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Vous voulez connaître les meilleurs livres sur l’éducation positive et la parentalité positive pour (re)devenir un parent épanoui et rendre vos enfants heureux ? Alors, cet article est fait pour vous !
Ceux qui ont adopté l’éducation positive disent qu’elle a radicalement changé leur vie familiale !
En fait, l’éducation positive est une alternative aux méthodes d’éducation traditionnelles qui s’appuie sur des recherches en psychologie et en neurosciences récentes jugées très pertinentes par les spécialistes. Aussi, aujourd’hui, de plus en plus de parents et d’enseignants souhaitent en savoir plus sur cette approche éducative bienveillante. Le sujet est dans l’air du temps et une multitude de livres sur l’éducation positive ont été publiés ces dernières années. Oui, mais alors quelles lectures choisir parmi tous ces livres sur l’éducation positive ?
En réalité, d’innombrables domaines sont évoqués dans les livres sur l’éducation positive ! Certains ouvrages abordent l’éducation positive d’une manière générale, d’autres en parlent en choisissant une question plus spécifique. Les quatre livres que j’ai choisis de vous présenter, par exemple, ont tous des principes et une philosophie commune : la bienveillance et le respect mutuel entre parents et enfants. Toutefois, ces ouvrages abordent des sujets différents de l’éducation positive…
Quatre livres sur l’éducation positive incontournables | Résumés et avis
Je vous propose un petit résumé des quatre livres sur l’éducation positive qui sont, à mon sens, incontournables et complémentaires pour vous lancer ou pour approfondir :
- « Cool parents make happy kids » de Charlotte Ducharme → la parentalité positive au quotidien.
- « La discipline positive« de Jane Nelsen → la discipline positive à la maison et à l’école.
- « J’ai choisi l’éducation positive » de Nadine Sciacca et Marie-Agnès Martin → les apprentissages, la scolarité et la pédagogie positive.
- « 1, 2, 3, je me mets à l’éducation positive » de Véronique Maciejak → l’éducation positive dans sa globalité.
Vous retrouverez une chronique plus détaillée de chacun de ces livres sur l’éducation positive sur le site.
1. »Cool parents make happy kids » de Charlotte Ducharme
Par Charlotte Ducharme, 2017, 223 pages
Parmi les livres sur l’éducation positive présentés ici, « Cool parents make happy kids » est, à mon sens, le plus pratique ! À travers un témoignage sur la parentalité positive, plein d’humour, de réalisme et sur un ton très accessible, l’auteure vous propose une multitude d’astuces et d’outils éducatifs concrets à tester au quotidien. On y apprend à devenir un parent « plus cool » pour rendre nos enfants plus heureux, tout cela en adoptant une attitude ni autoritaire, ni laxiste avec nos enfants.
Un livre réaliste et astucieux sur la parentalité positive !
« Cool parents make happy kids » part du témoignage de Charlotte Ducharme, une maman blogueuse, qui avait, au départ, la simple ambition de vouloir partager ses astuces aux autres parents sur internet. Petit à petit, Charlotte Ducharme s’est imposée naturellement comme une figure dans le champ de la parentalité positive, avec son art de la rendre accessible à tous, par des conseils extrêmement parlants et très pratiques, issus de son quotidien.
Ce livre raconte alors de nombreuses situations de la vie de tous les jours dans lesquelles toutes les familles devraient se reconnaître. Pour chacune de ces situations (qui impliquent nos enfants), Charlotte Ducharme nous éclaire sur le ressenti réel de l’enfant. L’objectif est d’amener les parents à comprendre leurs enfants, à opter pour de nouveaux réflexes positifs et plus adaptés. Au lieu de l’éducation traditionnelle essentiellement basée sur les punitions, menaces et critiques, Charlotte Ducharme nous invite ainsi, avec des outils concrets, à évoluer vers des réponses éducatives plus empathiques, qui fonctionnent mieux au quotidien et qui, à long terme, rendent nos enfants vraiment heureux !
Ce qu’on apprend concrètement dans « Cool parents make happy kids »
Dans ce livre, Charlotte Ducharme nous livre ses idées issues de sa pratique « positive » pour répondre à des questions éducatives courantes et pragmatiques, à savoir comment :
-
Élever ses enfants sans exiger d’eux qu’ils obéissent
L’auteure explique aussi pourquoi l’obéissance des enfants n’est, selon elle, pas une fin en soi.
-
Faire respecter certaines limites au quotidien
Charlotte Ducharme nous démontre notamment pourquoi tout est dans la formulation et pourquoi elle préfère responsabiliser les enfants plutôt que de les punir.
-
Éviter les rapports de force
L’auteure indique les conséquences des violences sur les enfants et donne des alternatives issues de la parentalité positive (comme l’apprentissage par l’imitation par exemple).
-
Réagir face aux bêtises de notre enfant (ou mieux : les éviter)
On apprend d’abord comment adapter l’environnement de l’enfant et ce qu’on peut lui interdire selon son âge. Ensuite, Charlotte Ducharme développe pourquoi il est :
- Plus utile de responsabiliser que d’empêcher ;
- Conseillé de laisser, à nos enfants, le droit de faire et de choisir eux-mêmes.
- Mieux de sensibiliser plutôt que de sanctionner (expliquer et non pas punir pour faire prendre conscience à l’enfant de l’importance de sa bêtise)
- Plus éducatif de leur donner une chance de réparer leur bêtise.
-
Faire coopérer notre enfant
Plusieurs outils sont développés pour cela, tels que : ne pas le menacer, rester zen, motiver, prévenir et impliquer, prendre le temps, marquer une pause, jouer, inventer une histoire, chanter une chanson, faire une affiche, montrer l’exemple, gérer les conflits récurrents.
-
Faire face à de mauvais comportements
L’auteure décrit les différentes étapes proposées par la parentalité positive pour faire face aux mauvais comportements des enfants, c’est-à-dire : comprendre, verbaliser de façon empathique, agir en insistant sur ce que l’enfant aurait dû faire.
-
Dire non et être ferme
-
Identifier les causes de mal-être d’un enfant et comment l’aider à aller mieux
-
Fixer les règles
On apprend ici quelles règles à mettre en place ainsi que des méthodes issues de la parentalité positive pour les faire respecter par nos enfants.
-
Ne pas perdre patience et que faire en cas de « craquage »
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Préserver le bien-être des parents
L’auteure nous explique pourquoi le bien-être des parents, selon la parentalité positive, est tout aussi important que celui des enfants, et nous invite à ne surtout pas culpabiliser à ce sujet.
-
Favoriser l’entente entre frères et sœurs
Cela nécessite de ne pas intervenir, ni jouer les arbitres mais plutôt d’aider les enfants à trouver des solutions par eux-mêmes.
-
Faire de notre enfant un individu heureux
Pour cela, nous pouvons aider l’enfant à :
- Avoir confiance en lui : l’aider à se dépasser et lui faire faire des choses, tout en évitant « qu’il prenne la grosse tête ».
- Se réaliser : le laisser devenir lui-même, l’encourager à utiliser ses forces, être précis dans les compliments et encouragements qu’on lui fait.
- Développer son altruisme : lui donner envie de partager, favoriser l’entraide.
Le message à retenir du livre « Cool parents make happy kids«
Finalement, le message de Charlotte Ducharme est de toujours privilégier, avec nos enfants :
- Des réflexes bienveillants, en alternative aux réponses autoritaires ou au laxisme ;
- Un comportement empathique ;
- La responsabilisation et les encouragements, plutôt que de punir ou de crier ;
- L’humour, l’amour et la patience pour relativiser le quotidien !
Critique du livre « Cool parents make happy kids » de Charlotte Ducharme
« Cool parents make happy kids » est, à mes yeux, un incontournable pour les parents qui recherchent un livre moderne, simple, agréable à lire et sans « blabla ». Ce livre nous propose une approche éducative très concrète, sans culpabilité ni jugement, tirée du vécu familial et de l’expérience quotidienne de l’auteure. Un must have en matière de parentalité positive !
Points forts :
- La lecture agréable et très accessible : on a l’impression d’écouter les conseils d’une amie spécialiste.
- Les exemples/anecdotes très concrets, tirés du quotidien familial de l’auteure, qui parleront à tous les parents.
- Les conseils très pratiques et réalistes : quelles phrases utiliser plutôt que d’autres, quelles réactions avoir face aux comportements de nos enfants…
- Les idées ne sont pas présentées comme des vérités mais plutôt comme des réflexes à adopter, comme des suggestions qui nous poussent à réfléchir sur notre pratique éducative.
Point faible :
- L’auteure en parle à la fin de son livre, mais on aimerait vraiment bien en savoir plus sur les résultats de la parentalité positive à long terme.
Ma note :
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2. »La discipline positive » de Jane Nelsen
Par Jane Nelsen, 2014, 416 pages
Titre original : « Positive Discipline«
Vous rêvez que votre enfant coopère lorsque vous lui demandez quelque chose, sans cri ou menaces ? Vous n’arrivez plus à dépasser les crises sereinement et perdez de plus en plus cette joie d’être parent ? Alors, ce livre est fait pour vous ! Sans doute le plus complet des quatre livres sur l’éducation positive résumés dans cet article, « La discipline positive » propose aux adultes qui souhaitent retrouver de l’ordre et du bien-être, à la maison ou à l’école, des méthodes efficaces associant fermeté et bienveillance.
Ce qu’on apprend concrètement dans « La discipline positive »
Dans ce livre, Jane Nelsen développe une approche de la discipline positive de manière extrêmement complète en abordant une multitude de concepts et d’outils. On apprend alors :
-
Ce qu’est exactement la discipline positive et quels en sont ses fondements
Les trois principes fondamentaux de la discipline positive, qui se basent sur les principes adlériens, sont largement développés par l’auteure :
- Éduquer dans la fermeté et la bienveillance sans avoir à choisir entre l’une et l’autre.
- Trouver la juste autorité dont les enfants ont besoin pour se développer dans la coopération et l’autonomie.
- Permettre aux enfants d’acquérir des compétences indispensables pour la vie, par le biais d’une relation basée sur la confiance et le respect mutuel.
-
Ce que l’auteure appelle « les 7 perceptions et compétences essentielles au développement de personnes autonomes et capables »
Ces 7 perceptions et compétences englobent les aptitudes personnelles de l’enfant, son importance dans les relations avec ses proches, sa maîtrise et sa capacité à agir sur sa propre vie, ses compétences intra-personnelles, inter-personnelles, systémiques, et celles à exercer son propre jugement.
-
Quels sont les 3 modèles d’interaction parents/enfants et ses conséquences :
- Le modèle autoritaire (contrôle excessif),
- Le modèle permissif (pas de règles),
- La discipline positive (fermeté et bienveillance simultanément).
-
En quoi le rang de naissance impacte la personnalité de l’enfant
Ce que sont exactement les 4 « R » de la punition :
- Rancœur,
- Revanche,
- Rébellion,
- Retrait.
-
Comment utiliser les cinq critères qui permettent d’identifier si une discipline est positive et efficace :
En résumé, pour être positive et efficace, notre approche éducative doit :
- Être simultanément ferme et bienveillante, respectueuse et encourageante ;
- Aider les enfants à développer un sentiment d’appartenance et d’importance (être en lien) ;
- Être pertinente à long terme (la punition fonctionne à court terme, mais elle a des résultats négatifs sur le long terme) ;
- Enseigner des compétences sociales et développer des personnalités qui agissent avec respect, intérêt pour les autres, responsabilité et coopération ;
- Inviter les enfants à avoir confiance en leurs capacités et à se servir de leur potentiel personnel de manière constructive.
-
Quels sont les besoins cachés des enfants derrière leurs comportements inappropriés
Pour mieux comprendre, l’auteure nous présente une grille d’identification de ces besoins et nous explique ce que sont les 4 objectifs-mirages de l’enfant :
- Accaparer l’attention → Je compte seulement lorsque ton attention est centrée sur moi.
- Prendre le pouvoir → Je n’ai de sentiment d’appartenance que lorsque je suis en position de force.
- Prendre une revanche → Je n’ai pas de sentiment d’appartenance ; je souffre mais je peux au moins rendre la pareille en faisant souffrir l’autre.
- Confirmer sa croyance d’incapacité → Je n’arrive pas à appartenir, ni à avoir de l’importance, ni à me sentir capable, c’est tout simplement impossible. Je me désengage.
-
Ce que sont les conséquences naturelles et les conséquences logiques
Les conséquences logiques étant parfois difficile à mettre en oeuvre (risque de punition déguisée), « La discipline positive » conseille plutôt de privilégier la recherche de solutions et ses outils.
-
Comment utiliser l’encouragement de façon aidante
Pour cela, l’auteure nous explique comment faire la différence entre « complimenter » et « encourager » et nous invite, notamment, à :
- Utiliser le temps dédié avec son enfant,
- Lui donner des gestes d’affection,
- Instaurer une relation de respect mutuel,
- Se centrer avant tout sur ses forces et le processus d’amélioration,
- Rediriger ses comportements inappropriés,
- Regarder l’erreur d’une autre façon,
- Encourager l’auto-évaluation et l’autonomie.
Jane Nelsen décrit longuement et minutieusement les objectifs, les bénéfices, la mise en place, le déroulement, les compétences sociales enseignées, les compétences à mettre en oeuvre par les parents et enseignants des TEF et des TEC, outils très spécifiques à « La discipline positive« .
-
Comment notre personnalité affecte celle des enfants
On apprend à identifier ce que Jane Nelsen appelle nos « cartes dominantes ». Grâce à cela, on comprend alors ce qui se joue à travers nos styles de fonctionnement en tant que parents ou enseignants. En résumé, la carte dominante :
- « Contrôle » → suscite l’opposition chez l’enfant.
- « Supériorité » → suscite le sentiment de ne pas être capable chez l’enfant.
- « Confort » → peut rendre les enfants très exigeants à travers des comportements d’enfants gâtés.
- « Faire plaisir » → peut finir par agacer ou inviter l’enfant à en tirer parti.
Le message à retenir du livre « La discipline positive »
Dans « La discipline positive », Jane Nelsen nous fait découvrir un ensemble d’outils très détaillés et facilement applicables au quotidien, à la maison ou à l’école. Au terme de cette lecture, on retient que ces outils se fondent sur :
- La bienveillance et la fermeté simultanée, avant tout, afin de respecter à la fois l’enfant, l’adulte et la situation :
- La bienveillance : c’est être respectueux du monde de l’enfant,
- La fermeté : c’est être respectueux du monde de l’adulte.
- Le respect mutuel dans la relation parent/enfant.
- Le renforcement du sentiment d’appartenance.
- La responsabilisation et l’autonomie de l’enfant.
- L’encouragement, la recherche de coopération et de solutions.
Critique du livre « La discipline positive » de Jane Nelsen
« La discipline positive » est un livre sur l’éducation positive très complet, rempli d’informations pratiques et théoriques approfondies. Ce contenu, dense, est synthétisé sous forme de tableaux et de « boîte à outils » au fil des chapitres. Les concepts sont illustrés d’exemples et de situations concrètes. Cette lecture conviendra à l’adulte qui se sent dépassé et souhaite retrouver une vraie joie d’éduquer, mais aussi à tous ceux qui sont curieux de découvrir des alternatives éducatives et des enseignements nouveaux sur l’enfant et sur l’éducation.
Par ailleurs, au-delà du fait de décoder les comportements de nos enfants pour y répondre de manière plus adaptée, Jane Nelsen nous propose une introspection intéressante : elle nous encourage, en effet, sans nous culpabiliser ni nous dévaloriser, à réfléchir sur notre propre responsabilité d’adulte dans le comportement de nos enfants. Cette démarche nous amène alors également, en comprenant mieux nos fonctionnements, à nous développer personnellement.
Bref, ce livre est, à mes yeux, un autre incontournable parmi les livres sur l’éducation positive !
Points forts :
- Un contenu très dense et riche en informations pertinentes et approfondies.
- Des idées fortes, pour aller encore plus loin, que l’on ne retrouve pas forcément dans les autres livres sur l’éducation positive.
- De multiples outils très bien expliqués et très concrets qui permettent une mise en pratique facile au quotidien (dans le milieu familial ou scolaire).
Point faible :
- Des idées, certes majeures, se répètent tout au long du livre (encourager, responsabiliser, positiver, penser solutions).
- Bien que très accessible, la quantité de conseils et d’informations nécessite une certaine concentration à la lecture (ceci ne constitue pas un point faible, mais plutôt une information à considérer quand on entame ce livre).
Ma note :
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3. »J’ai choisi l’éducation positive » de Nadine Sciacca et Marie-Agnès Martin
Par Nadine Sciacca et Marie-Agnès Martin, 2015, 220 pages
Ce livre d’éducation positive parle, avant tout, de pédagogie positive. Les auteures expliquent aux parents et enseignants comment accompagner les enfants dans leur réussite scolaire et personnelle. Pour cela, elles nous présentent des techniques pédagogiques issues de l’éducation positive simples, efficaces et plus à l’écoute de nos enfants.
Ce qu’on apprend concrètement dans « J’ai choisi l’éducation positive »
« J’ai choisi l’éducation positive » a pour but d’aider les parents et enseignants à accompagner les enfants dans leur scolarité en dépassant leurs éventuels blocages. Les auteures, Nadine Sciacca et Marie-Agnès Martin, proposent alors des méthodes d’apprentissage basées sur trois idées fortes :
- La compréhension des processus individuels d’apprentissage,
- La valorisation personnelle,
- L’évaluation par compétences.
Ce livre se découpe en deux parties : les auteures développent d’abord leurs idées concernant le cadre pédagogique/contexte d’apprentissage puis apportent leur expertise pour aider à lever les blocages scolaires.
Première partie : le cadre pédagogique et le contexte d’apprentissage
Les auteurs nous apprennent à :
-
Veiller au contexte matériel pour le bon apprentissage de l’enfant
- Créer un cadre structuré et agréable ;
- Lui apprendre à s’organiser ;
- Instaurer des routines de travail ;
- Définir des objectifs face aux savoirs ;
- Favoriser la mise en condition physique et psychique de l’enfant (rendre l’enfant autonome, faciliter sa concentration, aider à trouver le bon stress, comprendre l’échec, respecter les rythmes biologiques, faire pratiquer une activité physique et/ou artistique, permettre à l’enfant de s’ennuyer…).
-
Identifier le profil de l’enfant de manière à proposer une méthode d’apprentissage adaptée
Pour cela, on prendra en considération :
- Le profil sensoriel de l’enfant (visuel, auditif, kinesthésique),
- Son orientation psychologique (optimiste/pessimiste),
- Son profil pédagogique (copiste, adaptateur, analyste, créatif),
- Les six gestes mentaux : l’attention, l’imagination créatrice, l’imagination reproductrice, la mémorisation, la compréhension, la réflexion.
-
Renforcer l’apprentissage de l’enfant en diversifiant les approches
L’apprentissage passe par trois processus de ce que les auteures nomment « le triangle pédagogique » :
- Enseigner : aider l’enfant à mobiliser son attention (avec la méthode AIDA notamment), lui apprendre à écouter activement et à mieux utiliser sa mémoire.
- Apprendre à apprendre : apprendre à réfléchir, comprendre les consignes et les énoncés, faire ses devoirs écrits en autonomie.
- Former : les auteures expliquent comment utiliser des techniques comme celle dite du « petit professeur », l’auto-évaluation, l’auto-explication, les fiches de synthèse, etc.
Deuxième partie : les blocages d’apprentissage des enfants
Dans cette seconde partie, les auteures nous précisent que les blocages d’apprentissage des enfants (ceux psychologiques) s’expriment sous trois formes : l’ennui, le manque de confiance en soi et le refus d’apprendre.
On apprend alors comment :
- Aider l’enfant à dépasser l’ennui et lui redonner le plaisir d’apprendre en appréhendant l’échec différemment, en utilisant l’humour et en alternant les pédagogies :
- De projet : mettre en œuvre un projet avec son enfant et lui apprendre à s’y investir.
- Par le jeu : en quoi le jeu sert à la socialisation de l’enfant, quels jeux choisir, créer un jeu.
- Par la créativité : encourager la créativité, éviter l’effet Pygmalion, utiliser les « cartes mentales ».
- Redonner confiance en l’enfant via l’éducation :
- De la confiance : partager le plaisir de la découverte, dédramatiser l’échec en réhabilitant le droit à l’erreur, éviter les pièges de l’aide systématique et plutôt responsabiliser l’enfant, adapter le niveau d’exigences.
- Coopérative : apprendre à l’enfant à faire confiance aux autres, apprendre à travers les relations sociales, l’aider à développer ses compétences sociales, son assertivité, adopter une pédagogie centrée sur la tâche plutôt que sur l’ego.
- De la valorisation : utiliser les « prophéties auto-réalisatrices » positives, donner à l’enfant des signes de reconnaissance positive.
- Lui donner les moyens de se réconcilier avec le savoir :
- Dépasser le refus d’apprendre avec des techniques qui motivent (persuasion, escalade d’engagement, technique du don, de l’amorçage, principe de la soumission librement consentie, technique du détour).
- Apprendre à son enfant à identifier et gérer ses émotions pour lever les inhibitions (peur, colère, tristesse, désirs).
- Prendre en compte les rébellions et aider à traverser les crises de l’enfance (sentiment d’insécurité) et les crises de l’adolescence (crise identitaire).
Le message à retenir de « J’ai choisi l’éducation positive«
La mise en pratique de la bienveillance reste le principe fondamental de la pédagogie positive de Nadine Sciacca et Marie-Agnès Martin. Mais en conclusion de « J’ai choisi l’éducation positive« , les auteures récapitulent trois autres notions-clés qui, selon elles, favorisent la réussite des enfants :
- « L’acceptation de l’erreur comme source d’apprentissage »,
- « La valorisation et l’encouragement comme carburant de l’action »,
- « La coopération adulte/enfant dans une relation affective bienveillante comme moteur de réussite ».
Enfin, je pense qu’on peut résumer le message de « J’ai choisi l’éducation positive » en disant que les chances de succès des enfants augmentent lorsqu’on leur :
- Offre un cadre de vie sécurisant et une organisation structurée (règles, lois, rythmes réguliers, sanctions) ;
- Apprend à gérer leurs frustrations ;
- Permet de se référer à des repères identitaires forts grâce à des adultes qu’ils peuvent modéliser (importance de l’exemplarité des parents).
Critique du livre « J’ai choisi l’éducation positive » de Nadine Sciacca et Marie-Agnès Martin
« J’ai choisi l’éducation positive » est un très bon livre qui allie à la fois pratique et théorie, qui s’appuie sur des travaux scientifiques rendus accessibles et des exemples parlants tirés de la réalité des familles et écoles.
Au cours de cette lecture, on apprend beaucoup sur la pédagogie, la psychologie et le développement de l’enfant (du stade de la petite enfance à celle de l’adolescence), tout en comprenant comment transposer et appliquer ces connaissances dans le quotidien concret de l’enfant, des parents et des enseignants.
Points forts :
- Les illustrations, les exemples parlants, les mémos et encarts « focus » et « astuces » rendent la lecture dynamique.
- Le concept de l’éducation positive expliqué à la fois de manière théorique et aussi très pratique.
- Un livre très accessible, concret et étayé par des recherches scientifiques intéressantes.
Point faible :
- Des répétitions à certains moments, mot pour mot.
Ma note :
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4. »1, 2, 3, je me mets à l’éducation positive » de Véronique Maciejak
Par Véronique Maciejak, 2017, 160 pages.
« 1, 2, 3, je me mets à l’éducation positive » est un livre sur l’éducation positive plus généraliste que les trois précédents. Il explique comment marche l’éducation positive, pour qui et pourquoi elle fonctionne avec nos enfants. Véronique Maciejak nous explique, simplement et très clairement, les concepts et méthodes développés autour de l’éducation et de la parentalité positive.
Son livre se découpe en trois parties et répond aux questions essentielles : l’origine de l’éducation positive, ses concepts, ses enjeux, ses objectifs, les différentes formations existantes et surtout sa mise en pratique au quotidien.
Ce qu’on apprend concrètement dans « 1,2,3, je me mets à l’éducation positive »
Première partie – Comprendre ce qu’est l’éducation positive
Les grands principes de l’éducation positive
- L’autonomie : les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain. Ainsi, en leur offrant un cadre sécurisant et en développant leur estime de soi, on accroît aussi leur sentiment de compétence.
- L’écoute empathique : il s’agit d’être pleinement disponible pour écouter l’enfant et accueillir ses émotions.
- La non-violence : la parentalité positive n’est pas favorable aux châtiments corporels et humiliations psychologiques qui affectent l’enfant.
- Les besoins : lorsque les besoins des enfants sont comblés, ces derniers sont épanouis ; si un besoin ne peut pas être satisfait, il doit au moins être compris et validé.
- Le modèle gagnant-gagnant : la parentalité positive répond aux besoins à la fois des enfants et des adultes.
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Les personnalités qui portent (ou ont porté) les valeurs de l’éducation positive
L’auteure nous présente les précurseurs et figures contemporaines de l’éducation positive, ainsi que l’objet de leurs travaux : Pauline Kergomard, Maria Montessori, Alfred Adler, Rudolf Dreikurs, Haïm Ginott, Alice Miller.
En France, plusieurs personnalités portent les valeurs de l’éducation positive : Olivier Maurel, Catherine Gueguen, Isabelle Filliozat, Catherine Dumonteil-Kremer, Céline Alvarez.
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Ce qu’est la Violence Éducative Ordinaire
La violence éducative ordinaire est l’ensemble des agressions utilisées pour soumettre un enfant, qui paraissent banales car utilisées depuis longtemps. Elle prend la forme de violences physiques (gifles, fessées, tapes…) et de violences verbales (humiliation, exclusion, indifférence…). Ces violences blessent l’enfant dans son estime de lui et brisent le lien qui nous unit à lui.
-
Pourquoi l’éducation positive marche vraiment
On apprend ici, entre autres, pourquoi :
- La parentalité positive est adaptée aux enfants de tout âge et à tout parent, éducateur ou enseignant.
- Elle fonctionne bien : les enfants élevés avec bienveillance et respect sont aujourd’hui des adultes plus épanouis, ouverts aux autres et solidaires.
- Il est important de comprendre le rôle du contexte (notamment dans la maturité du cerveau de l’enfant).
Deuxième partie – Essayer l’éducation positive
Pour Véronique Maciejak, pratiquer l’éducation positive nécessite de :
- Regarder la parentalité d’une nouvelle façon, et de déterminer ses objectifs sur le modèle gagnant-gagnant.
- Montrer l’exemple et prendre conscience, plus généralement, de la valeur de l’exemple. Les enfants apprennent par mimétisme : ils reproduisent plus facilement ce qu’ils voient que ce qu’ils entendent. Soyons donc l’adulte que nous voulons que nos enfants deviennent.
- Comprendre que les enfants font toujours de leur mieux et qu’il y a toujours une raison à un comportement inapproprié. Ainsi, nous serons en mesure de mieux appréhender les « bêtises ».
- Rechercher des solutions plutôt que de punir face aux comportements difficiles : l’enfant a un comportement naturel en lien avec son âge. En prenant conscience des étapes d’évolution de notre enfant, on comprend qu’il ne fait pas « exprès », qu’il ne nous “cherche” pas : derrière chaque comportement, se cache un besoin que l’enfant ne sait pas exprimer.
- Apporter notre soutien à nos enfants : le fait que la situation soit “naturelle” ne veut pas dire qu’il faut laisser faire sans rien dire. Notre rôle est d’aider notre enfant à prendre de meilleures décisions.
- Comprendre et accueillir les émotions de son enfant : cela signifie mettre des mots justes sur leurs maux (et non pas, pour autant, autoriser tous les comportements).
- Se concentrer sur les forces de l’enfant et envisager ses difficultés comme des occasions d’apprentissage.
Troisième partie – Approfondir l’éducation positive
Dans cette dernière partie, l’auteure nous recommande et nous explique :
- Comment soigner son enfant intérieur et si besoin, se faire aider pour cela.
- Pourquoi s’interroger sur ses blessures d’enfance permet de mieux comprendre notre comportement d’aujourd’hui avec nos enfants.
Le message à retenir de ce livre « 1, 2, 3, je me mets à l’éducation positive »
« 1, 2, 3, je me mets à l’éducation positive » invite, à travers des outils éducatifs concrets, les parents et éducateurs à s’interroger sur leur rôle. L’objectif du livre est alors de les accompagner, à terme, dans la mise en place d’attitudes justes et de pratiques non-violentes et valorisantes pour l’enfant en vue de l’élever et de le responsabiliser.
Critique du livre « 1, 2, 3, je me mets à l’éducation positive » de Véronique Marciejak
« 1, 2, 3, je me mets à l’éducation positive » est un excellent livre pour appréhender l’éducation positive. À la fois synthétique et facile à comprendre, cet ouvrage condense tous les grands principes de la parentalité positive. Chaque concept est illustré de témoignages concrets en guise d’exemples et accompagné d’outils éducatifs à mettre en place. Dès lors, cet ouvrage est parfait pour les parents qui cherchent une lecture qui les aide à pratiquer facilement et « rapidement » une nouvelle parentalité plus bienveillante et respectueuse de l’enfant.
Points forts :
- Un livre facile à comprendre, clair, concis et qui va à l’essentiel.
- La lecture est rendue agréable par de jolies illustrations.
- Un contenu facile à comprendre et rempli de témoignages concrets.
- Des pistes pour ceux qui souhaitent aller plus loin.
Point faible :
- On aimerait que certains concepts soient plus approfondis.
Ma note :
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D’autres livres sur l’éducation positive à retrouver sur le site
Vous retrouverez, sur le site, d’autres résumés et avis de livres sur l’éducation positive et bienveillante, tels que :
- « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent » d’Adele Faber et Elaine Mazlish : un livre qui date un peu mais qui reste une référence parmi les livres sur l’éducation positive, et particulièrement en matière de communication positive.
Des livres plus orientés vers les apprentissages scolaires et la pédagogie positive :
- « Les lois naturelles de l’enfant » de Céline Alvarez
- « Apprendre autrement avec la pédagogie positive » d’Audrey Akoun et Isabelle Pailleau
- « Checklist – Mon enfant réussit à l’école » de Yaël Blaise-Hériteau
Et vous, avez-vous des livres sur l’éducation positive à conseiller ? Quels ont été ceux qui vous ont le plus apporté ? N’hésitez pas à partager vos suggestions et avis dans les commentaires !
Recherches utilisées pour trouver cet article :
Mes parents se vantent souvent d’appliquer les conseils de ”Cool parents make happy kids” de Charlotte Ducharme… J’ai toujours pensé qu’ils l’avaient mal lu (principalement quant au « COOL » de « cool parents »). Mais vu ce résumé, je pense qu’ils ont en fait appliqué un bon nombre de ces principes !
Merci pour les résumés! J’en ai lu 1 sur les 4, il ne me reste plus qu’à lire les 3 autres 😉 Les auteurs sur la parentalité sont vraiment nombreux et leurs écrits sont fort heureusement souvent de « bonne qualité » si l’on choisit bien les auteurs qui prônent le respect de l’enfant en tant que personne.
En revanche , ceux qui avancent des solutions miracle pour les parents et occultant totalement les besoins fondamentaux des enfants sont à éviter. Et c’est vraiment dommage que les éditeurs ne prennent pas toujours en considération le bien-être de l’enfant, car des best sellers qui les maltraitent psychologiquement (en utilisant des violences éducatives ordinaires autrement appelées VEO ), il y en a encore dans les rayons chaque année …