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Résumé du livre « Un cerveau pour changer » : Ce livre est une compilation de différents séminaires de PNL (Programmation neuro-linguistique) donnés par un de ses créateurs Richard Bandler. Il nous livre le mode d’emploi de notre cerveau et nous donne la possibilité d’en (re)prendre le contrôle afin de pouvoir utiliser ses immenses capacités. On y apprend à guérir d’une phobie, changer de croyance, reconsidérer ses souvenirs, développer ses capacités d’apprentissage… les possibilités sont infinies. Le tout est de savoir dans quelle direction on veut aller. Un cerveau pour changer donne une approche claire de ces techniques faciles à mettre en œuvre illustrées par de nombreux cas concrets.
Un cerveau pour changer par Richard Bandler, 2002, 236 pages.
Titre original : Using your brain for a change
Note : Cette chronique est une chronique invitée écrite par Valérie Roumacnoff du blog Drôle de maman.
Chronique et Résumé du livre Un cerveau pour changer
Partie 1. Qui tient la barre ?
Les capacités méconnues de notre cerveau
Un cerveau est comme une machine sans bouton d’arrêt. Si on ne lui donne pas quelque chose à faire, il commencera à faire quelque chose, peu importe quoi. Comme, par exemple vous réveillez en pleine nuit après avoir revécu une expérience particulièrement désagréable. La programmation neuro-linguistique est le moyen de reprendre le contrôle des opérations, de choisir à quoi et comment notre cerveau va utiliser ses capacités. Même si de nombreux psychologues l’utilisent pour faire de la thérapie, c’est plus approprié de dire que c’est un processus éducatif.
Si on rentre de vacances et qu’on est déçu, il a fallu que notre cerveau produise une préparation détaillée extrêmement réaliste de nos vacances avant de partir. Cette capacité extraordinaire est utilisée en vue d’un résultat dont on se serait bien passé. La plupart des êtres humains sont prisonniers de leur cerveau. C’est comme s’ils étaient enchainés au fond d’une barque et quelqu’un d’autre tenait la barre. Avec des exercices mentaux, qui se basent sur la subjectivité de chaque expérience, la PNL permet de reprendre la barre en jouant avec son cerveau et en lui donnant des directives précises et fonctionnelles.
Comment fonctionne notre cerveau?
L’apprentissage humain ne s’arrête jamais. Une phobie nous montre que notre cerveau apprend trop vite et trop bien. Un phobique ne dira jamais en voyant une araignée : «Oh, j’ai oublié d’avoir peur». Il suffit souvent d’une fois pour que l’apprentissage se fasse et dure toute une vie. Y-a-t-il des choses que vous aimeriez apprendre aussi parfaitement? La phobie est en fait un merveilleux exemple d’apprentissage.
Le procédé de l’ancrage. Quand on rencontre une personne importante pour nous en écoutant une musique particulière, à chaque fois qu’on entend cette musique par la suite, on pense à cette personne et on retrouve les émotions d’alors. Dans une thérapie de couple, une femme se plaint de son mari et le psy lui dit : « Regardez-le, en disant cela, vous devez garder un contact visuel». Alors, tous les sentiments négatifs se trouvent reliés à la vision du visage de son mari, si bien qu’à chaque fois qu’elle le regardera, elle aura des sentiments négatifs.
Le cerveau fonctionne comme un ordinateur. Quand on donne des instructions à un ordinateur, elles doivent être organisées avec précision de façon à ce que l’information puisse être traitée et l’ordinateur puisse exécuter la tâche. Le cerveau fonctionne de la même façon, il fait exactement ce qu’on lui dit de faire, pas ce qu’on veut qu’il fasse. Ensuite on se met en rage contre lui parce qu’il ne fait pas ce qu’on voulait lui dire de faire!
« Comment ? » plutôt que « Pourquoi ? »
La modélisation est l’étude de la structure d’un comportement ou d’une compétence. Cette étude permet de reproduire facilement ce qu’on l’on a modélisé. On ne cherche pas à savoir pourquoi le gâteau est au chocolat, mais nous voulons savoir quoi mettre dedans pour qu’il soit réussi. Les psy passent plus de temps à essayer de comprendre pourquoi les gens sont brisés que comment les réparer. Ce que les gens font a une structure et si vous arriver à découvrir cette structure, vous pouvez la changer ou l’apprendre pour vous-même.
Richard Bandler se décrit lui-même comme un dingue et trouve les autres « psychotiques » moins détraqués que lui. Il pense que ceux qui enferment « les fous » et les bourrent de tranquillisants sont plus bizarres encore que leurs patients. Par exemple pour entrer en contact avec un catatonique (quelqu’un qui n’a plus aucune réaction) l’auteur préconise de lui taper sur la main avec un marteau, et à la 2ème tentative, le catatonique sortira de sa léthargie pour crier: « Arrêtez ! ».
La réalité est subjective.
L’auteur fait avec humour un parallèle entre les physiciens et les schizophrènes. « Les physiciens parlent aussi de choses qu’on ne peut pas voir. Qui a déjà vu un atome ? ». Et il démontre par là que même les choses les plus « objectives », n’ont pas de réalité propre.
« Voulez-vous connaître un bon moyen de tomber amoureux? Associez simplement à toutes vos expériences agréables à quelqu’un et dissociez-là de toutes les expériences désagréables. » citation de Richard Bandler, auteur d’Un cerveau pour changer
Partie 2. Pilotez votre cerveau
Vous pouvez contrôler votre expérience.
Essayez de vous rappeler un souvenir agréable en revoyant précisément ce que vous voyiez alors. Maintenant augmenter la luminosité de cette image dans votre tête, puis assombrissez-la et maintenant augmenter de nouveau la lumière. Généralement augmenter la luminosité renforce les sentiments et la baisser diminue leur intensité. C’est une des sous-modalités visuelle. Si vous assombrissez l’image d’un souvenir désagréable suffisamment pour qu’il ne vous gêne plus, vous économiserez le prix d’une psychothérapie. (Cette technique s’applique pour guérir un enfant de la peur du noir cf: Comment aider vos enfants à vaincre la peur du noir?).
Vous pouvez faire la même chose en jouant sur la taille de l’image, la rapetisser pour diminuer le sentiment désagréable, l’agrandir pour augmenter l’émotion agréable. Cherchez ce qui marche pour vous. Essayez de varier un par un tous les caractéristiques de l’image, toutes les sous-modalités : couleur, distance, profondeur, durée, clarté, contraste, panoramique, mouvement, vitesse, teinte, transparence…. Prenez une image qui vous fait peur et agrandissez la brusquement, c’est plus efficace que le café pour démarrer le matin !
Les personnes déprimées
Chacun d’entre nous a de bonnes et de mauvaises expériences, c’est la manière dont nous nous en souvenons qui fait la différence. Quand les personnes déprimées regardent en arrière, au lieu de voir la vie en rose, elles la voient en gris. Certaines personnes ont une voix interne lente qui leur récite de longues listes de leurs échecs. Augmenter le volume de la voix, changer la tonalité pour qu’elle devienne gaie, jouer sur les sous-modalités de cette voix sans même en changer le contenu et vous vous sentirez beaucoup mieux !
Qu’est-ce qui est « normal » ?
A chaque fois que quelque chose de positif se produit, on peut se dire : « ça ne va pas durer » ou « ce n’est pas vrai ». L’important est de comprendre comment la personne fait pour se sentir mal. Ce n’est pas parce qu’elle le fait depuis toujours que c’est « normal ». Quand Richard Bandler trainait avec ses copains à 9 ans, c’était normal de dire : « Et si on allait voler une voiture ? ». En Gestalt Thérapie, on demande aux participants de parler à des chaises vides et d’exprimer leur colère ou autre chose en s’adressant à la chaise. Certains vont même jusqu’à casser la chaise en morceaux en criant sur leur frère qui n’est pas présent et tout le monde trouve ça “normal”.
Tentez l’expérience
Pensez à un évènement désagréable ou gênant, et re-visionnez-en le film dans votre tête. Mettez une bonne musique de cirque bien fort en fond. Puis repassez le film original. Comment vous sentez-vous ?
Avec un autre souvenir, visionner le film à l’envers en quelques secondes comme si vous le rembobiniez, puis visionnez-le de nouveau à l’endroit. Ressentez-vous la même chose ?
Changer les sous-modalités d’un souvenir change les émotions qui y étaient associées.
Partie 3. Question de point de vue
Voir avec le point de vue d’un autre
Essayer de visionner un incident du point de vue de l’autre personne en vous voyant dans l’image de votre souvenir. C’est appliquer littéralement l’expression « changer de point de vue ». Que se passe-t-il ?… L’expérience s’en trouve modifiée, seul 5% des personnes continuent à penser qu’elles avaient entièrement raison dans ce conflit après avoir vu le film du souvenir du point de vue de l’autre. On peut aussi s’amuser à visionner le souvenir du plafond, ou du sol, ou de l’espace ou de n’importe quel autre endroit qui permet un changement.
« Plus tard, vous en rirez »
Pourquoi attendre pour se sentir mieux ?… Comparez l’image du souvenir dont vous pouvez rire, et celle qui vous met mal à l’aise et transformer la deuxième avec les caractéristiques de la première : image distante, plus petite, avec un zoom sur un détail, plus sombre…
Associé/dissocié
Remarquez si vous « êtes associé » : vous voyez l’image avec vos propres yeux et vous éprouvez les sentiments d’origine, ou si vous « êtes dissocié » : vous vous voyez dans l’image et vous ne ressentez rien dans votre corps. Passez de l’un à l’autre dans votre souvenir et voyez la différence que ce changement produit. Pour se dissocier vous pouvez par exemple vous demander : « qu’est-ce que j’éprouve face à ce sentiment de colère ? ».
Pour répondre, vous devez sortir de l’image et cela permet de changer automatiquement de réaction. L’idéal est d’être associé dans ses bons souvenirs et dissocié dans les mauvais. Certains font exactement le contraire ! On peut apprendre à notre cerveau à encoder de la bonne manière tous nos souvenirs.
Eliminer une phobie rapidement
Pour faire disparaitre une phobie, imaginez que vous êtes assis dans une salle de cinéma et sur l’écran il y a une photo en noir et blanc de vous dans la situation juste avant d’avoir cette réaction de phobie. Puis flotter hors de votre corps jusque dans la cabine de projection d’où vous vous verrez en train de regarder le film sans voir l’écran. Puis transformer l’image fixe en un film noir et blanc, arrivé à la fin, sauter dedans et faites le défiler en arrière, puis en couleur.
Lors du séminaire, une femme a guéri sa phobie des ascenseurs en seulement quelques minutes. Le changement ne peut se faire que rapidement, c’est le mode de fonctionnement du cerveau, si on avait par exemple une conversation avec seulement un mot par jour, notre cerveau ne pourrait pas la comprendre.
Cette technique qui permet de changer les sentiments liés à un souvenir, peut s’appliquer dans de nombreuses situations. Certains le font inconsciemment lorsqu’ils divorcent : tous les souvenirs agréables sont changés en souvenirs neutres ou désagréables. Pourquoi se priver de tous ces souvenirs agréables?
Partie 4. Dérapages
Une des très mauvaise utilisation de notre cerveau est de prévoir un échec ou d’imaginer par exemple que notre conjoint a une liaison, de se sentir mal à cette idée et de l’accueillir le soir en lui hurlant dessus. Pourquoi ne pas plutôt construire des images positives ?
Ce qui marche est toujours facile.
Les gens sont timides parce qu’ils pensent aux choses déplaisantes qui peuvent leur arriver. Si ils pensent que les gens vont les aimer au lieu de penser que les gens vont les rejeter, la timidité disparait.
Plus un thérapeute est incompétent, plus il gagne de l’argent. Il dit ensuite que son client n’est pas « prêt à changer », alors pourquoi le recevoir semaine après semaine ? Si quelque chose ne marche pas, c’est l’indication qu’il est temps de faire autre chose ! (cf : Faites n’importe quoi d’autre !)
Etre attentionné à l’avance
Au restaurant, pourquoi ne pas commencer par traiter le serveur comme un être humain, plutôt que de se plaindre à la fin qu’il ne vous a pas bien servi? C’est la même chose dans le mariage : « il aurait dû faire cela », « je ne devrais pas avoir à lui dire » et ensuite on estime qu’on doit pendre notre revanche. Et si vous envisagiez d’être attentionné avant que ça se passe mal?
Des questions pertinentes pour revenir au point critique
En posant des questions, on peut comprendre les limitations de l’autre, en apprendre le fonctionnement et seulement à partir de là; on peut le changer. Par exemple : «A partir de quand savez-vous que…. vous devez vous mettre en colère ? » ; « Quand le faites-vous ? » , « Quel est le but visé ? ».
Ce qui permet de revenir avant que le processus démarre et de pouvoir choisir de faire un pas de côté pour ne pas qu’il s’enclenche. « Que diriez-vous de faire quelque chose avant de vous sentir si mécontent ? ». Le monde ne va pas à reculons, le temps non plus, la lumière non plus, mais votre cerveau, lui, peut aller à reculons.
Il faut aimer quelqu’un pour le traiter comme un moins que rien
Un homme amène sa fille au cabinet de Richard Bandler en lui tordant le bras et en la jetant sur une chaise : « C’est une trainée! ». Richard Bandler lui fait remarquer qu’il est en train d’apprendre à sa fille que les hommes dominent les femmes en leur donnant des ordres et en les forçant à faire des choses contre leur volonté, il est en train de lui apprendre à devenir une trainée! Et quand le père réplique qu’elle est trop jeune pour aimer son copain, il lui répond : « Est-ce qu’elle ne vous aimait pas quand elle était petite ?».
Une fois arrivé à ce stade, il ne peut plus agir comme un mac, il doit apprendre une autre façon de faire. Il se retrouve contraint à construire une relation positive avec sa fille pour qu’elle soit plus heureuse avec sa famille qu’avec son copain et qu’elle apprenne à se respecter elle-même.
Qu’est-ce qu’on veut ?
On oublie très facilement ce qu’on veut en se faisant piéger par la manière dont on s’y prend pour l’obtenir. Quand vous n’aimez pas ce qui vous arrive vous pouvez dire : « C’est de ta faute, je vais t’anéantir» ou vous pouvez dire : « J’ai un cerveau. Faisons un petit retour en arrière en gardant de vue ce que je veux et allons-y ».
Partie 5. La motivation
Voix intérieure critique
L’analyse transactionnelle dit que nous avons en nous un parent, un enfant et un adulte. (En fait, il faut aller chez un thérapeute pour avoir ce genre de problème!). Certains d’entre nous ont en eux la voix d’un parent critique. Il y a plusieurs méthodes pour la faire taire, on peut simplement la déplacer en la faisant sortir par le gros orteil gauche, ou lui demander ce qu’elle désire de positif pour nous et si elle est prête à changer sa façon de parler pour pouvoir être écouté. Qui voudrait écouter une voix qui hurle à longueur de journée ? (Les vrais parents devraient essayer cette technique quand ils veulent que leurs enfants les écoutent.)
Décoder une stratégie de motivation
Comment faites-vous pour vous lever le matin ?… Certains se disent « je me réveille » et sentent que leur corps se réchauffe et se disent alors : « Je dois me lever ». C’est en essayant ce que les autres font que l’on sait vraiment comment ils s’y prennent. Une voix interne excitée est un excellent moyen de se réveiller quand on en a besoin (comme sur l’autoroute pour éviter l’accident).
C’est ce que font beaucoup d’insomniaques, ils se parlent d’une voix rapide et forte. Essayer de changer votre voix interne en la rendant plus basse, plus douce, plus lente et observez ce que vous éprouvez. (cf: Une méthode simple pour vaincre l’insomnie). Les gens font des choses automatiquement et inconsciemment, alors il faut poser beaucoup de questions pour arriver à réunir tous les éléments de la stratégie. (cf: Connaissez-vous votre stratégie amoureuse ?)
Motivation par le positif ou le négatif ?
On peut être motivé à éviter quelque chose de négatif. C’est le schéma habituel de l’anxiété. On génère des sentiments déplaisants jusqu’à ce qu’on soit suffisamment motivé pour les éviter. C’est en ce sens qu’on peut dire que l’anxiété est positive, car elle force les gens à agir. D’autres se motivent en imaginant des choses agréables, en allant vers une sensation plaisante à partir d’images positives qu’ils construisent. Pour se motiver à faire quelque chose de désagréable, on peut le découper en petites parties et se réjouir d’avoir accompli chacune d’elle. Si vous n’aimez pas une tâche, ce qui est attirant, c’est de l’avoir faite.
Vérifier la capacité à prendre des décisions avant de renforcer la motivation
Il y a des gens qui prennent des décisions boiteuses. Si vous leur apprenez une stratégie de motivation vraiment efficace, ils vont réussir à appliquer leurs mauvaises décisions et faire des choses stupides. Donc, il vaut mieux d’abord, enseigner une nouvelle stratégie de décision avant d’enseigner une nouvelle stratégie de motivation.
« Le recadrage est également l’élément pivot du processus de création: c’est la possibilité de mettre un événement banal dans un nouveau cadre qui soit utile ou agréable. » citation de Richard Bandler, auteur d’Un cerveau pour changer
Partie 6. Comprendre la confusion
Quelles différences entre la confusion et la compréhension ?
Pensez à quelque chose qui vous déroute. Puis pensez à quelque chose de semblable (par exemple, si la confusion porte sur un comportement, pensez à un comportement que vous comprenez) et notez les différences entre vos deux représentations internes. L’une est un film et l’autre une photo ? L’une est en noir et blanc et l’autre en couleur ? Et l’une était-elle petite et l’autre grande ?… Maintenant, changez la représentation de la confusion pour qu’elle ait les mêmes caractéristiques que celle de la compréhension sans en changer le contenu. Et ce qui paraissait confus devient compréhensible.
Il n’est pas nécessaire d’avoir plus d’information. Le plus souvent on possède déjà les informations nécessaires à la compréhension seulement elles ne sont pas exploitées correctement. Vous en savez tous beaucoup plus que vous ne le pensez. Ce n’est pas le manque d’information qui crée la confusion mais la surabondance. Quand on re-dispose différemment des buches dans une cheminée le feu repart sans qu’on ait rajouté la moindre chose. Changer simplement la disposition des éléments, cela fait une énorme différence.
On peut aussi changer la représentation de la compréhension pour qu’elle soit semblable à celle de la confusion. Cela permettrait à certaines personnes qui croient avoir (tout) compris de se rendre compte qu’il n’en ait rien, et cela peut être très utile !
La confusion et la compréhension sont des expériences internes, elles n’ont le plus souvent aucun rapport avec le monde extérieur.
Adopter le processus de quelqu’un d’autre.
Certaines personnes n’ont pas des représentations de la compréhension très efficaces. Il suffit alors d’adopter la façon de procéder d’une autre personne et de la tester sur nous pour savoir si elle nous apporte de la compréhension supplémentaire. Il faut d’abord transformer notre représentation en confusion pour pouvoir ensuite adopter une nouvelle compréhension, ce qui nous permet de ressentir la manière de comprendre de quelqu’un d’autre. Par exemple, un homme d’affaire particulièrement brillant commence avec une diapositive qu’il élargit pour qu’elle devienne panoramique et puis il se retrouve dedans. Ensuite, il la transforme en film. Pour lui, comprendre et agir sont intimement liés. Il existe plusieurs types de compréhension et certains sont plus utiles que d’autres.
Quatre types de compréhension
- Le premier permet de se justifier, d’expliquer pourquoi on ne peut rien faire, comme celui des spécialistes sur des questions comme la schizophrénie ou les difficultés d’apprentissage.
- Le deuxième type de compréhension permet simplement de se sentir bien. Mais celui-là non plus ne vous apprend pas à réaliser quelque chose.
- Le troisième type de compréhension permet de parler des choses avec des concepts ronflants, mais cela n’aide pas à les modifier.
- Le quatrième est le seul qui permet de faire quelque chose. Passer par la confusion donne l’occasion de réorganiser l’expérience d’une manière différente, de voir et d’entendre le monde d’une façon nouvelle. Donc, à chaque fois que vous vous sentez déroutés vous pouvez être excités par la perspective d’une nouvelle compréhension. A l’inverse, être bloqué dans une compréhension est la cause des trois maux majeurs de l’humanité.
Qu’est-ce qui nous bloque ?
- Le sérieux : Se prendre au sérieux rend aveugle à tout ce qui nous entoure.
- Etre sûr d’avoir raison : Chaque fois que vous vous sentez absolument sûr de quelque chose c’est le signe certain que quelque chose vous a échappé.
- L’importance de soi est une superbe manière de justifier la malveillance et la destruction.
Les gens se bloquent le plus souvent de ces trois façons. Etre bloqué c’est vouloir une chose et ne pas l’obtenir. Très peu de gens prennent le temps de mettre en question leur certitude que cette chose est d’une importance vitale pour eux. La certitude est ce qui bloque probablement le plus le progrès de l’homme. Mais c’est une expérience subjective qui peut être changée.
Comment se débloquer ?
Choisissez une expérience d’apprentissage où vous avez eu ce sentiment : « Ah oui, ça y est, j’ai compris ! » et souvenez-vous en avec autant de détails que possible. Maintenant passez ce souvenir à reculons, comme si vous faisiez défiler un film à l’envers. Ensuite, pensez à ce que vous avez compris. Est-ce différent ?… Vous vous apercevez que votre compréhension a changé? Imaginez que vous repassez tous vos souvenirs à l’envers et découvrez tout ce que vous ignorez encore.
Méfiez-vous de la réussite
Chaque fois que vous sentez que vous réussissez une tâche plusieurs fois, méfiez-vous de ce que vous ne remarquez pas. Qu’y-a-t-il d’autre à faire ? Ce qui est enseigné ici marche, mais vous devez réfléchir à ce qui pourrait marcher encore mieux !
Partie 7. Au-delà des croyances
La toute puissance des croyances.
Tous les comportements sont déterminés par les croyances que nous avons. Tant que vous pouvez faire correspondre un comportement au système de croyance d’une personne, vous pouvez lui faire n’importe quoi ou l’empêcher de faire quoi que ce soit (histoire du père qui ne voulait pas que sa fille se conduise comme une prostituée). Les croyances peuvent changer. On ne nait pas avec.
Changer une croyance
- Croyance : Pensez à une croyance sur vous-même que vous aimeriez ne pas avoir parce qu’elle est limitante. Comment est sa représentation interne ? (par exemple : grande, claire, détaillée, stable, cadrée…)
- Doute : Maintenant pensez à quelque chose dont vous douter. Comment vous représentez-vous ce doute dans votre expérience interne ? (par exemple : petite, sombre, floue, …)
- Différences : Faites une analyse pour dresser une liste des différences des sous-modalités entre croyance et doute et testez chacune d’entre elle pour découvrir laquelle est la plus efficace pour passer de la croyance au doute. Remettez-les à chaque fois à leur place avant de passer à la suivante.
- Nouvelle croyance : Déterminer une nouvelle croyance que vous aimeriez avoir sur vous-même, exprimée en terme positif et portant sur un processus plutôt que sur un objectif (par exemple choisir « je veux apprendre à changer et maintenir mon poids » au lieu de « je pèse 48 kilos ».) Vérifiez également les conséquences de cette nouvelle croyance pour vous et votre entourage (l’écologie). Peut-elle vous poser des problèmes ? Modifier la nouvelle croyance pour prendre en compte toutes les difficultés possibles.
- De la croyance au doute : quand vous avez déjà une croyance, il n’y a pas de place pour la nouvelle, à moins que vous n’affaiblissiez d’abord l’ancienne. Changez la croyance non désirée en doute en utilisant la sous-modalité la plus efficace (passer du film à la photo, de la couleur au noir en blanc…) pour faire de la place pour la nouvelle.
- Changez le contenu : Changez l’ancienne croyance en la nouvelle, par exemple faire partir l’image de l’ancienne croyance au loin, tellement loin, qu’il soit impossible de dire ce que c’est, puis la faire revenir avec la nouvelle image.
- Du doute à la croyance : Changez maintenant les sous-modalités de « ce nouveau doute » pour qu’il ait les caractéristiques de votre représentation interne des «croyances » (par exemple passer de la photo au film, du noir et blanc à la couleur…)
- Test : Comment pensez-vous à cette nouvelle croyance ?
Une fois que l’on a bien repéré comment sont représentés la croyance et le doute, le changement est très facile, comme dresser une rangée de domino et donner un petit coup dans le premier.
« La plus grande limitation personnelle ne se trouve pas dans les choses que vous voulez et ne pouvez pas faire, mais dans les choses que vous n’avez jamais envisagées de faire. » citation de Richard Bandler, auteur d’Un cerveau pour changer
Quelle croyance changer ?
Quand vous changez une croyance centrale, il s’en suit souvent une profonde réorganisation interne. Parfois cela demande tout un travail de déterminer la croyance limitante à changer. Souvent la croyance que l’on veut changer n’est pas celle qui limite notre comportement. Changer la croyance que l’on ne peut pas apprendre quelque chose est utile à beaucoup de gens. Tant que la plupart des cellules du cerveau sont intactes, tout le monde peut tout faire. Cela peut être une croyance erronée, mais elle donne la possibilité de faire des choses et d’obtenir des résultats. Faites attention à ne pas remplacer une croyance limitante par une croyance inutile ou une autre croyance encore plus limitante.
Partie 8. L’apprentissage
La programmation neuro-linguistique explore les expériences subjectives des processus d’apprentissage. Les études « objectives » étudient les personnes qui ont le problème, la PNL étudie les personnes qui ont la solution.
Phobies scolaires
L’école ou une matière enseignée devient pour certains enfants, suite à une mauvaise expérience, un déclencheur de mauvais souvenirs. Et il est difficile d’apprendre quand on se sent mal. Combien d’entre vous se sentent mal en pensant aux mathématiques ? Regarder cette ligne d’équation :
(3x²y)(5x²y3)=15x²y4
Maintenant fermez les yeux et pensez à une expérience absolument merveilleuse dans laquelle vous vous sentiez excités et avides de connaitre… Ouvrez les yeux une seconde pour regarder cette équation et refermez les yeux pour retourner dans cette expérience merveilleuse. Alternez plusieurs fois encore entre les deux expériences jusqu’à ce qu’elles soient complètement intégrées. Pour tester, regardez ailleurs et pensez à autre chose, et regardez cette équation et notez votre réaction.
Cela s’appelle la désactivation d’ancres. Une autre façon de faire est de toujours relier l’apprentissage à l’amusement et au plaisir. Si vous rattacher l’ennui et le malaise à l’apprentissage, il n’est pas étonnant que personne ne veuille apprendre.
La mémoire
Pour qu’une personne se rappelle d’un évènement, elle doit se remettre dans l’état interne dans lequel les informations lui ont été fournies. Pas étonnant que vous ne vous rappeliez pas ce que vous avez appris à l’école, si vous n’avez pas envie de revenir dans l’état interne de cette époque-là…
Voici un chiffre : 357. Maintenant oubliez-le. Ca y est ?… Non ?… Comment pouvez-vous ne pas oublier une chose qui n’a aucune importance ?… Ca a l’air bizarre, mais on se rappelle des choses sans importance qu’on doit oublier et on a du mal à se souvenir de celles qui sont importantes et dont on doit se souvenir. Les psychologues ignorent cela comme si ça ne signifiait rien et continuent à étudier des mécanismes comme « le complexe d’Œdipe » et d’autres trucs étranges.
Beaucoup de gens ont appris leurs tables de multiplications de manière auditive en les récitant. Mais c’est très lent parce que vous êtes obligés de réciter intérieurement tous ces mots pour avoir la réponse. Il est beaucoup plus efficace de mémoriser de manière visuelle d’auditive. En apprenant en une heure ou deux à un enfant à mémoriser visuellement, il apprendra ensuite beaucoup plus rapidement.
Parfois on fait quelque chose de complètement inadéquat pour mémoriser et on se plaint ensuite d’avoir une mauvaise mémoire. Par exemple pour mémoriser un numéro de téléphone on se répète : « Il faut que je me rappelle de ce numéro ». Ce que vous vous rappellerez est la phrase et non le numéro !
Une autre manière d’avoir une bonne mémoire est d’être efficace et rationnel et d’utiliser autant que possible ce dont vous vous êtes déjà souvenu. Si vous mettez toujours vos clés dans la poche droite de votre pantalon vous n’avez besoin de vous le rappeler qu’une fois. Alors que quelqu’un qui met ses clés dans plusieurs endroits devra s’en souvenir 4 ou 5 fois par jour, au lieu d’une bonne fois pour toutes.
Les difficultés d’apprentissage
Si vous adopter l’attitude que tout est possible vous verrez qu’un grand nombre de choses qui étaient auparavant considérées comme impossibles (voler, marcher sur la lune …) finissent pas devenir possible. Quand un enfant ne parvient pas à apprendre, les spécialistes concluent rapidement qu’il s’agit d’un « problème d’apprentissage », mais ils ne le nomment jamais « problème d’enseignement ».
Les enfants des ghettos sont capables d’apprendre trois langues à la fois, mais la façon dont les choses sont enseignées dans les écoles a pour conséquence que ces enfants n’apprennent pas à lire. Alors que pour apprendre à lire, il suffit de relier l’image du mot, au son du mot que vous connaissez déjà. Si vous connaissez déjà le mot parlé, vous avez déjà relié ce son à une expérience. « Chat » est une boule de poils avec des griffes qui miaule. Dans votre cerveau vous entendez le mot « chat », vous vous rappelez de la vue, du son et du toucher du chat. La lecture ne fait qu’ajouter l’image du mot à ce que vous savez déjà. Ca parait simple et ça l’est.
Les médicaments
Donner des médicaments pour résoudre les problèmes scolaires est une absurdité. Le plus triste, c’est que la plupart des problèmes pour lesquels les gens se font prescrire des médicaments peuvent être changés très facilement avec la PNL. N’importe quel praticien de la programmation neuro-linguistique devrait être capable de guérir une phobie scolaire en une demi-heure et les enfants qui ont des problèmes d’orthographe ne devraient plus en avoir en une heure ou deux.
La capacité d’apprentissage prend vraiment réalité non pas quand on vous inonde de contenu, mais quand on vous apprend le mécanisme, c’est à dire les structures et les séquences subjectives qui sont nécessaires pour apprendre.
Partie 9. Le swich
Voici un procédé qui peut être utilisé dans presque tous les cas, qui a des effets générateurs et qui programme votre cerveau à aller dans une nouvelle direction.
Les différentes étapes.
- Identifier le contexte, l’endroit où vous êtes gêné ou bloqué, ou le lieu et le moment où vous voulez réagir autrement. Par exemple : Je veux arrêter de me ronger les ongles.
- Identifier l’image déclenchante. Ce que vous voyez dans cette situation juste avant de commencer à avoir ce comportement qui vous déplait. Par exemple : Je vois ma main qui se rapproche de mon visage. Cette image doit être associée, c’est-à-dire que vous voyez avec vos propres yeux ce qui se passe.
- Créer l’image de l’état désiré. L’image de comment vous aimeriez vous voir après avoir accompli le changement désiré. Il est important que cette image vous plaise vraiment très fortement.
- Le swish. Commencez par placer devant vous l’image déclenchante grande et lumineuse. Puis placez l’image petite et sombre de l’état désiré dans le coin inférieur droit. Swishez: la petite image devient grande et lumineuse et recouvre la première image qui s’assombrit et rétrécit aussi vite que vous prononcez le mot « swish ». Puis visualiser un écran blanc. Et recommencez 5 fois en visualisant l’écran blanc entre chaque swish.
- Test. Visualisez la première image… Si le swish a été efficace, vous aurez du mal à y parvenir.
Prendre une nouvelle direction
Plutôt que de substituer un comportement, cette technique crée une direction. Vous utilisez ce qui est souvent appelé « l’image de soi », un motivateur très puissant pour installer cette direction. Si vous vous voyez en train de faire une chose en particulier, vous programmez uniquement ce nouveau choix. Si vous vous voyez être une personne avec des qualités différentes, cette nouvelle personne peut générer de nombreuses possibilités nouvelles et spécifiques. Et, si vous savez comment fonctionne le cerveau, vous pouvez imposer vos propres directions. Enfin, si vous ne le savez pas, un autre le fera pour vous.
Comment avoir votre problème ?
La luminosité et la taille sont d’un effet puissant pour la majorité des gens, la distance est une autre sous-modalité importante pour beaucoup de gens. Si c’est trois critères n’ont pas d’importance pour la personne, il faut trouver quelles sous-modalités ont un impact et adapter le swish en conséquence. La partie la plus importance d’un swish exécuté avec art est la collecte soigneuse des informations dont vous avez besoin pour l’implanter de façon approprié.
Une bonne façon d’obtenir ces informations est de demander : « Supposons que je doive vous remplacer pour une journée. Comment dois-je m’y prendre ? Il faut que vous m’appreniez à avoir ce problème. » Chaque fois qu’une personne est contrainte de faire ce qu’elle ne veut pas, il faut qu’un élément interne de ce soit amplifié jusqu’à un certain point. Il doit devenir plus grand ou plus lumineux ou plus fort, ou bien le ton se modifie, ou le rythme s’accélère ou ralentit. Demandez à la personne quand il faut le faire et comment elle s’y prend. Comment cette personne parvient-elle à swisher d’un état désiré à un autre ?
« La meilleure chose à propos du passé est qu’il est terminé. La meilleure chose à propos de l’avenir est qu’il est encore à venir. Et la meilleure chose à propos du présent est qu’il est ici maintenant. » citation de Richard Bandler, auteur d’Un cerveau pour changer
Fabrication sur mesure
Il est important d’utiliser deux sous-modalités puissantes simultanément. Si vous tirez dans un sens, une série de clous maintiendra la planche en place, si vous tirez dans l’autre sens, la deuxième série de clous la maintiendra aussi. Et si vous tirez les deux côtés en même temps, la planche sera libérée. Il est important de tailler sur mesure votre méthode du changement. Il s’agit de créer une direction où l’image de l’ancien problème conduit à la solution et où l’image de la solution crée une réponse d’une intensité croissante.
Le modèle du swish n’apprend pas aux gens comment se comporter, il les maintient sur la voie de ce qu’ils veulent devenir. Installer cette direction est la partie la plus importante de ce que peut signifier le changement.
Dernière Partie du livre Un cerveau pour changer. Postface
La Programmation neuro-linguistique est une philosophie
La PNL n’est pas un ensemble de techniques, c’est une attitude. Elle est liée à la curiosité, au fait de vouloir connaitre les choses de vouloir être capable de les influencer d’une manière qui en vaille la peine. On peut changer n’importe quoi. La question est de savoir comment et à quoi vous allez utiliser cette technologie que vous venez d’apprendre.
Etre créatif et curieux
Chaque fois que vous pensez que vous comprenez complètement, c’est le moment de vous centrer sur vous-même et de dire : « c’est une plaisanterie ». Beaucoup trop souvent les gens oublient de ne pas savoir.
L’essence d’une attitude créatrice réside dans la création d’un monde où chacun y gagne parce qu’il existe des moyens de créer plus, au lieu d’avoir à se battre pour quelque chose de limité et d’avoir à le partager.
Maintenant que vous savez comment tenir votre barre, la question est : vers où ? Il y a des gens qui tournent en rond, d’autre qui suivent le même chemin tous les jours. Il se passe beaucoup plus de choses autour de nous que notre curiosité n’est capable de suivre. Seul ce sens croissant de curiosité nous permet de capter l’enthousiasme qui rend valable, amusante et intéressante la plus banale ou la plus fascinante des tâches.
Conclusion sur « Un cerveau pour changer » par Valérie Roumanoff du blog Drôle de Maman :
C’est le premier livre que j’ai lu sur la PNL. Depuis, je me suis formée jusqu’au niveau Maitre Praticien, je suis certifiée internationalement (NLPTA) et j’en ai fait mon métier, puisque je suis devenue hypnothérapeute. Un cerveau pour changer a véritablement changé ma vie et ma vision du monde. Il y a un « avant » et un « après » la programmation neuro-linguistique. C’est une philosophie de vie dans laquelle la plainte, le regret, le découragement n’existent plus.
On peut l’appliquer à tous les domaines de la vie. « Un cerveau pour changer » explique différentes techniques de PNL de façon claire et drôle avec beaucoup d’exemples concrets que l’on peut appliquer directement en lisant Un cerveau pour changer. Il ne s’agit pas de passer à l’action après avoir refermé Un cerveau pour changer, mais immédiatement pendant la lecture. Comme c’est une compilation de plusieurs séminaires, on est plongé au plus près de l’apprentissage avec la mise en place des exercices, le retour des stagiaires et le feedback du formateur. Dès que j’ai refermé ce livre, je me suis moi-même inscrite à un de ces formations 😉
Note : Cette chronique est une chronique invitée écrite par Valérie Roumacnoff du blog Drôle de maman.
Points forts et points faibles du livre Un cerveau pour changer
Points forts du livre Un cerveau pour changer :
- Extrême richesse du contenu.
- Explications claires et concises
- Beaucoup d’exemples et de cas concrets
- Interventions des stagiaires qui permettent d’expliciter nos éventuelles incompréhensions
- Humour corrosif de l’auteur et son sens de la reparti : ce livre est drôle !
Points faibles du livre Un cerveau pour changer :
- Le propos est présenté de façon décousu et ne semble pas avoir été établi selon un plan structuré
- La transcription du langage parlé donne parfois l’impression que l’auteur passe du coq à l’âne (surtout à au début)
- L’extrême richesse du contenu fait qu’on est obligé de relire certains passages plusieurs fois pour en capter toute la portée.
La note de Valérie Roumanoff du blog Drôle de Maman :
Le petit guide pratique du livre Un cerveau pour changer
Les neuf principales parties du livre Un cerveau pour changer :
1) Qui tient la barre ?
2) Pilotez votre cerveau
3) Question de point de vue
4) Les dérapages
5) La motivation
6) Comprendre la confusion
7) Au-delà des croyances
8) L’apprentissage
9) Le swich
Foire Aux Questions (FAQ) du livre Un cerveau pour changer
1. Comment le public a-t-il accueilli le livre Un cerveau pour changer de Richard Bandler ?
Paru le 05 septembre 2018 aux éditions Intereditions, le livre Un cerveau pour changer a été bien accueilli par le public, car il est l’œuvre de l’un des fondateurs de la Programmation Neurolinguistique (PNL) et un ouvrage parfait pour comprendre le fondement de la PNL.
2. Quel est l’impact du livre Un cerveau pour changer de Richard Bandler ?
Cet ouvrage a eu un impact énorme sur ses lecteurs, il leur a permis de se libérer d’attitudes inopportunes et de conduire leur vie avec plus de facilité et de succès vers ce qui les convient personnellement par la pratique de la PNL. Elle rend leurs objectifs atteignables et change leur vie en mieux.
3. À qui le livre Un cerveau pour changer s’adresse-t-il ?
Ce livre s’adresse à tout le monde en général et en particulier aux intellectuels et à tous ceux qui utilisent le cerveau sous toutes ses formes ou sont intéressés par la PNL.
4. Qu’est-ce que la programmation neurolinguistique d’après l’auteur ?
Selon l’auteur, la programmation neurolinguistique est le moyen de reprendre le contrôle des opérations, de choisir à quoi et comment notre cerveau va utiliser ses capacités.
5. Comment fonctionne le cerveau d’après Richard Bandler ?
Pour répondre à cette question, Richard Bandle pense que le cerveau fonctionne comme un ordinateur, il fait exactement ce qu’on lui dit de faire, pas ce qu’on veut qu’il fasse.
La Motivation par le positif versus motivation par le négatif
Motivation par le positif | Motivation par le négatif |
Générer des sentiments plaisants | Générer des sentiments déplaisants |
Faire des choses agréables | Faire des choses désagréables |
Avoir une image positive | Avoir une image négative |
La joie | La tristesse |
Qui est Richard Bandler ?
Originaire des États-Unis, Richard Bandler est né le 24 février 1950. Titulaire d’un BA en philosophie et psychologie de l’Université de Californie à Santa Cruz, Bandler est un auteur, un coach de vie, un psychologue et le co-inventeur (avec John Grinder) de la programmation neurolinguistique (PNL). Il est également créateur de l’ingénierie conceptuelle du génie humain (ICGH) (Design Human Engineering (DHE)) et du rematriçage neuro hypnotique (RNH).
Bandler a aussi modélisé un physicien israélien et fondateur de l’école Feldenkrais du travail du corps, Moshe Feldenkrais, et publia, ensuite, son livre « The Elusive Obvious. Il est l’auteur de plusieurs livres grâce à sa rigueur au service de la psychologie, en particulier ‘’Un cerveau pour changer’’ dans lequel il nous entraîne à la découverte de la Programmation Neurolinguistique. Sans prise de tête et avec humour et nous conduit au cœur du mécanisme de nos méninges pour comprendre comment nos neurones influencent notre vie.
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Les capacités méconnues de notre cerveau
Un cerveau est comme une machine sans bouton d’arrêt. Si on ne lui donne pas quelque chose à faire, il commencera à faire quelque chose, peu importe quoi. Comme, par exemple vous réveillez en pleine nuit après avoir revécu une expérience particulièrement désagréable. La PNL est le moyen de reprendre le contrôle des opérations, de choisir à quoi et comment notre cerveau va utiliser ses capacités. Même si de nombreux psychologues l’utilisent pour faire de la thérapie, c’est plus approprié de dire que c’est un processus éducatif.
Si on rentre de vacances et qu’on est déçu, il a fallu que notre cerveau produise une préparation détaillée extrêmement réaliste de nos vacances avant de partir. Cette capacité extraordinaire est utilisée en vue d’un résultat dont on se serait bien passé. La plupart des êtres humains sont prisonniers de leur cerveau. C’est comme s’ils étaient enchainés au fond d’une barque et quelqu’un d’autre tenait la barre. Avec des exercices mentaux, qui se basent sur la subjectivité de chaque expérience, la PNL permet de reprendre la barre en jouant avec son cerveau et en lui donnant des directives précises et fonctionnelles.
Comment fonctionne notre cerveau?
L’apprentissage humain ne s’arrête jamais. Une phobie nous montre que notre cerveau apprend trop vite et trop bien. Un phobique ne dira jamais en voyant une araignée : «Oh, j’ai oublié d’avoir peur». Il suffit souvent d’une fois pour que l’apprentissage se fasse et dure toute une vie. Y-a-t-il des choses que vous aimeriez apprendre aussi parfaitement? La phobie est en fait un merveilleux exemple d’apprentissage.
Le procédé de l’ancrage. Quand on rencontre une personne importante pour nous en écoutant une musique particulière, à chaque fois qu’on entend cette musique par la suite, on pense à cette personne et on retrouve les émotions d’alors. Dans une thérapie de couple, une femme se plaint de son mari et le psy lui dit : « Regardez-le, en disant cela, vous devez garder un contact visuel». Alors, tous les sentiments négatifs se trouvent reliés à la vision du visage de son mari, si bien qu’à chaque fois qu’elle le regardera, elle aura des sentiments négatifs.
Le cerveau fonctionne comme un ordinateur. Quand on donne des instructions à un ordinateur, elles doivent être organisées avec précision de façon à ce que l’information puisse être traitée et l’ordinateur puisse exécuter la tâche. Le cerveau fonctionne de la même façon, il fait exactement ce qu’on lui dit de faire, pas ce qu’on veut qu’il fasse. Ensuite on se met en rage contre lui parce qu’il ne fait pas ce qu’on voulait lui dire de faire!
« Comment ? » plutôt que « Pourquoi ? »
La modélisation est l’étude de la structure d’un comportement ou d’une compétence. Cette étude permet de reproduire facilement ce qu’on l’on a modélisé. On ne cherche pas à savoir pourquoi le gâteau est au chocolat mais nous voulons savoir quoi mettre dedans pour qu’il soit réussi. Les psy passent plus de temps à essayer de comprendre pourquoi les gens sont brisés que comment les réparer. Ce que les gens font a une structure et si vous arriver à découvrir cette structure vous pouvez la changer ou l’apprendre pour vous-même.
Richard Bandler se décrit lui-même comme un dingue et trouve les autres « psychotiques » moins détraqués que lui. Il pense que ceux qui enferment « les fous » et les bourrent de tranquillisants sont plus bizarres encore que leurs patients. Par exemple pour entrer en contact avec un catatonique (quelqu’un qui n’a plus aucune réaction) l’auteur préconise de lui taper sur la main avec un marteau, et à la 2ème tentative, le catatonique sortira de sa léthargie pour crier: « Arrêtez ! ».
La réalité est subjective. L’auteur fait avec humour un parallèle entre les physiciens et les schizophrènes. « Les physiciens parlent aussi de choses qu’on ne peut pas voir. Qui a déjà vu un atome ? ». Et il démontre par là que même les choses les plus « objectives », n’ont pas de réalité propre.
Partie 2. Pilotez votre cerveau
Vous pouvez contrôler votre expérience.
Essayez de vous rappeler un souvenir agréable en revoyant précisément ce que vous voyiez alors. Maintenant augmenter la luminosité de cette image dans votre tête, puis assombrissez-la et maintenant augmenter de nouveau la lumière. Généralement augmenter la luminosité renforce les sentiments et la baisser diminue leur intensité. C’est une des sous-modalités visuelle. Si vous assombrissez l’image d’un souvenir désagréable suffisamment pour qu’il ne vous gêne plus, vous économiserez le prix d’une psychothérapie. (Cette technique s’applique pour guérir un enfant de la peur du noir cf: Comment aider vos enfants à vaincre la peur du noir?).
Vous pouvez faire la même chose en jouant sur la taille de l’image, la rapetisser pour diminuer le sentiment désagréable, l’agrandir pour augmenter l’émotion agréable. Cherchez ce qui marche pour vous. Essayez de varier un par un tous les caractéristiques de l’image, toutes les sous-modalités : couleur, distance, profondeur, durée, clarté, contraste, panoramique, mouvement, vitesse, teinte, transparence…. Prenez une image qui vous fait peur et agrandissez la brusquement, c’est plus efficace que le café pour démarrer le matin !
Les personnes déprimées
Chacun d’entre nous a de bonnes et de mauvaises expériences, c’est la manière dont nous nous en souvenons qui fait la différence. Quand les personnes déprimées regardent en arrière, au lieu de voir la vie en rose, elles la voient en gris. Certaines personnes ont une voix interne lente qui leur récite de longues listes de leurs échecs. Augmenter le volume de la voix, changer la tonalité pour qu’elle devienne gaie, jouer sur les sous-modalités de cette voix sans même en changer le contenu et vous vous sentirez beaucoup mieux !
Qu’est-ce qui est « normal » ?
A chaque fois que quelque chose de positif se produit, on peut se dire : « ça ne va pas durer » ou « ce n’est pas vrai ». L’important est de comprendre comment la personne fait pour se sentir mal. Ce n’est pas parce qu’elle le fait depuis toujours que c’est « normal ». Quand Richard Bandler trainait avec ses copains à 9 ans, c’était normal de dire : « Et si on allait voler une voiture ? ». En Gestalt Thérapie, on demande aux participants de parler à des chaises vides et d’exprimer leur colère ou autre chose en s’adressant à la chaise. Certains vont même jusqu’à casser la chaise en morceaux en criant sur leur frère qui n’est pas présent et tout le monde trouve ça “normal”.
Tentez l’expérience
Pensez à un évènement désagréable ou gênant, et re-visionnez-en le film dans votre tête. Mettez une bonne musique de cirque bien fort en fond. Puis repassez le film original. Comment vous sentez-vous ?
Avec un autre souvenir, visionner le film à l’envers en quelques secondes comme si vous le rembobiniez, puis visionnez-le de nouveau à l’endroit. Ressentez-vous la même chose ?
Changer les sous-modalités d’un souvenir change les émotions qui y étaient associées.
Partie 3. Question de point de vue
Voir avec le point de vue d’un autre
Essayer de visionner un incident du point de vue de l’autre personne en vous voyant dans l’image de votre souvenir. C’est appliquer littéralement l’expression « changer de point de vue ». Que se passe-t-il ?… L’expérience s’en trouve modifiée, seul 5% des personnes continuent à penser qu’elles avaient entièrement raison dans ce conflit après avoir vu le film du souvenir du point de vue de l’autre. On peut aussi s’amuser à visionner le souvenir du plafond, ou du sol, ou de l’espace ou de n’importe quel autre endroit qui permet un changement.
« Plus tard, vous en rirez »
Pourquoi attendre pour se sentir mieux ?… Comparez l’image du souvenir dont vous pouvez rire, et celle qui vous met mal à l’aise et transformer la deuxième avec les caractéristiques de la première : image distante, plus petite, avec un zoom sur un détail, plus sombre…
Associé/dissocié
Remarquez si vous « êtes associé » : vous voyez l’image avec vos propres yeux et vous éprouvez les sentiments d’origine, ou si vous « êtes dissocié » : vous vous voyez dans l’image et vous ne ressentez rien dans votre corps. Passez de l’un à l’autre dans votre souvenir et voyez la différence que ce changement produit. Pour se dissocier vous pouvez par exemple vous demander : « qu’est-ce que j’éprouve face à ce sentiment de colère ? ». Pour répondre, vous devez sortir de l’image et cela permet de changer automatiquement de réaction. L’idéal est d’être associé dans ses bons souvenirs et dissocié dans les mauvais. Certains font exactement le contraire ! On peut apprendre à notre cerveau à encoder de la bonne manière tous nos souvenirs.
Eliminer une phobie rapidement
Pour faire disparaitre une phobie, imaginez que vous êtes assis dans une salle de cinéma et sur l’écran il y a une photo en noir et blanc de vous dans la situation juste avant d’avoir cette réaction de phobie. Puis flotter hors de votre corps jusque dans la cabine de projection d’où vous vous verrez en train de regarder le film sans voir l’écran. Puis transformer l’image fixe en un film noir et blanc, arrivé à la fin, sauter dedans et faites le défiler en arrière, puis en couleur. Lors du séminaire, une femme a guéri sa phobie des ascenseurs en seulement quelques minutes. Le changement ne peut se faire que rapidement, c’est le mode de fonctionnement du cerveau, si on avait par exemple une conversation avec seulement un mot par jour, notre cerveau ne pourrait pas la comprendre.
Cette technique qui permet de changer les sentiments liés à un souvenir, peut s’appliquer dans de nombreuses situations. Certains le font inconsciemment lorsqu’ils divorcent : tous les souvenirs agréables sont changés en souvenirs neutres ou désagréables. Pourquoi se priver de tous ces souvenirs agréables?
Partie 4. Dérapages
Une des très mauvaise utilisation de notre cerveau est de prévoir un échec ou d’imaginer par exemple que notre conjoint a une liaison, de se sentir mal à cette idée et de l’accueillir le soir en lui hurlant dessus. Pourquoi ne pas plutôt construire des images positives ?
Ce qui marche est toujours facile.
Les gens sont timides parce qu’ils pensent aux choses déplaisantes qui peuvent leur arriver. Si ils pensent que les gens vont les aimer au lieu de penser que les gens vont les rejeter, la timidité disparait.
Plus un thérapeute est incompétent, plus il gagne de l’argent. Il dit ensuite que son client n’est pas « prêt à changer », alors pourquoi le recevoir semaine après semaine ? Si quelque chose ne marche pas, c’est l’indication qu’il est temps de faire autre chose ! (cf : Faites n’importe quoi d’autre !)
Etre attentionné à l’avance
Au restaurant, pourquoi ne pas commencer par traiter le serveur comme un être humain, plutôt que de se plaindre à la fin qu’il ne vous a pas bien servi? C’est la même chose dans le mariage : « il aurait dû faire cela », « je ne devrais pas avoir à lui dire » et ensuite on estime qu’on doit pendre notre revanche. Et si vous envisagiez d’être attentionné avant que ça se passe mal?
Des questions pertinentes pour revenir au point critique
En posant des questions, on peut comprendre les limitations de l’autre, en apprendre le fonctionnement et seulement à partir de là; on peut le changer. Par exemple : «A partir de quand savez-vous que…. vous devez vous mettre en colère ? » ; « Quand le faites-vous ? » , « Quel est le but visé ? ». Ce qui permet de revenir avant que le processus démarre et de pouvoir choisir de faire un pas de côté pour ne pas qu’il s’enclenche. « Que diriez-vous de faire quelque chose avant de vous sentir si mécontent ? ». Le monde ne va pas à reculons, le temps non plus, la lumière non plus, mais votre cerveau, lui, peut aller à reculons.
Il faut aimer quelqu’un pour le traiter comme un moins que rien
Un homme amène sa fille au cabinet de Richard Bandler en lui tordant le bras et en la jetant sur une chaise : « C’est une trainée! ». Richard Bandler lui fait remarquer qu’il est en train d’apprendre à sa fille que les hommes dominent les femmes en leur donnant des ordres et en les forçant à faire des choses contre leur volonté, il est en train de lui apprendre à devenir une trainée! Et quand le père réplique qu’elle est trop jeune pour aimer son copain, il lui répond : « Est-ce qu’elle ne vous aimait pas quand elle était petite ?». Une fois arrivé à ce stade, il ne peut plus agir comme un mac, il doit apprendre une autre façon de faire. Il se retrouve contraint à construire une relation positive avec sa fille pour qu’elle soit plus heureuse avec sa famille qu’avec son copain et qu’elle apprenne à se respecter elle-même.
Qu’est-ce qu’on veut ?
On oublie très facilement ce qu’on veut en se faisant piéger par la manière dont on s’y prend pour l’obtenir. Quand vous n’aimez pas ce qui vous arrive vous pouvez dire : « C’est de ta faute, je vais t’anéantir» ou vous pouvez dire : « J’ai un cerveau. Faisons un petit retour en arrière en gardant de vue ce que je veux et allons-y ».
Partie 5. La motivation
Voix intérieure critique
L’analyse transactionnelle dit que nous avons en nous un parent, un enfant et un adulte. (En fait, il faut aller chez un thérapeute pour avoir ce genre de problème!). Certains d’entre nous ont en eux la voix d’un parent critique. Il y a plusieurs méthodes pour la faire taire, on peut simplement la déplacer en la faisant sortir par le gros orteil gauche, ou lui demander ce qu’elle désire de positif pour nous et si elle est prête à changer sa façon de parler pour pouvoir être écouté. Qui voudrait écouter une voix qui hurle à longueur de journée ? (Les vrais parents devraient essayer cette technique quand ils veulent que leurs enfants les écoutent.)
Décoder une stratégie de motivation
Comment faites-vous pour vous lever le matin ?… Certains se disent « je me réveille » et sentent que leur corps se réchauffe et se disent alors : « Je dois me lever ». C’est en essayant ce que les autres font que l’on sait vraiment comment ils s’y prennent. Une voix interne excitée est un excellent moyen de se réveiller quand on en a besoin (comme sur l’autoroute pour éviter l’accident). C’est ce que font beaucoup d’insomniaques, ils se parlent d’une voix rapide et forte. Essayer de changer votre voix interne en la rendant plus basse, plus douce, plus lente et observez ce que vous éprouvez. (cf: Une méthode simple pour vaincre l’insomnie). Les gens font des choses automatiquement et inconsciemment, alors il faut poser beaucoup de questions pour arriver à réunir tous les éléments de la stratégie. (cf: Connaissez-vous votre stratégie amoureuse ?)
Motivation par le positif ou le négatif ?
On peut être motivé à éviter quelque chose de négatif. C’est le schéma habituel de l’anxiété. On génère des sentiments déplaisants jusqu’à ce qu’on soit suffisamment motivé pour les éviter. C’est en ce sens qu’on peut dire que l’anxiété est positive, car elle force les gens à agir. D’autres se motivent en imaginant des choses agréables, en allant vers une sensation plaisante à partir d’images positives qu’ils construisent. Pour se motiver à faire quelque chose de désagréable, on peut le découper en petites parties et se réjouir d’avoir accompli chacune d’elle. Si vous n’aimez pas une tâche, ce qui est attirant, c’est de l’avoir faite.
Vérifier la capacité à prendre des décisions avant de renforcer la motivation
Il y a des gens qui prennent des décisions boiteuses. Si vous leur apprenez une stratégie de motivation vraiment efficace, ils vont réussir à appliquer leurs mauvaises décisions et faire des choses stupides. Donc, il vaut mieux d’abord, enseigner une nouvelle stratégie de décision avant d’enseigner une nouvelle stratégie de motivation.
Partie 6. Comprendre la confusion
Quelles différences entre la confusion et la compréhension ?
Pensez à quelque chose qui vous déroute. Puis pensez à quelque chose de semblable (par exemple si la confusion porte sur un comportement, pensez à un comportement que vous comprenez) et notez les différences entre vos deux représentations internes. L’une est un film et l’autre une photo ? L’une est en noir et blanc et l’autre en couleur ? L’une était-elle petite et l’autre grande ?… Maintenant changez la représentation de la confusion pour qu’elle ait les mêmes caractéristiques que celle de la compréhension sans en changer le contenu. Et ce qui paraissait confus devient compréhensible.
Il n’est pas nécessaire d’avoir plus d’information. Le plus souvent on possède déjà les informations nécessaires à la compréhension seulement elles ne sont pas exploitées correctement. Vous en savez tous beaucoup plus que vous ne le pensez. Ce n’est pas le manque d’information qui crée la confusion mais la surabondance. Quand on re-dispose différemment des buches dans une cheminée le feu repart sans qu’on ait rajouté la moindre chose. Changer simplement la disposition des éléments, cela fait une énorme différence.
On peut aussi changer la représentation de la compréhension pour qu’elle soit semblable à celle de la confusion. Cela permettrait à certaines personnes qui croient avoir (tout) compris de se rendre compte qu’il n’en ait rien, et cela peut être très utile !
La confusion et la compréhension sont des expériences internes, elles n’ont le plus souvent aucun rapport avec le monde extérieur.
Adopter le processus de quelqu’un d’autre.
Certaines personnes n’ont pas des représentations de la compréhension très efficaces. Il suffit alors d’adopter la façon de procéder d’une autre personne et de la tester sur nous pour savoir si elle nous apporte de la compréhension supplémentaire. Il faut d’abord transformer notre représentation en confusion pour pouvoir ensuite adopter une nouvelle compréhension, ce qui nous permet de ressentir la manière de comprendre de quelqu’un d’autre. Par exemple, un homme d’affaire particulièrement brillant commence avec une diapositive qu’il élargit pour qu’elle devienne panoramique et puis il se retrouve dedans. Ensuite, il la transforme en film. Pour lui, comprendre et agir sont intimement liés. Il existe plusieurs types de compréhension et certains sont plus utiles que d’autres.
Quatre types de compréhension
- Le premier permet de se justifier, d’expliquer pourquoi on ne peut rien faire, comme celui des spécialistes sur des questions comme la schizophrénie ou les difficultés d’apprentissage.
- Le deuxième type de compréhension permet simplement de se sentir bien. Mais celui-là non plus ne vous apprend pas à réaliser quelque chose.
- Le troisième type de compréhension permet de parler des choses avec des concepts ronflants, mais cela n’aide pas à les modifier.
- Le quatrième est le seul qui permet de faire quelque chose. Passer par la confusion donne l’occasion de réorganiser l’expérience d’une manière différente, de voir et d’entendre le monde d’une façon nouvelle. Donc, à chaque fois que vous vous sentez déroutés vous pouvez être excités par la perspective d’une nouvelle compréhension. A l’inverse, être bloqué dans une compréhension est la cause des trois maux majeurs de l’humanité.
Qu’est-ce qui nous bloque ?
- Le sérieux : Se prendre au sérieux rend aveugle à tout ce qui nous entoure.
- Etre sûr d’avoir raison : Chaque fois que vous vous sentez absolument sûr de quelque chose c’est le signe certain que quelque chose vous a échappé.
- L’importance de soi est une superbe manière de justifier la malveillance et la destruction.
Les gens se bloquent le plus souvent de ces trois façons. Etre bloqué c’est vouloir une chose et ne pas l’obtenir. Très peu de gens prennent le temps de mettre en question leur certitude que cette chose est d’une importance vitale pour eux. La certitude est ce qui bloque probablement le plus le progrès de l’homme. Mais c’est une expérience subjective qui peut être changée.
Comment se débloquer ?
Choisissez une expérience d’apprentissage où vous avez eu ce sentiment : « Ah oui, ça y est, j’ai compris ! » et souvenez-vous en avec autant de détails que possible. Maintenant passez ce souvenir à reculons, comme si vous faisiez défiler un film à l’envers. Ensuite, pensez à ce que vous avez compris. Est-ce différent ?… Vous vous apercevez que votre compréhension a changé? Imaginez que vous repassez tous vos souvenirs à l’envers et découvrez tout ce que vous ignorez encore.
Méfiez-vous de la réussite
Chaque fois que vous sentez que vous réussissez une tâche plusieurs fois, méfiez-vous de ce que vous ne remarquez pas. Qu’y-a-t-il d’autre à faire ? Ce qui est enseigné ici marche, mais vous devez réfléchir à ce qui pourrait marcher encore mieux !
Partie 7. Au-delà des croyances
La toute puissance des croyances.
Tous les comportements sont déterminés par les croyances que nous avons. Tant que vous pouvez faire correspondre un comportement au système de croyance d’une personne, vous pouvez lui faire n’importe quoi ou l’empêcher de faire quoi que ce soit (histoire du père qui ne voulait pas que sa fille se conduise comme une prostituée). Les croyances peuvent changer. On ne nait pas avec.
Changer une croyance
- Croyance : Pensez à une croyance sur vous-même que vous aimeriez ne pas avoir parce qu’elle est limitante. Comment est sa représentation interne ? (par exemple : grande, claire, détaillée, stable, cadrée…)
- Doute : Maintenant pensez à quelque chose dont vous douter. Comment vous représentez-vous ce doute dans votre expérience interne ? (par exemple : petite, sombre, floue, …)
- Différences : Faites une analyse pour dresser une liste des différences des sous-modalités entre croyance et doute et testez chacune d’entre elle pour découvrir laquelle est la plus efficace pour passer de la croyance au doute. Remettez-les à chaque fois à leur place avant de passer à la suivante.
- Nouvelle croyance : Déterminer une nouvelle croyance que vous aimeriez avoir sur vous-même, exprimée en terme positif et portant sur un processus plutôt que sur un objectif (par exemple choisir « je veux apprendre à changer et maintenir mon poids » au lieu de « je pèse 48 kilos ».) Vérifiez également les conséquences de cette nouvelle croyance pour vous et votre entourage (l’écologie). Peut-elle vous poser des problèmes ? Modifier la nouvelle croyance pour prendre en compte toutes les difficultés possibles.
- De la croyance au doute : quand vous avez déjà une croyance, il n’y a pas de place pour la nouvelle, à moins que vous n’affaiblissiez d’abord l’ancienne. Changez la croyance non désirée en doute en utilisant la sous-modalité la plus efficace (passer du film à la photo, de la couleur au noir en blanc…) pour faire de la place pour la nouvelle.
- Changez le contenu. Changez l’ancienne croyance en la nouvelle, par exemple faire partir l’image de l’ancienne croyance au loin, tellement loin, qu’il soit impossible de dire ce que c’est, puis la faire revenir avec la nouvelle image.
- Du doute à la croyance : Changez maintenant les sous-modalités de « ce nouveau doute » pour qu’il ait les caractéristiques de votre représentation interne des «croyances » (par exemple passer de la photo au film, du noir et blanc à la couleur…)
- Test : Comment pensez-vous à cette nouvelle croyance ?
Une fois que l’on a bien repéré comment sont représentés la croyance et le doute, le changement est très facile, comme dresser une rangée de domino et donner un petit coup dans le premier.
Quelle croyance changer ?
Quand vous changez une croyance centrale, il s’en suit souvent une profonde réorganisation interne. Parfois cela demande tout un travail de déterminer la croyance limitante à changer. Souvent la croyance que l’on veut changer n’est pas celle qui limite notre comportement. Changer la croyance que l’on ne peut pas apprendre quelque chose est utile à beaucoup de gens. Tant que la plupart des cellules du cerveau sont intactes, tout le monde peut tout faire. Cela peut être une croyance erronée mais elle donne la possibilité de faire des choses et d’obtenir des résultats. Faites attention à ne pas remplacer une croyance limitante par une croyance inutile ou une autre croyance encore plus limitante.
Partie 8. L’apprentissage
La PNL explore les expériences subjectives des processus d’apprentissage. Les études « objectives » étudient les personnes qui ont le problème, la PNL étudie les personnes qui ont la solution.
Phobies scolaires
L’école ou une matière enseignée devient pour certains enfants, suite à une mauvaise expérience, un déclencheur de mauvais souvenirs. Et il est difficile d’apprendre quand on se sent mal. Combien d’entre vous se sentent mal en pensant aux mathématiques ? Regarder cette ligne d’équation :
(3x²y)(5x²y3)=15x²y4
Maintenant fermez les yeux et pensez à une expérience absolument merveilleuse dans laquelle vous vous sentiez excités et avides de connaitre… Ouvrez les yeux une seconde pour regarder cette équation et refermez les yeux pour retourner dans cette expérience merveilleuse. Alternez plusieurs fois encore entre les deux expériences jusqu’à ce qu’elles soient complètement intégrées. Pour tester, regardez ailleurs et pensez à autre chose, et regardez cette équation et notez votre réaction.
Cela s’appelle la désactivation d’ancres. Une autre façon de faire est de toujours relier l’apprentissage à l’amusement et au plaisir. Si vous rattacher l’ennui et le malaise à l’apprentissage, il n’est pas étonnant que personne ne veuille apprendre.
La mémoire
Pour qu’une personne se rappelle d’un évènement, elle doit se remettre dans l’état interne dans lequel les informations lui ont été fournies. Pas étonnant que vous ne vous rappeliez pas ce que vous avez appris à l’école, si vous n’avez pas envie de revenir dans l’état interne de cette époque-là…
Voici un chiffre : 357. Maintenant oubliez-le. Ca y est ?… Non ?… Comment pouvez-vous ne pas oublier une chose qui n’a aucune importance ?… Ca a l’air bizarre, mais on se rappelle des choses sans importance qu’on doit oublier et on a du mal à se souvenir de celles qui sont importantes et dont on doit se souvenir. Les psychologues ignorent cela comme si ça ne signifiait rien et continuent à étudier des mécanismes comme « le complexe d’Œdipe » et d’autres trucs étranges.
Beaucoup de gens ont appris leurs tables de multiplications de manière auditive en les récitant. Mais c’est très lent parce que vous êtes obligés de réciter intérieurement tous ces mots pour avoir la réponse. Il est beaucoup plus efficace de mémoriser de manière visuelle d’auditive. En apprenant en une heure ou deux à un enfant à mémoriser visuellement, il apprendra ensuite beaucoup plus rapidement.
Parfois on fait quelque chose de complètement inadéquat pour mémoriser et on se plaint ensuite d’avoir une mauvaise mémoire. Par exemple pour mémoriser un numéro de téléphone on se répète : « Il faut que je me rappelle de ce numéro ». Ce que vous vous rappellerez est la phrase et non le numéro !
Une autre manière d’avoir une bonne mémoire est d’être efficace et rationnel et d’utiliser autant que possible ce dont vous vous êtes déjà souvenu. Si vous mettez toujours vos clés dans la poche droite de votre pantalon vous n’avez besoin de vous le rappeler qu’une fois. Alors que quelqu’un qui met ses clés dans plusieurs endroits devra s’en souvenir 4 ou 5 fois par jour, au lieu d’une bonne fois pour toutes.
Les difficultés d’apprentissage
Si vous adopter l’attitude que tout est possible vous verrez qu’un grand nombre de choses qui étaient auparavant considérées comme impossibles (voler, marcher sur la lune …) finissent pas devenir possible. Quand un enfant ne parvient pas à apprendre, les spécialistes concluent rapidement qu’il s’agit d’un « problème d’apprentissage », mais ils ne le nomment jamais « problème d’enseignement ». Les enfants des ghettos sont capables d’apprendre trois langues à la fois, mais la façon dont les choses sont enseignées dans les écoles a pour conséquence que ces enfants n’apprennent pas à lire. Alors que pour apprendre à lire, il suffit de relier l’image du mot, au son du mot que vous connaissez déjà. Si vous connaissez déjà le mot parlé, vous avez déjà relié ce son à une expérience. « Chat » est une boule de poils avec des griffes qui miaule. Dans votre cerveau vous entendez le mot « chat », vous vous rappelez de la vue, du son et du toucher du chat. La lecture ne fait qu’ajouter l’image du mot à ce que vous savez déjà. Ca parait simple et ça l’est.
Les médicaments
Donner des médicaments pour résoudre les problèmes scolaires est une absurdité. Le plus triste, c’est que la plupart des problèmes pour lesquels les gens se font prescrire des médicaments peuvent être changés très facilement avec la PNL. N’importe quel praticien PNL devrait être capable de guérir une phobie scolaire en une demi-heure et les enfants qui ont des problèmes d’orthographe ne devraient plus en avoir en une heure ou deux.
La capacité d’apprentissage prend vraiment réalité non pas quand on vous inonde de contenu, mais quand on vous apprend le mécanisme, c’est à dire les structures et les séquences subjectives qui sont nécessaires pour apprendre.
Partie 9. Le swich
Voici un procédé qui peut être utilisé dans presque tous les cas, qui a des effets générateurs et qui programme votre cerveau à aller dans une nouvelle direction.
Les différentes étapes.
- Identifier le contexte, l’endroit où vous êtes gêné ou bloqué, ou le lieu et le moment où vous voulez réagir autrement. Par exemple : Je veux arrêter de me ronger les ongles.
- Identifier l’image déclenchante. Ce que vous voyez dans cette situation juste avant de commencer à avoir ce comportement qui vous déplait. Par exemple : Je vois ma main qui se rapproche de mon visage. Cette image doit être associée, c’est-à-dire que vous voyez avec vos propres yeux ce qui se passe.
- Créer l’image de l’état désiré. L’image de comment vous aimeriez vous voir après avoir accompli le changement désiré. Il est important que cette image vous plaise vraiment très fortement.
- Le swish. Commencez par placer devant vous l’image déclenchante grande et lumineuse. Puis placez l’image petite et sombre de l’état désiré dans le coin inférieur droit. Swishez: la petite image devient grande et lumineuse et recouvre la première image qui s’assombrit et rétrécit aussi vite que vous prononcez le mot « swish ». Puis visualiser un écran blanc. Et recommencez 5 fois en visualisant l’écran blanc entre chaque swish.
- Test. Visualisez la première image… Si le swish a été efficace, vous aurez du mal à y parvenir.
Prendre une nouvelle direction
Plutôt que de substituer un comportement, cette technique crée une direction. Vous utilisez ce qui est souvent appelé « l’image de soi », un motivateur très puissant pour installer cette direction. Si vous vous voyez en train de faire une chose en particulier, vous programmez uniquement ce nouveau choix. Si vous vous voyez être une personne avec des qualités différentes, cette nouvelle personne peut générer de nombreuses possibilités nouvelles et spécifiques. Si vous savez comment fonctionne le cerveau vous pouvez imposer vos propres directions. Si vous ne le savez pas, un autre le fera pour vous.
Comment avoir votre problème ?
La luminosité et la taille sont d’un effet puissant pour la majorité des gens, la distance est une autre sous-modalité importante pour beaucoup de gens. Si c’est trois critères n’ont pas d’importance pour la personne, il faut trouver quelles sous-modalités ont un impact et adapter le swish en conséquence. La partie la plus importance d’un swish exécuté avec art est la collecte soigneuse des informations dont vous avez besoin pour l’implanter de façon approprié. Une bonne façon d’obtenir ces informations est de demander : « Supposons que je doive vous remplacer pour une journée. Comment dois-je m’y prendre ? Il faut que vous m’appreniez à avoir ce problème. » Chaque fois qu’une personne est contrainte de faire ce qu’elle ne veut pas, il faut qu’un élément interne de ce soit amplifié jusqu’à un certain point. Il doit devenir plus grand ou plus lumineux ou plus fort, ou bien le ton se modifie, ou le rythme s’accélère ou ralentit. Demandez à la personne quand il faut le faire et comment elle s’y prend. Comment cette personne parvient-elle à swisher d’un état désiré à un autre ?
Fabrication sur mesure
Il est important d’utiliser deux sous-modalités puissantes simultanément. Si vous tirez dans un sens, une série de clous maintiendra la planche en place, si vous tirez dans l’autre sens, la deuxième série de clous la maintiendra aussi. Et si vous tirez les deux côtés en même temps, la planche sera libérée. Il est important de tailler sur mesure votre méthode du changement. Il s’agit de créer une direction où l’image de l’ancien problème conduit à la solution et où l’image de la solution crée une réponse d’une intensité croissante.
Le modèle du swish n’apprend pas aux gens comment se comporter, il les maintient sur la voie de ce qu’ils veulent devenir. Installer cette direction est la partie la plus importante de ce que peut signifier le changement.
Dernière Partie. Postface
La Pnl est une philosophie
La PNL n’est pas un ensemble de techniques, c’est une attitude. Elle est liée à la curiosité, au fait de vouloir connaitre les choses de vouloir être capable de les influencer d’une manière qui en vaille la peine. On peut changer n’importe quoi. La question est de savoir comment et à quoi vous allez utiliser cette technologie que vous venez d’apprendre.
Etre créatif et curieux
Chaque fois que vous pensez que vous comprenez complètement, c’est le moment de vous centrer sur vous-même et de dire : « c’est une plaisanterie ». Beaucoup trop souvent les gens oublient de ne pas savoir.
L’essence d’une attitude créatrice réside dans la création d’un monde où chacun y gagne parce qu’il existe des moyens de créer plus, au lieu d’avoir à se battre pour quelque chose de limité et d’avoir à le partager.
Maintenant que vous savez comment tenir votre barre, la question est : vers où ? Il y a des gens qui tournent en rond, d’autre qui suivent le même chemin tous les jours. Il se passe beaucoup plus de choses autour de nous que notre curiosité n’est capable de suivre. Seul ce sens croissant de curiosité nous permet de capter l’enthousiasme qui rend valable, amusante et intéressante la plus banale ou la plus fascinante des tâches.
Conclusion sur « Un cerveau pour changer » par Valérie Roumanoff du blog Drôle de Maman :
C’est le premier livre que j’ai lu sur la PNL. Depuis, je me suis formée jusqu’au niveau Maitre Praticien, je suis certifiée internationalement (NLPTA) et j’en ai fait mon métier, puisque je suis devenue hypnothérapeute. Ce livre a véritablement changé ma vie et ma vision du monde. Il y a un « avant » et un « après » la PNL. C’est une philosophie de vie dans laquelle la plainte, le regret, le découragement n’existent plus. On peut l’appliquer à tous les domaines de la vie. « Un cerveau pour changer » explique différentes techniques de PNL de façon claire et drôle avec beaucoup d’exemples concrets que l’on peut appliquer directement en lisant le livre. Il ne s’agit pas de passer à l’action après avoir refermé le livre, mais immédiatement pendant la lecture. Comme c’est une compilation de plusieurs séminaires, on est plongé au plus près de l’apprentissage avec la mise en place des exercices, le retour des stagiaires et le feedback du formateur. Dès que j’ai refermé ce livre, je me suis moi-même inscrite à un de ces formations 😉
Points forts :
- Extrême richesse du contenu.
- Explications claires et concises
- Beaucoup d’exemples et de cas concrets
- Interventions des stagiaires qui permettent d’expliciter nos éventuelles incompréhensions
- Humour corrosif de l’auteur et son sens de la reparti : ce livre est drôle !
Points faibles :
- Le propos est présenté de façon décousu et ne semble pas avoir été établi selon un plan structuré
- La transcription du langage parlé donne parfois l’impression que l’auteur passe du coq à l’âne (surtout à au début)
- L’extrême richesse du contenu fait qu’on est obligé de relire certains passages plusieurs fois pour en capter toute la portée.
La note de Valérie Roumanoff du blog Drôle de Maman :
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Recherches utilisées pour trouver cet article :
Excellent article – le livre est bien développé – les concepts bien expliqués. Joli travail. Merci
Je suis également formée en PNL et ce livre précieux peut donner envie d’en savoir plus.
Merci Anne! Oui, c’est un livre accessible à tous et qui donne aussi des infos intéressantes aux « initiés » 😉
L’article est intéressant, mais il y a une erreur dans l’équation mathématique… La véritable égalité : (3x²y)(5x²y3)=15*x^4*y^4
La nature se lever contre moi si je ne coute pas vos conseils et si je ne fais pas des efforts c’est un virhus peut etre qui me contamine.merci Roland je vous aime.
Merci Ben pour cette précision 😉