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Vivre enfin ma meilleure année

Vivre enfin ma meilleure année de Michael Hyatt

Résumé de « Vivre enfin ma meilleure année » de Michael Hyatt : un manuel de développement personnel en 5 étapes « pour accomplir vos objectifs les plus audacieux » — c’est toute la promesse du sous-titre de ce livre qui a déjà conquis de très nombreux lecteurs outre-Atlantique !

Par Michael Hyatt, 2018, 287 pages.

Titre original : Your Best Year Ever (2018).

Chronique et résumé de « Vivre enfin ma meilleure année » de Michael Hyatt

Introduction — Le meilleur est encore à venir

Ressentez-vous une frustration avec vos résolutions du Nouvel An ? Souvent, nous échouons car nous ne savons comment nous motiver et initier le changement. La plupart d’entre nous abandonnent après quelques semaines, et certaines industries — d’ailleurs — profitent de ces échecs.

Michael Hyatt propose une approche différente pour atteindre ses objectifs. Il rejette l’idée de se limiter à un ou deux objectifs ; il prône un système structuré et total. S’appuyant sur son expérience de dirigeant et de coach, il a conçu une méthode qui aide à clarifier ses aspirations et à renforcer son engagement.

Son programme repose sur cinq principes :

  1. La vie est multidimensionnelle ;
  2. Chaque domaine influence les autres ;
  3. Il faut évaluer sa situation actuelle ;
  4. Une amélioration est toujours possible ;
  5. La croissance personnelle apporte satisfaction et confiance.

Il invite le lecteur à visualiser une année réussie dans tous les aspects de sa vie et propose un test en ligne pour identifier les domaines nécessitant le plus d’attention. Avec une approche réfléchie et un plan structuré, il affirme qu’il est possible de transformer sa vie et d’atteindre ses objectifs les plus importants.

L’auteur a conçu le LifeScore Assessment pour aider à identifier les domaines à améliorer et mesurer la progression personnelle. Il recommande de passer ce test rapide en ligne pour mieux préparer une année réussie.

Il présente ensuite son processus en cinq étapes pour atteindre ses objectifs :

  1. Éliminer les doutes : Il est essentiel de croire en ses capacités pour réussir. Ce premier pas aide à abandonner les croyances limitantes et à envisager une année de transformation.
  2. Clore le passé : Traîner les échecs passés entrave la progression. L’auteur propose un système en quatre étapes pour analyser ce qui a fonctionné ou non et en tirer des leçons.
  3. Fixer des objectifs efficaces : Beaucoup d’objectifs échouent par manque de clarté. Il propose un cadre en sept parties pour formuler des objectifs précis et mesurables.
  4. Trouver une motivation forte : Sans un pourquoi puissant, on perd vite l’envie de persévérer. L’auteur dévoile une méthode infaillible pour rester motivé et créer des habitudes bénéfiques.
  5. Passer à l’action : Un plan solide repose sur des tactiques éprouvées. Il partage trois techniques clés : des petites actions accessibles, des Activation Triggers™, et un suivi régulier des objectifs.

Michal Hyatt vous incite à faire de l’année à venir une véritable année de transformation !

Croire au possible

Étape 1 — Croire au possible

L’histoire ne se répète pas, mais elle rime, c’est-à-dire se répète… surtout dans nos vies personnelles. Les circonstances changent, mais nos habitudes de pensée influencent constamment nos résultats. Des pensées bénéfiques mènent au bonheur et au succès, tandis que des schémas négatifs entraînent insatisfaction et échecs.

La bonne nouvelle, c’est que nos croyances peuvent évoluer. En améliorant notre façon de penser, nous pouvons transformer tous les aspects de notre vie, car nos circonstances s’ajustent souvent à notre état d’esprit.

1 : Nos croyances façonnent notre vie

Le pouvoir des croyances

L’auteur illustre le pouvoir des croyances avec l’histoire de Nelson, son chien, qui a appris à ne plus franchir une barrière invisible, même après avoir été libéré de son collier. Comme lui, nos croyances peuvent nous emprisonner mentalement, limitant nos actions et nos succès.

Les attentes façonnent nos perceptions et nos comportements. À l’inverse, des sportifs comme Tiger Woods ont réussi grâce à leur conviction inébranlable.

Le problème du doute

Le doute agit comme un poison qui empêche d’atteindre ses objectifs. Plus on accumule d’échecs, plus on développe une attitude défaitiste, comme le montrent les statistiques sur les résolutions du Nouvel An : les jeunes y croient davantage que les plus âgés.

Les croyances limitantes nous retiennent, nous persuadant qu’un changement est impossible. Mais si nous pouvions modifier notre vision de ce qui est possible, nous pourrions transformer notre réalité et atteindre des objectifs autrefois jugés hors de portée.

Un autre cadre

Les croyances façonnent la réalité. Beaucoup de limites sont imaginaires, comme l’ont prouvé ces quelques pionniers :

  • Chuck Yeager a brisé le mur du son ;
  • Roger Bannister a couru le mile en moins de quatre minutes ;
  • Tom Schaar, à 12 ans, a réalisé un triple saut en skateboard.

Une fois une barrière mentale dépassée, d’autres suivent et vont encore plus loin. L’auteur invite le lecteur à repenser ses propres limites et à oser accomplir l’impossible.

Un échec de l’imagination

La différence clé entre un objectif non atteint et une réussite personnelle réside dans la croyance en sa faisabilité.

Arthur C. Clarke affirmait que ce qui semble impossible est souvent une limite de l’imagination, et cela concerne tout le monde, des scientifiques aux leaders en passant par les parents et les sportifs.

Heureusement, cette limite n’est pas une fatalité. Deux visions de la vie existent : l’une restreint l’imagination et bloque le potentiel, l’autre stimule les possibilités et ouvre la voie à la réussite.

2 : Certaines croyances nous freinent

Manque ou abondance

L’auteur oppose deux états d’esprit : la pensée de rareté et la pensée d’abondance. Il illustre cela avec deux personnes :

  • Charlie, qui se plaint constamment, se sent persécuté et agit avec égoïsme ;
  • Robert, qui se montre généreux, bienveillant et inspirant envers les autres.

Charlie, enfermé dans une mentalité de rareté, voit le succès lui échapper, tandis que Robert, avec sa mentalité d’abondance, crée des relations positives qui lui apportent des opportunités en retour. L’auteur montre ainsi comment notre attitude influence directement notre réussite et notre bien-être.

Pour réussir, il faut croire en sa capacité à relever les défis, même sans savoir exactement comment y parvenir. Chaque objectif comporte des obstacles. Les uns doutent et abandonnent (Charlie), les autres persévèrent et s’adaptent (Robert).

Les chercheurs distinguent deux types de mentalité :

  • Les penseurs fixes (scarcity thinkers) croient que leurs compétences sont figées et se disent incapables d’évoluer.
  • Les penseurs évolutifs (abundance thinkers) voient les obstacles comme des opportunités d’apprentissage et cherchent des solutions.

La différence est déterminante : les croyances limitantes mènent à l’échec, alors que les vérités libératrices ouvrent la voie au succès et à l’épanouissement.

Trois catégories de croyances limitantes

Les croyances limitantes sont faciles à repérer si l’on y prête attention.

Elles concernent trois domaines :

  1. Le monde : Par exemple, penser qu’il est impossible de créer une entreprise à cause du marché ou que les politiciens empêchent toute réussite. Ces croyances sont souvent incomplètes ou fausses et freinent l’action.
  2. Les autres : Supposer qu’une personne est trop occupée pour nous aider, qu’elle ne nous apprécie pas, ou qu’elle est incompétente. Ces jugements ne reposent pas toujours sur des faits et influencent négativement nos décisions.
  3. Nous-mêmes : Se croire incapable d’être en forme, mauvais en finances ou dépourvu de créativité. Ces affirmations, souvent des demi-vérités, empêchent toute progression.

Michael Hyatt cite quatre signes révélateurs de ces croyances :

  • Le raisonnement binaire : penser qu’un échec est total si tout n’est pas parfait.
  • La personnalisation : s’attribuer la faute pour des événements négatifs imprévus.
  • La dramatisation : imaginer systématiquement le pire sans preuve.
  • L’universalisation : généraliser un échec unique à toutes les situations.

Il invite ainsi à remettre en question ces croyances pour ne plus se laisser freiner par elles.

L’origine de nos croyances limitantes

Les croyances limitantes naissent souvent des échecs passés, renforcées par des influences extérieures. Les médias, en misant sur la peur, alimentent l’anxiété et donnent l’impression que le monde se détériore. À l’inverse, les réseaux sociaux projettent une vie idéalisée qui pousse à la comparaison et au doute de soi.

Les relations humaines façonnent aussi ces croyances. Dès l’enfance, elles s’ancrent à travers l’éducation et l’environnement. Plus tard, l’entourage peut soit renforcer ces pensées négatives, soit encourager une vision plus optimiste et ouverte.

L’auteur insiste sur l’importance d’adopter une mentalité d’abondance pour se libérer des pensées limitantes et progresser vers une vie plus épanouie.

💡 Sur l’influence des réseaux sociaux sur la confiance en soi et les relations sociales, vous pouvez lire Seuls ensemble.

Nous devons choisir

Après la mort de Steve Jobs en 2011, un hommage a réuni proches et admirateurs à Stanford. Parmi les discours marquants, sa femme, Laurene Powell, a souligné son don unique : voir au-delà du réel et imaginer ce qui devait exister.

Elle décrit son époux comme un homme animé par une vision audacieuse. Cette capacité à percevoir ce qui manque et le créer forgeait son génie.

Le coach de vie invite à adopter cette même posture mentale. Il pose une question essentielle : qu’est-ce qui manque dans votre vie et que vous seul pouvez changer ? Il rappelle que les barrières sont souvent imaginaires et que l’on peut les surmonter en remplaçant les croyances limitantes par des vérités libératrices.

3 : Nous pouvons changer nos croyances

Éviter le piège des croyances limitantes

En 1954, Martin Luther King Jr. devient pasteur à Montgomery à seulement 25 ans. L’année suivante, il prend la tête du boycott des bus après l’arrestation de Rosa Parks, ce qui aboutit à une décision historique de la Cour suprême en 1956. Il fonde ensuite la Southern Christian Leadership Conference et devient une figure nationale du mouvement des droits civiques.

Dans les années suivantes, il organise des sit-ins et manifestations, culminant en 1963 avec son arrestation à Birmingham, où il rédige sa célèbre « Lettre de la prison de Birmingham ». Quelques mois plus tard, il mène la Marche sur Washington, où il prononce son discours emblématique « I Have a Dream », marquant un tournant décisif pour l’adoption des lois sur les droits civiques.

En 1964, il reçoit le Prix Nobel de la paix à seulement 35 ans, après avoir transformé la société américaine. Son parcours soulève une question essentielle : quel était son secret ?

Les détracteurs de Martin Luther King pensaient ses actions imprudentes et contraires au bon sens. Ces croyances limitantes les empêchaient d’imaginer un réel changement. Selon eux, la lutte non violente allait trop loin, trop vite, et la réconciliation raciale était impossible.

Contrairement à eux, King rejetait ces croyances négatives. Il croyait fermement à l’efficacité de la non-violence, à l’urgence d’agir, et au potentiel de changement profond de la société américaine.

En adoptant des vérités libératrices, King a pu envisager une réalité meilleure. Sa vision claire et optimiste lui a permis de dépasser les obstacles, prouvant ainsi que changer nos croyances permet de transformer notre futur.

Changer notre cadre

Nos aspirations, bien que différentes de celles de Martin Luther King Jr., restent essentielles. Le changement commence par la transformation des croyances limitantes en vérités libératrices.

L’exemple des Alcooliques Anonymes montre que croire en la possibilité du changement permet de surmonter des obstacles. De même, Don Miller, convaincu d’être incapable de réussir une relation, a changé sa perception grâce à un ami, ce qui lui a permis de construire une vie amoureuse épanouie.

Michael Hyatt partage aussi son expérience : en remplaçant des pensées comme « Je manque d’argent » ou « Je suis épuisé » par des affirmations positives, il a découvert de nouvelles opportunités. Il souligne que beaucoup croient ne pas avoir le pouvoir ou les ressources pour changer leur vie, mais qu’il est possible de dépasser ces limites.

Quand nous nous sentons impuissants

Erin Gruwell, jeune enseignante dans un lycée difficile de Long Beach, fait face à des élèves en échec, souvent issus de gangs. Alors que l’administration et même son père doutent de ses capacités, elle croit en leur potentiel.

Elle abandonne le programme scolaire classique et leur fait lire des récits de jeunes en crise, comme Le Journal d’Anne Frank. En les encourageant à écrire sur leur propre vie, elle transforme leur parcours. Contre toute attente, 150 élèves obtiennent leur diplôme, et plusieurs poursuivent des études supérieures.

À quoi est due cette transformation ? L’auteur s’appuie sur Albert Bandura, professeur à Stanford, pour l’expliquer. Il distingue quatre éléments clés du changement :

  1. L’intention, qui permet d’imaginer une réalité meilleure ;
  2. La prévision, qui oriente nos choix ;
  3. L’action, qui nous permet d’agir malgré les obstacles ;
  4. L’auto-évaluation, qui ajuste le parcours.

C’est de cette façon qu’Erin Gruwell a changé la trajectoire de ses élèves. Nous avons tous la possibilité d’initier, avec nos moyens, des transformations de ce genre.

La question des ressources

L’histoire d’Erin Gruwell montre que les ressources ne sont jamais l’obstacle principal à la réalisation de nos rêves. Si tout ce dont on a besoin est déjà à disposition, alors l’objectif est sans doute trop petit.

En effet, au début de son aventure, E. Gruwell n’avait pas de budget pour les livres dont ses élèves avaient besoin. Pourtant, plutôt que d’abandonner, elle a pris un second emploi pour les acheter elle-même.

Plus ses ambitions grandissaient, plus les ressources nécessaires augmentaient. Ses élèves voulaient inviter Miep Gies, qui avait aidé Anne Frank, et Zlata Filipović, autrice d’un journal de guerre. Face au manque de moyens, ils ont organisé des collectes de fonds et ont réussi à concrétiser leur projet.

Michael Hyatt souligne que le manque de ressources est souvent une opportunité déguisée. Il pousse à développer la créativité, la résilience et la confiance. Comme le disait Martin Luther King Jr., ce n’est pas un manque de ressources qui freine le progrès, mais un manque de volonté.

Nous vivons dans un monde d’abondance, où les ressources nécessaires existent. Il ne faut pas attendre de tout avoir pour commencer, mais plutôt traiter chaque obstacle comme une étape vers la réalisation de nos objectifs.

Reconsidérer nos croyances

L’auteur propose un processus en six étapes pour transformer les croyances limitantes en vérités libératrices.

La première étape consiste à identifier ces croyances, souvent marquées par une vision binaire ou exagérée de la réalité. Une fois repérées, il est important de les écrire, car les extérioriser permet de mieux les analyser. Par exemple, une personne peut se dire : « Je ne suis pas créatif » ou « Je suis trop vieux pour ce poste ».

L’étape suivante consiste à évaluer leur impact. Si elles empêchent d’avancer, elles doivent être remises en question. Lorsqu’une croyance est clairement fausse, il faut la remplacer par une vérité plus constructive. Par exemple, au lieu de penser « Je ne suis pas bon avec les détails », il est préférable de dire « Je peux m’entourer de personnes compétentes dans ce domaine ».

Une fois reformulée, cette nouvelle perception doit être intégrée dans le quotidien. Même si elle paraît artificielle au départ, la répétition permet de l’ancrer durablement. L’auteur souligne que changer ses croyances modifie la perception de la réalité et ouvre la voie à de nouvelles opportunités.

Quelles sont nos croyances limitantes ?

L’auteur invite le lecteur à identifier ses croyances limitantes, qu’elles concernent le monde, les autres ou soi-même. Il encourage à les écrire noir sur blanc, en les opposant à des vérités libératrices qui deviendront un nouveau manifeste personnel pour atteindre ses objectifs.

Il rappelle que chacun possède les ressources nécessaires pour évoluer et que modifier ses croyances est la première étape vers une transformation réussie. L’étape suivante consiste à faire la paix avec le passé afin d’aborder l’avenir avec confiance.

Croyances limitantes

Étape 2 — Régler le passé

Beaucoup d’entre nous vivent avec ce poids du passé, incapable d’avancer pleinement. Après les croyances limitantes, c’est l’un des plus grands freins au changement. Michael Hyatt insiste sur la nécessité de se libérer de ces attaches pour envisager un avenir sans entraves et introduit la deuxième étape de son processus : trouver la résolution nécessaire pour avancer.

4 : Penser rétrospectivement est un plus

La pensée rétrospective

L’auteur partage une expérience marquante de sa carrière dans l’édition. Après avoir investi un an de travail pour un client prometteur, il organise une tournée de trente villes afin de maximiser l’intérêt des éditeurs. L’effort paie : un contrat d’un million de dollars par livre est proposé.

Mais alors qu’il s’attend à une réaction enthousiaste, son client cesse de répondre. Quelques semaines plus tard, il reçoit une réponse juridique annonçant son éviction du projet. Son client, attiré par une offre supposée meilleure, part avec une autre agence. L’auteur se retrouve anéanti, convaincu que sa carrière est terminée, après avoir consacré tant d’efforts pour rien.

Faire la paix avec le passé est essentiel pour avancer. Selon Daniel Kahneman et Dale T. Miller, la pensée fonctionne aussi à rebours : analyser ses expériences permet d’en tirer des leçons et de progresser.

Nier ou ignorer le passé revient à traîner des blessures non résolues qui finissent par saboter l’avenir. Beaucoup s’accrochent à des récits négatifs ou à des rancœurs qui limitent leur potentiel. Pour éviter cela, il est crucial de reconnaître et traiter ses déceptions.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  The Unwritten Laws of Business

Cependant, il faut distinguer les frustrations courantes des traumatismes majeurs, comme un deuil ou un divorce, qui nécessitent parfois un accompagnement extérieur. L’auteur encourage ceux qui en ont besoin à consulter un professionnel, rappelant que demander de l’aide est un acte de courage. Pour les autres, répertorier et analyser ses déceptions peut suffire à alléger le passé et mieux préparer l’avenir.

L’évaluation après action, une analyse post-projet

Michael Hyatt présente la méthode de réflexion rétrospective de l’armée américaine, appelée After-Action Review, mise en place en 1981. Son objectif est d’analyser un événement en identifiant ce qui s’est passé, pourquoi cela s’est produit et comment s’améliorer à l’avenir. De nombreuses entreprises utilisent ce processus, et il peut aussi être appliqué dans la vie personnelle.

Il est, en effet, important de revenir sur le passé pour mieux avancer. Une étude de la Harvard Business Review citée dans l’ouvrage souligne que ce type d’analyse crée un lien direct entre l’expérience passée et l’action future.

Cette méthode peut être appliquée à un niveau personnel à travers un processus en quatre étapes (voir ci-dessous), qui va de pair avec l’utilisation d’un journal de réflexion. Selon des chercheurs de l’Université de Californie, écrire sur des expériences négatives améliore le bien-être mental et physique.

Étape 1. Indiquer ce que nous voulions faire

Michael Hyatt propose d’analyser l’année écoulée en revisitant ses objectifs, rêves et attentes, comme l’armée le fait après une mission. Il recommande d’examiner toutes les sphères de la vie, qu’il s’agisse de la carrière, des relations ou de la santé, afin d’identifier les écarts entre les attentes et la réalité.

Il illustre cette réflexion avec l’histoire de Blake, qui projetait de s’installer à New York et de bâtir une nouvelle vie, mais a vu ses plans s’effondrer en quelques jours : une rupture, la destruction de sa maison et la vente du domicile familial. Cet exercice de retour en arrière peut provoquer des émotions fortes.

L’auteur insiste sur l’importance d’accueillir ces émotions sans jugement. Que l’on ressente de la déception, de la colère ou même de l’excitation, cette prise de conscience est essentielle pour mieux avancer et construire un avenir plus aligné avec ses aspirations.

Étape 2. Reconnaître ce qui s’est réellement passé

Il faut ensuite analyser les écarts entre attentes et réalité en identifiant les regrets et déceptions de l’année écoulée. Il est important de ne pas les ignorer, car ils influencent les actions futures.

Il convient aussi de réfléchir aux efforts non reconnus. Michael Hyatt prend l’exemple de James, qui croyait avoir échoué faute de reconnaissance, alors qu’il était simplement dans un environnement inadapté. Cette prise de conscience lui a permis de retrouver la confiance et évoluer professionnellement.

L’auteur souligne aussi l’importance de valoriser ses réussites, qu’elles soient personnelles ou professionnelles.

Enfin, il suggère d’identifier les thèmes marquants de l’année, qu’il s’agisse de prises de décisions, de dépassement personnel ou de reconstructions relationnelles, pour mieux orienter l’avenir.

Étape 3. Tirer des leçons de nos expériences passées

Michael Hyatt revient sur le licenciement brutal évoqué en début de chapitre. Cette expérience difficile lui a appris trois leçons essentielles :

  1. Ne pas dépendre d’un seul client ;
  2. Continuer à progresser sans considérer un succès comme acquis ;
  3. S’assurer que toutes les parties impliquées partagent la même vision.

Il invite le lecteur à identifier ses propres leçons de l’année, rappelant que ceux qui oublient leur passé sont condamnés à le répéter. Pour mieux les intégrer, il conseille de les résumer en phrases courtes et marquantes, transformant ainsi chaque échec en outil pour l’avenir.

Étape 4. Ajuster notre comportement

Le spécialiste de développement personnel insiste ici sur l’importance de modifier ses croyances et comportements lorsque ceux-ci contribuent à l’écart entre les attentes et la réalité. Se contenter d’identifier cet écart ou d’en tirer des leçons ne suffit pas : sans action concrète, la situation risque de se répéter, voire d’empirer.

Il prend son propre exemple : s’il n’avait pas changé sa façon de travailler après son licenciement, il aurait continué à rencontrer les mêmes difficultés. En appliquant les leçons tirées de son échec, il a pu éviter de reproduire les mêmes erreurs et progresser dans sa carrière.

L’auteur met en garde contre un piège fréquent : apprendre sans appliquer. Comme dans les entreprises qui mènent des bilans de performance sans en tirer de réels changements, il est facile de laisser ces enseignements de côté. Il encourage donc à agir sur les apprentissages, pour éviter que ces réflexions ne restent sans effet.

Aller de l’avant

Michael Hyatt partage l’expérience de Ray, qui, malgré un début difficile, a trouvé l’After-Action Review extrêmement bénéfique. Ce processus lui a apporté une clarté mentale inédite, lui donnant l’impression de fermer des centaines de fenêtres ouvertes dans son esprit. Cette prise de recul lui a permis de se libérer du poids du passé.

L’auteur affirme que cette réflexion rétrospective peut transformer nos échecs en opportunités. En complétant le passé, on apprend à mieux construire son avenir. Il introduit ainsi l’idée selon laquelle nos plus grandes déceptions peuvent ouvrir la voie à de nouvelles perspectives.

5 : Les regrets révèlent de nouvelles opportunités

Les aiguilles de tatouage ne sont pas équipées de dispositif automatique de correction ou d’effacement

Michael Hyatt raconte son expérience de jeune cadre ambitieux dans l’édition, partagé entre sa carrière et sa vie de famille. Avec la naissance de cinq filles en moins de dix ans, il ressentait une forte pression financière, l’amenant à travailler sans relâche pour assurer leur avenir. Pris dans cette spirale, il frôlait l’épuisement et voyait son lien avec sa famille s’effriter, sa femme se sentant parfois comme une mère célibataire.

Il compare ensuite le regret à un tatouage mal fait, illustrant l’irréversibilité de certaines décisions. Comme les tatouages aux erreurs flagrantes, certaines erreurs de vie peuvent sembler définitives, mais elles recèlent un potentiel d’apprentissage.

Selon Brené Brown, le regret n’est pas un fardeau, mais une opportunité. Trop souvent, nous cherchons à l’éviter sans en tirer de leçon. Pourtant, en l’analysant, il devient un outil puissant pour corriger ses choix et mieux construire l’avenir. Plutôt qu’un poids, il peut être un levier de transformation personnelle.

Utilité et avantages du regret

L’auteur met en garde contre l’auto-condamnation, qui empêche d’apprendre de ses erreurs. Plutôt que de penser « Je suis un raté », il faut reconnaître « J’ai fait une erreur » et chercher à s’améliorer. Se juger durement renforce les croyances limitantes et alimente un cercle vicieux, tandis qu’une approche constructive permet de corriger ses actions.

Selon Janet Landman, le regret apporte trois bénéfices :

  1. Il permet d’apprendre de ses erreurs ;
  2. Il motive au changement ;
  3. Il joue un rôle de boussole morale.

Un panneau indicateur, pas un barrage routier

Les chercheurs Neal J. Roese et Amy Summerville ont identifié les six plus grands regrets :

  1. Éducation ;
  2. Carrière ;
  3. Romance ;
  4. Parentalité ;
  5. Développement personnel ;
  6. Loisirs.

Ces regrets correspondent aux domaines essentiels de la vie vus au premier chapitre.

Les chercheurs ont aussi observé que le regret est plus fort lorsque l’opportunité d’amélioration est encore possible. Plutôt qu’un simple poids du passé, il agit comme un signal de changement, incitant à corriger une erreur ou à saisir une nouvelle chance.

Ce principe d’opportunité montre que le regret n’est pas un frein, mais un indicateur puissant pour prendre des décisions et transformer sa vie.

6 : Les bienfaits de la gratitude

Les avantages de la gratitude

Michael Hyatt évoque Mike Krzyzewski, l’un des entraîneurs les plus titrés du basketball universitaire, et révèle l’un de ses secrets de réussite. Avant le tournoi de 2015, Coach K a demandé à ses joueurs et entraîneurs d’inscrire sur un ballon les noms des personnes qui les avaient soutenus et permis d’être là.

Ce ballon est devenu un symbole fort qui accompagnait l’équipe partout : aux repas, dans l’avion, aux entraînements et même dans leurs chambres. Après leur victoire, chaque personne dont le nom figurait sur le ballon reçut un message de remerciement !

Ce rituel a placé la gratitude au cœur de leur parcours, leur offrant un avantage psychologique et un esprit d’équipe renforcé. L’auteur laisse entendre que cette pratique a contribué à leur succès en maintenant un état d’esprit positif et motivant.

Longtemps perçue comme un frein à l’ambition, la gratitude a été étudiée par Robert A. Emmons et Anjali Mishra, qui ont prouvé qu’elle renforce la motivation. Leur étude montre que les personnes reconnaissantes avancent plus efficacement vers leurs objectifs.

Michael Hyatt montre que la gratitude :

  • Renforce l’espoir, en rappelant que les difficultés peuvent s’améliorer.
  • Met en avant notre pouvoir d’action, en soulignant que le succès dépend aussi de nos efforts.
  • Favorise la patience, essentielle pour persévérer.
  • Élargit notre vision, en nous rendant plus créatifs et résilients face aux défis.

Plutôt qu’un frein, la gratitude agit donc comme un moteur de croissance personnelle.

Les disciplines associées à une attitude de reconnaissance

Nous avons tous des raisons d’être reconnaissants. Plutôt que de nous concentrer sur ce qui nous manque, voir la vie à travers le prisme de la gratitude nous permet de reconnaître l’abondance qui nous entoure. Cette approche combat la mentalité de pénurie et favorise un état d’esprit positif.

Michael Hyatt a trois habitudes clés :

  • Prier matin et soir en se concentrant sur ses bénédictions ;
  • Exprimer sa gratitude régulièrement au lieu de se comparer aux autres ;
  • Tenir un journal de gratitude, afin de garder une trace des aspects positifs.

Il reconnaît cependant que la gratitude peut parfois sembler difficile, notamment en période de stress ou de conflit. Un phénomène psychologique, le « paradoxe du plaisir », explique pourquoi certaines choses autrefois extraordinaires deviennent banales.

Pour y remédier, la technique de George Bailey (inspirée du film La Vie est belle) consiste à imaginer notre vie sans une personne ou un événement précieux. Cette méthode, étudiée par Timothy D. Wilson, permet de redécouvrir la valeur des choses que nous tenons pour acquises et d’en raviver l’appréciation.

L’avenir est prometteur

L’ingratitude enferme dans un sentiment de manque, tandis que reconnaître l’abondance permet de surmonter la peur et l’insatisfaction. En révisant ses croyances et en clôturant le passé, il devient possible de concevoir son futur avec intention et espoir.

L'avenir est devant nous

Étape 3 — Dessiner son avenir

7 : Se fixer des objectifs audacieux selon la méthode S.M.A.R.T.E.R.

L’auteur analyse l’échec de General Motors en 2002, qui s’est fixé l’objectif irréaliste de reprendre 29 % du marché américain. Obsédée par ce chiffre, l’entreprise a pris des décisions risquées, comme des prêts à taux zéro, et a fini par faire faillite, nécessitant un bailout fédéral. Plutôt que d’admettre ses erreurs, GM a blâmé la concurrence.

D’autres entreprises, comme Enron, ont connu des échecs similaires, ce qui pourrait laisser penser que se fixer des objectifs est dangereux. Mais l’auteur rejette cette idée. Il affirme que les pièges sont évitables et qu’il est possible de concevoir des objectifs solides et atteignables.

Michael Hyatt introduit une méthode en sept étapes pour transformer ses aspirations en objectifs efficaces et souligne que les écrire est essentiel pour bâtir une année réussie.

L’importance de noter par écrit ses objectifs

Il énumère cinq raisons majeures pour lesquelles noter ses objectifs est essentiel.

  1. D’abord, cela clarifie les intentions, comme lorsqu’on planifie un voyage en choisissant d’abord une destination.
  2. Ensuite, cela aide à surmonter la résistance, car formuler ses objectifs engage intellectuellement et émotionnellement.
  3. Puis, cela incite à passer à l’action, car revoir régulièrement ses buts encourage à avancer.
  4. De plus, cela filtre les opportunités, évitant de se disperser face aux distractions.
  5. Enfin, cela permet de mesurer et célébrer les progrès, offrant une visibilité sur le chemin parcouru.

Le spécialiste en développement personnel introduit ensuite sa méthode SMARTER, une amélioration du célèbre cadre SMART, conçu pour rendre les objectifs plus efficaces et réalisables.

Première caractéristique : spécifique

L’auteur explique que des objectifs précis sont plus efficaces. Tout comme réduire le diamètre d’un tuyau augmente la pression de l’eau, se fixer des objectifs clairs canalise notre énergie et notre créativité. Les études montrent que plus un objectif est spécifique et ambitieux, plus nous sommes enclins à mobiliser nos ressources intellectuelles et notre persévérance.

Un objectif vague n’inspire pas et ne donne pas de direction claire. Par exemple, « Écrire un livre » est trop imprécis. À la place, il vaut mieux formuler « Terminer l’écriture de Free to Focus« , qui désigne un projet précis. De même, « Apprendre la photographie » est trop général, tandis que « Suivre le cours Photography 101 sur Lynda.com » donne une cible concrète.

Ainsi, rendre ses objectifs spécifiques permet de mieux structurer ses efforts et augmente les chances de réussite.

Deuxième caractéristique : mesurable

Des objectifs mesurables sont essentiels pour évaluer les progrès et maintenir la motivation. Sans mesure claire, il est difficile de savoir si un objectif a été atteint.

Par exemple, dire « gagner plus d’argent » est vague, tandis que préciser « augmenter ses commissions de 30 % » donne un repère concret. De même, « faire plus de sport » est trop général, alors que « aller à la salle quatre fois par semaine » offre un critère mesurable.

Avoir un objectif quantifiable permet aussi de suivre son avancement grâce à des jalons précis. Les études montrent que nous ressentons le plus de satisfaction en progressant sur des objectifs difficiles, et que les personnes heureuses ont toujours un projet en cours. Ainsi, rendre un objectif mesurable renforce la motivation et facilite son accomplissement.

Troisième caractéristique : (d’)action

L’auteur souligne que des objectifs doivent être actionnables, c’est-à-dire basés sur une action concrète à entreprendre. Les objectifs concernent ce que l’on va faire, et il est donc essentiel d’utiliser un verbe d’action fort lors de leur formulation.

Par exemple, un objectif comme « Être plus régulier dans le blogging » est trop vague, car il repose sur un état d’être plutôt qu’une action. En revanche, « Écrire deux articles de blog par semaine » est bien plus précis et incite à agir. De même, « Être plus soucieux de sa santé » manque de clarté, alors que « Marcher 30 minutes, cinq fois par semaine » transforme l’intention en action mesurable.

L’auteur insiste donc sur l’importance de formuler ses objectifs avec des verbes dynamiques, afin de clarifier l’action à entreprendre et augmenter les chances de succès.

Quatrième caractéristique : risqué

L’auteur affirme que les objectifs doivent être ambitieux et comporter un certain risque pour être réellement efficaces. Plutôt que de se contenter d’objectifs réalistes, il encourage à viser plus haut pour éviter de se limiter et de sous-performer.

L’exemple de J.R., un participant de 5 Days to Your Best Year Ever, illustre cette idée. Insatisfait de son travail malgré un bon salaire, il a pris un risque en quittant son emploi pour créer sa propre entreprise. Ce pari a payé, lui permettant même de rembourser 30 000 dollars de dettes.

Des recherches confirment que les objectifs difficiles stimulent la performance. Edwin Locke et Gary Latham ont montré que des objectifs ambitieux permettent d’atteindre 250 % de performances supplémentaires par rapport à des objectifs faciles. Toutefois, la peur de l’échec pousse souvent à choisir des objectifs trop modestes, comme l’a démontré Daniel Kahneman.

L’auteur insiste sur l’importance de trouver un équilibre : il ne s’agit pas de prendre des décisions irréfléchies, mais d’oser fixer des objectifs qui stimulent et obligent à se surpasser.

Cinquième caractéristique : temporellement défini

Cela reste trop vague pour garantir un réel engagement. Ajouter une date butoir ou une fréquence permet de créer un cadre précis et de maintenir la motivation.

Par exemple, transformer “Lire plus” en “Lire un livre par mois” ou “Lire 20 minutes chaque soir” donne une structure et un suivi clairs. Un objectif bien défini évite la procrastination et instaure une discipline régulière.

L’auteur souligne que les objectifs doivent être ancrés dans le temps pour ne pas être relégués à plus tard. Un bon objectif doit donc comporter une période définie, une fréquence ou un déclencheur temporel pour favoriser sa réalisation.

Sixième caractéristique : enthousiasmant

Les objectifs stimulants sont essentiels pour maintenir la motivation sur le long terme. Selon les chercheurs, un objectif a plus de chances d’être atteint s’il est intrinsèquement motivant plutôt qu’imposé de l’extérieur.

James, par exemple, manquait d’enthousiasme lorsqu’il suivait des objectifs fixés par d’autres. Lorsqu’il a commencé à définir ses propres objectifs, il s’est senti inspiré et prêt à agir. À l’inverse, une participante a peiné à avancer sur son objectif de comptabilité, car elle ne le trouvait pas engageant.

Des études montrent que l’aspect plaisant d’un objectif joue un rôle clé dans sa réussite. Trop souvent, les gens choisissent leurs objectifs uniquement pour leur importance, sans tenir compte du plaisir qu’ils procurent. Or, un objectif peu motivant risque d’être abandonné.

Il est donc crucial de choisir des objectifs qui suscitent l’enthousiasme et qui donnent envie de persévérer malgré les difficultés.

Septième caractéristique : rigoureusement approprié

Les objectifs doivent être pertinents et alignés avec la réalité de votre vie. C’est souvent là que des entreprises comme General Motors ont échoué. Il est essentiel de fixer des objectifs en fonction de ses responsabilités actuelles. Un parent avec de jeunes enfants ne pourra pas se fixer les mêmes ambitions qu’un étudiant sans attaches.

De plus, les objectifs doivent être en cohérence avec ses valeurs. Il peut être tentant de poursuivre des buts dictés par des pressions extérieures, mais cela risque de mener à de la frustration. Enfin, il faut veiller à ce que les objectifs ne soient pas en conflit les uns avec les autres.

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Par ailleurs, se fixer trop d’objectifs peut être contre-productif. L’exemple de Mike Gayle, qui s’est donné 1 277 tâches à accomplir pour rattraper son retard dans la vie, illustre bien cette erreur. Mieux vaut se concentrer sur 7 à 10 objectifs cohérents, alignés avec ses priorités et ambitions.

Quels sont nos objectifs ?

Certains objectifs sont des accomplissements, d’autres sont des habitudes. L’auteur explique dans le chapitre suivant comment utiliser ces deux types d’objectifs de manière efficace.

Pour aider à la formulation d’objectifs, il propose des modèles à compléter, comprenant trois modèles pour les objectifs d’accomplissement et un pour les objectifs d’habitude (routine quotidienne). Ces modèles garantissent que chaque objectif respecte les sept critères du système SMARTER.

🚀 Des exemples de modèles sont disponibles à la fin du livre. Ces ressources permettent d’optimiser la planification et d’augmenter les chances de vivre sa meilleure année.

8 : Grands accomplissements et habitudes quotidiennes forment un tout

Michael Hyatt donne beaucoup d’exemples :

  • Suzanne se fixe un objectif ambitieux : courir cinquante marathons dans cinquante états avant ses cinquante ans. Elle nomme ce défi le « 50/50×50 ».
  • Richard, enseignant, crée un nouveau programme de leadership à la demande de la direction, qu’il termine pendant un congé sabbatique et lance à temps pour la rentrée.
  • Larissa développe une entreprise florissante en seulement trois ans, grâce à des habitudes régulières.

D’autres objectifs se basent sur la régularité (routine quotidienne) :

  • Bill et sa femme maintiennent leur complicité en s’offrant un rendez-vous hebdomadaire.
  • Spencer renforce sa santé physique en s’entraînant quatre fois par semaine.

Ces deux types d’objectifs, accomplissements et habitudes, permettent chacun d’influencer positivement notre avenir.

Distinction et différence

Les objectifs d’accomplissement visent des réalisations uniques avec une échéance, comme rembourser une dette ou écrire un livre. Les objectifs d’habitude (routine quotidienne), eux, concernent une activité régulière sans échéance, comme méditer chaque jour ou marcher après le déjeuner.

Les objectifs d’accomplissement suivent le cadre SMARTER en étant précis, mesurables et assortis d’une échéance, ce qui favorise l’engagement. Les objectifs d’habitude intègrent quatre repères temporels essentiels : une date de début, une fréquence, un déclencheur temporel et un objectif de série pour assurer leur installation. La régularité est la clé pour transformer une action en automatisme.

Qu’est-ce qui fonctionne le mieux ?

Un mélange d’objectifs d’accomplissement et d’habitudes est essentiel pour un plan équilibré.

  • Les objectifs d’accomplissement conviennent aux projets avec une portée définie et une échéance, comme augmenter ses revenus de 20 % en un an ou lancer une entreprise d’ici juin.
  • Les objectifs d’habitude, eux, s’appliquent aux actions continues, comme lire tel livre 20 minutes par jour ou organiser un rendez-vous hebdomadaire avec son conjoint.

Les objectifs d’habitude peuvent aussi être un moyen d’atteindre un objectif d’accomplissement. Par exemple, pour écrire un livre de 50 000 mots avant le 30 juin, il peut être plus efficace d’instaurer l’habitude d’écrire 500 mots par jour pendant 100 jours.

De même, pour accroître ses revenus, un objectif d’habitude comme faire cinq appels commerciaux par semaine peut être plus motivant qu’un objectif global. Chaque personne doit ajuster ses objectifs en fonction de son mode de fonctionnement et de ses besoins spécifiques.

La bonne combinaison

Trouver le bon équilibre entre objectifs d’accomplissement et objectifs d’habitude est essentiel pour avancer efficacement. Avant de passer à la motivation sur le long terme, il est important de comprendre comment utiliser le risque pour atteindre ses objectifs.

9 : Le risque, un allié sûr

Dean Karnazes raconte l’histoire méconnue de Pheidippides, qui aurait couru plus de 325 miles, bien au-delà du célèbre marathon. Inspiré par cet exploit, John Foden a recréé cette course en 1982, donnant naissance au Spartathalon. D. Karnazes l’a courue en 2014 en relevant le défi supplémentaire de se nourrir uniquement d’aliments disponibles dans le monde antique.

Selon Karnazes, la quête du confort nuit au bonheur, alors que l’inconfort favorise la croissance et le progrès. Les objectifs ambitieux nous poussent à sortir de notre zone de confort, essentielle pour évoluer, tout en évitant l’excès qui mènerait à l’échec.

La zone de confort

Nous avons tendance à limiter nos ambitions par crainte de ne pas savoir comment atteindre nos objectifs. Pourtant, fixer des buts élevés stimule la motivation, la créativité et la satisfaction, comme l’affirme l’architecte Daniel Burnham. La science prouve également que des objectifs ambitieux entraînent une meilleure performance.

Un défi doit nous pousser hors de notre zone de confort. S’il semble trop facile, il manquera d’impact. Dans le monde professionnel, viser une croissance de 20 % au lieu de 6 % incite à l’innovation. De même, un coureur qui souhaite progresser devrait plutôt viser un semi-marathon qu’un simple 10 kilomètres. Le véritable progrès naît de la prise de risque.

La zone d’inconfort ou zone à risques

Sortir de sa zone de confort favorise la croissance personnelle. Les expériences inconfortables, bien que difficiles sur le moment, sont souvent les plus enrichissantes.

Un objectif significatif doit générer une part d’incertitude et de doute, signes que l’on vise un vrai défi. Comme en sport, où l’effort intense conduit au progrès, l’inconfort signale souvent une avancée.

Toutefois, il faut distinguer un objectif ambitieux d’un but irréaliste afin d’éviter les illusions et maximiser les chances de succès.

La zone de démesure ou zone de danger

Un objectif trop ambitieux peut devenir irréaliste et contre-productif, comme l’a montré l’échec de General Motors avec son objectif de 29 % de parts de marché. L’entreprise s’est concentrée uniquement sur ce chiffre, perdant de vue la viabilité globale de son activité et adoptant des stratégies nuisibles.

Ce n’est pas l’ambition qui pose problème, mais l’entrée dans une zone de délire, où les objectifs ne sont ni réalistes ni alignés avec d’autres priorités essentielles.

Il est possible de reconnaître un objectif irréalisable grâce aux calculs concrets ou aux retours d’un proche. Parfois, l’accumulation excessive de projets peut également faire basculer dans l’impossible. Pour éviter cela, il vaut mieux fixer un objectif légèrement au-dessus de sa zone de confort, puis l’ajuster pour rester dans un défi stimulant sans tomber dans l’irréalisable.

La préparation nécessaire à l’atteinte de nos objectifs

Natalee, entrepreneure en marketing digital, a surmonté de nombreux défis pour faire grandir son entreprise. Elle s’était fixé un objectif ambitieux de 10 000 dollars de revenus en un mois, pensant l’atteindre en décembre, mais elle y est parvenue dès mars. Ce succès a transformé sa vision des limites et renforcé sa motivation.

Pour réussir hors de sa zone de confort, quatre stratégies sont essentielles. Il faut :

  1. Reconnaître la valeur de l’inconfort ;
  2. L’affronter sans reculer ;
  3. Gérer la peur comme un indicateur de progression ;
  4. Éviter de trop réfléchir en avançant pas à pas.

La croissance tout au long du parcours

Même si le confort peut sembler attrayant, le véritable bonheur vient de la croissance et du progrès. Un objectif significatif vous met au défi, favorisant la croissance et la maturité. Le voyage lui-même est aussi précieux, sinon plus, que la destination !

Pourquoi, pourquoi pas ?

Étape 4 — Identifier nos « Pourquoi »

10 : « Quoi », mais aussi « Pourquoi »

La tentation d’abandonner est fréquente dans la vie, qu’il s’agisse du sport, du travail ou des relations. Commencer est facile, mais la persévérance demande une motivation plus profonde que l’enthousiasme initial. Sans elle, les objectifs risquent d’être abandonnés rapidement, comme les résolutions du Nouvel An. Pour tenir sur le long terme, il est essentiel de trouver une raison forte qui nous pousse à continuer malgré les difficultés.

Le mythe de l’amusement rapide et facile

Tout accomplissement demande du temps et des efforts. Bien sûr, notre culture de l’instantanéité nous pousse à vouloir des résultats rapides et faciles. Lorsqu’ils tardent, nous perdons patience et abandonnons, que ce soit en amour, en parentalité, dans l’entrepreneuriat ou la carrière. Pourtant, la réussite repose souvent sur la persévérance face aux obstacles.

Pour tenir bon, cinq éléments sont essentiels.

  1. Adopter une perspective réaliste permet de comprendre que les revers font partie du processus.
  2. Recadrer sa frustration aide à voir les opportunités cachées dans les défis.
  3. Avoir de la compassion envers soi-même évite la paralysie du perfectionnisme.
  4. Se sentir capable renforce la volonté d’agir et la patience dans l’obtention des résultats.
  5. Se reconnecter à son « pourquoi » permet de rester motivé et d’avancer malgré les difficultés.

Identifier nos motivations profondes

Lorsque la poursuite d’un objectif devient difficile, il est facile de perdre sa motivation. Sans une connexion forte à son « pourquoi », l’énergie initiale s’épuise rapidement. Les recherches montrent que les motivations intrinsèques, liées à nos valeurs et aspirations personnelles, favorisent une plus grande persévérance face aux obstacles.

Blake, un participant au programme 5 Days to Your Best Year Ever, a surmonté une période difficile en identifiant pourquoi ses objectifs comptaient réellement pour lui. Cette prise de conscience lui a permis de transformer ses ambitions en actions concrètes.

Michael Hyatt partage également son expérience avec la course à pied : en définissant clairement ses raisons de s’entraîner (perdre du poids, améliorer son énergie et sa productivité), il a trouvé la force de persévérer. De même, Steve Jobs a sauvé Apple en restant fidèle à sa vision : créer des produits élégants et intuitifs.

Bref, pour atteindre un objectif, il est essentiel de définir clairement son « pourquoi » et de comprendre ce qui est en jeu en cas d’échec.

Noter par écrit et par ordre de priorité nos motivations profondes

Lister ses motivations principales permet de rester concentré sur ses objectifs et d’éviter l’abandon face aux difficultés. L’auteur recommande de classer ses trois motivations les plus fortes afin d’avoir des raisons convaincantes de persévérer. Il applique cette méthode à son mariage en se rappelant pourquoi il tient à rester avec sa femme : apprendre à aimer, être un chef de famille et préserver son amitié avec elle.

Il illustre aussi cette approche avec l’écriture de son livre Platform. Pris par d’autres engagements, il envisage d’abandonner avant de se rappeler pourquoi il avait commencé. En relisant ses motivations – aider des créatifs, renforcer son expertise et prouver que l’on peut réussir grâce à un « personal branding » – il retrouve l’énergie pour finir son manuscrit.

Résultat : Platform devient un bestseller du New York Times et lui permet de bâtir son entreprise actuelle. Se reconnecter à son pourquoi est essentiel pour dépasser les moments de doute.

Rester en phase avec nos motivations profondes

Se connecter à ses motivations à la fois intellectuellement et émotionnellement est essentiel pour atteindre ses objectifs. Il ne suffit pas de comprendre rationnellement l’importance d’un but, il faut aussi ressentir ce qui est en jeu.

Autre exemple : Ray, atteint de Parkinson et criblé de dettes, a trouvé la force d’agir en réalisant qu’il ne pouvait plus attendre. Motivé par sa famille, il a perdu 50 kilos, remboursé 400 000 $ de dettes et atteint un chiffre d’affaires d’un million de dollars.

De même, Sundi Jo, d’abord effrayée par l’idée de créer un centre d’accueil pour jeunes filles, a surmonté ses doutes en se reconnectant à sa vision.

✍️ À noter : écrire ses motivations et s’y attacher émotionnellement permet de persévérer et d’atteindre ses objectifs.

Qu’est-ce qui est en jeu pour nous ?

Pour surmonter les périodes difficiles où le progrès semble impossible, trouvez votre « pourquoi ». Demandez-vous pourquoi votre objectif est important et ce qui est en jeu, en bien ou en mal. Ensuite, listez et classez vos trois motivations principales pour pouvoir y revenir facilement en cas de doute. Les modèles de définition d’objectifs à la fin du livre prévoient un espace pour noter ces motivations essentielles. Dans le prochain chapitre, l’auteur expliquera comment renforcer sa motivation, même lorsqu’elle semble s’épuiser.

11 : Comment rester motivés

L’auteur raconte comment il a développé son intérêt pour la musique après un début peu enthousiasmant au piano. Son engouement grandit lorsqu’il découvre le rock, apprend la guitare et rejoint un groupe. Malgré des moments de frustration, il persévère et réalise que la motivation est essentielle pour progresser et atteindre ses objectifs.

Il souligne que la persévérance est un facteur clé du succès, en prenant l’exemple de technologies comme la réalité virtuelle ou les ebooks, qui ont d’abord échoué avant de s’imposer grâce à l’amélioration continue du service proposé.

Pour maintenir sa motivation intacte, Michael Hyatt propose quatre stratégies (qui recoupent celles vues jusqu’à présent) :

  1. Trouver une récompense adaptée ;
  2. Être réaliste sur l’engagement ;
  3. Transformer le processus en jeu ;
  4. Mesurer ses progrès.

Anticiper, et s’approprier les avantages et les bienfaits

L’auteur explique que les motivations intrinsèques sont plus efficaces et durables que les récompenses externes, qui peuvent perdre leur attrait avec le temps et même générer du ressentiment si elles sont imposées par quelqu’un d’autre.

Il cite une étude montrant que nous apprécions davantage une activité pendant que nous la réalisons plutôt qu’avant ou après. Cela signifie que l’action elle-même devient une récompense. Par exemple, en courant régulièrement, on finit par anticiper le bien-être ressenti après l’effort, ce qui motive à recommencer.

Enfin, lorsque nous maîtrisons une activité, elle devient une partie de notre identité. Avec la pratique, elle cesse d’être une contrainte et devient un investissement personnel, rendant la motivation plus naturelle et pérenne.

Soyons réalistes quant à l’engagement

L’auteur explique que la formation d’une habitude ne prend pas seulement 21 jours, comme le suggère une croyance populaire, mais bien plus longtemps. Une étude de l’University College London montre qu’il faut en moyenne 66 jours pour qu’une habitude devienne automatique, et certaines peuvent prendre jusqu’à 250 jours.

Il souligne que les habitudes complexes nécessitent plus de persévérance, et il est facile de perdre sa motivation si elles prennent plus de temps que prévu à s’ancrer. Pour rester motivé, il propose de lier une habitude à un objectif concret, par exemple courir régulièrement pour atteindre un objectif de perte de poids. Cette approche permet de se concentrer sur un but plus grand et de rendre l’effort plus supportable sur la durée.

Rendre ludique le processus

Michael Hyatt propose deux stratégies pour ancrer une habitude : le suivi des séries (streaks) et la gamification.

  1. Le suivi des séries : il évoque la méthode de Jerry Seinfeld, qui consiste à marquer chaque jour sur un calendrier lorsqu’on accomplit une action (écrire, courir, etc.). L’objectif est de ne pas briser la chaîne. Mark Twain utilisait aussi une technique similaire, comptant ses mots chaque jour pour avancer dans son écriture.
  2. La gamification : l’auteur partage son expérience avec l’application Plant Nanny, où chaque verre d’eau bu permettait de garder une plante virtuelle en vie. Ce jeu l’a aidé à créer une habitude durable d’hydratation.

Ces méthodes rendent les efforts plus visibles et engageants, facilitant ainsi l’installation de nouvelles habitudes.

Évaluer les progrès accomplis

L’auteur explique comment éviter la perte de motivation face à des objectifs ambitieux en utilisant deux stratégies :

  1. Mesurer le gain plutôt que l’écart : inspiré de Dan Sullivan, Micheal Hyatt recommande de regarder les progrès réalisés plutôt que la distance restant à parcourir. Cela aide à cultiver la persévérance et le sentiment d’accomplissement. Fixer des jalons intermédiaires permet de diviser un objectif en étapes plus accessibles et mesurables.
  2. Utiliser les mesures avancées (lead measures) : contrairement aux mesures retardées (lag measures), qui évaluent un résultat final (ex : atteindre un objectif de vente), les mesures avancées suivent les actions qui influencent l’atteinte de cet objectif (ex : nombre d’appels commerciaux effectués). Se concentrer sur ces indicateurs permet de maintenir et accélérer le progrès.

En adoptant ces techniques, on transforme un objectif lointain et intimidant en un processus mesurable et motivant.

Victoires progressives

L’auteur souligne que le succès repose sur des changements progressifs, mais que notre culture de gratification instantanée nous pousse à vouloir des résultats immédiats. Pourtant, en contrôlant notre motivation, nous pouvons rester engagés assez longtemps pour constater comment ces petits progrès s’accumulent en grandes réussites.

Pour maximiser nos chances d’atteindre nos objectifs, il suggère de s’entourer de pairs partageant la même ambition.

12 : Savoir bien nous entourer

Tolkien hésite à écrire une suite au Hobbit, mais voit une opportunité de concilier passion et finances. Il commence, mais des distractions et obstacles l’amènent à vouloir abandonner plusieurs fois. Son ami C. S. Lewis l’encourage à persévérer, lui faisant comprendre que son travail a de la valeur. Sans ce soutien, il n’aurait jamais fini Le Seigneur des Anneaux. L’auteur insiste sur l’importance d’un entourage motivant pour réaliser ses grandes ambitions.

Notre réussite vient de notre cercle social

Le self-made man est un mythe : le succès nécessite de l’aide et un cercle social positif. Les relations influencent nos choix. Plutôt que de subir nos relations, il faut les choisir intentionnellement pour qu’elles nous aident à atteindre nos objectifs.

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Les relations intentionnelles apportent :

  1. Apprentissage : accélérer la progression et trouver les meilleures pratiques.
  2. Encouragement : soutien et validation face aux défis.
  3. Responsabilité : un cadre pour éviter les écarts de route.
  4. Compétition : l’émulation favorise la performance, comme l’ont prouvé des études sur le sport.

Enfin, il faut sélectionner avec soin les personnes avec qui partager ses objectifs, en privilégiant celles qui stimulent la réussite.

Choisir judicieusement son cercle d’amis

Partager ses objectifs avec tout le monde peut nuire à leur réalisation, car le cerveau ressent une satisfaction similaire à celle du succès réel. Cependant, les recherches de Gail Matthews montrent que partager ses objectifs avec des amis de confiance et des personnes prêtes à encourager et responsabiliser augmente les chances de réussite.

L’exemple des Alcooliques Anonymes illustre l’importance du soutien communautaire. La croyance en la réussite personnelle devient plus forte lorsqu’elle est partagée. Scott, un ancien participant du programme 5 Days to Your Best Year Ever, a atteint ses objectifs en s’entourant d’amis qui se soutenaient mutuellement via un tableau de suivi partagé.

Les bonnes relations favorisent la réussite. Les penseurs en mode abondance stimulent la créativité et la productivité. L’exemple du duo McCartney et Lennon montre que l’émulation entre pairs peut être un puissant moteur d’innovation et de réussite.

Quels sont les groupes les plus efficients ?

Les groupes de soutien prennent différentes formes selon le degré d’intimité recherché. Voici quelques types de groupes qui peuvent aider à atteindre ses objectifs :

  • Communautés en ligne : Des groupes comme ceux de Full Focus ou 5 Days to Your Best Year Ever offrent information et encouragement.
  • Groupes de sport : Participer à un club de course ou de fitness permet de bénéficier d’une dynamique collective et d’un engagement plus fort.
  • Masterminds : Ces groupes réunissent des professionnels accomplis qui s’entraident en partageant expériences et conseils.
  • Cercles de mentorat : Être entouré de mentors permet d’apprendre, de grandir et de surmonter les défis personnels et professionnels.
  • Clubs de lecture ou d’étude : Lire et discuter d’un livre à plusieurs crée des conversations enrichissantes et renforce les apprentissages.
  • Groupes d’entraide : Qu’ils soient formels (comme les AA) ou informels, ces groupes apportent un soutien moral et un cadre pour progresser.
  • Amitiés profondes : Des amis engagés dans nos objectifs peuvent jouer un rôle clé pour nous motiver et nous aider à persévérer.

S’entourer des bonnes personnes favorise la motivation et l’atteinte des objectifs.

Ne passons pas à côté !

Les relations intentionnelles augmentent la productivité, la créativité et l’utilité bien au-delà de ce que l’on peut accomplir seul. Cependant, il peut être difficile de les entretenir en raison des obligations professionnelles et familiales qui prennent souvent le dessus. Pourtant, s’entourer des bonnes personnes est essentiel pour vivre une année réussie. Ces relations ne se limitent pas au développement personnel, elles peuvent aussi avoir un impact considérable sur la vie professionnelle et familiale, parfois de manière difficile à quantifier.

Plan d'action

Étape 5 — Mettre à exécution notre plan d’action

13 : Un parcours comporte beaucoup d’étapes

Au début de la guerre de Sécession, George B. McClellan semblait promis à une carrière militaire exceptionnelle. Ses premières victoires lui valurent une rapide promotion à la tête de l’armée du Potomac, suscitant un grand enthousiasme. Pourtant, son inaction sur le terrain le desservit rapidement. Obsédé par la préparation, il retarda ses offensives, même en situation avantageuse.

Sa prudence excessive lui fit perdre l’opportunité de vaincre à Antietam, préférant éviter la défaite plutôt que chercher la victoire. Lincoln, excédé, lui écrivit une lettre ironique lui demandant s’il comptait utiliser son armée. McClellan surestimait toujours son ennemi, ce qui détruisait sa confiance et bloquait ses décisions. Finalement, il perdit la confiance de Lincoln, prolongea la guerre et causa des milliers de morts. Son histoire montre que fixer un objectif ne suffit pas : il faut passer à l’action.

L’art du démarrage

Beaucoup de personnes restent bloquées dans la planification et la préparation. Elles rêvent de lancer un produit, de changer de travail ou d’écrire un livre, mais elles n’osent pas se lancer. Comme McClellan, elles se sentent incertaines et pas prêtes. Elles passent leur temps à réfléchir, rechercher et organiser, transformant la planification en une forme de procrastination.

Pour avancer, il faut pratiquer l’art du démarrage. Il n’est pas nécessaire de voir la fin dès le début. Un grand objectif semble souvent intimidant, mais il devient gérable lorsque nous nous concentrons sur la prochaine action. Laisser une tâche grossir dans son esprit peut mener à l’indécision, à la démotivation et même à la paralysie. L’alternative ? Passer à l’action immédiatement.

Effectuer la tâche la plus facile d’abord

Un conférencier motivationnel célèbre recommandait de commencer par la tâche la plus difficile. Cela dit, pour les grands objectifs, mieux vaut débuter par la plus simple. Lorsqu’il écrit un livre, Micheal Hyatt commence par le titre et la table des matières, puis choisit le chapitre le plus accessible, ce qui réduit l’angoisse et facilite le démarrage.

Trois raisons expliquent cette approche.

  1. D’abord, le mouvement : une tâche facile élimine la résistance mentale et incite à agir.
  2. Ensuite, l’émotion : chaque succès libère de la dopamine, renforçant la motivation.
  3. Enfin, l’élan : plusieurs petites victoires créent un cercle vertueux qui facilite l’accomplissement des tâches plus complexes.

Pour un objectif comme un semi-marathon, plutôt que de se concentrer sur la course entière, il suffit de prendre une première action, comme appeler un coach. L’essentiel est de commencer, puis d’ajuster en fonction des résultats jusqu’à trouver la bonne méthode.

Rechercher une aide extérieure

Si vous ne trouvez pas votre prochaine action, c’est souvent par manque d’options ou de connaissance sur la démarche à suivre. Heureusement, quelqu’un sait déjà comment y parvenir. Il peut s’agir d’un ami, d’un mentor ou d’un professionnel.

L’auteur raconte comment il échouait à progresser en musculation malgré son expérience en course à pied. Un ami lui a suggéré d’engager un coach sportif, comme il l’avait fait pour apprendre la photographie, la guitare ou la pêche à la mouche. En suivant ce conseil, il a retrouvé sa motivation et obtenu des résultats.

L’aide extérieure peut prendre plusieurs formes : livres, podcasts, amis ou experts. Peu importe l’objectif— améliorer un mariage, lancer une entreprise, écrire un livre — quelqu’un a déjà tracé le chemin. Il suffit parfois de chercher la bonne personne ou ressource pour passer à l’action.

S’engager à agir

S’engager pleinement est crucial pour atteindre un objectif. Si une tâche n’est ni planifiée ni ajoutée à une liste de tâches, elle risque de ne jamais être réalisée. Le temps ne se trouve pas, il se crée, et il faut en faire une priorité comme un rendez-vous important.

Il y a une différence entre dire « Je vais essayer » et « Je vais le faire ». Sans engagement total, les résultats sont incertains. Des études montrent que prévoir un plan B peut affaiblir le plan A, car il détourne de l’objectif principal et encourage à choisir une alternative plus facile.

Le grimpeur W. H. Murray affirme par exemple que l’engagement déclenche des opportunités imprévues. Une décision ferme attire des rencontres, ressources et événements inattendus, facilitant la réussite du projet. L’action déterminée ouvre des portes insoupçonnées.

14 : Comment déclencher la réussite

Michael Hyatt voulait instaurer l’habitude de faire de l’exercice chaque matin, mais il échouait souvent. Il a alors décidé de préparer ses vêtements de sport la veille, ce qui lui a permis d’adopter l’habitude facilement.

Ce principe repose sur les Activation Triggers, ou déclencheurs d’action, qui simplifient l’atteinte des objectifs en anticipant les obstacles. Ils fonctionnent grâce à des déclarations conditionnelles du type « si/alors », qui aident à automatiser les comportements souhaités.

Les recherches montrent que ceux qui planifient leurs actions selon ce modèle ont trois fois plus de chances de réussir. En intégrant ces déclencheurs, il devient plus facile de maintenir la motivation et d’éviter les décisions impulsives qui nuisent aux objectifs.

Phase 1. Identifier les meilleurs déclencheurs

Une fois un objectif défini selon la méthode SMARTER, il faut identifier des déclencheurs d’action adaptés. Ces Activation Triggers doivent être plus faciles à réaliser que l’objectif lui-même, permettant ainsi de transformer une action simple en habitude durable.

L’auteur partage plusieurs exemples de déclencheurs efficaces, comme programmer l’extinction des lumières à 18 h pour arrêter de travailler, réserver automatiquement un dîner chaque vendredi pour maintenir un rituel en couple, ou encore supprimer les aliments transformés pour favoriser une alimentation saine.

L’essentiel est de choisir des déclencheurs qui correspondent à son objectif et de les intégrer dans son quotidien. Ces actions simplifient le passage à l’action et réduisent la tentation de procrastiner.

Phase 2. Rendre plus efficaces nos déclencheurs d’action

Les déclencheurs d’action doivent être optimisés pour maximiser le succès en évitant de s’appuyer uniquement sur la volonté. L’auteur recommande trois stratégies :

  1. L’élimination ;
  2. L’automatisation ;
  3. La délégation.

Il cite des exemples comme se débarrasser des aliments transformés pour éviter la tentation (élimination), programmer l’extinction des lumières pour arrêter de travailler (automatisation), ou encore demander à un assistant de réserver des dîners à l’avance (délégation).

En supprimant la prise de décision à l’instant T, on réduit les risques d’échec et on facilite la mise en action. L’anticipation permet ainsi de contourner les moments de faiblesse et d’assurer une meilleure constance dans l’atteinte des objectifs.

Phase 3. Anticiper les obstacles et déterminer à l’avance les solutions

Même avec des déclencheurs d’action bien définis, des obstacles peuvent surgir et compromettre l’objectif. Pour éviter cela, il est essentiel d’anticiper les imprévus et de planifier des réponses adaptées à chaque situation.

Micheal Hyatt illustre cette approche avec son habitude de quitter le bureau à 18 h. Pour éviter d’être retenu, il décide à l’avance de laisser les appels aller à la messagerie après 17 h 45, reporter toute discussion au lendemain et fixer une limite stricte aux réunions et emails.

Cette planification conditionnelle (« si X se produit, alors je fais Y ») permet d’agir automatiquement sans hésitation. En réduisant la charge mentale, elle facilite le respect des engagements et augmente les chances de réussite.

Phase 4. Expérimenter jusqu’à déterminer ce qui nous convient

Les échecs font partie du processus de réussite. Plutôt que d’abandonner un objectif, il faut adapter sa stratégie en ajustant ses déclencheurs d’action.

Le spécialiste du développement personnel illustre cela avec son objectif d’avoir plus de temps pour lui et sa famille en soirée. Comment faire pour ne pas succomber à la tentation de rouvrir son ordinateur à 21 heures ? Il trouve une solution efficace : retirer son ordinateur de la maison.

L’anticipation des obstacles et des alternatives permet d’éviter les écarts. Une fois ces ajustements intégrés, ils deviennent naturels et automatiques, facilitant la progression vers l’objectif.

15 : La visibilité est essentielle

Un suivi régulier est essentiel. Écrire ses objectifs et analyser ses progrès augmente la conscience des avancées et des obstacles. Une étude montre que cela améliore la persévérance et la résolution de problèmes.

L’auteur recommande trois types de suivi : quotidien, hebdomadaire et trimestriel. Cette méthode permet de garder ses objectifs en tête et d’ajuster ses actions pour maintenir la motivation.

La revue journalière

Le principal défi pour atteindre ses objectifs est de ne pas les perdre de vue. Les distractions et le quotidien nous éloignent de nos ambitions. Un processus de révision régulière permet d’éviter ce piège et de maintenir le cap.

Une liste simple des objectifs aide à rester concentré. Qu’il s’agisse d’un carnet, d’une application ou d’un affichage mural, l’essentiel est de la consulter quotidiennement. Cette habitude renforce le lien entre objectifs annuels et tâches quotidiennes, évitant que les ambitions ne restent sur du papier oublié.

Une méthode efficace consiste à identifier trois actions clés par jour. Plutôt que de se noyer dans une liste interminable, se concentrer sur trois tâches significatives permet de progresser de manière concrète et motivante.

La revue hebdomadaire

La revue hebdomadaire permet de rester connecté à ses objectifs et d’assurer une progression constante. Elle prend environ vingt minutes et repose sur trois axes.

D’abord, il est essentiel de se reconnecter à ses motivations. Se rappeler son pourquoi aide à persévérer, surtout dans les moments difficiles. Ensuite, un mini bilan de la semaine permet d’identifier ses réussites et ses erreurs, d’en tirer des leçons et d’ajuster sa stratégie. Enfin, la revue permet de définir les priorités de la semaine à venir.

Le processus des « Big 3 » aide à structurer l’action. Chaque semaine, trois objectifs prioritaires sont fixés, puis traduits en trois tâches quotidiennes. Ce système garantit une avancée continue vers les objectifs annuels, en les transformant en étapes concrètes et atteignables au quotidien.

La revue trimestrielle

La revue trimestrielle permet d’évaluer la pertinence de ses objectifs et de les ajuster si nécessaire. Elle peut être réalisée en une journée ou en une heure si le temps est limité. L’objectif est de s’assurer que les objectifs restent alignés avec ses priorités actuelles et de prendre des décisions adaptées.

Plusieurs options sont possibles.

  • Si un objectif est atteint, il est essentiel de le célébrer pour renforcer la motivation et créer un sentiment de progression.
  • Lorsqu’un objectif n’est pas encore atteint mais reste pertinent, il faut se réengager en se reconnectant à ses motivations et en ajustant sa stratégie.
  • Parfois, il est nécessaire de réviser un objectif si des circonstances imprévues le rendent irréaliste, à condition que cette révision ne soit pas une excuse pour éviter l’effort.
  • Si un objectif n’a plus de sens, il vaut mieux le supprimer pour éviter un poids psychologique inutile. Enfin, lorsqu’un objectif est abandonné, le remplacer par un autre permet de maintenir un élan de progression.

L’essentiel est de rester flexible sur la stratégie tout en restant déterminé à atteindre ses objectifs. La réussite repose sur la capacité à s’adapter sans perdre de vue sa vision globale.

Pourquoi fêter nos victoires ?

Célébrer ses succès est essentiel pour donner du sens à ses efforts. Les plus grandes satisfactions viennent des progrès réalisés sur des objectifs ambitieux, à condition de les reconnaître. Dean Karnazes rappelle que, dans l’Antiquité, les Grecs célébraient chaque victoire ensemble ; aujourd’hui, trop de personnes avancent sans jamais savourer leurs réussites.

Ignorer ces moments enlève de la valeur aux efforts et réduit l’épanouissement personnel. Il est donc important de prendre le temps de marquer chaque étape et d’impliquer ses proches dans ces moments de joie.

Conclusion — Le principe LEAP

Attendre pour agir diminue les chances de réussite. Jim Rohn a théorisé la loi de l’intention décroissante, selon laquelle plus on tarde à passer à l’action, moins on le fait. Le rêve seul ne suffit pas, il faut agir immédiatement.

Le LEAP Principle propose quatre étapes clés :

  • Se lancer avec confiance en reconnaissant le besoin de changement.
  • Clarifier ses idées avant d’agir.
  • Passer à l’action immédiatement, même sans toutes les réponses.
  • Ne pas attendre et prendre une décision sur le champ.

Un entrepreneur a appliqué ce principe en quittant une organisation nuisible dès qu’il a pris conscience de son impact négatif, sans attendre. C’est cette réactivité qui permet d’atteindre ses objectifs et de transformer ses ambitions en réalité.

Conclusion sur « Vivre enfin ma meilleure année » de Michael Hyatt :

Ce qu’il faut retenir de « Vivre enfin ma meilleure année » de Michael Hyatt :

Si vous cherchez un guide pratique et motivant pour transformer vos aspirations en réalisations concrètes, Vivre enfin ma meilleure année de Michael Hyatt est fait pour vous. Ce livre ne se contente pas de vous encourager à rêver grand ; il vous donne une méthode claire et efficace pour structurer vos objectifs, garder votre motivation intacte et surmonter les obstacles. Grâce à des stratégies comme le LEAP Principle ou les Activation Triggers, Hyatt propose une approche accessible et applicable immédiatement, sans tomber dans le vague ou la théorie pure.

L’auteur insiste sur un point essentiel : tout commence par l’action. Il démontre que le succès ne vient pas d’un grand bouleversement soudain, mais d’une série d’habitudes et de décisions bien pensées. Son ton bienveillant et énergique pousse à reprendre le contrôle et à avancer avec confiance.

Si vous avez déjà abandonné des objectifs en cours de route, ce livre vous aidera à débloquer votre potentiel et à vous donner les moyens de réussir. Motivant, structuré et inspirant, il est un excellent compagnon pour quiconque veut enfin vivre une année exceptionnelle.

Points forts :

  • Des stratégies précises pour avancer efficacement ;
  • L’écriture est inspirante, accessible et donne vraiment envie de passer à l’action ;
  • Le livre ne vend pas du rêve, il explique comment surmonter les baisses de motivation et les obstacles ;
  • Des histoires réelles qui montrent comment appliquer les principes à sa propre vie.

Point faible :

  • Certains points mériteraient d’être explorés davantage, notamment la gestion des échecs à long terme.

Ma note :

★★★★★

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