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La boîte à outils du marketing digital

¨Couverture de Boîte à outils du marketing digital

Résumé de « La boîte à outils du marketing digital » de Stéphane Truphème et Philippe Gastaud : un manuel à destination des entreprises et des marques, petites ou grandes, qui souhaitent maîtriser les bases du marketing digital et booster leur business en devenant un pro de la publication, de la diffusion et de la gestion des contenus en ligne.

Par Stéphane Truphème et Philippe Gastaud, 2020 (2e édition), 190 pages.

Chronique et résumé de « La boite à outils du marketing digital » de Stéphane Truphème et Philippe Gastaud

Un mot sur les auteurs

Stéphane Truphème a créé une agence de stratégie digitale. Sur son blog www.captainmarketing.io, il publie des articles qui traitent du marketing à l’ère du numérique. En 2019, il a publié Content Marketing, un livre qui avait déjà été chroniqué dans Des livres pour changer de vie !

Philippe Gastaud forme, conseille et communique autour du marketing digital, principalement dans les directions d’entreprise. Il a quant à lui fondé e-Strategic.

Définir sa stratégie de marketing digital

Dossier 1 — Définir sa stratégie marketing digital

Outil 1 – L’audit stratégique et le benchmark concurrentiel

Première étape, qui est un point de passage obligé : savoir où vous allez et dans quel type de milieu vous agissez. L’audit stratégique et le benchmark concurrentiel sont les deux premiers instruments de l’établissement d’une stratégie de marketing digitale.

Si votre entreprise est déjà bien développée, il vous faudra rassembler des données auprès de vos différents services (financier, commercial, etc.). L’objectif ? Voir où vous en êtes en matière de digitalisation de votre société, repérer les progrès effectués et les axes d’amélioration pour l’avenir.

Il vous faut aussi analyser l’environnement, c’est-à-dire, par exemple, l’environnement réglementaire ou celui des habitudes de consommation (RGPD, usages du Web, comportements des internautes, etc.). Sans oublier les concurrents ! Que vendent-ils ? Comment ?

Pour faciliter ces analyses, nommer un « ambassadeur » chargé de récolter l’information et d’effectuer le travail. Par ailleurs, utilisez la curation de contenu pour vérifier ce que font vos concurrents en temps réel.

Outil 2 – La matrice SWOT

La matrice SWOT ne se présente (presque) plus, tellement elle est connue et utilisée. Elle forme un outil de plus à utiliser pour établir sa stratégie de marketing digital. Mais SWOT, ça veut dire quoi déjà ?

  • S = Strenghts (forces) ;
  • W = Weaknesses (faiblesses) ;
  • O = Opportunities ( occasions) ;
  • T = Treats (menaces).

Le principe est simple : réalisez un tableau à quatre entrées (une pour chaque lettre). Ensuite, remplissez chaque case. Bien sûr, il s’agit ici de réfléchir du point de vue de la digitalisation de l’entreprise, et non en général. Lorsque vous allez confronter chaque champ l’un avec l’autre, vous allez découvrir les enjeux prioritaires qui sont les vôtres et ainsi clarifier vos objectifs à moyen terme.

Outil 3 – La définition des objectifs : la matrice SMART

Cet outil va vous permettre de reprendre les objectifs découverts au cours des deux phases précédentes et de les stabiliser, en les définissant de manière claire et précise. Voyez donc ce que recèle cet autre acronyme, tout aussi célèbre que le précédent :

  • S = Spécifique ;
  • M = Mesurable ;
  • A = Atteignable ;
  • R = Réaliste ;
  • T = Temporel.

Le livre Agir et réussir est un guide précieux pour vous aider à définir vos objectifs SMART, en particulier dans le cadre d’un projet personnel ou professionnel de freelance ou d’une stratégie de personal branding.

Outil 4 – L’articulation Paid/Owned/Earned Media

La marque se situe aujourd’hui au centre d’un triple faisceau de pratiques et de médias :

  • Paid Media = les canaux payants (SEA, affiliation, influenceurs, etc.) ;
  • Owned Media = les canaux dirigés par la marque (ses blogs, sites, réseaux dédiés) ;
  • Earned Media = toutes les interactions qui découlent des deux premiers (échanges, partages, avis, etc.).

L’acronyme POEM permet de résumer ces trois points. L’analyse de votre POEM permet de cartographier les points faibles et, ainsi, de savoir précisément où agir pour améliorer votre communication digitale, comment la budgéter et connaitre ce qu’elle vous rapporte (votre retour sur investissement ou ROI).

Outil 5 – La curation de contenu

Il s’agit d’une stratégie pour faire de la veille des concurrents, mais cela va plus loin ! Vous pouvez collecter leurs contenus, les analyser, les reformuler pour proposer vos propres contenus avec un angle de vue original. Un outil précieux aidé par les agrégateurs de flux RSS. Comme le disent Stéphane Truphème et Philippe Gastaud :

« La curation de contenu est le point d’entrée de toute stratégie de Content Marketing. Elle permet de maintenir à jour ses connaissances pour ensuite rédiger et publier des contenus pertinents. Cette démarche vise à asseoir son expertise et accroître sa notoriété. » (La boîte à outils du marketing digital, p. 27)

N’hésitez pas à créer une adresse mail dédiée à la récolte des informations (newsletters, Alertes Google, etc.) : cela vous épargnera un tri fastidieux.

Outil 6 – La définition des cibles : les personas

Vous aimez écrire et inventer des personnages ? C’est un peu ce que vous propose la technique du persona. Mais attention ! Il ne s’agit pas de dire n’importe quoi. Au contraire, la création d’un persona s’appuie sur les nombreuses données qui peuvent être recueillies par l’entreprise. Vous devrez parvenir à dégager le/la/les :

  • Comportements, habitudes ;
  • Motivations ;
  • Problématiques similaires ou points de douleur (problèmes à résoudre) ;
  • Freins à l’achat ;
  • Parcours client ;
  • Critères de décision.

Tout ce travail doit être entrepris régulièrement : vos personas évoluent en même temps que votre marque. Partez toujours des besoins de votre cible, et non de votre offre. Considérez également que votre audience ne vous connait pas encore.

Outil 7 – Le Funnel Marketing

Les deux objectifs du tunnel de vente ou funnel marketing sont :

  • Aider à organiser votre production de contenus ;
  • Améliorer le taux de conversion.

Il existe un grand nombre de théorisations autour du tunnel de vente, qui intéresse tout particulièrement les spécialistes du copywriting, notamment. Les auteurs retiennent ici les trois étapes principales :

  1. Au début du processus, il s’agit de faire prendre conscience de votre existence à votre cible via la production de contenus qui inspirent ou informent, comme des articles de fond par exemple (awareness) ;
  2. Ensuite, vous devrez présenter peu à peu votre offre pour qu’elle soit évaluée par la cible (consideration) ;
  3. Enfin, vous rédigerez des contenus persuasifs, visant à convaincre le prospect de passer à l’action (conversion).

Outil 8 – L’e-commerce

Savez-vous ce qu’est un pure player ? C’est une entreprise qui ne vend ses produits ou services qu’en ligne (typiquement, Amazon). Beaucoup d’entreprises sont hybrides : elles ont un point de vente réel (ou plusieurs) et un site sur lequel elle propose leur offre (la FNAC, par exemple).

Aujourd’hui, vous avez tout intérêt à investir le e-commerce, en veillant à :

  • Constituer un catalogue de produits ;
  • Diversifier les méthodes de paiement en ligne ;
  • Être transparent sur les frais ;
  • Privilégier le client (SAV, etc.) ;
  • Animer votre site (codes promo, newsletters, etc.).

Vous agirez différemment selon que vous êtes en B2B (entre professionnels), en B2C (professionnel vers un client) ou en C2C (entre particuliers).

Outil 9 — Web-to-store, ROPO et showrooming

Le client d’aujourd’hui adopte une attitude mixte : il consulte par exemple des sites depuis son smartphone pour comparer les prix, puis va acheter dans la grande surface de son choix. C’est ce qu’on appelle le web-to-store ou ROPO (Research Online Purchase Offline, c’est-à-dire recherche en ligne et achat hors-ligne).

Le showrooming consiste quant à lui à faire l’inverse : vous allez dans un magasin pour voir le produit, puis vous l’achetez en ligne.

Si vous êtes présent physiquement, vous devez être capable de jouer sur ces deux terrains et prendre en compte les risques que cela génère (diminution des ventes, mobilisation des vendeurs, etc.).

Outil 10 – Les marketplaces

Mettre en relation des vendeurs et des clients, en leur proposant un lieu de vente/achat sécurisé, adossé à une marque reconnue qui récupère un pourcentage sur la vente : voici le principe des places de marché en ligne.

Attention, car de nombreux sites de e-commerce commencent à proposer ces services. Il devient donc capital de se différencier. En tant que marque, vous pouvez aussi agir comme vendeur en allant sur une marketplace connue, pour maximiser votre visibilité et vos ventes.

Ici encore, le B2C fonctionnera différemment du B2B. Ce dernier utilisera des marketplaces éditoriales pour proposer ses ebooks, par exemple.

Outil 11 – L’inbound marketing

L’Inbound Marketing est un concept qui mérite des ouvrages à part entière. L’idée clé est la suivante : au lieu d’aller vers la cible, vous la faites venir à vous en lui proposant d’entrer dans un dialogue autour de contenus (informatifs, éducatifs, intéressants, etc.) produits par vous-même.

C’est dans cette optique, bien sûr, que la définition des personas (outil 6) et la construction de tunnels de vente (outil 8) sont si importantes. Créer une stratégie d’inbound marketing solide demande de la préparation et un entourage de qualité, comme y insistent Stéphane Truphème et Philippe Gastaud :

« Organisez-vous pour produire des contenus : l’Inbound Marketing nécessite le déploiement d’une stratégie de Content Marketing qui n’est pas toujours facile à mettre en œuvre, car elle demande de nouvelles compétences (rédacteurs Web, référenceurs, growth hackers, data analysts…) et du temps. » (La boîte à outils du marketing digital, p. 41)

Outil 12 – Le Growth Hacking

Pirater la croissance, c’est-à-dire faire tout ce qu’il est possible de faire pour agir vite, bien et de façon innovante pour booster le développement de votre entreprise sur le Web. AARRR… Attention, voici un nouvel acronyme, presque imprononçable celui-ci :

  • A = Acquisition (aimanter votre cible par vos médias) ;
  • A = Activation (inciter à la qualification du prospect via l’échange de mail contre un ebook, par exemple) ;
  • R = Retention (garder le prospect qualifié et le transformer en client satisfait) ;
  • R = Referral (faire de ce client heureux un émissaire de votre marque) ;
  • Et enfin le dernier R = Revenue (rendre la vie facile à vos clients par tous les moyens, dont les facilités de paiement, etc.).

Des logiciels vous permettront d’automatiser certaines actions, d’analyser les façons de faire de vos concurrents (par exemple en étudiant leurs mots-clés) et même de surfer sur les dernières modes.

Outil 13 – Le Social Selling

En B2B, vous devez souvent « vous vendre ». À l’heure d’Internet et des réseaux sociaux, cela passe par les plateformes en ligne (telles que LinkedIn) et la création de contenus.

Pour mettre en place une stratégie de Social Selling, pensez à :

  • Travailler votre image de marque (personal branding) ;
  • Trouver les personnes à contacter sur vos réseaux ;
  • Créer la conversation ;
  • Établir des rapports stables.

La clé ? De bons contenus (articles de blog, livres blancs, etc.). Cette approche demande du temps et un investissement personnel, mais elle vaut la peine d’être mise en place, pour peu qu’on s’en donne les moyens (logistiques, notamment) et qu’on l’évalue à l’aune de critères fiables.

Outil 14 – Le marketing technologique et le marketing data-driven

Les deux termes sont synonymes : l’idée est d’utiliser les données et les outils logiciels pour accroître les chances d’entrer en contact avec des prospects et de vendre ses produits ou services.

Quels logiciels choisir ? Les auteurs parlent de deux méthodes :

  • Best of breed = choisissez les meilleurs logiciels dans chaque domaine (optimisation, e-mail marketing, etc.) ;
  • Solution intégrée = optez pour un logiciel « à tout faire » qui vous donnera accès aisément à toutes ces fonctions.

Considérez la possibilité de passer par des logiciels SaaS (software as a service) plutôt que par des solutions propriétaires (achat de logiciels à installer en interne) si vous êtes une petite entreprise.

Outil 15 — Lees objets connectés/Internet of things

Les objets communiquent désormais entre eux grâce aux technologies sans fil. Une masse gigantesque de données est récoltée et stockée sur des serveurs. Montre, frigo, voiture, lunettes, bâtiments, etc. Tous ces objets se connectent pour vous rendre — c’est l’idée — la vie plus facile.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Alibaba : L'incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois

Pourquoi utiliser les objets connectés ? Pour :

  • Améliorer l’expérience client (en lui proposant une personnalisation plus poussée) ;
  • Faire évoluer vos business models (en créant des partenariats avec d’autres marques, par exemple).

Outil 16 – Le Data Marketing

Si vous voulez devenir capable de parler « en personne » à votre client, en l’accompagnant du mieux possible depuis le début du parcours de vente jusqu’à la fin, alors vous aurez besoin d’investir dans la récolte et l’analyse des données.

Ce ne sont pas des actions exemptes de risques : l’erreur, le manque de fraîcheur de l’information, la fausseté des données ou encore la perte de créativité peuvent à tout moment venir frapper à la porte. D’où l’importance de bien planifier et d’agir avec l’aide de spécialistes.

Créer, refondre, optimiser son site web grâce à la boîte à outils du marketing digital

Dossier 2 — Créer, répondre, optimiser son site web

Outil 17 – Les étapes de création d’un site Web

« Le site Web a pour objectifs de promouvoir son activité (ou sa marque), d’attirer des prospects et éventuellement de vendre ses produits (dans le cas d’un e-commerce). » (La boîte à outils du marketing digital, p. 63)

Pour créer cette plateforme promotionnelle permanente (votre site reste visible sans interruption !), vous devrez réaliser ces quatre tâches :

  1. Caractérisation d’un public (qui allez-vous toucher, quels sont les contenus à publier ?) ;
  2. Création du site proprement dit (CMS libres comme WordPress ou propriétaires, tels Sharepoint) ;
  3. Hébergement du site (soit sur les serveurs de l’entreprise, soit en faisant appel aux services d’hébergeurs) ;
  4. Choix du nom de domaine (si vous voulez apparaître en France, terminer par .fr sera important, .com pour l’international).

Pensez ensuite aux caractéristiques de votre site :

  • Allez-vous créer plusieurs onglets (c’est souhaitable) ?
  • Proposerez-vous à l’internaute de remplir un formulaire de contact ?
  • Où placerez-vous les boutons de partage vers les réseaux sociaux ?
  • Etc.

Il y a bien des questions à se poser. Vous pourrez avancer en autodidacte ou faire appel à des solutions clé en main d’agences Web.

Outil 18 — Web responsive : vos contenus adaptés à chaque support

La plupart des internautes sont aujourd’hui des mobinautes. Par ailleurs, la tablette est aussi largement en vogue. Créer un site web responsive, c’est s’assurer qu’il puisse être accessible facilement par chaque type d’utilisateur, quel que soit le support utilisé.

Voici quelques caractéristiques de responsive web design (RWD) à prendre en compte :

  • « Static » = le design se conforme-t-il aux dimensions de chaque type d’écrans ?
  • « Fluide » = les colonnes changent en fonction des fenêtres de l’affichage Web ?
  • « Responsive » = tous les éléments, du texte aux CTA, s’adaptent-ils ?

Outil 19 – Le design thinking — L’UX (Expérience utilisateur)

L’expérience utilisateur se mesure à l’aune de cinq critères :

  1. Utile ;
  2. Facile ;
  3. Ergonomique ;
  4. Accessible ;
  5. Agréable.

L’outil 18 (web responsive) vise à améliorer l’expérience utilisateur sur les différents supports. Ce qui engendre un meilleur taux d’adoption du site (et donc plus de passages à l’action) et de fidélisation. Intégrez l’UX à votre réflexion sur la cible, sur les supports à privilégier. Utilisez les statistiques et mesures à votre disposition pour prendre les bonnes décisions.

Outil 20 — Définir des indicateurs de performance pour son site Web

Si vous voulez vérifier vos progrès et que votre site web se démarque positivement de la concurrence, vous devrez établir des critères de performance. Google Analytics est l’un des outils mis à votre disposition par Google pour étudier l’évolution de votre site dans le détail : depuis les pages les plus regardées jusqu’à la durée de navigation, notamment.

Soyez, par exemple, attentif au taux de rebond. Ce concept est lié au temps resté sur le site. Si l’internaute s’en va rapidement après la visite d’une seule page, votre taux de rebond sera élevé. Par contre, s’il prend son temps et visite plusieurs pages, alors votre taux de rebond sera faible.

Il s’agit néanmoins d’un indicateur ambigu : un haut taux de rebond signifie-t-il que le lecteur se désintéresse de vos contenus ou que ceux-ci sont si clairs qu’il a trouvé directement l’information qu’il cherchait ? Ce sera à vous de décider de la valeur de l’indicateur en fonction des caractéristiques de votre site.

Outil 21 – Le CRO (Conversation Rate Optimization)

Il s’agit ici d’optimiser le taux de conversion, c’est-à-dire les passages à l’achat de l’internaute. Pour ce faire, les spécialistes utilisent des techniques telles que l’A/B testing, qui consiste à proposer simultanément (à des internautes différents) deux versions du site, et à repérer quel est le design, le graphisme ou le contenu qui « marche » le mieux.

Les outils de Google Analytics ou l’envoi de questionnaires auprès de votre cible pourront également vous permettre, après analyse des résultats, d’optimiser le taux de conversion. Dans chaque cas, veillez à agir rationnellement, en :

  • définissant vos buts ;
  • optant pour certains points (on n’optimise pas tout d’un coup !) ;
  • inventant des solutions alternatives ;
  • créant des tests ;
  • évaluant les résultats.

Outil 22 – L’analyse de la qualité et de la performance d’un site Web

Plusieurs points devront constamment attirer votre attention. Pour rester performant, il faut rester vigilant à la :

  • Visibilité ;
  • Technique ;
  • Navigation ;
  • Conversion.

SI vous ne maîtrisez pas ces notions ni les façons de les évaluer, vous pourrez vous faire aider de développeurs web, de designers web et de rédacteurs web. Mais pourquoi apprendre à utiliser Google Analytics couplé à la Google Search Console, et vous faire les dents sur Dareboost ?

Outil 23 – La refonte de site

Cela devient parfois nécessaire, lorsque le site a été mal conçu ou que vous souhaitez rafraichir votre identité numérique. Votre site ne peut décoller en matière de référencement naturel, que si (notamment) :

  • vos contenus sont de qualité ;
  • il est techniquement au point (design, vitesse, responsive).

Vous pourrez opter pour une refonte légère ou complète, ou encore choisir d’ajouter quelques fonctionnalités chemin faisant. Quel type de charte graphique voulez-vous ? Comment intégrer du storytelling dans vos contenus et permettre à vos lecteurs de se diriger sur votre site ? Telles sont quelques-unes des questions à se poser.

Le rôle du owned media en marketing digital

Dossier 3 — Owned Media

Outil 24 – Le Brand Content

Comme le disent parfaitement les auteurs Stéphane Truphème et Philippe Gastaud :

« Une marque, via le Brand Content, cherche à proposer aux consommateurs un moment de rencontre et d’échange durant lequel elle raconte son histoire à ses consommateurs sans qu’ils ne ressentent la pesanteur d’une pression commerciale. En ce sens, le Brand Content ne peut être opposé à la publicité. Il s’agit simplement d’une nouvelle déclinaison. » (La boîte à outils du marketing digital, p. 81)

Concrètement, quelle est l’idée et comment la mettre en œuvre ? Voici quelques manières de faire :

  • Vendre du rêve, notamment en se servant du storytelling ;
  • Donner accès à des contenus informationnels qui démontrent vos compétences et vos connaissances ;
  • Conserver à l’esprit le ROI, qui demeure… le roi, la clé de votre démarche rationnelle de marketing digital.

Surprenez des consommateurs devenus exigeants en innovant dans vos contenus et en les invitant à la conversation généralisée. Pour ce faire, vous aurez besoin de devenir — ou de faire appel à — un pro des mots.

Outil 25 – Le Content Marketing

Suite logique de l’outil 24, le Content marketing vient appuyer le Brand content en proposant des contenus spécifiquement dirigés vers vos cibles. Pas d’amateurisme ! Ce type de stratégie porte ses fruits à condition de :

  • Savoir à qui l’on s’adresse ;
  • Programmer la sortie de ses articles, vidéos, audios, etc. ;
  • Écrire des scripts audio/vidéo et des textes de qualité ;
  • Être capable de mobiliser les réseaux sociaux pour diffuser les contenus ;
  • Évaluer le ROI de cette stratégie en se basant sur des critères fiables et concrets.

Pour en savoir plus sur ce thème important, je vous conseille à nouveau la lecture de Content Marketing de Stéphane Truphème.

Outil 26 – Le blog

À la différence des approches push (notamment, la publicité de masse), les approches pull, telles que l’Inbound Marketing, se caractérisent par l’effort de l’entreprise ou de la marque pour cibler et attirer le client de façon personnalisée, en fonction des centres d’intérêt de ce dernier.

La tenue d’un blog peut clairement vous aider à agir dans ce sens ; c’est même l’un des plus précieux outils pour le faire, puisqu’il permet de faire passer au client tout le parcours d’achat (de l’attraction jusqu’à la fidélisation, en passant bien sûr par l’achat).

Pour ce faire, il vous faudra rédiger et publier régulièrement du contenu ! Et comme on l’a dit auparavant, celui-ci devra être pertinent et de qualité, sans quoi vous risqueriez de créer un dommage pour votre business.

Outil 27 – La landing page

Les landing pages, soit en bon français pages d’atterrissage, sont des pages de vente. Elles sont tout spécialement conçues pour générer des leads (créer des prospects qualifiés qui vont donner un email) et faire passer à l’action.

La règle ? Focaliser l’attention du lecteur sur l’action à effectuer.

Comment ? En cherchant à le convaincre avec des arguments (part rationnelle) et à le séduire avec une bonne histoire (part irrationnelle de la décision). C’est là tout le savoir faire du rédacteur web formé au storytelling et au copywriting.

Vous voulez le faire vous-même ? Pourquoi pas ! Concentrez-vous tout particulièrement sur les points suivants :

  • La clarté et l’unicité de votre proposition (qu’offrez-vous ?) ;
  • La présence d’un contenu multimédia (vidéo, son, visuel) ;
  • Une liste d’avantages ;
  • Des témoignages ;
  • Un appel à l’action incitatif (formulaire, bouton d’action).

Outil 28 – Le référencement naturel (SEO)

Search engine optimisation : voici le sens de cet acronyme omniprésent en marketing digital, et clé de voute du Owned media. L’intérêt à le travailler ? Créer ce qu’on nomme du trafic organique, c’est-à-dire un flux de visiteurs venu « naturellement » sur votre site à partir d’une recherche sur les moteurs de recherche (souvent, Google).

Le SEO repose sur cinq piliers :

  1. Le contenu ;
  2. Le netlinking ;
  3. L’accessibilité ;
  4. La confiance (autorité) ;
  5. Les réseaux sociaux.

Votre objectif ? Atteindre la première page, et si possible la première place, de la SERP (search engine research page). La récompense ? Un meilleur taux de ventes garanti !

Outil 29 – La recherche vocale

Le principe est à la fois le même que pour le SEO et tout différent. Comme avec le SEO, il s’agit de faire une recherche sur Internet. Mais à la différence de la façon écrite classique, basée sur des mots-clés relativement courts, la recherche vocale fait la part belle aux :

  • Longues traînes (des ensembles de mots-clés à faible volume de recherche) ;
  • Questions précises, notamment liées à des lieux (d’où l’importance de la géolocalisation) ;
  • FAQ (qui répondent précisément à chaque question que peut se poser un internaute) ;
  • Commentaires et avis (qui vous donnent des indices sur ce que cherchent ceux qui vous lisent).

Deux autres points clés, déjà valables pour le SEO classique, mais renforcés dans le contexte de la recherche vocale :

  • Créer un compte Google My Business complet et le tenir à jour ;
  • Renforcer ses contenus (longueur, optimisation).

Outil 30 – L’e-mail marketing et Trigger Marketing

L’ère des messages de masse (blast) est révolue. Place à l’emailing personnalisé. Pour cela, il faut être capable, d’une part, d’utiliser les données récoltées et, d’autre part, d’analyser les résultats de vos campagnes.

Le Trigger Marketing désigne l’envoi de mails au moment où le prospect/client réalise une action ou à l’occasion d’un événement précis (anniversaire, etc.). Des DMP (data management platform) peuvent être combinés à vos CMS pour comprendre les raisons de l’abandon d’un achat, par exemple, ou repérer qu’un internaute effectue la visite répétée d’une même page.

Outil 31 – La newsletter

La newsletter s’envoie par mail : envoyée à fréquence régulière, elle tient vos abonnés au courant de vos produits, services et les informe grâce à des articles inspirants ou informatifs. L’enjeu étant, bien sûr, de fidéliser sa clientèle.

Cinq étapes sont à suivre pour maximiser l’effet de vos newsletters :

  1. Simplifier la procédure d’inscription ;
  2. Proposer différentes options (segmenter) ;
  3. Automatiser ;
  4. Soigner le contenu (sa pertinence) ;
  5. Évaluer (observer les flux, les taux d’ouverture, etc.).

Outil 32 – Les médias sociaux

Comme le disent bien Stéphane Truphème et Philippe Gastaud :

« Les médias sociaux se sont incontestablement imposés dans nos quotidiens et ont contribué à modifier le rapport de force entre les entreprises et leurs cibles. Redistribuant les cartes, ils ont permis aux consommateurs de reprendre le pouvoir, obligeant les marques à repenser en profondeur leurs pratiques. Le marketing des médias sociaux est ainsi devenu une branche incontournable du marketing digital. » (La boîte à outils du marketing digital, p. 100)

Pour apprendre à gérer vos relations aux médias sociaux, les auteurs proposent d’utiliser les objectifs SMART (spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis). Par ailleurs, ils convoquent deux valeurs essentielles pour réussir sur les réseaux sociaux :

  1. L’agilité ;
  2. La transparence.

C’est à vous de savoir quels objectifs vous souhaitez atteindre, mais il vous revient également de vous adapter aux réponses de votre communauté pour adapter au mieux votre proposition de contenu !

Outil 33 – Les webinars

Le webinaire (e version française) a le vent en poupe. Il pousse les démarches de Content Marketing et d’Inbound Marketing dans le sens d’une interaction directe avec son audience. Relativement facile à mettre en œuvre, il vous servira à créer des prospects qualifiés (des leads).

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Optimisez votre visibilité web

Comme à l’accoutumée, assurez-vous de proposer un échange enrichissant et de grande qualité, en soignant aux petits oignons le choix de vos experts, notamment, ou de bien préparer en amont le choix de la thématique abordée le jour J.

Outil 34 – La vidéo marketing

Voici une autre ressource à votre disposition ! Eh oui, pourquoi ne pas créer des vidéos dynamiques pour vendre vos services ou produits ? Bien entendu, ls mêmes remarques s’imposent quant à la préparation. Mais voyez plutôt l’intérêt potentiel de cette pratique :

  • YouTube est en deuxième place des moteurs de recherche, il serait dommage de se priver de cette fenêtre sur le monde ;
  • La vidéo se regarde plus facilement (surtout quand on est un cadre occupé) et est fortement susceptible d’augmenter le taux de conversion.

Vous n’oublierez pas de prévoir la promotion de votre vidéo, notamment sur les réseaux sociaux, sans quoi celle-ci restera lettre morte !

Outil 35 – Le Picture Marketing

Même idée, autre support : il s’agit ici de réemployer la bonne vieille image, tant employée par la publicité traditionnelle. Il se trouve qu’une simple image convainc aisément (comme on sait, celle-ci peut valoir 1000 mots), mais pas seulement !

En effet, elle est particulièrement adaptée aux partages sur les réseaux sociaux (pensez donc aux mèmes) et ceux-ci l’ont bien compris.

Où et quels types d’images utiliser ?

  • Dans vos articles (images percutantes et pertinentes, graphiques) ;
  • Sur votre site de e-commerce (photos de produits, etc.) ;
  • Des infographies à partager directement sur les réseaux sociaux ;
  • Lorsque vous voulez souligner certains éléments de votre storytelling.
La place du paid media dans la boîte à outils du marketing digital

Dossier 4 — Paid Media

Outil 36 – Le display

Contrairement au Owned media, qui s’appuie sur la création et la diffusion de contenus gratuits, sur le SEO et sur le bouche-à-oreille des réseaux sociaux, le Paid media — comme son nom l’indique – fait appel à de la publicité payante.

La publicité dite display désigne les bannières publicitaires que l’on retrouve sur les sites internet. Les auteurs soulignent que deux buts sont généralement recherchés :

  • La performance ;
  • La notoriété. (Cf. p. 115 pour plus d’informations)

Outil 37 — Le référencement payant : SEA

Le SEO est le moyen d’obtenir, nous l’avons vu, du trafic organique. Le SEA, quant à lui, permet d’obtenir du trafic à partir de la publicité (search engine advertising).

Ainsi, lorsque vous lisez « Annonce » en dessous des premiers résultats de la SERP, ce ne sont en fait pas les « vrais » (naturels) premiers résultats, mais des entreprises qui sont remontés provisoirement en première page parce qu’ils ont payé Google (ou un autre moteur de recherche).

Les enjeux sont clairs : être plus visible, générer du trafic et générer des conversions. SI vous voulez agir de cette façon, préparez-vous à :

  • Avoir un budget clairement établi ;
  • Cibler correctement les liens commerciaux (notamment par un choix de mots-clés pertinents) ;
  • Préparer en amont les contenus qui apparaîtront sous vos liens.

Sachez que, selon Stéphane Truphème et Philippe Gastaud, « 30 % des internautes cliquent des liens sponsorisés à la suite de leurs recherches. » (La boîte à outils du marketing digital, p. 117) Les résultats peuvent donc être au rendez-vous.

Outil 38 – Le Native Ad

Que désigne cette expression ? Ce sont des publicités à plus haut potentiel de clic (donc de conversion), parce qu’elles s’adaptent plus naturellement à leur environnement. Elles sont « natives », c’est-à-dire spécialement conçues pour s’intégrer dans votre fil d’actualités Facebook, par exemple.

Bien sûr, le graphisme est particulièrement important ici. Mais pas seulement. Une fois encore, c’est le contenu qui doit retenir l’attention et faire référence à ce que l’internaute trouvera s’il décide de cliquer.

Attention : jouer sur ces tableaux peut être coûteux, puisque vous aurez à traiter chaque support de façon autonome. Il n’y a pas (encore) d’automatisation totale des campagnes en matière de native ads. Par ailleurs, produire tant de contenus spécifiques et payants pourra vous coûter cher.

Outil 39 – L’affiliation

L’affiliation est l’une des techniques de marketing visant à monétiser un site internet. Elle aurait été inventée par Amazon. Sur quoi repose-t-elle ? Sur un accord entre un site (affilié) et une marque (affilieur) en vue de faire la promotion de ce dernier sur le site du premier.

L’idée est simple : en échange de cette visibilité acquise, l’affilié récupère un gain sur une ou plusieurs actions déterminées (par exemple : la vente, la génération de trafic, le clic ou encore l’inscription à une newsletter, etc.).

Il est possible de passer par des plateformes d’affiliation, qui mettent en relation affiliés et affilieurs et jouent le rôle de « tiers de confiance », calculant notamment les gains à remettre à l’affilié.

Outil 40 – Le marketing programmatique

Aujourd’hui, les algorithmes aident à l’action dans beaucoup de domaines. Et notamment dans le marketing. C’est ce que met en effet à profit le marketing programmatique, qui s’appuie sur les calculs informatiques et un système d’enchères pour automatiser l’achat et la distribution d’espaces publicitaires, la gestion des données et la création de publicités ciblées.

Cette solution implique d’investir dans des logiciels adaptés, qui exploiteront les données pour cibler les internautes et optimiser les performances des publicités. Un bémol : l’opacité et la complexité croissante de ces pratiques.

Outil 41 – Le retargeting

Comment convaincre vos visiteurs de passer à l’action ? Se demandent Stéphane Truphème et Philippe Gastaud dans La boîte à outils du marketing digital. Le retargeting est un outil qui entend répondre à cette même question.

Comment ? En faisant passer une publicité d’un site visité antérieurement sur un site que vous visiter ensuite. Vous avez déjà eu l’expérience, non ? Deux jours plus tôt, vous avez cherché une lampe de chevet, et la voici qui réapparait sur le site d’une agence de voyages !

L’objectif : vous faire revenir, vous « rattraper » en vous faisant garder en mémoire votre intention d’achat. Cette stratégie est très ciblée, ce qui est un point positif. Par ailleurs, elle est protéiforme (elle peut s’opérer via des mails, des annonces sur les réseaux sociaux, etc.).

Son défaut ? Elle demeure inopérante pour les nouveaux visiteurs et n’est pas toujours pertinente, lorsque les bannières publicitaires renvoient vers des recherches trop anciennes (si vous avez regardé votre table de chevet il y a deux mois, cela n’a plus beaucoup de sens pour vous de retrouver la bannière ailleurs).

À noter aussi : l’internaute a toujours le droit de refuser ce reciblage.

Earned media ou l'art de maximiser son audience par le bouche à oreille

Dossier 5 — Earned Media

Outil 42 – Le Social Media Optimization (SMO)

Si vous cherchez à attirer des visiteurs sur votre site internet ou à perfectionner votre e-réputation en utilisant les médias sociaux, vous faites peut-être du SMO sans le savoir. Avez-vous créé une communauté en ligne ? C’est également l’un des objectifs poursuivis par le SMO.

Listons ses avantages :

  • Accroître la visibilité ;
  • Simplifier le design (boutons d’action, etc.) et la diffusion des contenus ;
  • Faciliter la promotion ;
  • Répandre plus rapidement les contenus ;
  • Encourager leur diversité.

Comment faire ? En établissant une stratégie de prise parole efficace et en soignant — comme toujours — la qualité de vos contenus, c’est-à-dire en intéressant vos lecteurs durablement. Le blog (outil 26) est parfait pour commencer une stratégie de SMO.

Outil 43 – Le Word Of Mouth et le Buzz Marketing

Le bouche-à-oreille ou, en anglais, word of mouth (WOM), est bien connu du monde du marketing depuis longtemps. C’est un outil puissant et à double tranchant, puisqu’il peut faire et défaire des réputations et des entreprises. La nouveauté : Internet a considérablement amplifié ce phénomène vieux comme le monde. On parle aussi de marketing viral.

Le buzz marketing, quant à lui, vise à attirer l’attention à partir d’une action spectaculaire, voire d’une provocation.

Aujourd’hui, il devient facile de donner son avis, laisser des commentaires, partager, bref propager son opinion de façon élargie sur les réseaux.

Pour faire démarrer positivement la machine à opinions, la recette reste la même : publier et diffuser du contenu à forte valeur ajoutée, puis s’assurer de répondre et d’être agile, face aux réactions et aux commentaires. Plus vous mesurerez également vos performances, et plus vous gagnerez en pertinence pour vos cibles.

Outil 44 – Les commentaires, avis clients et reviews

Selon une source IFOP donnée par les auteurs :

« 88 % des internautes recherchent des avis de consommateurs sur Internet avant d’acheter. » (IFOP, 2015, cité par La boîte à outils du marketing digital, p. 132)

On parle en jargon de social proof ou de preuve sociale. Pour rendre visibles ces avis, commentaires ou recommandations, vous pourrez les mettre en avant :

  • Sur votre site de e-commerce ;
  • Sur Facebook ;
  • Ou sur les moteurs de recherche en SEO ou en SEA.

Cherchez à recueillir, dès que possible, les avis de vos clients ou des internautes. Si vous le pouvez, veillez à les faire certifier : vous gagnerez en confiance auprès de ceux qui ne vous connaissent pas encore.

Outil 45 — la e-réputation

Celle-ci vise à accroitre le degré de confiance en votre entreprise en s’appuyant sur les nouveaux outils du digital. Pour cela, votre entreprise (ou votre marque) doit être sociable, c’est-à-dire engagée sur les réseaux et participant à l’entretien de la conversation avec sa communauté.

En fait, vous n’êtes pas le seul à créer du contenu : vos fans, mais aussi vos détracteurs, vos clients ou vos prospects, voire des influenceurs ou des journalistes créent leurs propres contenus qui vous concernent (avis, commentaires, articles, etc.).

C’est ici qu’entre en scène le métier de community manager ou d’e-réputation manager. C’est lui qui animera la communauté, diffusera vos contenus et répondra ou réagira de façon opportune (modération) à ceux qui sont générés par d’autres. Il récoltera également les informations sur les membres de la communauté.

Outil 46 – La veille et l’écoute des médias sociaux

Établir une veille de ce qui se passe sur le Net est important pour l’entreprise qui veut connaître son environnement. L’idée est de rester alerte sur un certain nombre de mots-clés liés à votre activité, puis de suivre les conversations sur les blogs, sites et réseaux sociaux et d’en tirer des données qualitatives et quantitatives.

Des plateformes (telles que Germin8) existent et vous donnent la possibilité de réaliser un monitoring ciblé (sur un seul canal) ou extensif (sur plusieurs). Elles vous alertent des nouveaux contenus pertinents et vous aident à gérer les données récupérées.

Outil 47 – L’influence marketing ou comment déployer un programme influenceurs

Les journalistes ne sont pas les seuls à qui vous pouvez vous adresser. Désormais, les influenceurs sont aussi là pour diffuser votre message. Qu’il s’agisse de blogueurs, de youtubeurs, d’utilisateurs de Twitter ou d’Instagram, ils peuvent vous aider à accroître votre visibilité.

Il est possible de distinguer quatre niveaux d’influence. Les :

  1. Amis et la famille (auxquels on peut ajouter les collègues) forment le cercle restreint à forte influence, mais faible audience ;
  2. Fans, parmi lesquels on range les clients et les membres de votre communauté, forment le deuxième niveau, avec un niveau d’influence plus faible, mais une plus grande audience ;
  3. Editeurs et gourous, c’est-à-dire les influenceurs proprement dits comme des blogueurs réputés ;
  4. Célébrités, qui ont une faible influence, mais un très haut niveau d’audience.

Pour booster votre notoriété grâce à l’influence marketing, vous chercherez à créer des opérations ciblées et bien pensées auprès des bons influenceurs.

Outil 48 – L’Employee Advocacy

Aussi appelé programme des collaborateurs ambassadeurs, l’employee advocacy a pour principe de faire de ses employés des représentants publics de votre marque. Eux aussi peuvent témoigner pour votre entreprise et dynamiser votre notoriété en mobilisant leurs réseaux respectifs.

Vous pouvez l’utiliser pour la vente et le marketing proprement dit, mais aussi dans une stratégie de recrutement (RH).

Selon les auteurs :

« Un programme d’Employee Advocacy profite également aux collaborateurs en les aidant à bâtir leur réputation professionnelle, à développer leurs réseaux et à s’engager davantage dans les activités de leur entreprise. 86 % des collaborateurs qui participent à un programme d’Employee Advocacy déclarent que ce dernier a un impact positif sur leur propre carrière. Il s’agit donc d’une véritable stratégie win-win à travers laquelle l’entreprise et ses employés collaborent efficacement à l’obtention de résultats partagés. » (La boîte à outils du marketing digital, p. 141)

Mobile marketing : un outil en plus dans la boîte à outils du marketing digital

Dossier 6 — Mobile Marketing

Outil 49 – Le m-commerce : le smartphone, canal d’achat privilégié en mobilité

M pour mobilité : les dispositifs nomades, téléphones mobiles et tablettes en tête, sont les nouveaux centres d’attention des spécialistes du marketing. Sachant que les consommateurs français, et les jeunes en particulier, achètent de plus en plus massivement par ce canal, cela se comprend.

La personnalisation des contenus et la facilitation de l’accès sont les deux axes de développement privilégiés pour améliorer le m-commerce. La relation client est également au cœur de la démarche, avec l’envoi de messages individualisés, notamment par SMS.

Pour vous lancer dans l’aventure du m-commerce, apprenez à cerner le comportement d’achat de vos clients. Pensez également à vous doter des nouvelles technologies en matière de paiement en ligne.

Outil 50 – Les applis, apps : applications mobiles

Aujourd’hui, nous avons tous des dizaines d’applications installées sur nos smartphones. Vous avez certainement l’habitude de vous rendre sur l’AppStore, sur Google Play Store ou encore dans le Windows Store. En une petite vingtaine d’années, ces « app » se sont démocratisées et sont entrées dans nos vies.

Pour une entreprise, créer une application permet de tisser du lien avec ses clients, via la création d’un compte personnalisé, puis l’envoi de notifications individualisées, en direct et géolocalisées.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  À la conquête de LinkedIn

Vous pouvez opter pour un système entièrement payant, complètement gratuit ou hybride, en misant ou non sur de la publicité pour financer le développement de votre appli.

Veillez à :

  • Assurer leur comptabilité avec tout type de mobile ;
  • Réaliser les mises à jour (et à récupérer les données utiles, à chacune d’entre elles) ;
  • Rassurer vos clients quant à la sécurité et à la protection de leur vie privée.

Outil 51 – Les notifications sur smartphone : push appli, e-mails, SMS, MMS

Encore une fois, l’esprit de ce nouveau mode de marketing est clair : personnaliser la relation client. Les mobinautes qui acceptent de recevoir des notifications souhaitent être tenus informés individuellement des nouveautés, des promotions, etc. de votre marque.

Cette pratique n’est pas sans risques pour le consommateur. Comme le rappellent bien à propos Stéphane Truphème et Philippe Gastaud :

« Ces notifications créent une sollicitation permanente qu’il faut apprendre à contrôler pour ne pas perdre sa concentration ni son temps en allant surfer sur un site de e-commerce qui vient de vous adresser sa dernière promotion. » (La boîte à outils du marketing digital, p. 132)

Voici les six principaux critères à prendre en compte, dès lors que vous voulez envoyer des notifications efficaces à vos clients :

  1. Personnalisation ;
  2. Fréquence ;
  3. Contenus ;
  4. Engagement ;
  5. Effets sonores/visuels ;
  6. Ergonomie.

Outil 52 – La géolocalisation

Ce sont les cookies qui vous permettent de recueillir des informations sur vos prospects ou clients. Ces petits morceaux de code identifient et tracent l’activité des personnes sur le Net, et peuvent notamment donner accès à des données de géolocalisation.

Prenons un exemple : le geofencing. De quoi s’agit-il ? De l’envoi de notifications en temps réel pour avertir un mobinaute via SMS ou notification que le magasin qui se trouve à proximité de lui est ouvert, ou dispose de tel produit, etc.

Autre cas : l’utilisation de caméras de capteurs infrarouges pour mesurer le nombre de visites quotidiennes et les heures d’affluence. En aval, cela vous offre des idées nouvelles pour mieux adapter vos horaires aux habitudes de la clientèle.

Le rôle des médias sociaux dans le marketing digital

Dossier 7 — Médias sociaux

Outil 53 — Facebook

Jusqu’à preuve du contraire, Facebook (aujourd’hui Meta) est le champion des réseaux sociaux. Il est utilisé en marketing pour :

  • Le B2C, en misant surtout sur la fidélisation ;
  • Le B2B, en misant davantage sur la prospection.

En tant que marque, vous pouvez créer des publicités directement sur Facebook, nous l’avons vu plus haut. Mais vous pouvez aussi créer votre page et des groupes pour créer une communauté.

En combinant cela à l’utilisation de Facebook Messenger et de Facebook Live, vous vous assurez de transmettre votre message au plus près de vos cibles.

Outil 54 — Twitter

C’est essentiellement dans un contexte B2B que vous utiliserez Twitter, qui, malgré son succès, n’a pas complètement réussi à convaincre le grand public. Il reste l’apanage des médias et des spécialistes du marketing digital, notamment.

Voici quelques conseils donnés par les auteurs pour bien prendre en main cet outil :

  • Quand vous commencez, identifiez qui suivre et quels mots-clés sont intéressants pour vous (ainsi que les hashtags #) ;
  • Lorsque vous rédigez, soyez précis et clairs ;
  • Utilisez des raccourcisseurs d’URL ;
  • N’oubliez pas les images, qui aident à la conversion ;
  • Introduisez un ou deux # ;
  • Mentionnez vos sources et nommez des destinataires avec l’ajout @ ;
  • Dites merci à ceux qui vous suivent ou retweetent vos publications ;
  • Répondez à vos prospects ou clients, soit directement en commentaire, soit par messages privés.

Outil 55 — LinkedIn

Ce réseau social est avant tout un précieux dispositif pour prospecter de nouveaux clients ou recruter. C’est un média professionnel où vous pouvez mettre en évidence vos compétences professionnelles et suivre des personnes inspirantes.

Y promouvoir son activité nécessite tout d’abord de créer un profil (concis, mais précis) et éventuellement une page entreprise, puis de faire grandir et d’entretenir sa communauté par la production de contenus et par l’interaction. Le domaine d’action est avant tout le B2B, mais certaines stratégies de B2C peuvent également être mises en place.

Outil 56 — Instagram

L’originalité d’Instagram repose sur la publication — et la retouche — d’image (facilement reconnaissables à leur format carré) et de courtes vidéos. Les entreprises utilisent ce média pour accroître leur e-réputation et optimiser leur référencement via des hashtags et des mots-clés.

Cette app a un grand succès auprès des jeunes (à la différence, par exemple, de LinkedIn, où la cible sera plutôt le cadre supérieur).

Voici quelques possibilités offertes par Instagram :

  • Intégrer des filtres plus ou moins drôles pour modifier ses photos ;
  • Envoyer les photos en mode public ou privé (et chatter) ;
  • Créer des stories vidéo qui s’effacent après 24 heures ;
  • Piloter sa présence (analyse de statistiques) grâce à l’outil Insights ;
  • Améliorer la visibilité de ses posts grâce des campagnes de publicité.

Outil 57 — Snapchat

Réseau addictif qui fait un tabac chez les jeunes, sa particularité est d’effacer (et de ne pas stocker) les messages envoyés. Ceux-ci (images, textes) s’effacent après 10 secondes (sauf les stories qui restent 24 heures).

La promotion se fait par :

  • Création de Snap Ads qui apparaissent durant les stories ;
  • Liens sponsorisés (coupons de réduction, etc.) ;
  • Géofiltres.

Snapchat est avant tout ludique et la promotion devra suivre cette tendance.

Outil 58 — Pinterest

Pinterest a le vent en poupe depuis quelques années. Sa spécialité ? Le partage de visuels, images et infographies, appelés « pins » (épingle). Pourquoi l’utiliser ?

  • En B2B, pour la promotion de vos savoir-faire ;
  • En B2C, pour la présentation des produits et le renvoi vers les sites de e-commerce.

Il est important de rendre les photos « cliquables » pour qu’elles redirigent l’internaute vers votre site, blog, etc. Vous pouvez également y organiser une veille de vos concurrents, clients ou influenceurs.

Il existe un programme publicitaire propre à Pinterest qui vous permet de faire de votre visuel un « promoted pin » qui sera publié sur les fils des utilisateurs que vous voudrez.

Le réseau est avant tout féminin et orienté autour des thématiques suivantes :

  • Mode et bijoux ;
  • Artisanat et design ;
  • Voyages ;
  • Alimentation.

Outil 59 — YouTube

Deuxième moteur de recherche au monde, première plateforme de streaming, c’est peu dire que YouTube (racheté par Google) a pignon sur rue. Surtout, la vidéo a un pouvoir d’impact fort et est de plus en plus consommée par les internautes. Comme le rappellent Stéphane Truphème et Philippe Gastaud :

« La vidéo permet de démontrer ses expertises (prises de position, interview de collaborateurs…), offrir de la réassurance (témoignages clients, cas pratiques…), présenter ses produits (démonstrations, tutoriels…). Sur YouTube, les marques y relayent leurs vidéos pour recruter puis fidéliser une communauté d’abonnés. » (La boîte à outils du marketing digital, p. 175)

Parmi les offres publicitaires de YouTube, on trouve :

  • Du display et des opérations spéciales qui s’affichent pendant les vidéos ;
  • Des « cards » qui permettent de diriger vers un lien (page d’atterrissage, formulaire de contact, etc.).

Vous pourrez analyser vos performances grâce à la connexion de votre compte à Google Analytics.

Outil 60 – Les plateformes de gestion des médias sociaux

Autant de réseaux sociaux, cela peut devenir difficile à manipuler. Heureusement, certaines plateformes nous permettent de les gérer « tous en un ».

Quelles sont leurs fonctionnalités ?

  • Paramétrer les rôles de chaque utilisateur (si vous travaillez en équipe) ;
  • Publier et programmer vos contenus ;
  • Contrôler ce qui est dit de votre marque ;
  • Analyser la portée des publications et le niveau d’engagement, notamment.

Une chose est sûre : si vous voulez agir en professionnel, il vous faudra au préalable établir une stratégie de marketing digitale digne de ce nom, en vous fixant des objectifs précis, en formant vos équipes et en étant prévoyant.

La boîte à outils du marketing digital

Conclusion sur le livre « La boîte à outils du marketing digital » de Stéphane Truphème et Philippe Gastaud 

Si votre entreprise n’est pas encore entrée dans l’ère du numérique, c’est l’heure !

En effet, il est plus que temps ! Bien sûr, certaines affaires qui tournent peuvent encore s’en passer. Si votre boulangerie est bien placée et qu’elle ne désemplit pas, vous n’aurez ni le temps ni nécessairement le besoin ou l’envie de vous investir dans une stratégie de marketing digital.

Néanmoins, mieux vaut prévenir que guérir, et pour de nombreuses nouvelles entreprises, le jeu en vaut vraiment la chandelle. Plus encore, la présence sur les réseaux sociaux et dans les premiers résultats des moteurs de recherche peut devenir une question de vie ou de mort commerciale.

L’avantage de ce livre est qu’il vous donne, en 60 outils, les clés pour vous mettre à exercer votre influence dans ce milieu. Votre e-réputation et votre chiffre d’affaires n’exploseront sans doute pas du jour au lendemain, mais pas à pas, vous parviendrez sans doute à y créer votre place singulière.

Ce qu’il faut retenir de « La boîte à outils du marketing digital » de Stéphane Truphème et Philippe Gastaud 

Pour conclure, je reprendrai les mots de la préface, rédigée par Laure Canart, directrice marketing digital chez Cegos :

« Tous les jours vos cibles marketing surfent sur Internet, visitent des sites performants, utilisent des réseaux sociaux pour échanger, communiquer, ou exprimer leurs opinions, utilisent des applis pour se faciliter la vie… le challenge est de faire en sorte que votre site ou vos réseaux sociaux, vos produits ou services, soient aussi simples d’accès, rapides, fluides et intuitifs à comprendre. » (Préface, La boîte à outils du marketing digital, p. 9)

Surtout, ne baissez pas les bras si tous ces mots, ces concepts sont encore pour vous du chinois. Vous rencontrerez dans cet ouvrage des explications claires et des témoignages, mais aussi un glossaire, une bibliographie et une vaste sitographie qui vous donneront toutes les cartes en main pour commencer à jouer dans la cour du numérique !

Les points forts et le point faible du livre La boîte à outils du marketing digital

Points forts

  • La présentation claire, typique de la collection « La boîte à outils » ;
  • Les nombreux à-côtés offerts (de la sitographie aux bonus vidéos) ;
  • Une méthodologie cohérente qui permet de recouper les outils entre eux et d’avancer pas à pas.

Point faible

  • Certains outils peuvent sembler redondants, mais ce sera à vous de croiser tout cela et de faire votre choix dans ce qui peut s’avérer le plus pertinent pour vous.

Ma note :

Le petit guide pratique du livre La boîte à outils du marketing digital de Stéphane Truphème et Philippe Gastaud

Les six critères principaux à prendre en compte pour envoyer des notifications efficaces aux clients 

  1. Personnalisation ;
  2. Fréquence ;
  3. Contenus ;
  4. Engagement ;
  5. Effets sonores/visuels ;
  6. Ergonomie.

Foire Aux Questions (FAQ) du livre La boîte à outils du marketing digital de Stéphane Truphème et Philippe Gastaud

1. Comment le public a-t-il accueilli le livre La boîte à outils du marketing digital ?

Edité pour la deuxième fois le 11 mars 2020 aux éditions Dunod, le livre ‘’La boîte à outils du marketing digital’’ a connu un succès extraordinaire auprès du public à l’ère du numérique avec des centaines de milliers d’exemplaires vendus à travers le monde et classé parmi les meilleures ventes d’Amazone. 

2. Quel est l’impact du livre La boîte à outils du marketing digital ?

Cet ouvrage a inspiré plusieurs entrepreneurs web à travers le monde en réinventant profondément leurs fonctions marketing, leur communication et leur vente pour booster leur business en s’adaptant aux nouvelles attentes des clients.

3. À qui le livre La boîte à outils du marketing digital s’adresse-t-il ?

Cet ouvrage est destiné aux entrepreneurs web, aux e-commerçants, aux propriétaires des marques, des petites et grandes entreprises et à tous ceux qui souhaitent maîtriser les bases du marketing digital et booster leur business en devenant un pro de la publication, de la diffusion et de la gestion des contenus en ligne.

4. Qu’est-ce que La curation de contenu selon les auteurs ?

D’après les auteurs, il s’agit d’une stratégie pour faire de la veille des concurrents, mais cela va plus loin ! Vous pouvez collecter leurs contenus, les analyser, les reformuler pour proposer vos propres contenus avec un angle de vue original.

5. Quelle est l’importance de la curation de contenu d’après Stéphane Truphème et Philippe Gastaud?

Pour répondre à cette question, les auteurs pensent que la curation de contenu est le point d’entrée de toute stratégie de Content Marketing. Elle permet de maintenir à jour ses connaissances pour ensuite rédiger et publier des contenus pertinents.

Les critères de mesure de l’expérience utilisateur versus les critères de succès en e-commerce

Les critères de mesure de l’expérience utilisateur Les critères de succès en e-commerce
Utile Constituer un catalogue de produits
Facile Diversifier les méthodes de paiement en ligne
Ergonomique Être transparent sur les frais
Accessible Privilégier le client (SAV, etc.)
Agréable Animer votre site (codes promo, newsletters, etc.)

Les auteurs de La boîte à outils du marketing digital

Qui est Stéphane Truphème ?

Stéphane Truphème : Auteur du livre Content Marketing.

Passionné de l’internet et du marketing digital, il a capitalisé plus de 20 ans  d’expériences. Co-fondateur de l’une des premières agences en ligne en France, il a coordonné beaucoup de projets digitaux pour le compte de l’agence. Étant l’une des toutes premières personnes à avoir introduit le concept de l’Inbound Marketing en France, il  a écrit de nombreux ouvrages, notamment le best-seller : L’Inbound Marketing – Attirer, conquérir et enchanter le client à l’ère du digital. Il a également coécrit, en collaboration avec Philippe Gastaud, l’ouvrage ‘’La boîte à outils du marketing digital’’ à travers lequel ils enseignent des astuces et des stratégies concrètes aux entrepreneurs web pour booster leur business en s’adaptant aux nouvelles attentes des clients.

Qui est Philippe Gastaud ?

Philippe Gastaud : Auteur du livre La boîte à outils du marketing digital

Conseiller, communicateur et formateur en stratégie marketing et digital, Philippe Gastaud assiste de nombreuses entreprises digitales. Épris de l’entrepreneuriat et du leadership, il a fondé l’e-Strategic et accompagne les entrepreneurs web en réinventant profondément leurs fonctions marketing, leur communication et leur vente pour booster leur business en s’adaptant aux nouvelles attentes des clients. 

Auteur de nombreux ouvrages, Il a coécrit, en collaboration avec Stéphane Truphème, l’ouvrage ‘’La boîte à outils du marketing digital’’ à travers lequel ils enseignent des astuces et des stratégies concrètes aux entrepreneurs web pour booster leur business en s’adaptant aux nouvelles attentes des clients.

Avez-vous lu le livre de Stéphane Truphème et Philippe Gastaud « La boîte à outils du marketing digital » ? Combien le notez-vous ?

Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Stéphane Truphème et Philippe Gastaud « La boîte à outils du marketing digital »

Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Stéphane Truphème et Philippe Gastaud « La boîte à outils du marketing digital »

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Bienvenue sur mon blog spécialisé dans des livres rares, des livres exigeants qui ont tous une énorme qualité : ils peuvent vous faire changer de vie. Ces livres ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse, je les ai tous lus et choisis parmi des centaines d’autres.

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