Une sélection de livres rares et exigeants pour changer de vie.

Christophe André | Tout savoir sur cet auteur qui soigne et qui médite

Christophe André auteur

Christophe André est un auteur psychiatre pour grand public qui a l’originalité, dans tous ses livres, de mêler méditation, développement personnel et psychologie positive. Pas étonnant que tout le monde en parle… Allez, focus sur cet homme hors du commun qui pourrait bien, avec sa liste de best-sellers, nous changer la vie !

Comment ça ? Vous ne connaissez pas Christophe André ?

Des livres, Toulouse et Freud…

Christophe André est né à Montpellier, le 12 juin 1956, d’une mère institutrice et d’un père marin, devenu ensuite représentant de commerce en papeterie. La famille habite Toulouse. C’est dans cette ville que Christophe André passera toute son enfance, son adolescence et sa vie de jeune adulte.

Solitaire et bon élève, Christophe est un enfant qui dévore les livres. En terminale, il se passionne pour Freud et décide de devenir psychiatre. C’est ainsi qu’en 1980, il soutient une thèse de doctorat en médecine à Toulouse, puis son mémoire de psychiatrie en 1982.

Les débuts de Christophe André en psychiatrie

Après son internat, Christophe André s’installe en libéral. Quand il commence à exercer, il réalise qu’il aime vraiment soigner. Cependant, il s’aperçoit très vite que la psychanalyse, qui domine à l’époque dans cette discipline, n’est pas faite pour lui. Celle-ci nécessite une distance thérapeutique qui, pour Christophe André, amène à se priver du pouvoir merveilleux des émotions, de la compassion et de l’empathie.

Le déclic : la psychologie positive et la méditation !

C’est plus tard, après avoir rencontré Lucien Millet, un psychiatre humaniste, que Christophe André se met enfin à pratiquer la psychiatrie comme il lui semble qu’il devait le faire : avec bienveillance et souci d’autrui.

Christophe André se forme, par la suite, aux approches comportementales, à contre-courant de la psychanalyse lacanienne. Il découvre alors la psychologie positive et la méditation. C’est alors, pour lui, un immense bouleversement !

Un homme aux multiples casquettes : psychiatre, auteur, conférencier, époux et père

Lorsqu’il se marie, Christophe André monte à Paris, où vit son épouse, styliste de mode. Bien qu’un événement tragique le bouleverse pendant plusieurs années – Christophe voit mourir, dans ses bras, son meilleur ami lors d’un accident de moto au Portugal – c’est un nouveau chapitre de vie qui démarre.

En effet, après avoir pratiqué la psychiatrie pendant quinze ans à Toulouse, il commence à exercer, en 1992, à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, au sein du service de santé mentale et thérapeutique. Il se spécialise dans la prise en charge des troubles anxieux et dépressifs.

Christophe André est l’un des premiers à utiliser les thérapies comportementales et cognitives en France. Par ailleurs, en introduisant la pratique de la méditation de pleine conscience dans le champ de la psychothérapie, il propose une méthode innovante reprise par de très nombreux pairs depuis.

En dehors de ses consultations, Christophe André a un emploi du temps bien rempli : auteur de nombreux livres de psychologie à destination du grand public, il est aussi chargé d’enseignement à l’Université Paris X, conseille des entreprises et fait des conférences régulièrement.

Christophe André est aussi père de trois filles nées entre 1993 et 1998. Il vit aujourd’hui à Saint-Maurice, dans le Val-de-Marne.

La longue bibliographie à succès de Christophe André 

À la fois scientifiques et accessibles, les livres de Christophe André, sont traduits dans de nombreuses langues et sont tous de grands succès.

Parmi les plus connus, on peut citer :

  • « L’estime de soi : s’aimer pour mieux vivre avec les autres »(avec François Lelord), Paris, Éd. Odile Jacob, 1999 (2e éd. en 2007)
  • « Petites angoisses et grosses phobies » (avec le dessinateur Muzo), Paris, Éd. du Seuil, 2002 (réimprimé en 2010 sous le titre Je dépasse mes peurs et mes angoisses)
  • « Vivre heureux : psychologie du bonheur », Paris, Éd. Odile Jacob, 2003
  • « Psychologie de la peur : craintes, angoisses et phobies », Paris, Éd. Odile Jacob, 2004
  • « De l’art du bonheur : 25 leçons pour vivre heureux », Paris, L’Iconoclaste, 2006
  • « Imparfaits, libres et heureux : pratiques de l’estime de soi », Paris, Éd. Odile Jacob, 2006 (Prix Psychologies-Fnac2007)
  • « Les états d’âme : un apprentissage de la sérénité », Paris, Éd. Odile Jacob, 2009
  • « Méditer, jour après jour » : 25 leçons pour vivre en pleine conscience », Paris, L’Iconoclaste, 2011 (accompagné d’un CD MP3 contenant 10 méditations guidées par la voix de l’auteur)
  • « Psychologie positive : le bonheur dans tous ses états » (avec Thomas d’Ansembourg, Isabelle Filliozat, etc.), Bernex-Genève, Jouvence Éd., 2011
  • « Sérénité : 25 histoires d’équilibre intérieur », Paris, Éd. Odile Jacob, 2012
  • « Et n’oublie pas d’être heureux : Abécédaire de psychologie positive ». Paris, Ed. Odile Jacob, 2014
  • « Trois amis en quête de sagesse » avec Matthieu Ricard et Alexandre Jollien, L’Iconoclaste-Allary Éditions, 2016
  • « Trois minutes à méditer ». Livre & CD audio, 2017
  • « La Vie intérieure », L’Iconoclaste, 2018
  • « À nous la liberté », avec Mathieu Ricard et Alexandre Jollien, L’Iconoclaste-Allary Éditions, 2019

Je propose de vous faire un petit résumé pour trois des livres de Christophe André les plus emblématiques :

  • « Imparfaits, libres et heureux »
  • « Trois amis en quête de sagesse »
  • « Méditer, jour après jour »

3 livres de Christophe André incontournables

« Imparfaits, libres et heureux – Pratiques de l’estime de soi »

Imparfaits libres et heureux livre Christophe André estime de soi

Sorti en 2006, « Imparfaits, libres et heureux » est un best-seller mondial. Parmi tous les ouvrages de Christophe André, celui-ci est sans aucun doute le plus incontournable. Le sujet traité dans ce livre est, en fait, un des thèmes de prédilection de Christophe André, à savoir l’estime de soi.
Comme son titre l’indique, dans cet ouvrage, Christophe André nous aide à nous accepter et à nous aimer, même imparfaits, pour nous sentir libres et heureux ! C’est un ouvrage vraiment complet. En gros, le livre est découpé en quatre grandes parties, dans lesquelles Christophe André nous explique  :

  • Ce qu’est l’estime de soi en général, puis la bonne estime de soi et l’estime de soi vulnérable.
  • Le travail sur notre estime de soi à entamer (à travers soi et les autres).
  • La manière d’ajuster nos actions.
  • Comment avancer vers l’oubli de soi.

Voici ci-dessous un condensé des idées développées par Christophe André.

Partie 1 – L’estime de soi

Qu’est-ce que l’estime de soi ?

L’estime de soi regroupe trois aspects. C’est à la fois : le regard sur soi, les émotions que cela entraîne et les comportements que cela induit. Elle influence donc notre façon d’être et est absolument nécessaire.

L’estime de soi se nourrit des signes de reconnaissance sociale (affection, sympathie, amour, admiration…) et des signes de performance (nos réussites et succès).

Qu’est-ce qu’une bonne estime de soi ?

On peut mesurer si notre estime de soi est bonne, à travers six dimensions :

  • La hauteur :
    • Notre discours sur soi : si on est capable de parler positivement de soi, d’accepter les compliments sans gêne.
    • Notre attitude face à l’action : si on est capable d’entreprendre, persévérer, renoncer sans se sentir humilié.
    • Nos attentes et nos ambitions : si on sait ajuster ses prétentions à sa valeur, c’est-à-dire ni trop ni trop peu.
  • La stabilité : d’une manière générale, on doit pouvoir rester soi-même, et ce, quel que soit notre public ou nos interlocuteurs.
  • L’harmonie : il s’agit d’évaluer notre aptitude à nous réparer dans un domaine si on est en échec dans un autre, et à ne pas se sentir affligée quand notre estime de soi est mise à mal.
  • L’autonomie : il s’agit de notre autonomie face aux pressions sociales (sur ce que l’on doit posséder, faire ou montrer pour être apprécié des autres), de notre capacité à supporter le rejet ou le désaveu en termes de soutien social.
  • Le coût : en gros, c’est notre capacité à nous nourrir tranquillement des critiques, à nous y intéresser au lieu de vouloir les éviter.
  • La place et l’importance qu’on donne à l’estime de soi dans notre vie : on doit pouvoir digérer les échecs sans drame, se contenter d’être apprécié sans avoir besoin d’être célébré, poursuivre des objectifs qui ne nous rapporteront rien en termes de prestige social ou d’image ; en bref, l’estime de soi ne doit pas être sur-investie au point que les blessures d’amour-propre en viennent à polluer toutes nos pensées, activités ou tous nos états émotionnels.
Qu’est-ce qu’une estime de soi vulnérable ?

Les manifestations de souffrance de l’estime de soi sont normales dans la mesure où elles restent occasionnelles. Au-delà, il y a deux profils d’estimes de soi pas normaux. Ce sont :

  • Les basses estimes de soi, avec un sentiment de vulnérabilité conscient.
  • Les hautes estimes de soi fragiles, avec un sentiment de vulnérabilité inconscient.

Partie 2 – Le travail sur l’estime de soi

Nous pouvons améliorer durablement l’estime de soi. Pour cela, il est d’abord essentiel de comprendre notre passé. Cependant, cela ne suffit pas. Il faut également agir dans le présent et initier un changement pour que nos difficultés d’estime de soi n’altèrent pas notre qualité de vie. Or, ce changement passe par des efforts réguliers et un travail personnel sur soi et sur les autres.

L’acceptation de soi

Christophe André développe avec détail tout ce que cela implique :

  • Ne plus se juger : nous nous jugeons, en général, beaucoup trop sévèrement, au lieu de nous analyser et de nous comprendre.
  • Pratiquer une autocritique utile.
  • Organiser des rendez-vous avec soi-même.
  • Se prémunir des influences toxiques et des pressions sociales.
  • Cesser de se faire mal (doutes et insatisfactions, auto-dévalorisation, conduites d’échec, auto-agressivité).
  • S’écouter, se respecter et s’affirmer : exprimer ses besoins, pensées, émotions, sans le faire de manière agressive.
  • Combattre ses complexes : « ne pas se cacher tout entier pour dissimuler seulement un petit morceau de soi-même. »
  • Avoir le courage d’être faible même dans les situations où l’on a peur de perdre la face et le sentiment de révéler ses limites et ses points faibles (peur de déplaire, de provoquer un conflit, de faire de la peine, par besoin de se valoriser si l’on se sent inférieur dans tel ou tel domaine).
  • S’occuper de son moral et se servir de ses émotions.
  • Être son meilleur ami (nous estimer, non pas nous admirer).
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L’acceptation des autres
  • Les peurs, besoins et comportements vis-à-vis des autres

L’auteur aborde en détail les peurs ou troubles que rencontrent les personnes qui souffrent d’une mauvaise estime d’elles-mêmes :

  • La peur du rejet qui procure un sentiment terrible d’isolement ;
  • Le désir de reconnaissance qui confère un sentiment d’existence ;
  • La quête d’amour, d’affection, d’amitié, de sympathie, indispensable à l’humain pour se développer, se sentir heureux et digne d’exister ;
  • Les compétences sociales qui regroupe l’ensemble des savoir-faire invisibles ;
  • La peur du ridicule, le combat contre la honte et les blessures d’amour-propre ;
  • L’envie et la jalousie.
  • La confiance qui, si on en fait bon usage (ajuster le degré de confiance en fonction du contexte ou de la nature de nos interlocuteurs), est bien plus bénéfique qu’elle n’a d’inconvénients.

Christophe André nous invite à faire preuve d’empathie et à adopter diverses attitudes, toutes très importantes dans l’estime de soi :

  • Le pardon : pardonner à autrui, ce n’est pas oublier, c’est renoncer à dépendre de la haine et du ressentiment envers ceux qui nous ont blessé et décider de se libérer d’eux.
  • La non-violence
  • La gentillesse : c’est une attention bienveillante à autrui, a priori inconditionnelle. Les personnes à basse estime de soi, ont souvent peur d’être « trop gentilles ». Or, en réalité, le problème, ce n’est pas d’être trop gentil, mais c’est de ne pas être assez affirmé.
  • La gratitude : elle consiste à reconnaître et à se réjouir du bien que l’on doit aux autres.
  • L’admiration : admirer, ce n’est pas être écrasé par la perfection de la personne qu’on admire, mais c’est agir pour s’en rapprocher (si on le souhaite).

Partie 3 – L’action « sereine », selon Christophe André

L’action construit l’estime de soi. Elle est, avec le lien social, l’une de ses deux grandes nourritures. Christophe André développe, dans cette partie, plusieurs idées pour agir :

  • Utiliser le feed-back : cet outil ultra puissant peut nous aider à progresser et à grandir, à condition de savoir en faire bon usage.
  • Agir malgré la peur de l’échec : l’auteur nous révèle plusieurs stratégies pour travailler sur notre peur de l’échec.
  • Se libérer des regrets :
  • Les regrets d’actions, nommés « regrets chauds » : les choses que nous avons faites, nos actions échouées (« je n’aurais pas dû faire cela… »), souvent regrettées dans l’immédiat, associés à des émotions intenses (colère, honte, culpabilité, frustration…).
  • Les regrets d’inactions, étiquetés « regrets mélancoliques » : les choses que nous n’avons pas faites, nos inactions et nos intentions d’action non concrétisées (« j’aurais dû… »), souvent regrettées sur le long terme, avec du recul, associées à des émotions plus discrètes (se sentir mélancolique, nostalgique, désabusé…) et plus durables.

Partie 4 – L’oubli de soi

« Mieux ça va, moins je pense à moi »

On pense surtout à soi quand on souffre, quand on doute de soi et de ses actes. Puis, au fur et à mesure des progrès, l’obsession de soi diminue et recule : nous pensons de moins en moins à nous-même et de plus en plus à ce que nous vivons.

Intensifier sa présence à l’instant

Christophe André nous parle de la méditation de pleine conscience et des activités autotéliques (celles que nous faisons sans autre but que le plaisir de les faire). D’autre part, il nous invite à réfléchir :

  • au sens de nos actions,
  • à l’humilité,
  • à notre peur de la mort (la vaincre améliore l’estime de soi).

Critique du livre « Imparfaits, libres et heureux – Pratiques de l’estime de soi »

Ce livre de psychologie nous invite à comprendre l’estime de soi sous le regard de nos fonctionnements, sans nous présenter de solution « magique ». Il propose plutôt des clés et des axes de réflexion pour entamer un processus d’amélioration ou de changement personnel dans la répétition d’efforts simples et réguliers. En ce sens, c’est un ouvrage qui « ne vend pas du rêve » mais bien un travail sur soi scientifique.

Par ailleurs, Christophe André a cette faculté de savoir utiliser les termes techniques sans pour autant rendre la lecture incompréhensible. Aussi, les histoires et anecdotes tout au long des chapitres sont parlantes et aident bien a contextualiser les idées développées.

Avec « Imparfaits, libres et heureux« , attendez-vous à une lecture qui peut vous aider mais, au-delà, pleine de sérénité, d’humanité et de sagesse.

Points forts :

  • Un contenu très riche et pertinent pour comprendre l’estime de soi ;
  • Des conseils simples et réalisables pour entamer un processus d’amélioration personnel ;
  • La sagesse des histoires et anecdotes pour illustrer les propos.

Points faibles :

  • Bien que le contenu soit intéressant, le lecteur déjà initié aux livres de psychologie risque de ne pas y trouver d’informations inédites ;
  • Une lecture assez longue et plus théorique que pratique.

Ma note :

Pour aller plus loin :

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« Trois amis en quête de sagesse : Un moine, un philosophe, un psychiatre nous parlent de l’essentiel »

Trois amis en quête de sagesse Christophe André Alexandre Jollien Matthieu Ricard

Ce livre est une perle de sagesse !

Christophe André a coécrit cet ouvrage en collaboration avec deux auteurs également très connus : Matthieu Ricard, moine bouddhiste et Alexandre Jollien, philosophe.

Christophe André, Matthieu Ricard et Alexandre Jollien sont devenus amis dans la « vraie vie » au fil des années. Un jour, les trois hommes décident de se réunir dans une maison, au cœur de la forêt de Dordogne, pendant plusieurs jours, et de s’asseoir, ensemble, quotidiennement, au coin du feu, pour échanger sur des thématiques de l’existence qui les passionnent.

Ils décident de faire de ces discussions, un livre. Par conséquent, ils vont enregistrer toutes leurs conversations, les retranscrire puis mettre en forme ces heures de débats pour en faire ce livre à trois voix.

Leurs points de vue diffèrent à certains moments mais se retrouvent sur l’essentiel, ouvrant sur des réflexions et leçons de vie pleines de sagesse.

De quoi parlent les auteurs dans ce livre à trois voix ?

Tout d’abord, il faut s’imprégner de l’ambiance du livre. Pour cela, vous devez vous imaginer devant la cheminée, en train d’écouter la conversation amicale de nos trois auteurs autour d’un thé fumant. Les échanges d’expériences et d’idées des auteurs s’articulent autour de 10 thèmes. Ceux-ci sont alors rassemblés dans douze chapitres :

  • Au début de l’ouvrage, sont exposés les parcours, les motivations et les aspirations des auteurs. En fait, ils s’interrogent, un à un, sur ce qui compte vraiment dans l’existence, ce qu’ils identifient, au fond d’eux, comme essentiel.
  • Puis, tout au long du livre, les sujets suivants sont abordés : l’ego, les émotions, l’écoute, le corps, la souffrance, la cohérence, l’altruisme, la simplicité, la culpabilité et le pardon. La structure est la suivante : un chapitre = un sujet. A la fin de chacun de ces chapitres, les auteurs nous proposent des solutions, des conseils, des choses à pratiques ou des axes de réflexion, sous des angles différents, selon leurs disciplines.
  • Le dernier chapitre est consacré aux « secrets » et pratiques quotidiennes des trois amis auteurs.

Les idées qu’il faut absolument retenir du livre

Les discussions des trois amis sont très riches de contenus. J’ai toutefois réussi à faire une synthèse, très résumée, des idées et thématiques développées.

1. L’ego
  • Les termes sont différents selon les disciplines : l’ego est plutôt le terme philosophique, on parle plus d’estime de soi en psychologie et de force intérieure dans le bouddhisme.
  • Il existe deux types de pathologies de l’estime de soi : l’excès d’estime de soi (narcissisme) et le manque d’estime de soi (attachement négatif) ; ainsi, l’idéal du travail sur l’estime de soi est l’oubli de soi (ou le silence de l’ego).
  • Il n’y a rien de ce que nous sommes en train de vivre en ce moment qui ne soit pas dû à d’autres personnes. C’est pourquoi nous devrions pratiquer la gratitude.
  • Il est indispensable de prendre soin de soi et repérer ce qui nous rend joyeux, pour nous libérer de notre ego.
  • Être son ami, avoir un lien d’amitié avec soi-même, c’est pouvoir être, avec soi-même, bienveillant et exigeant, avec douceur.
2. Les émotions
  • Les émotions nous perturbent (elles sont souvent l’objet de consultations psychologiques) ;
  • Qu’elles soient positives ou négatives, les émotions sont fondamentales dans la compréhension des humains, de leur psychologie et de leurs souffrances. Ce sont des signaux de nos besoins. L’essentiel est d’éviter leur mauvais usage ou leurs excès.
  • Une émotion est adéquate quand elle est adaptée à la situation et exprimée avec une intensité proportionnée aux circonstances.
  • Il est judicieux d’examiner les conséquences de nos émotions (bien-être ou souffrance), comme on le fait dans le bouddhisme.
  • Il existe des techniques dans chacune des disciplines des auteurs (qu’ils développent) pour travailler sur ses émotions.
  • La méditation est une solution pour s’extraire des montagnes russes des émotions.
  • À propos de la méditation, il ne faut pas confondre « vide mental » et « liberté de l’esprit », car le but n’est pas d’éliminer les pensées mais de les empêcher de nous asservir.
3. L’écoute 
  • Les caractéristiques essentielles d’une véritable écoute sont le respect de la parole d’autrui, le lâcher-prise, la capacité à se laisser toucher.
  • L’écoute est une démarche d’humilité, où l’on fait passer autrui avant soi-même. Pour bien écouter, il faut être sincèrement concerné par l’autre, accorder une attention sans réserve, ne pas juger et faire preuve de bienveillance. Trop souvent, on ramène tout à soi, à son histoire, à ses catégories mentales. Il faut « se désemplir en partie de soi pour bien écouter », se désemplir de sa peur de ne pas savoir quoi dire ou de ne pas avoir de réponses à donner, de ses certitudes, de ses lassitudes, et ne pas anticiper les paroles de l’autre en pensant que l’on sait déjà où il veut en venir.
  • Lorsque quelqu’un nous parle, il ne souhaite pas seulement avoir des réponses. Il veut trouver de la présence, de l’affection, de la fraternité : écouter, c’est donner.
  • Le silence : c’est entrer dans une plénitude qui guérit.
4. Le corps
  • Le corps est une porte d’entrée vers notre esprit, une entité complexe, intelligente, dont il faut prendre soin notamment par l’alimentation, la méditation, l’exercice physique, etc.
  • Dans le bouddhisme, c’est l’esprit qui est le maître du corps et de la parole.
  • Le lien corps-esprit est indiscutable (pouvoir de l’esprit dans l’effet placebo, dans une situation de handicap…).
  • Il est important respecter et d’aimer son corps sans idolâtrie.
  • Nous devrions considérer notre corps comme un enfant qui nous est confié, une maison qui nous est prêtée.
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5. La souffrance
  • À travers leurs expériences et leur pratique, les auteurs abordent le thème du rejet comme source de souffrance.
  • Pratiquer l’acceptation au quotidien (accepter n’est pas se résigner) est un remède efficace contre la souffrance.
  • La souffrance peut être une source d’accomplissement et de résilience.
  • Au cœur de la souffrance, il est important de poser des actes ; il n’y a rien de pire que l’immobilisme.
  • La souffrance nous coupe du monde et nous prive de ce dont on a le plus besoin. Il est alors primordial de rester en lien avec le monde.
  • Il est infiniment plus simple de changer notre perception des choses que de vouloir transformer le monde pour qu’il ne nous nuise plus.
  • Ne pas sur-réagir : en plein tourment, il est périlleux de vouloir tout changer.
  • Accepter de ressentir ce qui se passe dans notre corps, dans notre esprit : ceci nous aidera à ne pas réagir de manière impulsive mais à répondre de façon adaptée et intelligente.
6. La cohérence
  • En faisant des concessions, on peut se retrouver pris dans un enchaînement irréversible qui nous conduit à l’opposé de nos principes moraux fondamentaux.
  • Être vrai, ce n’est pas nécessairement toujours dire toute la vérité, surtout si cela crée de la souffrance.
  • Il est plus efficace d’incarner soi-même ses valeurs que d’en parler et de les recommander.
  • Les idéaux et le souci de cohérence ne doivent pas se transformer en auto-tyrannie : notre démarche doit aussi s’accompagner de bienveillance envers nous-mêmes, de tolérance envers nos erreurs, nos imperfections et envers les autres.
  • Les situations humaines étant toujours complexes, s’accrocher à des dogmes invariables et être trop rigide peut aboutir à des réactions en porte-à-faux avec la réalité, et créer plus de souffrance que de bonheur.
7. L’altruisme
  • Il est utile de différencier l’altruisme de l’empathie et de la compassion. Il s’agit, en effet, de trois états émotionnels distincts, qui ont des répercussions différentes sur nos comportements et, par conséquent, sur autrui.
  • La générosité, la charité, le véritable amour du prochain s’exercent dans le quotidien : savoir accueillir la voisine de palier, consoler un enfant, rencontrer sans pitié un clochard…
  • Nous devrions porter de l’attention à l’autre tous les jours et tout particulièrement à celles et à ceux qui passent inaperçus.
  • Notre altruisme ne s’épuise pas avec le nombre de ceux qui le reçoivent. Si dix personnes se chauffent au soleil, et si mille autres viennent se chauffer au même endroit, le soleil n’a pas besoin de briller cent fois plus.
  • Il faut comprendre plutôt que condamner.
  • Le méchant est avant tout une personne qui souffre, qui manque manifestement de paix et de joie. Dans tous les cas, la bienveillance ne devrait jamais être considérée comme une faiblesse mais comme la meilleure option. C’est aussi la meilleure façon de préserver notre intégrité et de tenir le coup dans l’adversité.
  • Il ne faut surtout rien enlever à sa gentillesse (parfois ressentie comme une faiblesse) mais plutôt travailler davantage son assertivité.
  • Il est bon d’être généreux sans se laisser envahir par le désir de plaire : il doit s’agir d’un pur amour, gratuit et sans pourquoi.
  • Nous ne devrions pas nous blâmer de ne pas faire ce qui est au-delà de nos forces, mais nous reprocher de détourner le regard quand on peut agir.
  • Être bienveillant pour soi-même facilite la bienveillance envers les autres.
  • Il est nécessaire de continuer à se laisser toucher, émouvoir par les autres : le risque, quand on en a « bavé » dans la vie, c’est de se « blinder », voire de se couper carrément de l’autre.
8. La simplicité
  • Le sage ne cherche pas ce qu’il a de plus que toi, mais se demande plutôt ce qu’il a en moins.
  • Il est indispensable de repérer nos attachements et de prendre conscience qu’ils nous privent de légèreté et nous complique la vie. En fait, le problème ne concerne pas les objets, les événements ou les personnes en soi mais l’attachement qu’on a pour eux. Dès lors, le dépouillement n’est donc pas une question de richesse ni de pauvreté, mais de force avec laquelle on s’accroche aux choses.
  • Le non-attachement ne veut pas dire aimer moins les autres : on apprécie, au contraire, pleinement les êtres et les situations, mais sans vouloir les accaparer. Par ailleurs, cela consiste à ne pas placer tous nos espoirs et nos craintes dans les conditions extérieures.
  • Renoncer ne signifie pas se priver de ce qui procure joie et bonheur, mais en finir avec ce qui crée sans cesse d’innombrables tourments.
  • Il est nécessaire de désencombrer son esprit (de cogitations, d’attentes, de craintes inutiles, de ruminations du passé, d’anticipation de l’avenir) et de se demander ce qui est essentiel dans notre vie quotidienne (en faisant le ménage, les courses).
  • On devrait simplifier nos paroles (parler moins, sans animosité, avec douceur et, si la fermeté est nécessaire, qu’elle soit empreinte de bienveillance) et nos actes (ne pas se laisser accaparé par des activités chronophages qui nous apportent que des satisfactions mineures).
9. La culpabilité et le pardon
  • Pardonner, c’est reconnaître le mal causé, renoncer à la haine et au ressentiment pour les remplacer par la bienveillance et la compassion, briser le cycle de la vengeance.
  • On ne devrait pas porter de jugement moral sur les personnes mais plutôt sur ce qu’ils ont fait.
  • Le pardon est bénéfique à tous. Il permet aux victimes de retrouver la paix intérieure, et aux coupables de faire ressortir ce qu’il y a de meilleur en eux.
10. La liberté
  • Se libérer, c’est désobéir à un ego capricieux.
  • La liberté est indissociable de la responsabilité : elle doit être pensée en réfléchissant à la liberté des autres.
  • La liberté extérieure est la maîtrise de notre existence, et la liberté intérieure la maîtrise de notre esprit.
  • Se libérer du passé, c’est le revisiter, examiner notre histoire non pour y trouver des excuses, mais pour devenir meilleurs.
  • Même si la loi nous permet certaines choses, il n’est pas pour autant toujours souhaitable de les faire. Car, au-delà de « ce qui est légal », on doit s’interroger sur « ce qui est moral ».
  • La liberté ultime, c’est se libérer des causes de la souffrance.
  • Être libre implique d’identifier les déterminismes et les influences qui impactent nos choix, nos opinions pour ensuite les remettre en cause, les revisiter.
  • Concernant la liberté d’expression : le fait d’exercer notre liberté ne peut se faire sans conditions ou déconnecté des effets qu’elle peut produire. C’est donc uniquement sur la base de la bienveillance que chacun peut décider du bon usage de cette liberté.

Critique du livre « Trois amis en quête de sagesse : Un moine, un philosophe, un psychiatre nous parlent de l’essentiel »

L’idée d’asseoir trois « grands esprits » ensemble et d’ouvrir une conversation amicale sur des sujets qui les passionnent nous plonge dans un climat de sagesse et de bienveillance peu commun.

De plus, en restituant le contexte, l’ambiance, le décor et le découpage de cette conversation, ce livre transporte le lecteur : on a alors, nous aussi, l’impression d’être blotti au coin du feu, dans l’intimité des échanges.

Les sujets profonds et largement développés, abordés selon des disciplines différentes, apportent des réponses, ou au moins, des pistes de réflexions intéressantes quant à la conduite de notre existence. Toutefois, le contenu justement très philosophique et théorique rend parfois la lecture difficile et longue. Certains passages nécessitent une certaine concentration…

Points forts :

  • La sagesse du ton et des propos ;
  • L’originalité du livre ;
  • La manière dont est conçu le livre nous fait rentrer dans l’intimité de cette rencontre amicale ;
  • L’enrichissement personnel que le contenu des propos apporte.

Points faibles :

  • Quelques longueurs dues au contenu théorique, philosophique et spirutuel (allégé par les expériences de vie racontées) ;
  • Des réflexions très profondes pas toujours faciles d’accès ;
  • Des conseils pleins de sagesse mais qui paraissent souvent difficile à appliquer dans la réalité du quotidien.

Ma note :

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« Méditer jour après jour – 25 leçons pour vivre en pleine conscience »

méditer jour après jour livres auteur christophe andré

Publié en septembre 2011, « Méditer jour après jour » est un des livres les plus vendus de Christophe André.

Christophe André est l’un des principaux spécialistes français de la méditation de pleine conscience et a beaucoup écrit sur le sujet. « Méditer jour après jour » reste un de ces livres phares en la matière.

Accompagné d’illustrations (chaque chapitre commence par une peinture commentée par l’auteur) et d’un CD de 10 méditations guidées, conçues et lues par l’auteur, cet ouvrage nous expose 25 façons de bien vivre en pleine conscience. Ainsi, Christophe André nous invite ici à découvrir, à notre rythme, cette méditation de pleine conscience afin de retrouver un rapport au monde et à notre vie plus apaisé.

La présence, pas le vide !

Beaucoup de personnes croient que la méditation, c’est faire le vide dans sa tête. Or, ce n’est pas le cas. La méditation, selon Christophe André, c’est entrer en contact avec nous-mêmes. Cela demande de cesser nos activités, de nous asseoir, fermer les yeux pour observer un paradoxe : le vide (actions et distractions cessent) et le plein (nos sensations et le brouhaha de nos pensées restent).

Ce qu’il faut retenir des 25 leçons pour vivre en pleine conscience, selon Christophe André

Leçon 1 : Respirer

Grâce à la respiration, on peut vivre vraiment l’instant présent, le ressentir, en faisant l’expérience de ce qui se passe en nous et autour de nous, à cet instant.

Leçon 2 : Habiter son corps

C’est être attentif à notre corps dans sa totalité y compris nos douleurs.

Leçon 3 : Fermer les yeux et écouter

Il s’agit d’écouter les bruits qui nous entourent, le silence dans nos vies agitées et ce qu’il se passe dans notre corps.

Leçon 4 : Observer ses pensées

Nous réalisons alors que nos pensées ne sont que des constructions mentales. En méditant, on retrouve ainsi un espace de liberté, celui de choisir ou pas de suivre ses pensées.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Le Zen et l'art de tomber amoureux
Leçon 5 : Donner un espace à ses émotions

On est tenté de fuir ou, au contraire, de contrôler les émotions désagréables. La méditation, elle, nous invite à aborder nos émotions en nous demandant de quelle manière elles se manifestent, où et quelles pensées elles provoquent.

Leçon 6 : Exercer son attention pour accroître sa conscience

La pleine conscience est constituée de trois niveaux de prise de conscience :

  1. Primaire : nos sensations et impressions ;
  2. Identitaire : la conscience de son « soi » ;
  3. Réflexive : la prise de recul, la réflexion, l’analyse.
Leçon 7 : N’être qu’une présence

C’est quand on cesse de « faire » qu’on se sent « être » . Pour faciliter cette démarche, on peut améliorer quatre attitudes :

  1. Ne pas juger : dans le cas de la méditation, par exemple, on ne s’attachera pas à savoir si notre exercice est réussi ou raté.
  2. Ne pas filtrer : souvent, dans notre exercice, on tend à ne retenir que l’agréable ou ce qui nous plait. L’objectif est de tout accueillir, même ce qui ne nous convient pas ou nous déstabilise.
  3. Ne pas s’agripper à l’agréable, par crainte qu’il ne s’échappe, mais savourons-le quand il se présente.
  4. Ne rien attendre : lors de notre exercice de méditation, il est inutile de se fixer des objectifs. L’idée est, en fait, de juste observer ce qui est là, déjà là, en nous et autour de nous.
Leçon 8 : Voir l’ordinaire

Il s’agit de cesser de « faire » et d’enchaîner les activités machinalement, pour, à la place, nous rendre présents à ce que nous faisons (comme le nourrisson qui découvre le monde autour de lui).

Leçon 9 : Voir l’invisible

Reconnectons-nous à notre quotidien et à ce que « nous ne regardons plus ». L’activation et l’accélération font obstacle dans notre lien aux éléments qui constituent notre quotidien.

Leçon 10 : Voir l’important

Nous sommes continuellement surexposés (informations, publicités, bruits, images…). C’est pourquoi, nous avons besoin de :

  1. Lenteur, en allégeant nos agendas qui débordent.
  2. Continuité dans nos activités, en repoussant l’envie de sans cesse consulter nos écrans.
  3. Calme, en se ménageant des temps à ne rien faire, simplement prendre soin de nous.

Méditer nous aide à faire la différence entre l’urgent et l’important.

Leçon 11 : Agir et ne pas agir

Au lieu de faire plusieurs choses à la fois, pratiquons le calme et le silence de temps en temps. À « vouloir vivre deux fois plus, on risque juste de vivre deux fois moins car deux fois plus mal ».

Leçon 12 : Affûter son esprit

Méditer, c’est regarder observer son esprit fonctionner, identifier ses automatismes, l’habituer à la créativité, à la concentration, à la flexibilité, et enfin l’apaiser. Pour maintenir notre esprit affûté, il est nécessaire de le questionner, le contester régulièrement.

Leçon 13 : Comprendre et accepter ce qui est

Accepter que « tout est là, déjà là ». Il ne s’agit pas de se résigner mais d’apprendre à vivre avec. En cela, on reste actif dans l’apaisement et la lucidité. On n’est plus dans la lutte.

Leçon 14 : Se libérer des prisons mentales

Les douleurs physiques prennent souvent beaucoup de place. En apaisant notre esprit, la méditation peut alors agir tel un antalgique. Quant aux douleurs de l’esprit, nous devons éviter de focaliser notre attention sur elles, car cela les rend plus lourdes (principe de la rumination). La méditation procure l’espace nécessaire à cette souffrance pour qu’elle puisse petit à petit s’atténuer dans l’impermanence : rien ne dure, tout passe.

Leçon 15 : Lâcher prise

Dans certains cas, il est inutile d’agir ou de chercher à démêler notre problème. Il est alors préférable de respirer et ne pas chercher de solution, en tout cas pas tout de suite. Notre respiration nous aide à y voir plus clair, et ainsi à trouver une solution pertinente. On peut parler aussi de lâcher prise, qui amène à renoncer à tout contrôler ou à trouver une solution immédiate.

Leçon 16 : Rester présent au monde

C’est difficile à faire quand on souffre car nous avons plutôt envie de nous recroqueviller sur notre malheur. Pourtant, rester en lien avec le monde et la vie, évite que l’on soit aspiré par la douleur.

Leçon 17 : Avancer même blessé

Quand on va très mal, l’action est parfois le seul remède : marcher, courir, bricoler, jardiner, travailler… Parce que, de toutes façons, rien d’autre ne semble possible, à cet instant. Et si on ne fait rien, on s’écroule.

Leçon 18 : Consentir au mystère

Dans notre vie, on ne peut pas tout contrôler. La méditation nous apprend à tolérer, à vivre avec ces situations que l’on ne peut contrôler. Méditer, c’est permettre l’accueil, dans l’instant présent, l’inconfort de ne pas savoir, de ne pas comprendre.

Leçon 19 : Voir émerger doucement le bonheur

Le bonheur est fugace, il va et vient. Apprenons à le savourer et ce, malgré le stress et les ennuis de la vie, plutôt que d’attendre toujours et encore le bonheur avec un grand « B ».

Leçon 20 : Travailler

Notre cerveau, tout comme notre corps, nécessite de l’entraînement. La méditation permet d’exercer notre esprit. En ce sens, c’est un véritable « acte de santé ». Il est indispensable de pratiquer régulièrement et d’accepter que parfois, on n’aura simplement pas envie de méditer.

Leçon 21 : Contempler

L’auteur distingue le télos (ce qui dépend de nous) du skopos (l’objectif à atteindre). Seuls les moyens dépendent de nous. L’objectif final, lui, est soumis à des aléas indépendants de notre volonté qu’il est inutile de vouloir maîtriser.

Leçon 22 : Aimer

Nous sommes des êtres de liens et d’amour. Sans ces liens, on ne peut pas bien vivre. On peut commencer par pratiquer la gratitude, en reconnaissant à l’autre ce qu’il nous apporte.

Il existe quatre méditations reliées à l’amour :

  • La bienveillance : on souhaite aux autres d’être heureux ;
  • La compassion : on partage la souffrance d’autrui pour le soulager (et pas pour nous alourdir) ;
  • La joie altruiste : on se réjouit du bonheur d’autrui ;
  • L’équanimité : on veut le bien à tous les êtres humains, même à ceux avec qui on entretient des relations difficiles ou qu’on ne connaît pas.
Leçon 23 : Expérimenter l’extension et la dissolution de soi

L’extension fait référence au vaste champ de notre conscience, capable de tout accueillir. La dissolution correspond à cette sensation que tout se passe comme si nous nous fondions dans notre environnement.

Leçon 24 : Se relier au monde

En méditant, il n’y a plus de frontières entre nous et le reste. Tout est lien.

Leçon 25 :

La leçon 25 n’est pas mentionnée. Peut-être s’agit-il là d’un clin d’œil de l’auteur…

Critique du livre « Méditer jour après jour – 25 leçons pour vivre en pleine conscience »

Cet ouvrage est un livre à la fois poétique (peintures, citations) et très pratique (avec, en plus, son CD de méditations qui l’accompagne). C’est vraiment un ouvrage que je conseille pour celui qui cherche à découvrir la méditation et, en même temps un outil de développement personnel. Il peut, en effet, vraiment vous aider à améliorer votre quotidien en, comme le dit l’auteur, modifiant votre rapport au monde, apaisant vos souffrances et transcendant vos joies.

Points forts :

  • La structure du livre qui mêle poésie, enseignement, exercices (méditations guidées sur le CD).
  • La clarté et la pédagogie de l’auteur pour exprimer des notions difficiles.
  • La bienveillance de Christophe André qui, par ailleurs,  ne cherche pas à convaincre à tout prix mais propose simplement une autre voie, celle de la méditation.

Point faible :

  • Le dernier chapitre difficilement accessible pour les non-initiés.

Ma note :

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Christophe André a dit…

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  • « Respirer, marcher, parler, regarder : toutes choses ordinaires, dont on ne s’aperçoit de la valeur que lorsqu’on a failli les perdre pour toujours. Les rescapés d’accident, de maladies ou d’événements de vie graves racontent tous la même histoire, et la même sensation, liée à cette prise de conscience : vivre est une chance. »
  • « Je me sens fort dans la vitesse et heureux dans la lenteur. C’est pourquoi je préfère la lenteur. »
  • « L’immobile révèle l’invisible ; comme le silence révèle l’essentiel. Prenons soin d’accueillir le monde avant de prétendre le penser. »
  • « Dans ma vie, j’ai réchappé à des centaines de catastrophes : contrairement à ce que je craignais, elles ne sont jamais arrivées. »
  • « Pardonner, c’est renoncer à juger et à punir. Ce n’est pas oublier… C’est décider que l’on ne veut plus dépendre de la haine et du ressentiment envers ceux qui nous ont blessé. C’est décider de se libérer d’eux. »
  • « La lumière, la chaleur, la nourriture, nos vêtements, le fait de pouvoir parler ensemble. Tout cela, nous le devons à nos parents, à nos professeurs, à nos amis, à des dizaines et des centaines d’inconnus. C’est vertigineux, bouleversant et réjouissant. »
  • « Un complexe, c’est un doute qui se transforme en douleur. »
  • « Il n’y a rien à réussir, il n’y a qu’à agir de notre mieux. Puis lâcher tout cela, pour respirer, sourire, et vivre. »
  • « Car ce qui fait un être, ce sont peut-être moins ses actes publics que ses habitudes secrètes, moins ses intentions planifiées que ses rêveries floues. Ce sont nos états d’âme, cette part la plus secrète de nous-même, qui en est aussi la plus révélatrice. »

Et vous, connaissez-vous d’autres citations de Christophe André inspirantes ? Avez-vous lu des livres de Christophe André qui ont contribué à un changement dans votre vie ? Venez partager vos commentaires !

VIDÉO PIÈGES ANTI BONHEUR : 9 exemples qui violent votre joie de vivre

Je vous invite aussi à visionner ma vidéo intitulée « 9 pièges à éviter pour être HEUREUX » qui accompagne très bien cet article. Je vous partage les 9 pièges anti-bonheur à éviter pour connaitre le bonheur tirés du livre de Thomas D’Ansembourg « Être heureux, ce n’est pas nécessairement confortable » 🙂:
Recherches utilisées pour trouver cet article :
https://des-livres-pour-changer-de-vie com/christophe-andre/
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