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Résumé de « Productivité pour auteurs : trouvez du temps pour écrire, organisez votre vie d’auteur et décidez de ce qui importe vraiment » de Joanna Penn : ce manuel rassemble une foule de conseils à appliquer au quotidien pour se fixer ses objectifs d’écriture et améliorer son rendement rédactionnel — vous êtes blogueur, écrivain confirmé ou jeune pousse ? Jetez donc un œil à ce petit ouvrage malin.
Par Joanna Penn, 2020, 116 pages.
Titre original : Productivity for Autors. Find Time to Write, Organize Your Author Life, and Decide What Really Matters (traduit par Cyril Godefroy)
Chronique et Résumé de « Productivité pour auteurs » de Joanna Penn :
L’autrice
Joanna Penn est britannique. Après avoir laissé tomber sa carrière dans l’informatique, elle décide de se lancer à fond dans ce qui l’anime depuis toujours : l’écriture. Elle commence à écrire des livres de fiction, principalement des thrillers mêlés de fantastique, et des livres de non-fiction sur son nouveau métier de romancière.
Parmi ses œuvres de fiction, on compte la série de thrillers surnaturels Arkane et la trilogie London Crime Thriller. Si vous êtes davantage intéressé par son expertise en tant qu’écrivaine, dirigez-vous par exemple vers Comment gagner votre vie en écrivant ou encore Le mindset de l’auteur qui réussit.
En parallèle, elle développe une communauté numérique, autour de son site internet à succès www.TheCreativePenn.com et de ses podcasts. Elle donne également des conférences en Europe et dans le monde autour de ses ouvrages.
Dans ce livre, Joanna Penn propose de prendre du recul sur sa pratique littéraire afin d’analyser ce qui la rend productive. Elle mêle ses propres conseils à ceux qu’elle a glanés dans différents ouvrages de référence sur le sujet.
Le livre
L’ouvrage est composé de 13 chapitres courts, qui se terminent par une série de questions, qui sont autant d’exercices à réaliser chez soi, pour améliorer sa productivité d’auteur :
- Qu’est-ce qui vous empêche d’être productif ?
- Se fixer des objectifs
- Dates limites
- Occupations vs travail important
- Dire non et fixer des limites
- Comment trouver le temps d’écrire ?
- Tirez le meilleur parti de votre temps d’écriture
- Dictée
- Rédaction conjointe et collaboration
- De l’externalisation
- Outils de productivité
- La mentalité d’écrivain productif
- Une productivité saine
Êtes-vous prêt à booster votre productivité en tant qu’auteur ? Alors c’est parti, lisez maintenant ce résumé des principaux conseils de Joanna Penn sur le sujet.
Chapitre 1. Qu’est-ce qui vous empêche d’être productif ?
Les sources de résistances habituelles
Voici une liste de quelques (bonnes) excuses données habituellement pour ne pas écrire :
- Ne pas avoir le temps ;
- N’avoir pas d’idées ;
- Ne pas savoir comment s’y prendre ;
- Perdre son temps dans d’autres activités (marketing, etc.).
Pour commencer à écrire, il faut se demander pourquoi réaliser ce changement — car il s’agit bien d’un changement important dans votre vie, qui va vous demander du temps et de l’énergie.
Quel est VOTRE pourquoi ?
Joanna Penn a quitté son travail de consultante en informatique en 2006 parce qu’elle n’en pouvait plus de voir mourir sa créativité dans ce travail routinier et sans résultats tangibles.
« Maintenant, je mesure ma vie à ce que je crée », dit-elle (Productivité pour auteurs, p. 2).
Mais vous, quelles sont les raisons qui vous poussent à écrire ? Il n’est pas suffisant de dire, tout simplement, que vous aimez cela, ou que vous avez le sentiment profond que c’est ce qui vous anime.
Pour trouver votre pourquoi, il convient d’être plus précis que cela. Par exemple, vous pouvez affirmer que vous souhaitez vivre de votre plume plutôt que de travailler en entreprise, mais cette raison demeure négative. Vous pouvez aussi avoir envie de partager au monde les fabuleuses histoires qui courent dans votre esprit. Voilà une raison déjà plus positive.
Le plus important, c’est de trouver un pourquoi, une raison qui vous fera vous lever tous les jours pour écrire et qui vous empêchera de renoncer à la première difficulté. Une fois identifié, notez-le et affichez-le dans un endroit visible.
Votre autodéfinition peut vous aider à créer
Dire « Je suis… » (« Je suis écrivain » ou « Je suis un auteur de livres de fiction » ou quoi que ce soit d’autre) permet de fixer une identité dans votre cerveau. C’est le but que vous voulez atteindre, mais le fait de le dire au présent configure déjà votre esprit dans la bonne direction.
Bien sûr, cela ne se fait pas tout seul. Plutôt, cela vous engage : « Maintenant que j’ai dit cela, comment vais-je m’y prendre ? » En effet, il vous faudra mettre en place une série d’actions pour que la réalité colle progressivement à la définition que vous aurez proposée de vous-même.
Questions
« Quel est votre pourquoi ? Qu’est-ce qui vous pousse vers votre but ? Qu’est-ce qui vous permettra de continuer quand les choses deviendront difficiles ?
Qu’est-ce qui vous empêche d’être productif en ce moment ? De quoi avez-vous besoin de tenir compte pour aller de l’avant ?
Quel est votre objectif spécifique et à quelle date voulez-vous l’atteindre ? [Écrivez-le !]
Que pouvez-vous mettre en place pour rester responsable ? » (Productivité pour auteurs, p. 4)
Chapitre 2. Se fixer des objectifs
Quel est votre objectif ?
Il convient de choisir un objectif précis et mesurable. Par exemple : « J’écrirai le brouillon de mon premier roman avant la fin de cette année. » Soit vous l’aurez fait, soit pas. C’est donc un objectif dont on peut évaluer la réussite ou l’échec.
Vous aurez des sous-objectifs à prendre en compte : les éventuelles recherches, notamment. Par ailleurs, vous aurez peut-être d’autres tâches à accomplir en aval : relecture et correction, publication et marketing, etc. Agissez une étape à la fois.
Le plus important est de décider d’UN objectif et de s’y tenir. Sans quoi, vous risquez bien de tourner en rond, et de ne jamais savoir par où commencer, ni quand finir !
Choisir un objectif principal sur lequel se concentrer
Ne vous chargez pas d’objectifs secondaires. Par exemple, ne décidez pas dans le même temps d’écrire votre premier roman et de préparer un triathlon. Un seul grand objectif à la fois : autant le répéter autant qu’il le faudra !
Choisir différents objectifs pour différentes étapes
L’écrivain débutant aura tendance à vouloir tout faire à la fois : la recherche, la rédaction, la correction, l’édition, etc. Séquencez. En tant que jeune écrivain, vous commencerez par la rédaction de l’ébauche de votre roman (ou du texte que vous voulez écrire, fiction ou non-fiction).
Plus tard, le moment venu, vous apprendrez les autres étapes du processus de création du livre. C’est ainsi que vous apprendrez votre métier en l’exerçant peu à peu.
L’écrivain confirmé devra quant à lui parfois jongler avec plusieurs ouvrages en cours, à des stades différents d’évolution. Si tel est votre cas, votre productivité dépendra alors de votre capacité à agencer ces tâches les unes avec les autres.
Questions
« Quels sont vos objectifs actuels dans votre vie ? Quel est votre objectif principal ?
À quelle étape du parcours de l’auteur êtes-vous ? Quel est le meilleur objectif pour votre stade actuel ? Qu’est-ce qui pourrait attendre plus tard ? » (Productivité pour auteurs, p. 7)
Chapitre 3. Dates limites
L’utilité de la date limite
Souvent, le romancier écrit seul : il n’a personne pour lui dire quand s’arrêter. Du moins, c’est surtout vrai dans l’autoédition. Les écrivains expérimentés qui travaillent avec des maisons d’édition ont quant à eux des délais.
En tant qu’écrivain débutant, vous serez sans doute seul avec vous-même. Il est capital que vous vous donniez des dates limites pour rendre vos travaux. Surtout, ne pensez pas que le processus créatif a besoin de liberté et d’une temporalité sans contrainte : c’est tout simplement faux.
Vous risqueriez de ne jamais terminer ce que vous vous êtes proposé de réaliser ! Pour écrire, et le faire de façon efficace (obtenir des résultats tangibles), il est essentiel de canaliser son temps et de se donner un rythme.
D’ailleurs, plus vous produirez, et plus la créativité émergera. D’abord, car vous verrez : engranger des résultats donne confiance en soi. Ensuite, parce que vous aurez fait fonctionner ce que Joanna Penn nomme « le tuyau de la créativité ».
C’est-à-dire ?
Ce que vous lisez et vivez entre d’un côté du tuyau. Si vous n’écrivez pas, ou si vous écrivez sans délai ou sans attente précise de résultat, le tuyau se bouche — c’est comme s’il était fermé de l’autre côté ! Pour que la créativité passe de manière fluide, il faut assurer que les deux extrémités du tuyau fonctionnent bien : l’entrée (lectures, expériences) et la sortie (production de vos propres créations).
Pour vous aider à écrire et à vous fixer des délais, vous pouvez chercher à vous entourer d’une communauté bienveillante d’écrivains. Joanna Penn cite plusieurs groupes Facebook, mais aussi des communautés physiques d’auteurs dont elle fait partie. Ceux-ci sont en langue anglaise ou situés au Royaume-Uni, mais vous pourrez trouver, après un peu de recherche, l’équivalent en France ou dans votre pays respectif.
Déterminez de combien de temps vous avez besoin pour votre livre
Il n’y a pas de réponse absolue à cette question. Tout dépend notamment des standards liés au genre de ce que vous voulez écrire (dans la fiction : le policier, le fantastique, la romance, etc.). Si vous n’en avez aucune idée, prenez un livre tel que celui que vous voudriez écrire et comptez-en les pages.
Après, comptez le nombre d’heures qu’il vous faudra pour atteindre ce nombre de pages. Un écrivain débutant (s’il accepte de ne pas se relire et de ne pas transformer chaque phrase après l’avoir écrite) peut écrire entre 500 et 1000 mots par heure.
Et ensuite ?
Calculez le nombre d’heures que vous pouvez écrire par semaine et faites le compte. Par exemple, à une cadence de 5000 mots par semaine, vous aurez besoin de 14 semaines pour rédiger un brouillon de 70 000 mots environ (qui correspond à un thriller).
Cela reste approximatif, certes, mais vous donne un rythme de travail et vous permet de savoir si votre objectif principal est réalisable. Si vous aviez visé trop juste — ou au contraire si vous vous étiez donné trop de largesse — revoyez votre calendrier et planifiez :
- Les blocs d’écriture par semaine ;
- La date limite finale de rédaction.
Dans le cas d’une première ébauche, prévoyez sans doute une ou deux semaines en plus pour faire face aux imprévus ou commencer le travail (créer un plan, effectuer ou terminer vos recherches, etc.).
Questions
« Quelle est la date limite pour votre objectif ? L’avez-vous écrite quelque part où vous pouvez la voir régulièrement ? Que pouvez-vous faire pour vous rendre plus responsable ? » (Productivité pour auteur, p. 12)
Chapitre 4. Occupations vs travail important
Apprendre à éliminer certaines tâches
Commencez par écrire tout ce que vous faites, au jour le jour. Malheureusement, il n’y a pas d’autre choix : certaines activités devront être limitées ou supprimées si vous voulez consacrer du temps à l’écriture.
Notez tout — ce qui est lié à l’écriture comme ce qui ne l’est pas — et mettez tout cela à plat devant vous. À partir de là, voyez ce que vous pouvez railler de votre liste, ou au moins comment vous pouvez organiser les tâches dans le temps.
Autrement dit, apprenez à repérer les tâches essentielles des tâches secondaires ; celles qui doivent être réalisées maintenant et celles qui peuvent attendre.
Équilibrer les occupations, le travail important et le travail urgent
En soi, écrire n’est pas urgent, mais c’est pourtant ce qui est pour vous le plus important. Par ailleurs, vous pourriez être tenté de reporter votre travail d’écriture pour des « choses à faire » : tâches ménagères, gestion des courriels, etc. Rappelez-vous cette phrase de Seth Godin :
« Une occupation n’est pas votre travail. Une occupation ne vous donne pas ce que vous cherchez. Une occupation n’est pas la question. La création de la valeur l’est. »
Prenez donc le temps de bien identifier ce que vous vous voulez vraiment réaliser et qui crée de la valeur (écrire un livre), de ce qui vous agite sans vous faire créer quelque chose d’important (à vos yeux du moins). Certains travaux urgents devront être faits, mais d’autres pourront être reportés à plus tard (n’hésitez pas à faire une liste « Plus tard »), voire supprimés ou délégués (voir le chapitre 10).
Questions
« Notez tout ce que vous avez à faire ou relisez votre liste. Dans quelle mesure s’agit-il d’une “occupation” ? Qu’est-ce qui peut attendre jusqu’à une étape ultérieure du processus ? Créez votre propre liste “À ne pas faire” — ou la liste “Plus tard” !
À quoi avez-vous du mal à dire non ? Où devez-vous fixer des limites pour protéger votre temps créatif ?
À quel point vous laissez-vous distraire ? Avez-vous désactivé les notifications ?
Comment conciliez-vous les occupations avec le travail important et le travail urgent ? Quelles sont les choses qui entrent dans ces catégories pour vous ? » (Productivité pour auteurs, p. 16)
Chapitre 5. Dire non et fixer des limites
Créez votre liste de choses à ne PAS faire
Joanna Penn donne l’exemple des conférences :
« J’avais l’habitude de faire beaucoup de conférences, mais même si cela rapportait de l’argent et aidait les gens, cela prenait beaucoup de temps de se préparer, de faire l’événement et ensuite de récupérer. Dans le cadre du redémarrage de ma productivité, j’ai décidé que 2019 serait mon “année du silence” et j’ai dit non à tous ceux qui le demandaient. Cela a fait une telle différence de prendre cette décision à l’avance que je ne me sentais pas coupable de dire non. Je n’avais pas l’impression de rater quelque chose. » (Productivité pour auteurs, p. 17)
Si vous décidez en amont ce que vous refusez de faire pendant un temps donné — par exemple ne plus donner de conférences pendant toute une année — vous vous sentez libéré et cela vous donne de l’énergie pour votre tâche principale. Rassurez-vous, vous pourrez encore le faire après.
Bien sûr, vous serez parfois confronté à des pressions sociales ou familiales, mais pensez-y : puis-je vraiment prendre la responsabilité de décider, pour moi-même, de mettre telle ou telle activité en pause, pour un moment au moins ?
Fixez vos limites pour un temps limité
C’est l’option que l’on vient d’aborder, et qui revient à fixer des priorités dans vos différentes tâches et rôles sociaux.
Regroupez vos travaux
Si vous ne pouvez simplement pas enlever certaines tâches, tentez de les regrouper durant un moment de la journée ou pendant une journée complète. Les tâches ménagères et la cuisine peuvent par exemple attendre le week-end. Les réunions peuvent être décalées au lundi, etc.
Accueillez la joie de manquer quelque chose
Tout en vous focalisant sur votre objectif, apprenez à le considérer avec plaisir : vous avez choisi d’écrire et vous êtes bien là, à rédiger votre ébauche. Vous ne manquez rien, vous ne faites rien d’autre que ce que vous souhaitez.
Il est parfois difficile de résister aux sirènes des réseaux sociaux, notamment, qui nous donnent la sensation que nous devons faire ceci ou cela, sous peine de le rater à jamais. Laissez ces exigences de côté et concentrez-vous sur ce à quoi vous avez décidé de vous consacrer ici et maintenant.
Êtes-vous maître de votre temps ou d’autres personnes contrôlent-elles vos priorités ?
Il est aussi important de fixer des limites auprès des proches et de se couper volontairement de certaines sollicitations quotidiennes comme les notifications téléphoniques. Bien sûr, certaines personnes requièrent votre attention et vous ne pouvez pas la leur refuser constamment.
Toutefois, vous pouvez contrôler ces distractions en établissant clairement avec les autres ces moments où vous êtes concentré à faire autre chose. Votre bloc d’écriture est un moment durant lequel votre téléphone devrait être éteint (ou au minimum en silencieux) et durant lequel vous ne devriez pas être dérangée.
Toujours aux prises avec des difficultés ?
Des logiciels peuvent vous aider : Freedom.to, par exemple, bloque toutes les notifications de votre téléphone durant des plages horaires que vous aurez préalablement sélectionnées.
Questions
« Rédigez votre propre liste de choses à ne pas faire.
Comment pourriez-vous fixer des limites afin de protéger votre temps pour ce que vous voulez vraiment accomplir ? Que pourriez-vous faire si vous avez encore des difficultés ? » (Productivité pour auteurs, p. 184)
Chapitre 6. Comment trouver le temps d’écrire
Planifiez votre temps d’écriture
Joanna Penn cite Stephen King, le maître de l’horreur :
« N’attendez pas monsieur Muse. […] Votre boulot est de faire en sorte que votre monsieur Muse sache où vous vous trouverez tous les jours entre neuf et treize heures, ou entre dix-neuf heures et trois heures. S’il le sait, je vous garantis que tôt ou tard il pointera le bout de son nez. » (Écriture de S. King, cité dans Productivité pour auteurs, p. 23-24)
Les blocs d’écriture doivent être décidés à l’avance, et clairement répertoriés dans votre agenda papier ou numérique. C’est le seul moyen de vous donner une routine qui soit productive et créative. Comme le dit King, l’inspiration (monsieur Muse) ne surgit pas à l’improviste, mais lorsque le cerveau sait que le moment est venu.
Surveillez comment vous passez votre temps maintenant
Listez le temps que vous passez à faire d’autres choses. Vous verrez que vous dépensez un temps parfois important à des activités qui n’en valent pas ou peu la peine. La télévision, les jeux, les réseaux sociaux sont aujourd’hui de grands consommateurs de temps.
L’exercice sportif peut en être un : si vous décidez de vous consacrer à l’écriture d’un roman, ne le supprimez pas complètement (voir le chapitre 13 à ce sujet), mais cherchez à l’adapter au mieux, en pratiquant directement chez vous afin d’éviter les trajets, par exemple.
Si vous avez un travail salarié, pensez à vos ambitions. Voulez-vous vraiment faire carrière (c’est-à-dire des heures supplémentaires) ou simplement gagner votre vie en faisant votre travail correctement ? Libérer du temps pour un projet d’écriture passe aussi par ce type de questions.
Où pouvez-vous trouver le temps ?
Les limites des journées sont souvent de bons créneaux. Au début de la journée (avant d’aller travailler ou que les enfants se réveillent) ou en soirée, lorsque le calme se fait autour de vous.
Vous pourriez aussi essayer les moments creux lorsque vous êtes dans les transports en commun, surtout si vous en avez beaucoup. Certains auteurs y parviennent très bien.
Il n’y a pas besoin de rédiger six, ni même quatre — et même pas deux heures par jour pour arriver à être productif ! L’important est de se tenir à l’horaire que vous vous êtes fixé, et de faire le nombre de mots souhaités (en fonction du calcul réalisé au chapitre 2).
Considérez que votre bloc d’écriture, quel que soit le temps consacré, le lieu et le moment choisis, n’est pas facultatif : c’est ce que vous avez décidé de faire, vous serez donc au rendez-vous à l’heure indiquée.
Questions
« Êtes-vous certain de planifier votre temps d’écriture en ce moment ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ? Où est votre résistance ?
Avez-vous une idée précise de la façon dont vous passez votre temps, par exemple, mesurez-vous votre temps devant la télévision sur une semaine, etc. ? Qu’allez-vous abandonner pour trouver du temps pour écrire ?
Avez-vous fait le calcul du temps dont vous avez besoin pour cette première ébauche ? Ou le temps de relecture ou quoi que ce soit d’autre dont vous avez besoin.
Avez-vous prévu votre prochain bloc d’écriture ? » (Productivité pour auteurs, p. 29)
Chapitre 7. Tirez le meilleur parti de votre temps d’écriture
Choisir le bon emplacement
Joanna Penn écrit et relit dans un café local, où elle va en début de matinée, lorsqu’il y a peu de clients. Elle consomme chaque heure un café pour faire accepter sa présence et utiliser la table comme espace de travail. Mais pourquoi ne pas travailler chez soi ?
Parce qu’il vaut mieux dédier un espace spécifique au travail d’écriture. Joanna Penn a bien un bureau chez elle, mais c’est là qu’elle s’occupe de son site internet et de ses podcasts, ainsi que de l’administration et de comptabilité.
En fait, prévoir un lieu spécifique où écrire permet de créer un rituel particulier. Vous savez que vous êtes là pour la raison que vous vous êtes choisi, et rien d’autre. Prenez donc l’habitude d’y faire certaines choses que vous ne faites pas ailleurs.
Vous pouvez par exemple décider de louer un bureau, d’aller à la bibliothèque ou dans un espace de coworking. Comme certains de ces lieux sont payants, cela peut même vous inciter à y aller, en cas de manque de motivation !
Se mettre dans la bonne mentalité — rapidement
Musique ou silence total, bruits de fond… Choisissez votre voie. En tout cas, assurez-vous d’être suffisamment isolé du monde pour pouvoir créer le vôtre, en imagination (qu’il s’agisse de fiction ou de non-fiction, une bulle doit se former pour laisser les idées apparaître et se combiner).
Vous vous placez ainsi dans votre « mentalité d’écriture » assez rapidement, sans perdre trop de temps à cause des inévitables distractions et bruits qui vous entourent.
Désactiver les distractions
Bien sûr, supprimez celles qui sont directement liées à vos activités numériques ou à votre mobile : comme on l’a dit, faites tout pour mettre un maximum en sourdine vos dispositifs afin de résister à la tentation de scroller une page ou de répondre à un email.
Utiliser l’écriture chronométrée
En effet, ce n’est pas une mauvaise une idée. Plusieurs méthodes existent, dont celle du Pomodoro (Francesco Cirrilo). Cela permet de se surpasser en donnant envie d’en faire plus en moins de temps. Cela vous pousse à l’action. Vous pouvez même le faire en groupe, parfois.
Cessez de procrastiner
Autant le répéter plusieurs fois : ce n’est pas en vous laissant aller à d’autres activités — dont les activités numériques — que vous réussirez à finaliser votre projet d’écriture !
Si, vraiment, cela vous est trop difficile, réservez des plages horaires courtes (5 minutes maximum, chronométrées) durant lesquelles vous autorisez votre cerveau à s’envoler et à procrastiner.
Mesurez vos progrès
Tout travail important prend du temps. Parfois, il vous arrivera de ne pas remarquer votre avancement. C’est pourquoi il est bon de mesurer ses progrès de temps en temps et de se récompenser pour les actions accomplies.
Joanna Penn reprend l’exemple proposé par James Clear dans Un rien peut tout changer (Atomic Habits) : prenez une petite boite vide et une boite à trombones. Après chaque séance d’écriture, déplacez un trombone vers la boite vide. Peu à peu, vous allez voir la boite vite se remplir.
Rien que cette petite modification quotidienne peut vous aider à garder la motivation. Vous pouvez aussi vous attribuer des points ou des cadeaux si vous atteignez ou dépassez vos objectifs.
Sachez ce que vous allez écrire avant de l’écrire
Il n’est pas question ici de prétendre qu’il faut faire une structure détaillée de ce que vous voulez écrire, mais plutôt de dire qu’il est nécessaire d’avoir une idée, au moins générale, de ce dont vous allez parler.
Lorsque vous êtes en promenade ou que vous avez un temps libre, ou que vous vous rendez dans votre lieu d’écriture, peu importe, vous pouvez prendre le temps de penser à ce que vous allez écrire. Vous pouvez aussi consacrer les premières minutes de votre séance à dégager les idées principales à étaler sur le papier. Notez-les rapidement, puis passez à l’action.
Passez plus d’heures dans le fauteuil
De deux choses, l’une : soit vous passez de nombreuses heures sur une même journée à écrire, soit vous étalez de petites séances d’écriture tout au long de la semaine. Lorsque vous travaillez à côté ou que vous avez beaucoup d’autres activités à gérer, il n’y a souvent pas d’autre choix.
Par exemple, vous pourriez tenter de faire six séances d’une heure : une heure par jour consacrée à l’écriture !
Pas d’excuses
Joanna Penn l’affirme : le lecteur ne fera sans doute pas la différence entre une page que vous avez écrite alors que vous vous ennuyiez et n’aviez pas envie d’écrire, et une autre écrite dans le feu de l’inspiration.
Moralité : écrivez, quoi qu’il en soit. Vous n’avez pas envie ce jour-là ? Tant pis, si c’était votre travail salarié, vous iriez quand même. Alors, allez-y. Peut-être que le plaisir viendra en chemin. Le plus important, c’est d’assurer la régularité de votre pratique.
Bien entendu, cela ne compte pas si vous avez des impératifs urgents, une maladie, etc. Il y a des moments où il faut savoir lever le pied ou répondre aux nécessités de la vie.
Questions
« À quoi ressemblent votre installation créative et votre rituel ?
Comment allez-vous arrêter les distractions et les interruptions ?
Avez-vous essayé l’écriture chronométrée ? Si la réponse est non, pourquoi ?
Comment allez-vous mesurer vos progrès ?
Comment pouvez-vous écrire plus vite ?
Existe-t-il d’autres moyens de tirer le meilleur parti de votre temps pour écrire ? » (Productivité pour auteurs, p. 39)
Chapitre 8. Dictée
Façons d’écrire
L’homme a écrit sur de la pierre, puis sur du papier avec des plumes, avant de taper à la machine à écrire et à l’ordinateur. Alors, pourquoi ne pas passer à la dictée ? L’idée peut paraître surprenante ou difficile à mettre en œuvre, mais elle vaut la peine d’être expérimentée.
Pourquoi envisager la dictée pour votre écriture ?
« La vitesse et l’endurance d’écriture s’améliorent avec la dictée. C’est beaucoup plus rapide de prononcer des mots que de les taper, surtout si vous pouvez sortir de votre chemin et arrêter l’autocensure. Je peux taper environ 2 000, 3 000 mots dans une première ébauche d’écriture de deux heures, mais avec la dictée, je peux obtenir jusqu’à 5 000 mots dans la même période. » (Productivité pour auteurs, p. 42)
Pour Joanna Penn, comme pour d’autres auteurs qu’elle cite dans le chapitre, la dictée semble vraiment être une option à considérer avec attention. En plus de la productivité, elle augmenterait la créativité. De quelle façon ? En évitant à l’écrivain débutant de tourner et d’écrire et de réécrire mille fois une phrase ou un paragraphe, la dictée libère l’imagination et les associations d’idées. Plus de focalisation sur les détails, mais sur l’histoire elle-même.
Par ailleurs, la dictée a des effets positifs pour la santé. Problèmes de dos, problèmes de douleurs musculaires ou tendinites au bras, soucis oculaires ; de nombreux écrivains ont besoin de reposer leurs membres et de se mettre en mouvement quand ils écrivent (par exemple, pour éviter de regarder l’écran). Avec la dictée, c’est possible !
Si la dictée est si incroyable, pourquoi tout le monde ne l’utilise pas ?
Il existe une foule de (bonnes) raisons pour ne pas vouloir dicter : habitudes de taper, travail en public, difficultés techniques, etc. Pourtant, ces résistances méritent d’être surmontées lorsqu’elles le peuvent.
Vous pouvez choisir entre deux types de dictées :
- La conversion parole texte en temps réel
- Dicter maintenant, transcrire plus tard
Dans le premier cas, utilisez Dragon (payant) ou un logiciel gratuit sur Mac, PC ou Google Docs : le programme retranscrit directement vos paroles dans un document texte.
Dans le second, vous pouvez soit utiliser Dragon (en téléchargeant un MP3 en mode transcription), soit faire appel à un transcripteur humain (Speechpad.com ou Rev.com) ou une intelligence artificielle (Trint.com ou Otter.ai). Les solutions évoluent tous les jours : n’hésitez pas à chercher les entreprises francophones qui peuvent vous fournir ce service !
Configuration technique
Il existe des applications pour téléphones et des logiciels gratuits vraiment faciles d’accès. La précision n’est pas toujours au rendez-vous, mais cela peut vous permettre de commencer.
Un microphone vous sera utile pour augmenter la qualité de la dictée et de la transcription. Choisissez également un bon enregistreur, si vous décidez d’avoir un dispositif mobile (pour la seconde option).
Questions
« Pourquoi pourriez-vous envisager la dictée ? En quoi cela pourrait-il vous aider à écrire ?
Qu’est-ce qui vous empêche de dicter ? Comment pouvez-vous résoudre ces problèmes afin d’essayer ?
Quelle méthode de dictée pourrait vous convenir ? De quels outils avez-vous besoin pour commencer ? » (Productivité pour auteurs, p. 48)
Chapitre 9. Rédaction conjointe et collaboration
Production plus rapide
Joanna Penn a coécrit sept livres, parmi lesquels Risen Gods (avec J. Thorn), Summerfield Village (avec sa mère S. Penn) et Co-writing a book (avec J. Thorn également), et elle ne compte pas s’arrêter là.
La rédaction peut être très rapide quand deux personnes, qui sont sur la même longueur d’onde, se relayent pour écrire.
Créativité originale
La complémentarité de deux expertises peut aussi rendre le livre plus intéressant. Cela a été le cas avec The Healthy Writer, écrit avec le docteur Euan Lawson, ainsi que pour Risen Gods.
« Le tout est nettement plus grand que la somme de ses parties lorsqu’il s’agit de coécriture. » (Productivité pour auteurs, p. 50)
Camaraderie
Joanna Penn a coécrit American Demon Hunters avec trois autres personnes : un sacré défi ! Cela renforce les liens de camaraderie, surtout lorsqu’on se rencontre dans un même lieu pour travailler ensemble.
Marketing
En faisant la publicité du livre à deux ou plus, vous augmentez aussi les chances de bien vendre votre ouvrage. Par ailleurs, vous vous faites connaître auprès de nouveaux lecteurs. Une aubaine !
Différences créatives
Elles existent, bien sûr : personne n’a exactement le même style, le même ton, les mêmes idées. Mais il est possible de s’entendre autour d’une façon de faire qui augmente la productivité et qui respecte les différences de chacun. Par exemple, le livre Amercan Demon Hunters est composé de quatre personnages qui parlent chapitre après chapitre !
Compromis
C’est parfois difficile de faire des compromis, mais c’est nécessaire pour avancer dans la création de façon productive. Et parfois, il faut accepter de se séparer, si la collaboration ne marche pas ou plus.
Gestion des paiements
Vous devrez partager les revenus de vos livres. Pourquoi pas faire appel à PublishDrive Abacus ou BundleRabbit. Ou simplement utiliser une feuille de calcul.
Choisir les bons partenaires
Prenez soin de bien choisir avec qui vous allez travailler. Il faut réussir à entretenir une relation équitable où les deux collaborateurs peuvent s’exprimer.
Assurez-vous d’écrire dans des genres compatibles
Il importe aussi de choisir un (ou plusieurs) partenaire(s) compatible(s) avec le genre que vous voulez traiter. En effet, même si vous aimez un écrivain, ce n’est pas pour cela qu’il faudra écrire avec lui si vos styles et vos univers sont trop différents.
Utilisez un contrat écrit
N’hésitez pas à formaliser les termes de la relation, notamment en ce qui concerne les droits d’auteur (qui durent de 50 à 70 ans après votre décès) et les procédures concrètes de rédaction (combien de temps de travail, le nombre de mots, etc.).
Confiance et communication honnête, régulière et transparente
Le contrat permet déjà de se parler et de voir si la collaboration peut marcher. Mais de façon plus générale, la communication est primordiale tout au long du processus. L’utilisation d’un Google Doc partagé est une bonne option ; elle permet de s’écrire et de commenter sans nécessairement parler de vive voix.
Communiquer permet également de se motiver les uns les autres, lorsque l’un d’entre vous a un coup de mou ou est stressé, par exemple. Par ailleurs, il faudra aussi s’accorder au niveau de la publication et de la médiation de l’ouvrage.
Aspects pratiques de la corédaction
Bien se préparer aide à gagner en productivité et en créativité. Ayez au moins au clair les grandes lignes de votre ouvrage commun avant de vous lancer dans la rédaction
Questions
« Pourquoi voulez-vous coécrire ou collaborer avec un autre auteur ? Quels sont les avantages et les inconvénients pour vous ?
Pourquoi êtes-vous un bon partenaire ?
Avez-vous défini le processus de travail, les délais, l’argent, etc., dans un document écrit ?
Comment allez-vous vous assurer que votre collaboration fonctionnera sur le long terme ? » (Productivité pour auteurs, p. 55)
Chapitre 10. De l’externalisation
L’intérêt de l’externalisation
Elle nous permet de gagner un temps précieux en nous donnant l’occasion de nous concentrer sur les choses importantes, en délaissant certaines occupations.
Cela peut être très utile aux écrivains expérimentés qui, comme Joanna Penn elle-même, sont à la fois romanciers, conférenciers, blogueurs, réalisateurs de podcasts et community managers.
Comment pourriez-vous automatiser ou externaliser des tâches pour libérer votre temps ?
Joanna Penn travaille avec des free-lances, sauf son mari qui gère avec elle l’entreprise. Actuellement, à titre d’exemple, elle travaille avec un ou une :
- Assistante virtuelle ;
- Rédacteur indépendant pour les articles d’un de ses blogs ;
- Ingénieur audio pour les podcasts et livres audio ;
- Service de transcription ;
- Aide marketing — son mari — pour Amazon ;
- Service d’hébergement premium pour ses sites WordPress ;
- Secrétaire de courrier qui trie les emails.
Pour vous donner une idée de vos besoins en matière d’externalisation, il peut être utile de reprendre le travail de Gay Hendricks dans Le Grand Saut (The Big Leap). Il propose quatre zones différentes.
- Zone d’incompétence : Vous n’êtes pas doué pour ça. Par exemple, vous ne savez pas éditer vos manuscrits. Comment mettre en page, ou être sûr de la correction orthotypographique, etc. ? Si ces compétences vous dépassent ou que vous n’aimez pas vous y frotter, pensez à déléguer ces tâches à un éditeur.
- Zone de compétence : Quelqu’un d’autre pourra faire cette chose mieux que vous, même si c’est à votre portée. Par exemple, lorsqu’il s’agit de formater un livre ou un billet de blog, vous pouvez faire appel à des gens qui ont le goût du détail et qui se chargeront avec plus de plaisir que vous de ces tâches.
- Zone d’excellence : Peu de gens peuvent faire cette chose aussi bien que vous. Pourtant, même dans ce cas, vous pouvez décider de déléguer ou de mettre cette activité entre parenthèses. C’est ce que fait Joanna Penn avec les conférences : bien qu’elle soit reconnue dans ce domaine, elle préfère se consacrer à ce qui la caractérise le plus intimement.
- Zone de génie : Personne d’autre ne peut le faire comme vous. Écrire vos histoires, c’est la chose unique que vous pouvez apporter au monde. C’est dans ce sens qu’il faut entendre l’idée de « génie » : c’est ce qui vous singularise le plus.
« Ce cadrage des activités peut vous aider à changer la façon dont vous passez votre temps. Rappelez-vous que la productivité consiste à se concentrer sur les choses que vous devriez faire au lieu de remplir votre temps avec des choses que vous ne devriez pas faire. » (Productivité pour auteurs, p. 61)
Et pour l’argent ?
Au début, vous ne pourrez peut-être pas externaliser. Mais allez-y progressivement, en commençant par épargner de l’argent que vous utiliserez ensuite pour cela. C’est un investissement. Plus vos revenus croissent, et plus vous pouvez gagner en compétence ou externaliser.
Prêt à externaliser ? Suivez ces huit étapes
- Faites une liste de tout ce que vous faites actuellement
- Éliminez des articles de votre liste. Que faut-il vraiment faire ?
- Rédigez des procédures ou enregistrez des vidéos de votre processus en cours
- Trouvez des assistants virtuels et des free-lances
- Faites un entretien d’abord
- Communiquez les attentes à l’avance et restez en contact
- Soyez un bon client
- Communiquez
Questions
« Travaillez-vous actuellement avec différents free-lances ? Combien faites-vous vous-même ? Combien voulez-vous faire vous-même ?
Où sont vos zones d’incompétences, de compétence, d’excellence et de génie ? Passez-vous trop de temps dans la mauvaise zone ? Qu’est-ce qui vous empêche d’embaucher plus d’aides en ce moment ? Comment pouvez-vous y remédier pour avoir plus de temps pour créer ?
Dressez une liste de tout ce que vous faites et divisez-là en groupes logiques.
Éliminez les tâches qui n’ont pas vraiment besoin d’être faites (maintenant ou plus tard).
Pourrait-on automatiser l’une ou l’autre tâche ?
Où pouvez-vous trouver des free-lances/assistants virtuels ?
Comment allez-vous travailler efficacement avec le free-lance/assistant virtuel ? » (Productivité pour auteurs, p. 67)
Chapitre 11. Outils de productivité
Sauvegardez votre écriture
Mieux vaut sauvegarder trop que pas assez ! Pensez aux services en ligne tels que Dropbox bien sûr, ou à l’auto-envoi d’emails. Mais ne négligez pas les disques durs externes et les clés USB.
Conservez toutes les différentes versions de votre travail
Pensez aussi à sauvegarder les versions successives de vos écrits. Au cas où la dernière version se perdrait, vous pourrez retrouver la version juste antérieure.
Organisez la structure de vos fichiers informatiques
Devenez un pro de l’organisation et du classement des fichiers, une véritable Marie Kondo de vos dossiers informatiques ! Cela est nécessaire pour y voir plus clair et vous faire gagner un temps précieux. Choisissez un nom de fichier avec une structure unique et une arborescence claire.
Calendrier
Google Agenda et Calendly (qui permet à une personne de prendre rendez-vous dans votre agenda) sont des outils bien pratiques. Fini le Filofax en papier (sauf si vous ne pouvez pas vous en passer), le numérique nous permet de nous organiser et de nous coordonner de façon facile et rapide.
Liste de choses à faire
L’application Things est pratique pour générer des listes. Tous les matins, générez une liste ou consultez celle en cours. Comme les différents appareils se synchronisent, vous gardez vos listes avec vous partout et tout le temps.
Scrivener
C’est « le » programme d’écriture préféré de Joanna Penn. Au niveau de la productivité, ce logiciel est surtout utile pour définir des objectifs internes au projet principal, puis pour mesurer les progrès et effectuer les relectures grâce aux drapeaux que l’on peut faire passer d’une couleur à l’autre en fonction de notre avancement.
Protection et gestion de mots de passe
- 1Password facilite votre gestion des mots clés ;
- LastPass permet de partager vos mots de passe en toute sécurité, avec vos free-lances par exemple.
Dropbox
Idéal pour la collaboration et la conservation de vos fichiers dans le cloud. D’autres solutions telles que Google Drive et Amazon Drive existent.
Evernote
Logiciel utile pour rassembler des articles ou des matériaux venus d’ailleurs. Il peut être utilisé avec Feedly qui reprend les articles de blog. Cela permet de faire de la curation de contenu.
Planification des réseaux sociaux
Vous n’êtes pas toute la journée sur Twitter ! Prévoyez de planifier vos posts grâce à une application comme BufferApp.com par exemple ou IFTTT.com. Later.com vous aidera surtout pour Instagram et Zappier.com pour mettre en relation les tâches entre elles.
Gestion des mailing-lists
ConvertKit permet de gérer les courriers marketing. Il existe aussi AWeber et ActiveCampaign, mais ConvertKid, d’après Joanna Penn, est spécialement conçu « pour les créatifs qui ont une entreprise en ligne ».
Teachable pour les cours en ligne
Pour les auteurs qui réalisent aussi des formations en ligne et qui cherchent à en vivre, Teachable est une bonne option, car ce programme permet d’héberger les fichiers audio et vidéo, de s’occuper facilement des paiements, des taxes numériques et de la gestion des affiliés.
Comptabilité
Logiciel de comptabilité (par exemple Xero, couplé à PayPal et à votre compte bancaire) ou comptable à vos côtés ? À vous de choisir, en fonction de la taille de votre entreprise ou de la période de l’année (impôts), notamment.
Dites non aux distractions avec Freedom
On en a déjà parlé : Freedom vous permet d’enlever toutes les sollicitations de vos appareils mobiles. De quoi rester concentré plus longtemps.
Questions
« Y a-t-il une partie de votre processus qui pourrait être améliorée avec un outil ?
Quel(s) outil(s) pourrai(en)t vous aider à devenir plus productif ? » (Productivité pour auteurs, p. 80)
Chapitre 12. La mentalité d’écrivain productif
Soyez conscient de vous-même
Il faut être au clair avec ses véritables motivations (c’était l’objet du chapitre 1). Assurez-vous de bien comprendre ce qui vous fait agir en faveur de l’écriture, mais pensez aussi — à contrario — à ce qui vous bloque éventuellement. Pourquoi ?
Par ailleurs, n’ayez pas peur de vous fixer des limites. Au contraire, celles-ci vous seront bénéfiques pour avancer dans votre travail : des objectifs, des dates limites, des horaires, etc. Cela peut paraître peu créatif, mais c’est pourtant la clé du succès.
« Plus vous fixez de limites, plus il est facile de créer. » (Productivité pour auteurs, p. 80)
Temps et qualité
Certains classiques (comme Un chant de Noël de Dickens ou Fahrenheit 451 de Bradbury) ont été écrits dans un temps très court. Ne vous laissez donc pas abuser par l’idée que toute œuvre importante doit nécessairement être le fruit d’un très long effort. Cela vous empêchera de vous atteler à la tâche.
Par ailleurs, la notion de qualité varie d’un individu à l’autre. Et en fin de compte, il est impossible de mesurer la qualité d’une œuvre au temps pris pour l’écrire.
Blocage de l’écrivain
L’inspiration vous manque. Cela peut venir de plusieurs causes et la réponse à ce problème dépend aussi du stade d’avancement de votre carrière. Avez-vous pensé à bien remplir le « tuyau » ou le puits de votre créativité ? Êtes-vous suffisamment curieux des autres choses qui se passent ou qui s’écrivent autour de vous ?
Il ne s’agit bien évidemment pas de copier ce que font les autres, mais de transformer, d’adapter, de faire de leurs propres créations quelque chose de nouveau.
L’écriture est difficile
C’est sûr, il ne suffit pas de se mettre à la table de travail pour écrire des flots de mots par centaines. Alors, oui, l’écriture est un art, voire un artisanat difficile. Mais ce n’est pas une raison pour laisser tomber. Si c’est ce que vous avez vraiment décidé de produire, alors il faut être prêt à faire le job.
« Je me sens coupable parce que je n’écris pas »
« Peut-être êtes-vous amoureux de l’idée d’écrire, mais ne voulez-vous pas vraiment écrire. » (Productivité pour auteurs, p. 84)
Si tel est le cas, ayez alors l’honnêteté de l’assumer et de passer à autre chose. C’est peut-être un blocage passager, et dans ce cas trouvez-en la cause et passez à l’action. Si vous êtes malade, soyez bienveillant avec vous-même et ne ressentez pas de culpabilité.
Doute de soi-même
C’est l’un des enjeux centraux, qui prend des formes variées : « Je ne suis pas aussi bon que X », « Jamais je ne réussirai à gagner autant… », « Ce prix littéraire est totalement inaccessible », etc.
Mais regardez par exemple vos modèles. Regardez quand ils ont commencé leur carrière, et prenez-en de la graine. N’ont-ils pas échoué à un moment donné ? N’ont-ils pas bien plus d’années d’expérience que vous ? Cela peut vous aider à relativiser votre propre situation.
Par ailleurs, comparez-vous à vous-même. N’êtes-vous pas meilleur écrivain qu’il y a dix ans ? N’avez-vous pas, au moins, progressé dans votre réflexion sur vous-même ? Vous avez déjà fait beaucoup de chemin ; reprenez courage et prenez conscience que le doute fait partie de l’apprentissage. D’ailleurs, vous n’êtes certainement pas le seul à douter.
Questions
« Qu’est-ce qui vous empêche d’être productif ? Approfondissez chaque réponse. Par exemple, si vous avez dit le blocage de l’écrivain, alors creusez jusqu’au niveau suivant et trouvez ce que ce blocage pourrait vraiment être.
À qui vous comparez-vous et pourquoi ? Y a-t-il un moyen de vous en inspirer pour vos prochaines étapes ?
Comment surmonterez-vous ces problèmes de mentalité pour être plus productif ? » (Productivité pour auteurs, p. 86)
Chapitre 13. Une productivité saine
Vous n’êtes pas seulement un cerveau
« Garder le corps en bonne santé est un devoir, sinon nous ne serons pas capables de garder notre esprit fort et clair. »
Cette phrase attribuée à Bouddha est citée par Joanna Penn pour mettre en avant l’importance de soigner son corps. La santé, dit-elle, est faite de couches (comme un oignon) qu’il faut apprendre à repérer.
Certaines douleurs sont dues à l’environnement social (bruit, etc.), d’autres sont liées à votre position et à l’ergonomie de votre bureau, d’autres à de blessures anciennes, etc. Régulièrement, scannez votre corps pour prendre le temps de sentir où il doit être soigné. Faites le tour de vos couches !
Productivité durable par rapport à la productivité en dents de scie
Ne vous épuisez pas à la tâche. C’est aussi pourquoi il importe de planifier et de se laisser des zones tampons qui pourront servir à se reposer ou à éponger le travail en surplus.
Sans repos, pas de créativité ! Lorsque vous flânez dans un musée ou que vous allez vous promener, vous n’êtes pas là à rien faire ; vous capturez plein d’idées, plein d’images, plein de sensations, etc. qui vous serviront par la suite. Ne négligez pas tous ces moments de détente et de jeu.
Gérez votre sommeil
Dormir n’est pas en option dans la vie de l’écrivain : écrire demande un effort intellectuel intense et le cerveau requiert du temps de sommeil pour se refaire une santé. Nous dormons pour de bonnes raisons.
Ici encore, si vous dormez mal, posez-vous de bonnes questions et examinez votre chambre à coucher. Dormez-vous dans de bonnes conditions ? Sans écrans parasites ? Etc.
Tenez compte de vos rythmes et cycles naturels
Les saisons influent sur notre organisme et sur nos comportements. Par ailleurs, vos propres projets créent des cycles. Vous venez de terminer un ouvrage ? Reposez-vous quelque temps pour récupérer.
Par ailleurs, n’oubliez pas de repérer les moments où vous êtes le plus créatif : c’est là qu’il conviendra, dans l’idéal, de placer vos séances d’écriture.
Quand avez-vous le plus d’énergie créative ?
Par exemple : êtes-vous du matin ou du soir ? À quel moment de l’année êtes-vous généralement le plus fatigué ou, au contraire, le plus dynamique ? Apprenez à vivre et à travailler avec votre corps, avec ses rythmes biologiques propres. Votre corps vous remerciera et vous n’en serez que plus efficace.
Bougez-vous !
Le corps est fait pour se mouvoir. L’écrivain, lui, n’a pas l’habitude de bouger beaucoup. Il faut donc compenser par du sport, de la marche, tout ce que vous voulez. Ne concevez pas cela nécessairement comme une obligation, un « effort » ou même un « exercice ».
En réalité, plus vous bougerez et plus vous aurez envie de le faire. Concevez le mouvement comme quelque chose de positif qui vous fait vivre mieux et plus intensément.
Mangez bien
N’oubliez pas de manger sainement, à des heures régulières. Oubliez le cliché de l’écrivain qui mange à toute heure du jour ou de la nuit des plats réchauffés. Prendre soin de soi-même, cela passe aussi par la nourriture que l’on ingère au quotidien. C’est un vaste sujet, mais voici au moins une question :
« Que pouvez-vous faire dans les prochaines vingt-quatre heures pour vous mettre sur la bonne voie ? » (Productivité pour auteurs, p. 94)
Dépression, anxiété et douleur chronique
Joanna Penn renvoie, sur cette question sensible, au livre coécrit The Healthy Writer et à son site internet (voir l’interview avec Michaelbrent Collins).
Faire partie d’une communauté
Vous n’êtes pas seul à écrire ! Pour éviter la solitude, prenez contact avec des groupes de lecture ou d’écriture, rendez-vous dans des cafés ou des bibliothèques pour écrire, partagez votre histoire ou faites connaissance sur les réseaux sociaux.
Le jeûne numérique
Attention à la surcharge d’informations ! Celle-ci peut nuire gravement à la santé mentale si l’on n’y prend pas garde. De temps en temps, n’oubliez pas de déconnecter votre téléphone mobile et vos autres dispositifs numériques.
Un jour par semaine, par exemple, profitez-en pour faire complètement autre chose. Dans l’année, vous pourriez aussi vous réserver quelques périodes plus longues sans connexion à internet et aux réseaux sociaux.
Questions
« Pourquoi la santé physique et mentale est-elle importante pour la productivité ?
Pensez à votre santé comme à un oignon. Quelle est la première couche que vous devez aborder ? Qu’est-ce qui vous tracasse en ce moment ?
Où votre résistance face aux problèmes de santé ? Comment allez-vous assurer l’autosoin afin d’être productif à long terme ? » (Productivité pour auteurs, p. 96)
Conclusion sur « Productivité pour auteurs : trouvez du temps pour écrire, organisez votre vie d’auteur et décidez de ce qui importe vraiment » :
Une lecture utile qui donne de bonnes pistes de réflexion
Que vous soyez écrivain débutant ou confirmé, ce livre pourra vous être utile à plus d’un titre. D’abord, parce qu’il vous donnera des « trucs et astuces » et vous fera connaître certains outils bien pratiques ; ensuite, parce qu’il vous fera réfléchir à ce que vous voulez, ou à la manière dont vous pouvez faire évoluer votre métier.
Ce qu’il faut retenir de « Productivité pour auteurs : trouvez du temps pour écrire, organisez votre vie d’auteur et décidez de ce qui importe vraiment »
À la fin de l’ouvrage, Joanna Penn retient trois conseils majeurs à retenir absolument. S’il ne fallait conserver que trois choses de ce livre, ce serait donc celles-ci :
- « Choisissez votre objectif et éliminez tout le reste » : autrement dit, allégez votre charge mentale pour vous focaliser, pendant la période voulue, sur l’objectif retenu (création du premier jet de votre roman, par exemple).
- « Planifiez votre temps de création et ne le manquez pas ! » : lorsque vous avez réussi à organiser vos journées de telle façon à consacrer quelques heures à l’écriture, ne manquez ce rendez-vous avec vous-même sous aucun (mauvais) prétexte.
- « Gérer mieux votre sommeil » : c’est la meilleure façon de recharger les batteries et de conserver toute son énergie spirituelle pour être créatif au jour le jour.
Points forts :
- De nombreux conseils pratiques pour arrêter de procrastiner et se mettre au travail.
- Une écriture simple et facile à suivre.
- Des citations d’autres écrivains pour enrichir notre vision du métier.
Points faibles :
- L’autoédition comporte des risques : notamment, celui de laisser des coquilles et celui d’avoir une mise en page parfois un peu moins professionnelle.
- Il faudra lire d’autres livres en anglais de l’autrice pour approfondir un certain nombre de points (à propos de la santé, voir The Healthy Writer, par exemple).
Ma note :
Le petit guide pratique du livre Productivité pour auteurs de Joanna Penn
La liste de quelques (bonnes) excuses données habituellement pour ne pas écrire :
- Ne pas avoir le temps ;
- Ne pas avoir d’idées ;
- Ne pas savoir comment s’y prendre ;
- Perdre son temps dans d’autres activités (marketing, etc.).
Foire Aux Questions (FAQ) du livre Productivité pour auteurs de Joanna Penn
1. Comment le public a-t-il accueilli le livre Productivité pour auteurs de Joanna Penn ?
Publié le 20 mars 2020 aux éditions Club Positif, le livre ‘’Productivité pour auteurs’’ a connu un succès incroyable auprès du public jusqu’à devenir une référence incontournable en matière d’écriture.
2. Quel est l’impact du livre Productivité pour auteurs de Joanna Penn ?
Cet ouvrage a impacté de nombreux écrivains et rédacteurs professionnels à travers le monde en mettant à leur disposition des conseils et astuces pour améliorer leur rendement au quotidien, pour atteindre leurs objectifs respectifs.
3. À qui le livre Productivité pour auteurs s’adresse-t-il ?
Cet ouvrage est destiné aux écrivains et rédacteurs professionnels et amateurs, sans oublier tous ceux qui désirent embrasser ces secteurs d’activités.
4. Quel sont les types de dictées qui existent selon Joanna Penn ?
Pour Joanna Penn, il existe deux types de dictées qui sont : la conversion parole texte en temps réel et dicter maintenant, transcrire plus tard.
5. Quelle est l’importance du microphone lors de la dictée selon l’auteur ?
Un microphone permet d’augmenter la qualité de la dictée et de la transcription.
Les différentes étapes important pour un débutant versus les moyens pour une bonne réussite
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Qui est Joanna Penn ?
Né en 1985, Joanna Carolyn Penn est une conseillère politique d’origine britannique. Elle est chef de cabinet ajointe du Premier ministre Theresa May de 2016 à 2019. Le 10 octobre 2019, elle est créée la baronne Penn (la plus jeune membre de la chambre dès lors) de Teddington dans le Borough londonien de Richmond upon Thames. Elle est auteure de nombreux livres dont ‘’Productivité pour auteurs’’ dans lequel elle met à la disposition des rédacteurs et écrivains des conseils et astuces très pratiques pour améliorer leur rendement au quotidien pour atteindre leurs objectifs respectifs. Outre cet ouvrage, elle a également écrit beaucoup d’autres ouvrages, à savoir : Comment vendre un livre, Comment gagner votre vie en écrivant, Le mindset de l’auteur qui réussit, etc.
Avez-vous lu le livre de Joanna Penn « Productivité pour auteurs : trouvez du temps pour écrire, organisez votre vie d’auteur et décidez de ce qui importe vraiment » ? Combien le notez-vous ?
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