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Résumé du livre “Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent” : Présentant des méthodes simples et concrètes pour apprendre à communiquer différemment avec nos enfants, ce livre est devenu une bible de l’éducation positive ; il permet d’avancer rapidement vers une meilleure harmonie familiale, et une meilleure coopération.
Par Adele Faber et Elaine Mazlish, 1980, 286 pages
Titre original : How to talk so kids will listen and listen so kids will talk
Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Coralie du blog les 6 doigts de la main, pour avancer sur le chemin de la parentalité positive.
Chronique et résumé de “Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent”
Chapitre 1 : Aider les enfants aux prises avec leurs sentiments
Première découverte fondamentale dans ce chapitre : nous avons une forte tendance à nier les sentiments de nos enfants.
- “Il n’y a pas de raison de s’énerver !”
- “Tu ne penses pas vraiment ce que tu dis.”
- “Mais non, tu ne peux pas être fatigué après une telle sieste !”
- “C’est rien, ce n’est pas grave…”
Autant de phrases que nous prononçons parfois sans même y songer, et qui n’aident pas nos enfants à se sentir mieux.
Mettons-nous à leur place. Imaginez que vous êtes au bureau, et que votre responsable, pour une raison certes valable, vous crie dessus devant tout le monde, sans écouter vos arguments. Sur le chemin du retour, vous êtes encore énervé, et rencontrez un ami, à qui vous racontez votre histoire.
Voici huit réactions possibles de votre ami, cherchant à aider. À la lecture de chacune, demandez-vous comment vous vous sentez.
- Négation des sentiments : “Pas de raison de s’énerver ! C’est idiot. Tu es sûrement fatigué…”
- La réponse philosophique : “Ecoute, c’est la vie. Il faut s’y faire.”
- Le conseil : “Tu sais quoi ? Demain, va voir ton chef, excuse-toi, et puis finis ton travail, et assure-toi que ça ne se reproduise plus.”
- Les questions : “Pourquoi tu n’as pas fait ce qu’il t’avait demandé ? Tu n’avais pas anticipé qu’il allait être fâché ?”
- La défense de l’autre : “Je le comprends aussi… Il a une sacrée pression !”
- La pitié : “Oh mon pauvre ! C’est terrible !”
- La psychanalyse d’amateur : “Est-ce que tu ne serais pas énervé parce que ton responsable représente en fait la figure paternelle ? Enfant, tu ne voulais pas déplaire à ton père ?”
- La réponse emphatique : “Dis donc, ça n’a pas du être facile pour toi…”
Lorsque l’on se met soi-même dans cette position, on se rend mieux compte à quel point beaucoup de ces réponses n’aident pas à se sentir mieux !
En fait, pour aider l’autre à se sentir mieux, rien de tel que l’empathie. Rien de tel que de simplement l’écouter. Et c’est fondamental, car il y a un lien direct entre la manière dont un enfant se sent, et celle dont il se comporte. Il s’agit donc d’apprendre le langage de l’empathie, ce qui n’est pas évident.
Les auteurs nous suggèrent ici 4 manières concrètes d’écouter les sentiments :
- Écouter avec attention
- Recevoir le sentiment d’un mot. “Mmm…”, “Je vois.”
- Donner un nom au sentiment
- Concéder dans l’imaginaire
Reprenons chacune d’entre elles, afin de bien les comprendre :
- Écouter avec attention
Lorsque nos enfants nous parlent, il est fréquent que nous ne les écoutions que d’une oreille. Parce que nous sommes occupés à faire le dîner, à regarder notre téléphone, à changer la couche du petit frère… Or, s’ils nous racontent quelque chose qui leur tient à coeur, la première chose dont ils ont besoin est d’une écoute réelle.
Il s’agit donc d’arrêter ce que nous sommes en train de faire pour être tout à leur écoute. Et si ce n’est pas possible à ce moment-là, mieux vaut le leur dire. “Attends, je ne suis pas disponible pour bien t’écouter. Laisse-moi finir ça et je serai plus à ton écoute.”
- Recevoir le sentiment d’un mot. “Mmm…”, “Je vois.”
Lorsque nous sommes sous l’emprise d’un sentiment fort, nous avons souvent simplement besoin de nous livrer. Nous ne cherchons pas un conseil. Ainsi, lorsque nous écoutons nos enfants, contentons-nous d’écouter. Commenter d’un seul mot qui permet à l’enfant de continuer son histoire est une manière de l’encourager, sans le freiner et sans chercher à résoudre les choses pour lui.
- Donner un nom au sentiment
Donner un nom au sentiment est l’une des manières les plus efficaces de le reconnaitre. “Tu es déçu qu’il ne soit pas venu.”
Cela permet de surcroit à l’enfant de développer son vocabulaire émotionnel.
- Concéder dans l’imaginaire
Une “technique” qui marche particulièrement bien avec les jeunes enfants (de 2 à 7 ans environ) est celle qui consiste à laisser l’enfant accéder à ses désirs dans l’imaginaire.
À l’enfant qui aurait voulu une glace, nous dirons : “Si on pouvait prendre une glace, quel parfum choisirais-tu ?” Le simple fait de l’imaginer avec lui est une manière de l’écouter, de le laisser s’exprimer dans ses envies, et est beaucoup plus efficace qu’une réponse négative pour éviter la dispute…
Lorsque j’ai lu cette partie-là, j’ai eu un peu de mal à y croire. Cependant, j’ai essayé. Et cette méthode de l’appel à l’imaginaire pour la validation des sentiments s’est révélée magique !
Remarque importante : écouter et reconnaître le sentiment de l’enfant ne signifie pas que nous sommes d’accord avec les actions qui en ont peut-être découlé. Le sentiment ne demande pas d’accord, le sentiment est un état de fait. Sa seule présence le justifie. Notre démarche consiste simplement à le reconnaitre.
En revanche, si les sentiments sont tous valables, les actions non.
On peut être très énervé et en même temps ne pas taper l’autre. Sentiments et actions sont à distinguer.
« Quand une personne , quel que soit son âge, connait un moment de détresse, elle n’a pas besoin d’un accord ou d’un désaccord : elle a besoin que quelqu’un reconnaisse ce qu’elle est en train de vivre. »
Adele Faber, Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent
Chapitre 2 : Susciter la coopération
Maintenant que nous avons parlé des sentiments des enfants, penchons-nous sur les nôtres.
Au quotidien, nous nous sentons agacés par le peu de cas que font nos enfants de nos instructions. C’est en fait une question de conflits de besoin : nous cherchons à leur enseigner les règles de la société, dont l’hygiène, l’ordre, la politesse, et cela les intéresse peu !
Il semble que les méthodes que nous employons habituellement pour parvenir à nos fins fonctionnent peu, et nous laissent frustrés.
Pour mieux comprendre les enfants, deux exercices sont ici proposés.
- 1er exercice :
Prendre un moment pour lister tout ce que nous demandons à nos enfants de faire, ou de ne pas faire, le matin, l’après-midi, le soir. La liste est souvent bien longue, et contient tous les éléments pour entrer dans une lutte de pouvoir…
- 2ème exercice :
Imaginer que nous sommes un enfant, face aux méthodes les plus communément utilisées pour essayer de faire en sorte que nos enfants coopèrent. Pour chacun, prendre le temps de se poser la question : que ressentirais-je ?
- Blâmer et accuser : “Tu as encore mis des marques sur la porte ! Combien de fois faut-il que je te le dise ? Tu n’écoutes jamais !”
- Des insultes : “Ça gèle dehors, et tu choisis une veste légère ? Ça, c’est vraiment stupide !”
- Des menaces : “Touche encore cette lampe, et tu te prendras une fessée.”
- Des ordres : “Je veux que tu ranges cette chambre, maintenant.”
- Faire la morale : “Tu crois que c’était gentil de faire ça ? Je vois que tu ne réalises pas combien il est important de bien se comporter. Tu dois comprendre que si on veut que les autres soient gentils avec nous, il faut être gentil avec eux. Tu ne voudrais pas qu’on te fasse ça, alors ne le fais pas. Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent.”
- Des avertissements : “Attention, tu vas te brûler.” / “Ne grimpe pas là ! Tu vas tomber…”
- Jouer les martyres : “Attendez d’avoir des enfants, vous verrez comme c’est difficile…”
- Les comparaisons : “Pourquoi tu ne peux pas être un peu plus comme ton frère ? Il finit toujours son travail à temps, lui !”
- Les sarcasmes : “Tu savais que tu avais un contrôle demain, et tu as laissé ton livre à l’école ? C’est malin ça !”
- Les prophéties : “Continue à te montrer égoïste comme ça, et tu n’auras plus un seul ami !”
Cela donne envie de disposer d’alternatives, n’est-ce pas ?
Voici donc 5 compétences qui peuvent aider à créer un climat plus respectueux, et qui encouragera mieux à la coopération :
- Décrire ce que l’on voit, ou décrire le problème
- Donner de l’information
- Le dire d’un mot
- Décrire ce que l’on ressent
- Écrire un mot
Pour bien illustrer ces différentes techniques, considérons le cas suivant :
Notre enfant a laissé une serviette mouillée sur notre lit.
L’une des techniques listées ci-dessus peut nous permettre de l’encourager à l’enlever sans tomber dans les travers préalablement vus.
- Décrire ce que l’on voit, ou décrire le problème :
“Il y a une serviette mouillée sur le lit.”
Cette formulation permet d’enlever complètement l’accusation, en donnant l’opportunité à l’enfant d’agir pour réparer. Simplement.
- Donner de l’information
“La serviette mouille ma couverture.”
L’information est une très bonne technique, car elle tire avantage de la situation pour enseigner.
Ce sera le cas par exemple de “Le lait tourne quand il reste hors du frigo.”
- Le dire d’un mot
“La serviette.”
Une technique qui plait souvent aux parents : le simple fait d’économiser les mots évite de dire des choses que nous regretterions. Et cela permet à l’enfant d’entrer dans une réflexion. “Que se passe-t-il avec la serviette ?” et de trouver seul. Cette simple démarche rendra plus probable que la situation ne se répète pas !
- Décrire ce que l’on ressent
“Ça ne me plait pas de dormir dans un lit mouillé !”
Quelle libération, savoir que nous pouvons aussi parler de nos propres sentiments… Oui, nous sommes humains, et certaines situations nous déplaisent. Il peut même arriver que nous soyons simplement tendus, et là encore, nous pouvons le communiquer à nos enfants.
- Écrire un mot
“Merci de me pendre.” (au-dessus du porte-serviette)
Tout comme le simple mot, l’avantage de cette technique est la sobriété. Cela évite souvent que nos mots dépassent notre pensée.
Si les enfants oublient de façon répétée de ranger leur brosse à dents, ce n’est pas pour nous embêter, c’est parce que ça n’a pas d’importance pour eux. Le voir écrit leur permet d’y penser, et cela suffira souvent à ce qu’ils coopèrent mieux.
Note : Si ce thème vous semble important, vous pouvez aussi voir cet article des Vendredis Intellos pour creuser un peu plus le sujet des méthodes employées pour obtenir ce que nous voulons.
Chapitre 3 : Remplacer la punition
À ce stade du livre Parler pour que les enfants écoutent, les méthodes mises en place après la lecture des 2 premiers chapitres devraient déjà avoir commencé à adoucir les choses dans la maison. Cependant, restent encore bien des moments où nous sommes frustrés car rien ne fonctionne. Et il nous reste une envie : celle de punir nos enfants !
Repensez cependant à vos propres sentiments lorsque vous étiez punis, enfants…. La punition encourage plutôt des sentiments de colère, de revanche, ou de culpabilité…
En fait, selon le Dr Ginott (le mentor de Faber et Mazlish), la punition est une distraction : au lieu de se sentir désolé de ce qu’il a fait, l’enfant devient préoccupé par ses envies de revanche ! En d’autres termes, en punissant l’enfant, on le prive de l’opportunité de faire face à son comportement inapproprié.
Bien.. Mais que pouvons-nous faire d’autre ?
En fait, il y a bien deux cas différents : celui où la situation n’a pas été anticipée, et où nous cherchons à éviter une situation conflictuelle qui entrainerait une punition ; et celui où nous faisons face à un problème récurrent.
Dans le cas d’une situation non anticipée, voici les alternatives proposées :
- Indiquer une manière d’être utile
- Exprimer fortement sa désapprobation
- Indiquer ce que l’on attend de l’enfant
- Lui montrer comment bien faire
- Donner un choix
- Passer à l’action
Encore une fois, voyons chaque point un peu plus en détail :
- Indiquer une manière d’être utile
Parfois, nous punissons parce que la situation nous échappe. L’enfant s’ennuie et enchaine les “bêtises”… Dans ces moments-là, plutôt que de laisser les choses s’envenimer, il vaut mieux tout de suite lui indiquer une manière d’être utile. Une fois que l’enfant sera impliqué, tout ira mieux entre nous.
- Exprimer fortement sa désapprobation
Comme on l’a vu dans le chapitre précédent, il est parfois bon de parler de nous, et de ce que nous ressentons. Ainsi, un ferme “Je n’aime pas la façon dont ça se passe !” donnera l’opportunité à l’enfant de rectifier le tir.
- Indiquer ce que l’on attend de l’enfant
Dans la continuité du point précédent, il est souvent utile de préciser ce que nous attendons vraiment, car ce n’est pas toujours clair pour l’enfant.
“Quand nous sommes à table, j’attends de toi que tu restes assis à ta place.”
- Lui montrer comment bien faire
Rien de tel que l’exemple. Si notre enfant renverse son verre de lait, lui montrer comment réparer sera bien plus puissant que de le punir !
- Donner un choix
Là, on arrive au moment où l’on met l’enfant devant ses responsabilités. Qu’il sache quelles sont les conséquences de ses choix.
“Tu peux jouer au ballon dehors, ou jouer à autre chose à l’intérieur.”
- Passer à l’action
Ainsi, lorsque l’on doit en arriver à cette démarche (celle d’une conséquence), l’enfant sait pourquoi, et ne ressent pas l’injustice souvent liée à la punition.
“Je vois que tu as choisi de rester à l’intérieur” – peut-on dire simplement, en enlevant le ballon
Enfin, bien des situations auxquelles nous faisons face avec nos enfants sont des situations qui se répètent… Toujours les mêmes, qui usent. Alors, face à un problème récurrent, les auteurs conseillent une démarche de résolution de problème.
(et ceci est pour moi une compétence-clef de la parentalité positive !).
Étapes de la résolution de problème :
- Parler des sentiments et besoins de l’enfant
- Parler de nos sentiments et besoins
- Chercher une solution qui pourrait convenir en mode brainstorming
- Choisir celles qui conviennent aux deux, et comment les mettre en place.
- En suivre l’application
Quelques remarques sur ces étapes :
- Parler des sentiments et besoins de l’enfant : Cette partie ne doit pas être bâclée. Elle est fondamentale pour la suite : tant qu’un enfant n’aura pas été écouté, il ne sera pas disposé à écouter notre propre position.
- Parler de nos sentiments et besoins : Cette fois, soyons succincts. Courts et clairs. Mais fidèles à ce que nous ressentons.
- Chercher une solution qui pourrait convenir en mode brainstorming : Dans cette étape, il n’est pas question de se brider. Tout est à noter, et si l’enfant peut commencer à suggérer, c’est encore mieux, pour s’assurer qu’il soit impliqué dans la démarche !
C’est une bonne idée de tout noter : cela donne de l’importance à ce travail, à chaque idée. - Choisir celles qui conviennent aux deux, et comment les mettre en place : Nous ne jugeons pas les idées, nous n’accusons, mais commentons simplement sur le fait qu’elles conviennent ou pas, en fonction du besoin de chacun.
- En suivre l’application : Parfois, parce qu’on a trouvé une solution, on pense que tout est réglé. En fait, c’est toujours une bonne idée de suivre. Vérifier après une semaine que tout le monde est satisfait de la solution. Ou, si elle ne fonctionne pas, en reparler. Voir ce qu’il s’est passé, s’il faut insister ou s’il vaut mieux chercher une autre solution…
Note : pour les parents qui commencent à changer leurs méthodes, il est parfois bien difficile d’envisager cette nouvelle approche. Et pourtant, je vous assure qu’elle fonctionne, même avec des enfants qui n’en ont pas l’habitude. Je l’ai testé avec la fille d’une amie : parler vaut mieux qu’une punition !
« Pour résoudre un problème complexe, on a besoin d’une habileté plus complexe. »
Adele Faber, Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent
Chapitre 4 : Encourager l’autonomie
Nous sommes évidemment désireux d’aider nos enfants à devenir autonomes. Nous voulons qu’ils puissent être indépendants. Et nous savons même comment les y aider. En théorie.
Les laisser faire les choses par eux-mêmes, les laisser faire face à leurs problèmes, les laisser faire des erreurs, les laisser trouver leur propre solution.
Seulement voilà : plus facile à dire qu’à faire !
Dans cette démarche d’encouragement à l’autonomie, les conseils listés par Faber et Mazlish sont les suivants :
- Offrir des choix
- Montrer du respect pour les efforts de l’enfant
- Ne pas poser trop de questions
- Ne pas se précipiter à donner des réponses
- Encourager les enfants à chercher des réponses en dehors de la maison
- Ne pas briser leurs rêves
Voyons donc ce que chacun de ces points signifie.
- Offrir des choix
Cette technique encourage l’enfant à prendre ses décisions. Il devient donc acteur plutôt que spectateur. Dès tout petit, on peut lui demander de choisir entre le tee-shirt rouge ou bleu, puis entre faire ses devoirs avant ou après le goûter. Lui donner des choix permet de lui montrer que certaines décisions lui appartiennent. Qu’il peut mener sa barque sans devoir suivre nos instructions (éviter l’instruction rejoint d’une certaine manière le chapitre 2), et l’aidera dans son chemin vers l’autonomie.
- Montrer du respect pour les efforts de l’enfant
Lorsque l’enfant se donne du mal pour réussir quelque chose, s’approcher en lui disant “Je vais le faire pour toi.” ne l’encourage pas à persévérer. On lui ferait plutôt passer le message qu’il a besoin de nous. Essayons plutôt de le guider, tout en reconnaissant ses efforts :
“Ah oui, ça peut être difficile d’ouvrir un pot de confiture neuf. Parfois, ça aide quand on tape sur le côté avec une cuillère.”
- Ne pas poser trop de questions
Sous prétexte de nous intéresser à ce que vit notre enfant, nos questions tournent parfois à l’interrogatoire.
“Comment c’était aujourd’hui ? Avez-vous eu un contrôle ? Sur quoi ? Et avec qui as-tu déjeuné ? À quoi avez-vous joué ?”
L’enfant risque d’avoir un mécanisme de protection devant cette enquête, et ne plus vouloir raconter… Cela ne veut pas dire qu’il ne faut plus poser de questions à nos enfants, mais respectons aussi leur espace, et accueillons-les plus simplement.
“Je suis content de te voir !”
Libre à nous ensuite de leur parler de notre propre journée, ce qui les encouragera probablement à échanger !
- Ne pas se précipiter à donner des réponses
L’autonomie chez l’enfant n’est pas seulement l’autonomie physique. C’est également être autonome dans sa réflexion. Pour cela, il est bon de lui laisser le temps de réfléchir avant de répondre à ses questions, pour l’encourager à développer cette démarche-là.
“Papa, d’où vient la pluie ?
– Ça, c’est une question intéressante, qu’est-ce que tu crois ?”
Et ceci peut également s’appliquer dans toutes les choses du quotidien, sur lesquelles nos enfants s’interrogent. Savoir pourquoi le monsieur dort dans la rue, pourquoi on va à l’école…
- Encourager les enfants à chercher des réponses en dehors de la maison
L’autonomie de l’enfant signifie qu’il dépend de moins en moins du parent. Ainsi, enseigner à nos enfants que nous ne sommes pas leur seule ressource en cas de doute peut également les aider, jusqu’au moment où ils seront prêts à voler de leurs propres ailes.
Pour cela, encourageons-les à se renseigner auprès d’autres personnes. Demander au magasin d’animaux comment en prendre soin, demander à la prof de musique si elle a un contact pour des cours de guitare…C’est une excellente manière de montrer concrètement à nos enfants comment trouver les ressources dont ils ont besoin, sans nous !
- Ne pas briser leurs rêves
Pour réussir, il faut d’abord essayer. Ainsi, plutôt que de chercher à éviter des déceptions aux enfants, en leur expliquant que leur projet ne marchera pas (ce qui les décevra de toute manière), laissons-les le mener. Laissons-les essayer et expérimenter. Si leur projet échoue effectivement, ils auront toujours appris des choses en chemin. Et ils les auront apprises seuls.
Chapitre 5 : Utiliser les compliments
Il était une fois deux petits garçons de 7 ans, nommés Bruce et David. Chacun avait une maman qui l’aimait très fort. Leur journée commençait de manière très différente.
La première chose que Bruce entendait le matin était “Lève-toi Bruce, tu vas encore être en retard à l’école.” Bruce s’habillait, et quand il descendait, sa mère lui disait : “Qu’est-ce que c’est que ce pantalon ? Il est déchiré ! Va te changer avant le petit déjeuner, je ne veux pas d’un enfant qui va à l’école avec un pantalon déchiré.”
Puis “Attention avec ton jus d’orange, ne le renverse pas comme d’habitude !”.. “Et voilà ! Mais qu’est-ce que je vais faire de toi ?”…
De l’autre côté de la rue, la maman de David le réveillait : “David, il est 7 heures. Veux-tu te lever tout de suite ou as-tu besoin de 5 minutes ?”
Puis, lorsque David descendait : “Aïe, ton pantalon est déchiré… Tu veux que j’essaye de le recoudre, ou tu préfères te changer ?” Et quand David renversa son jus d’orange : “L’éponge est dans l’évier.”
Imaginons à présent ces deux garçons dans la même classe, quelques heures plus tard. La maitresse demande des volontaires pour aider à guider les parents lors d’un événement à venir.
Selon vous, lequel de ces deux enfants sera le plus à même de lever la main ?
Il est clair qu’il y a un lien entre la manière dont les enfants se perçoivent eux-mêmes et les défis qu’ils seront prêts à se fixer.
- Comment pouvons-nous, en tant que parents, les aider à développer leur auto-estime ?
Chaque fois que nous écoutons leurs sentiments, que nous les laissons résoudre leurs problèmes, nous les y aidons. Il n’en reste pas moins que, pour beaucoup de parents, complimenter son enfant demeure la manière la plus évidente de l’aider à s’apprécier.
Seulement voilà : la science du compliment n’est pas si évidente… Parfois, en pensant bien faire, on engendre des réactions inattendues…
Jugez plutôt :
- Vous avez un invité surprise à dîner, vous réchauffez une soupe en boite, à laquelle vous ajoutez un reste de poulet. Il vous dit “Tu es une vraie cuisinière !”
- Vous participez à une réunion, et participez à la conversation. Après celle-ci, un collègue vient vous voir et vous dit : “Tu as vraiment de l’esprit !”
Comment vous sentez-vous ? Êtes-vous bien en mesure de recevoir ces compliments ?
Ou pensez-vous plutôt quelque chose du type :
“Quel menteur !”, “Bon, visiblement, il n’y connait rien.” ou encore “Et qu’est-ce que ça donnera la prochaine fois ??”
En fait, si le compliment est trop “évaluatif”, c’est-à-dire qu’il englobe la personne dans son ensemble, il peut faire douter de sa sincérité, ou être effrayant.
Pour que le message aide vraiment l’enfant à se construire une bonne image de lui-même, il vaut mieux se contenter de décrire, simplement. L’autre pourra alors transformer ce que nous disons en compliment, s’il le ressent approprié.
Ainsi, en lieu et place de “J’adore le dessin que tu m’as fait, il est super beau !”, on dira : “C’est fou le nombre de couleurs que tu as utilisées pour ce dessin !” Cela sera probablement bien mieux reçu, jugé beaucoup plus sincère.
Nous pouvons également aider l’enfant à faire le lien entre son action et la qualité à laquelle nous pensons, en l’ajoutant en commentaire.
Le principe de la description est toujours présent : nous ne dirons pas à l’enfant “Qu’est-ce que tu es attentionné !” , mais plutôt “Tu as pensé à préparer une couronne pour l’anniversaire de ton frère, ça, c’est sacrément attentionné !”
La différence est subtile mais importante : ce n’est pas l’enfant dans son ensemble, mais bien l’action précise qui est attentionnée, et l’enfant pourra se construire à partir de cela, en évitant par exemple un commentaire intérieur du type : “Si elle m’avait vu hier, elle ne dirait pas que je suis attentionné…” qui l’empêcherait de recevoir le compliment !
Ainsi, les conseils de ce chapitre, pour dominer la science du compliment sont :
- Décrire ce que l’on voit
- Décrire ce que l’on ressent
- Résumer l’attitude en un mot
Note personnelle : d’expérience, je sais que cela peut être déroutant lorsqu’on le découvre. Pourtant, je peux témoigner que le compliment descriptif est très efficace pour l’image de soi de l’enfant !
Chapitre 6 : Aider les enfants à se dégager des rôles qui les empêchent de s’épanouir
Le piège de l’étiquette : un concept qui n’est pas nouveau en psychologie.
Nous avons tous, en tant que parent, cette tendance à poser des étiquettes sur nos enfants :
“Mon fils est très têtu.”, “Elle ne sait pas s’imposer.”, parfois même par comparaison : “Mon grand est mon enfant difficile, l’autre est super facile…”
Seulement voilà : plus nous mettrons nos enfants dans un certain “rôle”, plus ils s’y conformeront. Nous ne ferons alors qu’encourager le trait de caractère que nous voudrions plutôt estomper.
Ce chapitre propose donc, non seulement d’arrêter d’enfermer nos enfants dans des rôles, mais également des techniques pour les aider à en sortir !
Et pour cela, une ligne directrice : traiter l’enfant comme s’il était déjà sorti de ce rôle !
Notre seul regard sur lui, notre réaction face à son comportement aura un réel impact.
Plus concrètement :
- Chercher les opportunités pour donner à l’enfant une autre image de lui-même
- Mettre l’enfant dans une situation où il pourra se voir différemment
- Lui permettre d’entendre les choses positives qu’on raconte sur lui
- Modeler l’attitude qu’on voudrait voir
- Être une bibliothèque de ses réussites
- Quand il se comporte de manière concordante avec le rôle d’où on cherche à le sortir, lui communiquer nos attentes
Et pour mieux comprendre chacun de ces points :
- Chercher les opportunités pour donner à l’enfant une autre image de lui-même
Il s’agit ici de mettre en valeur les moments où le comportement de l’enfant ne correspond pas au rôle dans lequel on l’enferme régulièrement.
Ainsi, nous dirons au distrait : “Je vois que tu as préparé le sac pour demain sans rien oublier, et sans que je n’aie eu besoin de te le rappeler.”
ou bien à l’agressif : “J’ai remarqué que tu avais parlé très gentiment à ton frère tout à l’heure.”
- Mettre l’enfant dans une situation où il pourra se voir différemment
Cela peut aller à l’encontre de ce que nous voudrions faire, mais pour ne pas enfermer l’enfant dans son rôle, il est bon de lui faire passer le message que nous lui faisons confiance pour agir contre le rôle en question.
Alors, nous demanderons au maladroit de déplacer le vase, à l’égoïste de partager les biscuits.
Attention : le message doit bien être positif. Ne pas le transformer en une manière d’insister sur son étiquette, en l’entourant de précautions du type “Je te fais confiance, tu ne fais pas comme d’habitude ! “
- Lui permettre d’entendre les choses positives qu’on raconte sur lui
Cette méthode est très utile pour que l’enfant perçoive une image différente de lui-même. On peut ainsi dire à notre partenaire : “Aujourd’hui, le voisin est venu, et il voulait jouer avec le nouveau camion de Léon. Léon a eu un peu de mal, mais il le lui a laissé, et ils ont fini par jouer tous les deux ensemble.”
- Modeler l’attitude qu’on voudrait voir
Parce que les enfants apprennent par l’exemple, notre attitude peut les guider. Ne pas hésiter pour cela à la partager à haute voix, pour la mettre en valeur.
“Je vais mettre ce papier dans mon sac tout de suite, sinon j’ai peur de l’oublier demain.”
“Mince, j’aurais bien aimé gagner… bon, tant pis, on ne peut pas gagner à tous les coups.”
- Être une bibliothèque de ses réussites
Les enfants adorent quand nous leur racontons des moments de leur passé. Choisissons-en qui correspondent à leurs qualités : “Je me souviens du jour où tu as réussi à grimper tout en haut de l’échelle que papi avait posée contre le mur ! J’étais inquiète que tu tombes, mais tu es redescendu tout doucement, en faisant très attention.”
- Quand il se comporte de manière concordante avec le rôle d’où on cherche à le sortir, lui communiquer nos attentes
Cette fois, l’idée est de ne pas accepter le comportement comme une évidence venant de notre enfant. Nous lui montrons nos limites, en lui disant clairement ce que nous attendons de lui : “Je n’aime pas voir des livres déchirés. Quand tu tournes les pages, j’attends de toi que tu fasses doucement pour en prendre soin.”
Mettre en place un changement de perspective, à la fois de nous sur l’enfant, de l’entourage sur l’enfant, et de l’enfant sur lui-même n’est pas facile. C’est même toute une campagne à mettre en place, si le rôle est trop établi !
Cela vaut donc la peine de s’y préparer, en menant d’abord seul l’exercice de répondre aux questions suivantes :
- Mon enfant peut-il avoir été catégorisé dans un rôle ?
- Y a-t-il quelque chose de positif dans le rôle en question ?
- Comment voudrais-je que mon enfant se voie ?
Puis, à partir de ces questions, balayer chacun des points précédents en trouvant des opportunités de mises en pratique : des moments à mettre en valeur dans lesquels il se comporte autrement, des occasions de le mettre dans une position différente, des histoires de son enfance qui pourraient l’aider à changer son image de lui-même sur ce point, des façons de modeler un autre comportement, etc…
Une fois que nous aurons pu vraiment réfléchir à cela, alors nous pourrons vraiment aider l’enfant à évoluer, en confiance, hors de ce rôle dans lequel son entourage l’enferme de plus en plus !
« Il est présomptueux de présumer qu’on peut tout savoir ce que ressent une autre personne. La seule chose que nous pouvons faire, c’est tenter de comprendre les sentiments des enfants. Nous nous réussissons pas toujours , mais nos enfants sont sensibles à nos efforts. »
Adele Faber, Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent
Chapitre 7 : Réunir toutes ces connaissances
Il serait merveilleux de toujours pouvoir mettre en place les conseils donnés dans Parler pour que les enfants écoutent pour communiquer de manière plus efficace avec nos enfants.
Ce ne sera pas le cas.
Parce qu’au quotidien, nous serons pris par nos émotions, et n’aurons pas toujours le temps de prévoir ce que nous allons dire, de nous exercer, de réfléchir avec soin à nos réponses.
Cependant, ces principes peuvent nous accompagner :
- Nous savons à présent que nous ne nous tromperons pas en prenant le temps d’écouter les sentiments de nos enfants, ou en leur parlant des nôtres ; si nous pensons en terme de solutions pour le futur plutôt qu’en les blâmant pour des comportements passés.
- Nous ne garderons peut-être pas toujours bien le cap, mais nous ne nous perdrons plus complètement.
- Ne nous enfermons pas non plus nous-mêmes dans un rôle de bon ou de mauvais parent : nous sommes des êtres humains, capables de grandir et de changer. Et pour cela, nous nous donnerons, comme à nos enfants, mille autres chances, et encore une.
Conclusion sur “Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent”
La lecture de Parler pour que les enfants écoutent a vraiment été un tournant pour moi.
La découverte qu’il existait une autre manière de communiquer avec mes enfants, une manière qui non seulement était plus respectueuse, mais qui également fonctionnerait mieux.
Je me suis rendu compte du manque de formation que nous recevions en tant que parents, considérant par défaut qu’élever des enfants était naturel.
Pourtant, il y a tant de choses dans Parler pour que les enfants écoutent que j’aurais voulu pouvoir découvrir plus tôt.
Je trouve que Parler pour que les enfants écoutent est un très bon point de départ pour modifier certains principes éducatifs hérités et non remis en cause jusqu’ici : il les présente en les expliquant sans pour autant entrer trop dans leur aspect psychologique, ce qui le rend facile à lire. (Même si je pense que cela vaut ensuite la peine d’approfondir la psychologie de l’enfant par la lecture d’autres livres qui permettent de recouper ces principes !)
Sa présentation sous forme de listes de compétences par chapitre permet de ne pas s’y perdre.
Chaque compétence est également illustrée par de petites bandes dessinées qui permettent de bien comprendre comment les mettre en pratique, et chaque chapitre se termine par des histoires de parents, qui donnent de multiples exemples de ce que ces méthodes ont pu changer chez eux.
Depuis, j’ai lu bien d’autres livres, j’ai pu appliquer tous ces principes, et d’autres, dans ma famille (4 enfants de 15 à 3 ans), et l’harmonie familiale s’en est trouvée modifiée !!
Je me consacre maintenant, tout en continuant à apprendre, à partager ces principes avec d’autres parents, à les aider dans cette tâche quotidienne, si difficile, d’éduquer des enfants, tout en restant conscients de l’impact à long terme de notre mode d’éducation.
Et dans cette démarche, je recommande régulièrement la lecture de “Parler pour que les enfants écouter, écouter pour que les enfants parlent”. Bien des parents m’en remercient !
Points forts et points faibles du livre Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent
Points forts du livre
- Très concret, avec des listes des différents points suggérés par chapitre
- Une avancée linéaire qui permet de mettre en place les conseils en pratique au fur et à mesure
- Les petites bandes dessinées pour illustrer les conseils sont bien faites et facilitent la lecture
- Beaucoup d’histoires de parents permettent de mieux passer de la théorie à la pratique
Points faibles du livre
- Les exercices à faire seul interrompent un peu la lecture
- Parler pour que les enfants écoutent manque de profondeur par rapport à l’aspect psychologique de l’enfant
- Certains parents (cela n’a pas été mon cas) disent qu’ils ont eu du mal à suivre le chemin proposé seuls. Pour ceux-là, des ateliers Faber et Mazlish fleurissent partout.
La note de Coralie, du blog Les 6 doigts de la main :
Le petit guide pratique du livre Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent de Adele Faber et Elaine Mazlish.
Les sept principales parties du livre Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent :
- Aider les enfants aux prises avec leurs sentiments
- Susciter la coopération
- Remplacer la punition
- Encourager l’autonomie
- Utiliser les compliments
- Aider les enfants à se dégager des rôles qui les empêchent de s’épanouir
- Réunir toutes ces connaissances
Foire Aux Questions (FAQ) du livre Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent.
1. Comment le public a-t-il accueilli le livre Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent de Adele Faber et Elaine Mazlish?
De son titre original, How to talk so kids willlisten and listenso kids willtalk le best-seller Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent paru en 1980 n’est plus à présenter auprès des lecteurs. Ce livre se surnomme la bible de l’éducation positive.
2. Quel est l’impact du livre Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent de Adele Faber et Elaine Mazlish?
Ce livre présente aux lecteurs des méthodes simples et concrètes pour apprendre à communiquer différemment avec nos enfants
3. À qui le livre Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent s’adresse-t-il ?
Ce livre s’adresse à tous les parents, tutrice, tuteur et à tous ceux qui ont en charge l’éducation d’un enfant.
4. Quelles sont les quatre manières concrètes d’écouter les sentiments selon Adele Faber et Elaine Mazlish?
Les quatre manières concrètes d’écouter les sentiments que nous suggèrent les auteurs :
– Écouter avec attention
– Recevoir le sentiment d’un mot. “Mmm… ”, “Je vois.”
– Donner un nom au sentiment
– Concéder dans l’imaginaire
5. Quel est l’impact de la punition sur l’enfant selon Adele Faber et Elaine Mazlish?
La punition encourage plutôt des sentiments de colère, de revanche, ou de culpabilité, au lieu de se sentir désolé de ce qu’il a fait, l’enfant devient préoccupé par ses envies de revanche.
L’enfant éduqué avec amour versus L’enfant éduqué avec la violence
L’enfant éduqué avec amour | L’enfant éduqué avec la violence |
S’exprime avec amour | S’exprime avec colère |
Donne de l’affection | Donne de la frustration |
Vis des instants de bonheur | Vis des instants de tristesses |
Incarne la douceur | Incarne la violence |
Prends confiance en lui | Perd confiance en lui |
Qui sont Adele Faber et Elaine Mazlish ?
Adele Faber, auteure américaine née le 12 janvier 1928 à New-York aux États-Unis, est diplômée du Queens College avec un BA en théâtre et art dramatique puis d’une maîtrise en éducation de l’Université de New York. Elle a enseigné pendant huit ans dans les lycées de New York. Experte en communication entre adultes et enfants, elle écrit des livres sur les familles et la parentalité.
Elaine Mazlish quant à elle était une auteure américaine, et éducatrice de parents qui a écrit pour aider les parents et les enseignants a mieux communiqué avec les enfants. Elle est née le 31 mars 1925 et est décédée le 31 octobre 2017 à l’age de 92 ans. Elaine Mazlish était diplômé en arts du théâtre à l’Université de New York. Elle a enseigné et conçu pour les enfants des programmes de théâtre dans des maisons de colonisation à New York. Avec son co-auteur, Adele Faber, Elaine Mazlish avait enseigné à la New School for Social Research et au Family Life Institute de CW Post. Ensemble, de part des ateliers et des livres, elles ont diffusé la philosophie de l’éducation des enfants du Dr Haim Ginott. Au nombre de ses livres, on peut citer :
– Parents libérés, enfants libérés
– Frères et sœurs sans rivalité
– Entre frères et sœurs etc.
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Bravo Coralie pour ce résumé très exhaustif de cet excellent livre. Le résumé que tu offres sera déjà un bon point de départ d’amélioration de l’ambiance familiale pour qui le lira plusieurs fois. Excellente journée.
Merci Jean-Philippe, je suis effectivement d’accord avec le fait que si on peut déjà appliquer tout ça, on commence à avancer !