiquer votre capacité d’empathie. Faites-le seul, en imaginant une personne avec qui vous aimeriez améliorer votre relation. Disposez trois feuilles de papier au sol ou trois chaises l’une à côté de l’autre, en triangle.

  1. « Dans la première position, soyez simplement vous-même et imaginez-vous en train de regarder la personne qui occupe la seconde position, avec laquelle vous aimeriez améliorer le rapport […] ;

  2. Notez vos impressions […]. Puis rompez cet état et changez de feuille ou de chaise pour passer à la seconde position […] ;

  3. Dans la seconde position, vous occupez la place de l’autre personne. Raisonnant dans cette nouvelle perspective, imaginez que vous vous regardez […] ;

  4. Notez vos impressions […]. Puis rompez avec cet état et changez de feuille ou de chaise pour passer à la troisième position […] ;

  5. Dans la troisième position, imaginez que vous êtes un observateur impartial […] ;

  6. Revenez à la première position […] Demandez-vous : “En quoi la situation m’apparaît-elle maintenant comme différente ?” ;

  7. Prévoyez des actions. Le point le plus important est d’agir. Demandez-vous : “Quelle va être ma première action concrète ?” » (Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 108-109)

NB. La notion d’état de rupture (ou rompre l’état) signifie se couper de l’état dans lequel vous vous étiez mis, par exemple en agissant physiquement (vous mouvoir) ou mentalement (penser à quelque chose de très différent).

Chapitre 8 : exercer son influence avec les métaprogrammes

Être à l’écoute des métaprogrammes et découvrir les filtres

Vous avez plusieurs rôles en tant que personne : amant, parent, collaborateur, etc. Pour chacun de ces rôles, vous avez des manières d’agir et de raisonner particulières. Ces façons de faire et de penser sont liées à ce que la PNL appelle des métaprogrammes. Notez que :

  • Vos métaprogrammes privilégiés diffèrent en fonction des rôles que vous jouez ;
  • Chaque métaprogramme est utilisé par vous à différents degrés.

Nous sommes tous différents, et les situations de la vie réelle, les personnes font que nous nous comportons différemment. Il importe donc de percevoir ces métaprogrammes de façon mobile, dynamique.

Les métaprogrammes sont comme des filtres utilisés pour diriger notre attention. Voici 4 filtres fréquemment utilisés, présentés par Romilla Ready et Kate Burton dans Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls :

  1. Directionnel = loin/proche ;
  2. Dimensionnement = Général/spécifique ;
  3. Raison = Options (ou fins)/procédure (ou moyens) ;
  4. Perception primaire = différences entre personnes, choses, lieux, activités et information.

Comme pour les référentiels VAK, ces filtres s’expriment dans le langage autant que dans le comportement des individus. Vous pouvez donc les repérer chez les autres et les analyser chez vous. Le livre propose des exercices pour chacun de ces métaprogrammes, avec des exemples de mots ou d’expressions qui leur sont associés (exercices 8-1 à 8-8).

Certaines combinaisons sont gagnantes. Une fois que vous maîtrisez la méthode, vous pouvez chercher à associer certains filtres en manipulant les curseurs (plus d’éloignement, associé à moins d’orientation spécifique, par exemple).

Chaque métier peut même être caractérisé à partir de ces filtres. Un enseignant ou un responsable marketing varieront dans le degré associé à chaque filtre. Plus généralement, vous pouvez apprendre à caractériser tous vos rôles en fonction des métaprogrammes et cherchez à améliorer vos performances. C’est à vous de jouer !

Mettre les métaprogrammes en pratique

Vous pouvez également utiliser les filtres pour communiquer plus efficacement. SI vous avez le temps de vous préparer, vous pouvez même inventer des scripts qui incorporeront (en plus des référentiels VAK) un langage plus ou moins spécifique, plus ou moins distant, plus ou moins orienté procédure, etc.

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Pensez à un résultat souhaité, et écrivez un script tout spécialement destiné à l’interlocuteur choisi. Par exemple, écrivez un script pour convaincre votre petite amie de vous épouser (exercices 8-9 et 8-10) !

Travailler et jouer avec les Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls,

Troisième partie : affûter ses outils de PNL

Chapitre 9 : gérer ses émotions

Apprécier la capacité des ancres

« Une ancre est un déclencheur qui génère une action ou un état émotionnel. Le processus d’ancrage est basé sur l’association d’une expérience avec un état émotionnel donné, produisant ainsi cet état en vous. » (Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 129)

Vous pouvez apprendre à distinguer et à manipuler vos ancres :

  • Positives, c’est-à-dire qui vous font agir ou vous sentir bien ;
  • Négatives.

Certaines ancres négatives, associées à un filtre d’éloignement, peuvent être utiles. Par exemple, si vous voulez arrêter de fumer, poser une photo d’un poumon cancéreux quelque part n’est pas nécessairement une mauvaise idée. L’ancre (la photo) va vous inciter à vous éloigner de la cigarette.

Il est possible de définir des ancres pour mener à bien des projets qui vous tiennent à cœur (comme arrêter de fumer). Lorsque vous devez faire face à une situation stressante (discours public, situation de crise, expertise, etc.), vous pouvez utiliser la technique du cercle d’excellence. Vous retrouverez la procédure et les exercices associés p. 131-132.

À noter : le cercle d’excellence vous aidera à définir une grande variété d’ancres personnelles. Un exemple : grâce à cette technique, il devient possible de retrouver un état mental positif en un petit geste de la main (ancre), si vous parvenez à associer celui-ci au souvenir d’une sensation agréable antérieurement ressentie (exercices 9-2 et 9-3).

Peu à peu, à force d’entraînement, vous deviendrez capable de mieux capturer les moments positifs et de les utiliser pour faire face à tous les défis de la vie quotidienne.

Briser les chaînes qui vous entravent

Eh oui, certaines ancres nous mènent la vie dure. Vous voyez tel objet qui vous rappelle un moment douloureux, et la tristesse vous gagne. Ou bien alors vous êtes incapable de résister à la tentation de manger un petit gâteau en même temps que votre tasse de thé, malgré votre résolution de perdre du poids.

Il est possible de manipuler ces ancres négatives qui vous pourrissent l’existence. Comment ? Grâce à ce que la PNL nomme la neutralisation des ancres. En voici la méthode :

  • « Commencez par définir deux états émotionnels opposés : le premier est celui qui vous pose problème et se trouve associé à un état négatif, tandis que le second est l’état émotionnel positif […] ;

  • Définissez une ancre négative en vous remémorant l’état lié à votre problème. À ce moment, appuyez fermement du plat de la main sur la partie située au-dessus de l’un de vos genoux […] ;

  • Définissez maintenant une ancre positive […] en vous remémorant un souvenir plaisant et positif. Au moment où vous repensez à cette expérience bien plus plaisante, ancrez-la au même endroit, sur l’autre genou […] ;

  • Pensez maintenant à un point, dans l’avenir, auquel vous vouez un état d’esprit positif, même si votre problème risque potentiellement de faire obstacle. Tandis que vous imaginez cette situation, déclenchez simultanément les deux ancres en appuyant fermement sur vos deux genoux. Laissez progressivement s’échapper l’ancre associée au problème, tandis que vous continuez d’exercer une pression ferme sur le genou correspondant à l’ancre positive. » (Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 137-138)

Devenez de plus en plus attentif aux ancres, c’est-à-dire à ce qui déclenche vos actions ou émotions. Vous pouvez passer une journée à analyser et à noter dans un tableau la succession d’états positifs et négatifs, et ce qui les génère (exercice 9-7).

Gérer la critique

Pour commencer, retenez ceci : la critique est liée au rôle que vous jouez dans une situation donnée. Elle ne vous touche pas en tant que personne totale. Pour le dire de façon plus radicale, elle ne vous concerne pas personnellement.

Une fois compris cela, la clé consiste à prendre ce qu’il y a de justifié dans la critique, à le mettre en œuvre pour progresser et à ne pas s’appesantir sur le négatif. Autrement dit, vous devez la transformer en feedback constructif.

La méthode inventée par la PNL se nomme dissociation. Nous en avons déjà rencontré une version au chapitre 7. Il s’agit d’adopter successivement trois positions :

  • La vôtre ;
  • Celle de votre interlocuteur ;
  • Et celle d’un observateur neutre.

Vous pourrez adapter l’exercice présenté au chapitre 7 ou vous référer directement à la méthode proposée par Romilla Ready et Kate Burton, ainsi qu’à l’exercice 9-8 (p. 140-142).

Chapitre 10 : Assumer vos expériences

Sauvegarder votre mémoire

Un peu de vocabulaire s’impose. On appelle :

  • Modalités, les impressions issues de nos sens (voir les référentiels VAK vus au chapitre 6) ;
  • Sous-modalités, les modalités plus précises qui peuvent être liées à des sens en particulier.

Prenez par exemple un souvenir neutre, ni trop joyeux, ni trop triste (exercices 10-1 à 10-4). Prenez le temps de le décrire. Vous avez d’abord des sensations liées aux cinq sens : ce sont les modalités. Mais si vous creusez un peu, vous pouvez distinguer les détails grâce aux :

  • Sous-modalités visuelles = luminosité, taille, distance, précision, cadrage, couleur, etc. ;
  • Mais aussi auditives = provenance, timbre, volume, durée, cadence, rythme, etc. ;
  • Et kinesthésiques = intensité, durée, provenance, mobilité, dimension, température.

À quoi cela va-t-il vous servir ? Eh bien, à vous replonger dans vos souvenirs et à les manipuler de façon à mieux les accepter. Comment ? En en modifiant les sous-modalités comme un réalisateur ou un ingénieur du son et de l’image. Bien sûr, cela ne va pas sans préparation et doit se faire de préférence dans un endroit calme (exercices 10-5 à 10-9).

Faire le ménage dans vos expériences

Il est tout à fait possible d’apprendre à transformer des croyances limitantes, à créer des ressources intérieures pour un projet ou à vaincre les difficultés en s’appuyant sur votre pouvoir de modification de vos expériences passées.

Prenons l’exemple des croyances limitantes. En l’occurrence, choisissons-en une précise : « Je suis nul en orthographe et le serai toujours ». Voici une croyance héritée du passé qui vous bloque dans votre apprentissage et votre maîtrise de la langue. C’est dommage ! Comment remédier à cette difficulté ?

Voici la procédure proposée dans l’ouvrage :

  1. « Pensez à une croyance limitante ancrée en vous et notez l’image qui vous vient à l’esprit ;

  2. Pensez à une croyance en laquelle vous ne croyez plus […] ;

  3. [Faites venir à votre esprit] une croyance qui est pour vous une certitude absolue […] ;

  4. Pensez à une croyance que vous préféreriez à votre croyance limitante du point 1 […] ;

  5. Transférez les sous-modalités de la croyance limitante évoquée au point 1 sur celles de la croyance obsolète du point 2 […] ;

  6. Transférez les sous-modalités de votre croyance de remplacement (voir point 4) sur celles de la croyance qui est pour vous une certitude (voir point 3). » (Exercices de programmation neurolinguistique, p. 152-153)

Reportez-vous aux exercices 10-11 à 10-13 pour agir sur les ressources et les moments difficiles.

Chapitre 11 : vous aligner sur votre but

Étudier les niveaux logiques

Robert Dilts, célèbre coach spécialisé en PNL, a conçu les niveaux logiques comme un outil de compréhension de soi et d’aide au changement. Quels sont ces niveaux ?

  1. But (dans quel but et pourquoi) ;
  2. Identité (qui) ;
  3. Croyances et valeurs (pourquoi) ;
  4. Capacités et compétences (comment) ;
  5. Comportement (quoi) ;
  6. Environnement (où, quand et avec qui).

Chaque niveau comporte ses caractéristiques, ses possibilités et ses limites. Prenons un exemple très simple : vous voulez travailler en Espagne, mais vous êtes en France. Il vous faudra donc interroger le niveau logique de l’environnement et vous demander quels changements opérer à ce niveau.

Vous pouvez aussi partir d’un domaine clé (par exemple, les relations familiales), puis dérouler l’ensemble des niveaux logiques en commençant par l’environnement et en formulant, pour chacun d’eux, des phrases positives qui mettent en valeur votre action dans ce domaine (exercices 11-1 à 11-3).

Ce travail peut également être réalisé en équipe, en utilisant des chaises ou des feuilles à placer au sol qui représenteront les différents niveaux logiques (voir la procédure complète p. 161).

Vous centrer sur votre identité, vos valeurs et vos croyances

Les trois niveaux logiques de l’identité, des valeurs et des croyances sont particulièrement importants à travailler, car ce sont ceux qui conditionnent la réussite de votre but (ultime niveau).

Voici quelques questions à vous poser pour travailler sur votre identité (exercice 11-5) :

  • Quelles sont les appellations de mes différents rôles ?
  • Quel est le rôle qui englobe tous les autres ?
  • Comment qualifier la situation à partir de chacun de ces rôles ?

Pour les valeurs, vous pourrez travailler en vous interrogeant de la façon suivante (exercices 11-6 et 11-7) :

  • Quelles sont mes valeurs fondamentales ?
  • Dans quel ordre ?
  • Comment aligner mes valeurs sur la nouvelle situation ?
  • Autrement dit : quelle est la relation (cause/conséquence) entre ces valeurs et cette situation ?

Analyser et modifier ses croyances (ce que l’on croit vrai) passera par la réflexion suivante (exercices 11-8 et 11-9) :

  • Quelle est ma croyance la plus problématique (qui me limite le plus) ?
  • Quelles sont les croyances qui me donnent de l’énergie (qui me poussent dans le bon sens) ?
  • Quelle pourrait être la croyance dynamisante de remplacement pour la croyance limitante ?

Vous ne savez plus très bien quel chemin professionnel prendre ? Appuyez-vous sur l’analyse de vos valeurs professionnelles fondamentales et sur l’étude de vos expériences professionnelles passées (exercices 11-10 et 11-11).

Naviguer au fil des niveaux en installant des buts dans votre vie

Votre but n’est pas clair ? Vous n’avez pas découvert ce qui vous procure le plus de satisfaction ? Dans Vivre : la psychologie du bonheur, Mihaly Csikszentmihaly parle quant à lui du flow ou de l’expérience optimale, cet état où vous profitez à fond de la réalisation d’une activité.

La PNL peut vous éclairer sur ce point. Un exercice en deux temps sera réalisé :

  • Commencez par rédiger (au présent) votre histoire personnelle en partant de l’environnement ;
  • Ensuite, écrivez un second récit, en partant cette fois du but.

« Les niveaux logiques vous aident à comprendre la fluidité des sensations, des pensées et des actions qui instillent dans votre vie une notion de but, et suscitent chez vous la motivation et l’inspiration qui vous poussent à entreprendre. En jargon PNL, le terme congruence décrit l’importance de pouvoir que vous procure le fait d’agir en accord avec vous-même à tous points de vue. » (Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 169)

Chapitre 12 : pour réussir, changer de stratégie

Décrire et évaluer les stratégies

En PNL, une stratégie est une habitude. Elle peut être plus ou moins efficace. Si vous n’obtenez pas de bons résultats, il sera utile d’en changer. Lorsque vous avez une stratégie efficace ou une bonne habitude, vous pouvez tenter de la transférer à d’autres domaines d’activités. Ou vous pouvez aussi imiter ceux qui réussissent dans les domaines où vous avez des difficultés. Les stratégies sont des modèles imitables.

Comment faire le tri entre les bonnes et les mauvaises habitudes ? Bref, comment évaluer une stratégie ? Pour ce faire, vous devrez :

  • La décrire ;
  • Lui apposer l’étiquette « efficace » ou « inefficace » et justifier votre choix ;
  • Prendre l’avis (imaginaire ou réel) d’autres personnes qui évaluent votre stratégie et leur demander pourquoi ils la jugent efficace ou non ;
  • Identifier le résultat obtenu grâce à votre stratégie et considérer sa valeur (bonne ou mauvaise) ;
  • Déconstruire la stratégie en étapes et regarder où effectuer une modification ;
  • Trouver éventuellement une personne à imiter pour obtenir de meilleurs résultats.
Découvrir les stratégies des autres

Pas évident ! Mais, ici encore, vous pourrez vous aider des mouvements oculaires. Attention, l’analyse de ceux-ci se modifie selon que la personne est droitière (la PNL nomme cela être normalement organisé) ou gauchère. Mais pas de souci, vous trouverez même dans le livre une stratégie pour savoir si votre interlocuteur est l’un ou l’autre : commencez par lui demander l’heure !

L’étude du regard (approfondie grâce aux exercices 12-4, 12-5 et 12-6) permet d’accéder à certains processus de pensée de vos interlocuteurs et, notamment, de leurs stratégies. Pour en savoir plus sur la théorie, je vous renvoie à nouveau vers l’autre ouvrage chroniqué de Romilla Ready et Kate Burton : La PNL pour les nuls.

Faire appel à de nouveaux schémas

Prendre de nouvelles habitudes est possible grâce à la PNL. Allez-y jour après jour, en formulant bien le résultat souhaité (voir le chapitre 3), puis en ancrant votre résolution dans des images, des sons, des gestes.

Ne négligez pas le pouvoir de la relaxation et des exercices de respiration inspirés de la méditation : c’est là une stratégie très efficace pour se relaxer au quotidien !

Chapitre 13 : travailler avec votre ligne de temps

Découvrir votre ligne du temps

Tous, nous organisons le monde qui nous entoure selon des structures temporelles : présent, passé et futur. Mais vous avez peut-être une manière différente de vous référer à ces structures que votre meilleur ami ou votre collègue. Pour découvrir votre ligne du temps, prenez le temps d’analyser votre langage.

C’est l’une des présuppositions de la PNL que vous commencez à bien cerner : votre langage en dit beaucoup sur vos schémas inconscients, habituels. En vous écoutant, mais aussi en écoutant autrui, vous deviendrez capable de les déceler.

Commencez donc par remarquer les expressions — chez vous et chez autrui — qui font allusion au temps, et notez-les dans un tableau (exercice 13-1).

Ensuite, parcourez en imagination :

  • Un événement du passé ;
  • Un événement à venir ;
  • Et la situation que vous considérez comme « maintenant ».

Prêtez-y attention. Lorsque vous vous projetez dans le futur ou que vous vous rappelez un événement en imagination, vous allez créer une ligne du temps imaginaire et vous allez vous situer par rapport à elle.

La PNL considère que vous avez une approche :

  • associée au temps, si la ligne du temps (que vous concevez en imagination) vous traverse ;
  • dissociée du temps, si la ligne du temps est à côté de vous.

Vérifiez ensuite que cela correspond à certaines de vos habitudes en consultant le tableau 13-1 (p. 190). Par exemple, si vous êtes plutôt associé au temps, vous vivrez plutôt dans l’instant et ne serez pas très ponctuel. Bref : un enfer, pour les dissociés du temps !

Faire jouer votre ligne de temps en votre faveur

Bonne nouvelle : vous pouvez agir sur votre ligne de temps et apprendre à avoir un regard dissocié/associé que vous n’avez pas spontanément. Cela vous aidera à vous améliorer, à relativiser et à mieux comprendre autrui.

Vous pouvez notamment remonter aux causes premières, c’est-à-dire à des événements de votre passé qui ont généré un comportement particulier, une manière spécifique de vous rapporter à quelqu’un ou à quelque chose.

Autrement dit, vous pouvez réaliser des exercices pour supprimer des décisions limitantes du passé, supprimer les émotions négatives et vivre ainsi le présent plus pleinement (exercices 13-4 à 13-9).

Vaincre l’anxiété liée à un événement à venir

Si vous pouvez agir sur les émotions négatives du passé, vous avez également prise sur les émotions liées au futur ! En contrôlant votre ligne de temps, vous pouvez vous rendre en imagination au-delà du moment qui vous angoisse tant afin d’en modifier la perception.

Pour résumer le processus et l’illustrer, si vous avez un examen stressant à passer, imaginez-vous détendu, après avoir complètement maîtrisé votre sujet. Utilisez les modalités et les sous-modalités pour enrichir votre perception et vous convaincre. Revenu dans le présent, l’événement angoissant vous paraîtra plus aisément surmontable (exercices 13-10 à 13-12).

Avec des techniques similaires, vous parviendrez également à vous fixer plus durablement des objectifs et à reprendre confiance en vos ressources internes (exercices 13-13 à 13-15).

Réécrire son histoire grâce aux Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls

Quatrième partie : emprunter l’escalator de la communication

Chapitre 14 : adapter son langage grâce au métamodèle

Plonger au cœur du noyau dur

« Par le biais du questionnement, le métamodèle [voir le chapitre 5] offre le moyen de percer la surface des mots pour creuser en profondeur, jusqu’au cœur de l’expérience vécue par leur auteur. » (Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 208)

Vous pouvez par exemple apprendre à décoder les propos de vos interlocuteurs en faisant appel aux trois catégories de généralisation suivantes :

  • La possibilité (opérateur modal de possibilité), typiquement, la phrase commençant par « je ne peux pas » ;
  • La nécessité (opérateur modal de nécessité), dans des phrases telles que « je dois », « je devrais », etc. ;
  • Les quantificateurs universels : tout, tout le monde, toujours, jamais, etc.

Lorsqu’on emprunte cette voie dans le langage, on se retrouve souvent bloqué. Pourquoi ? Parce que ces opérateurs modaux négatifs jouent le rôle de barrières limitant nos actions et nos pensées.

Mais il est possible de passer en mode alternatif ! Comment ? En commençant par « Et si… » ! Ou, ce qui revient au même, en vous posant des questions du type :

  • « Qu’est-ce qu’il te manque pour que cela soit possible ? » (possibilité) ;
  • « Que se passerait-il si je ne remplissais pas cette obligation ? » (nécessité) ;
  • « Est-ce systématiquement le cas ? Et si je trouvais un exemple qui contredisait mon affirmation ? » (quantificateur universel).
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Réfléchissez, notez, imaginez ce que pourrait être la réussite, puis mettez en place une première action.

Décrypter les modèles déformés 

Selon un programme d’action similaire (voir les exercices 14-6 et 14-7), vous pourrez apprendre à reconnaître et déjouer les distorsions, c’est-à-dire les interprétations erronées des faits ou événements vécus. Romilla Ready et Kate Burton proposent trois distorsions en guise d’illustration :

  • Équivalence complexe (lier deux expériences n’ayant pourtant pas de rapport direct) ;
  • Divination (penser à la place de l’autre) ;
  • Cause et effet (voir le chapitre 2).

Certaines distorsions sont positives (par exemple, être en mode cause est plus positif qu’être en mode effet). Le plus important est de savoir que nous modifions la réalité par nos représentations, donc d’être capable de séparer les faits et leurs interprétations.

Omettre les parties manquantes

Les omissions les plus courantes concernent l’oubli de/du :

  • Complément d’objet (omission simple) = lorsque vous dites que vous avez peur, quel en est l’objet ?
  • Verbe ou de la manière = si vous dites que quelqu’un vous a battu, comment ? Avec qui/quoi ?
  • Termes de comparaison = quand vous affirmez que quelqu’un est plus doué, c’est-à-dire ? Par rapport à quoi ?
  • Jugements = vous considérez tout cela sans importance, mais pourquoi ? Qu’est-ce qui vous est égal exactement ?
  • Nominalisations = pensez-vous qu’il soit compliqué de communiquer ? Mais avec qui ? Et sur quels sujets ?

Apprendre à préciser sa pensée est l’une des clés d’une communication réussie !

Chapitre 15 : adapter le langage grâce au modèle de Milton

Faire le distinguo entre hypnose directe et hypnose indirecte

L’hypnose peut faire peur. Mais la PNL vous invite à changer votre regard. Grâce, notamment, aux travaux de Milton Erikson, l’hypnose a gagné ses lettres de noblesse dans la médecine.

Ce dernier utilisait surtout l’hypnose indirecte, qui consiste à placer vos interlocuteurs dans un léger état de transe en utilisant un langage approprié.

Elle diffère de l’hypnose directe, au cours de laquelle le thérapeute prend totalement le contrôle du patient.

Reconnaître les transes quotidiennes

Lorsque nous rêvassons, que nous sommes en « pilote automatique » ou que nous sommes « pris » par une conversation, nous expérimentons en réalité de petites transes : notre état de conscience est altéré.

Pensez-y : dans ces cas-là, vous êtes absorbé, votre sensibilité est amoindrie, vous êtes concentré sur un point… Bref, vous faites de l’hypnose sans le savoir !

Il existe aussi, malheureusement, des transes négatives. Lors de celles-ci, vous vous cristallisez sur le négatif et commencez à « partir en vrille » ou à « partir en boucle » : vous vous répétez inlassablement le même mantra torturant et vous vous fermez au monde environnant.

Le moyen d’en sortir ? Se fixer activement sur un aspect positif de la situation, se replonger en imagination dans un moment positif ou faire un exercice de respiration (les trois peuvent être nécessaires).

Pour vous acheminer en douceur vers une transe positive, utilisez la vision périphérique, dont la méthode est reproduite dans Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 221.

Captiver vos interlocuteurs avec le modèle de Milton

La règle est simple à comprendre, si vous avez lu attentivement ce qui précède. Pour mettre quelqu’un dans un état de transe quotidienne, il vous faut gagner son attention en lui permettant de se rapporter à ses expériences sensorielles propres.

Autrement dit, vous devrez utiliser un langage qui n’emploie pas d’informations trop spécifiques, mais qui soit très bien adaptée au contexte. Le tableau 15-1 (p. 223-228) reprend les structures de langage du modèle de Milton. Ce sont des outils à utiliser et à adapter à chaque situation.

S’intéresser aux structures clés

L’objectif est ici d’influencer. C’est pourquoi le modèle de Milton reprend certains des opérateurs vus au chapitre 14. En effet, les omissions, jugements, etc. donnent de la puissance au langage en créant des zones libres pour l’interprétation. Lorsque nous cherchons à nous adresser à l’inconscient, plutôt qu’à la partie analytique et rationnelle de notre être, ces outils peuvent être très utiles.

Les auteures proposent plusieurs exercices pour apprendre à manier ces outils linguistiques. Ne sont cités ici que ceux qui sont étudiés dans l’ouvrage :

  • Affirmations d’origine inconnue ;
  • Divination ;
  • Description d’une expérience en cours ;
  • Récupération.

Cette relation entre les opérateurs du métamodèle et le modèle de Milton est analysée en profondeur dans l’ouvrage. Pour le dire en un mot, le modèle de Milton est considéré comme une violation du métamodèle.

Vous deviendrez de vrais experts en PNL lorsque vous réussirez à la fois à maîtriser le métamodèle (qui permet d’éclaircir des situations d’incompréhension en débusquant les erreurs d’interprétations) et le modèle de Milton (qui a pour but de convaincre en créant des zones d’interprétation).

Chapitre 16 : la magie des histoires

Envisager votre vie sous la forme d’histoires à raconter

« Raconter des histoires constitue l’un des outils que la PNL utilise pour mettre en œuvre le rapport. Compte tenu de vos connaissances et de votre expérience de la vie, vous possédez une capacité naturelle à raconter des histoires. Par conséquent, chaque fois que vous entendez une histoire, vous découvrez de nouvelles choses qui enrichissent et ajoutent du sens à votre vie. » (Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 237)

En fait, dès que nous communiquons à quelqu’un un souvenir, une passion, un projet, etc., nous le faisons peu ou prou sous forme d’histoire. Alors, pourquoi ne pas créer des récits qui mettent les sens de notre auditoire en éveil ? Vous aussi, vous pouvez le faire !

Certes, pour cela, vous devrez peut-être y penser un peu plus que d’habitude (au moins au début). Mais pas d’inquiétude, l’exercice 16-1 vous aidera à maîtriser la structure et les ingrédients à fournir à vos récits de vie. Pensez aussi à écouter comment les autres racontent leurs histoires et ce que vous pouvez en tirer pour raconter les vôtres.

Faire le récit de votre expérience

Romilla Ready et Kate Burton proposent un exercice complémentaire à ceux et celles qui pensent qu’ils n’ont « rien à raconter » (exercices 16-2 et 16-3). Listez vos expériences vécues ou cochez dans les propositions qui sont faites p. 239. Par exemple :

  • Être choqué par quelque chose ;
  • Faire un voyage en train ;
  • Rencontrer un personnage étrange ou excentrique ;
  • Etc.

Il vous est sûrement arrivé, au moins une fois, l’une de ces choses ! Et bien d’autres encore. Prenez un événement et faites-en un récit. Mettez-y de la passion. Pensez aux émotions fortes que vous avez ressenties : ce sont elles qui vous permettront de créer le rapport avec votre public.

Un autre exercice (16-4) consiste à écrire une histoire en sept minutes. Débarrassé de la pression du contenu, avec la seule pression du temps, vous écrivez ce qui vous passe par la tête ! Dans un second temps, vous pourrez affiner votre récit, l’incorporer à une conversation ou à un récit plus large, etc.

Appliquer la formule pour créer des histoires

« Voici une liste de critères testés et approuvés, à inclure dans vos histoires afin de captiver vos lecteurs. Demandez-vous s’ils sont présents dans votre histoire :

  • Se connecter avec l’émotionnel […] ;
  • Mettre en scène différents personnages […] ;
  • Élaborer un scénario […] ;
  • Poser les problèmes et offrir des solutions […] ;
  • Inclure des détails […] ;
  • Permettre à vos lecteurs ou votre auditoire d’établir des connexions […] » (Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, p. 242-243)

Les exercices 16-5 à 16-17 vous aideront à construire votre histoire en passant par toutes ces étapes. Progressivement, vous serez en mesure de développer vos talents de conteur. C’est l’occasion d’instaurer une nouvelle et saine habitude : l’écriture !

Voici quelques trucs pour la mettre en place :

  • Trouver un joli cahier (ou un logiciel de traitement de texte sympa) ;
  • S’installer confortablement dans un lieu adéquat ;
  • Faire la collection des histoires qui vous plaisent (celles des autres, qui que ce soit) ;
  • Partager ses histoires en décidant à qui (quand et où) les raconter ;
  • Face à une difficulté, se demander quelle est l’histoire et la leçon à en tirer ;
  • Illustrer ses conseils ou recommandations d’histoires ;
  • Mettre à profit sa voix et son corps, quand c’est possible.
Construire votre propre histoire

Construire sa propre histoire est l’une des clés pour améliorer sa confiance en soi. Découvrez quelle est la partie de votre existence qui déchaîne le plus vos passions, quel est l’événement clé qui est à raconter ou à transformer ?

Mais demandez-vous aussi quel est l’héritage que vous voulez laisser. Que voulez-vous qu’on dise de vous, après votre mort ? Cela vous aidera à trouver un fil rouge, celui de votre histoire, au singulier !

Cette histoire, bien sûr, sera liée à vos valeurs essentielles. Elle n’a pas nécessairement vocation à être publiée, mais peut-être, plus simplement, à recréer le dialogue avec vous-même et avec vos proches.

Les 10 conseils des Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls,

Cinquième partie : la partie des dix

Cette dernière partie des Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls résume les acquis des autres parties en focalisant l’attention sur un domaine particulier. Dans le chapitre 17, c’est le lieu de travail qui est en ligne de mire ; dans le chapitre 18, les auteures vous donnent dix conseils pour rester au top en matière de PNL ! Seront énumérés ici les dix points mis en avant dans le livre : pour le reste, c’est à vous de jouer !

Chapitre 17 : dix façons d’implanter la PNL sur votre lieu de travail

  1. Définir votre « business strategy » ;
  2. Balayer devant votre porte… faire figure d’exemple ;
  3. Quand ça sent le roussi (apprenez à relativiser !) ;
  4. Vous mettre dans la peau de vos collègues ;
  5. Créer votre propre culture d’entreprise ;
  6. Bâtir le rapport avec vos interlocuteurs ;
  7. Vous approprier votre plan de carrière ;
  8. Éveiller vos sens ;
  9. Utiliser les métaprogrammes pour votre marketing ;
  10. Identifier la différence qui fait toute la différence. (Source : Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls)

Chapitre 18 : (plus ou moins) dix façons de maintenir à niveau vos compétences en PNL

  1. Définir votre intention ;
  2. Tenir un journal de PNL ;
  3. Revenir aux basiques ;
  4. Entretenir votre curiosité ;
  5. Manier les outils de PNL ;
  6. Débusquer la PNL dans votre quotidien ;
  7. Révéler et étudier vos habitudes ;
  8. Décomposer votre communication ;
  9. Former les autres ;
  10. Sélectionner un modèle d’excellence ;
  11. Participer à un groupe de travail. (Source : Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls)
Atteindre ses projets grâce aux Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls

Conclusion de « Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls » de Romilla Ready, Kate Burton et Béatrice Millêtre :

Un manuel à lire crayon en main et, si possible, avec un journal de PNL prêt à servir !

Avec ces Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls, préparez-vous à avoir la main qui chauffe et les neurones en ébullition. Si vous vous prenez au jeu sérieusement, vous aurez largement de quoi y passer de nombreuses heures.

À quoi bon ? Eh bien, à apprendre qui vous êtes et à viser l’amélioration. Non pour la gloire, du moins pas nécessairement, mais pour vous-même et votre bien-être intérieur. Quelles que soient vos valeurs, ce livre vous apprend à les reconnaître, à les accepter et à les mettre en œuvre. Vous pourrez aussi retrouver du sens à vos actions, si celui-ci manquait.

Vous pouvez aussi, comme le quatrième de couverture l’indique, modifier vos schémas de pensée pour mieux communiquer. Que ce soit dans votre vie personnelle ou votre milieu professionnel, il importe de savoir :

  • clarifier et faire entendre précisément ses idées ;
  • convaincre et séduire son auditoire.

Grâce aux éléments théoriques de la PNL et aux exercices proposés dans cet ouvrage, vous aurez toutes les cartes en main pour y parvenir.

Ce qu’il faut retenir de « Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls » 

Le principe de la PNL le plus souvent répété dans Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls est le suivant :

« La carte n’est pas le territoire. »

Autrement dit, vos interprétations ne correspondent pas à la réalité. Le savoir est déjà un pas très important.

Apprendre à en jouer pour soi constitue aussi une étape importante : maîtriser ses propres représentations permet de gérer le changement, de se donner de la force et de la confiance en soi.

Devenir capable d’influencer ou de créer des interprétations chez autrui, si cela est utilisé à des fins positives, constitue encore une autre dimension de la PNL qu’il vous est loisible de découvrir et d’explorer dans ce livre.

Points forts et point faible du livre Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls

Points forts du livre Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls
  • Une grande panoplie d’exercices, de tableaux, de témoignages ;
  • Un rappel des principaux éléments théoriques de la PNL ;
  • Une immersion complète, récits à l’appui, dans l’activité de coach des auteures.
Point faible du livre Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls
  • Le format du livre, grand et lourd : à lire attablé !

Ma note :

Petit guide pratique du livre Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls de Romilla Ready, Kate Burton et Béatrice Millêtre

Les cinq parties principales du livre Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls :

Première partie : préparation au voyage au cœur de la PNL

Deuxième partie : entrer en connexion avec le monde

Troisième partie : affûter ses outils de PNL

Quatrième partie : emprunter l’escalator de la communication

Cinquième partie : la partie des dix               

Foire Aux Questions du livre Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls : 

1- Comment le public a-t-il accueilli le livre Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls de Romilla Ready, Kate Burton et Béatrice Millêtre ?                 

Publié le 21 janvier 2010 aux éditions First, le livre ‘’exercice de programmation neurolinguistique pour les nuls’’ a été très bien accueilli par le public accompagné des commentaires positifs sur Amazon.

2- Quel est l’impact du livre Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls de Romilla Ready, Kate Burton et Béatrice Millêtre ?

Ce livre a eu un impact significatif sur tous ses lecteurs en les permettant de mieux comprendre ce que c’est que la programmation neurolinguistique avec des exercices pratiques pour le développement personnel et professionnel. 

3- À qui s’adresse le livre Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls ?

Ce livre s’adresse à tout le monde en général et particulièrement à tous ceux qui s’intéressent à la programmation neurolinguistique.

4- Quelles sont les raisons qui vous amènent à lire ce livre selon les auteures ?

Selon Romilla Ready, Kate Burton et Béatrice Millêtre, il y a une foule de raisons qui peuvent vous amener à vouloir lire ce livre ou cette chronique :

  • La curiosité (eh oui, pourquoi pas !).
  • L’indécision face à un choix de vie.
  • Le découragement face à une difficulté.
  • L’envie d’une vie plus animée et variée.
  • Ou, à l’inverse, un désir de tranquillité.
  • Etc.

5- Quelles sont les filtres utilisés dans l’exercice de la programmation neurolinguistique pour les nuls selon les auteures ?

Selon les auteures,il y a quatre filtres qui sont fréquemment utilisés :

1. Directionnel = loin/proche ;

2. Dimensionnement = Général/spécifique ;

3. Raison = Options (ou fins)/procédure (ou moyens) ;

4. Perception primaire = différences entre personnes, choses, lieux, activités et information.

Les stratégies pour réussir versus les stratégies pour échouer  

Les stratégies pour réussir   Les stratégies pour échouer
Avoir de bonnes habitudesAvoir de mauvaises habitudes
Transférer les bonnes habitudes à d’autres domaines d’activitésPratiquer les mauvaises dans d’autres domaines d’activités
Imiter ceux qui réussissent dans les domaines où vous avez de difficultésNe pas avoir de mentor
 Avoir de très bons résultatsAvoir de mauvais résultats

Qui est Romilla Ready ?

Romilla Ready : Co-auteur du livre Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls.

De nationalité anglaise, Romilla Ready est un maître praticien de programmation neurolinguistique (PNL), elle est une conférencière professionnelle. Auteure de nombreux livres dont ‘’Exercice de programmation neurolinguistique pour les nuls’’ qu’elle a coécrit avec Kate Burton et Béatrice Millêtre.

Qui est Kate Burton ?

Kate Burton : Co-auteur du livre Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls.

Né le 10 septembre 1957 à Genève, Kate Burton est mère de deux enfants, Morgan et Charlotte. Elle a fait ses études aux États-Unis et est titulaire d’un doctorat en 2005 à l’Université de Brown. Auteure de plusieurs ouvrages, elle a coécrit l’ouvrage ‘’Exercice de programmation neurolinguistique pour les nuls’’ avec Romilla Ready et Béatrice Millêtre.

Qui est Béatrice Millêtre ?

Béatrice Millêtre : Co-auteur du livre Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls.

De nationalité française, Béatrice Millêtre est née en 1965 à Paris. Titulaire d’un doctorat en psychologie, elle s’est spécialisée dans le fonctionnement du cerveau et diplômée de neurosciences. Béatrice a écrit plusieurs ouvrages, car en dehors du livre ‘’Exercice de programmation neurolinguistique pour les nuls’’ qu’elle a coécrit avec Romilla Ready et Kate Burton, elle est également l’auteure de ‘’Petit guide à l’usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués’’, ‘’ L’enfant précoce au quotidien’’, ‘’Petit atelier du mieux-être au travail’’, etc.

Avez-vous lu le livre de Romilla Ready, Kate Burton et Béatrice Millêtre « Exercices de programmation neurolinguistique pour les nuls » ? Combien le notez-vous ?

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