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Apprendre à apprendre : Comment s’instruire efficacement et intelligemment

Couverture du livre Apprendre à apprendre andré giordan

Résumé du livre “Apprendre à apprendre” de André Giordan : André Giordan nous enseigne comment apprendre efficacement et intelligemment; apprendre à apprendre est une compétence indispensable pour acquérir une méthode puissante pour réussir dans sa vie, et notamment réussir ses études.

Par André Giordan, 2015, 200 pages

Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Nassim du blog Devenir étudiant brillant.

Chronique et résumé de “Apprendre à apprendre” Apprendre à apprendre MindMap

Cette Mind Map, c’est ma spécialité, pour chacun des articles que j’écris, je crée une Mind Map résumée. Elle vous permet de visualiser rapidement les points abordés ainsi que leurs points importants.
Pourquoi apprendre à apprendre ? Autrement dit, quels seront les avantages de celui qui sait utiliser son cerveau ? L’auteur se concentre tout au long du livre sur le cas des étudiants, mais il précise que cette notion est utile pour tous, puisque nous passons une grande partie de notre vie à apprendre.

Le livre nous propose de :

  • Trouver notre façon d’apprendre : en décrivant chacune d’entre-elles et ainsi changer notre rapport à la connaissance
  • Développer ses capacités cognitives : comment prendre des notes, résoudre un problème, comment mémoriser
  • Développer ses capacités personnelles : comment gérer sa vie, son temps, ses émotions, son stress, mais aussi réactiver le désir d’apprendre.
  • Tenir compte de son corps : comment fonctionne notre cerveau et comment bien l’utiliser.

L’auteur nous recommande d’expérimenter chacun des points décrits dans le livre, puis d’adapter à notre situation.

Chapitre 1 : Comprendre pour apprendre

Confucius : « Apprendre sans réfléchir est vain. Réfléchir sans apprendre est dangereux »

Il faut dans un premier temps casser le mythe de l’apprentissage par coeur sans compréhension. Cela ne vous mènera à rien. Pour apprendre, il faut comprendre. Apprendre, c’est aussi mobiliser son savoir, réutiliser ses connaissances.

Apprendre, qu’est-ce que c’est vraiment ?

Le cerveau n’est pas une page blanche à laquelle on ajoute des connaissances comme on ajouterait des aliments sur une liste de courses.

Il réarrange en permanence nos connaissances à l’aide de l’expérience, de nouvel apprentissage. Mais aussi des croyances et des conceptions déjà présentes.

En fait, on apprend en permanence, en lisant des magazines, en regardant la télévision, en discutant avec des amis… Sans même s’en rendre compte, notre cerveau réorganise chaque jour de nouvelles connaissances.
Avec notre monde rempli de nouvelles connaissances, il est indispensable d’apprendre en permanence pour rester à la page.

À chacun sa façon

Tout le monde a une manière d’apprendre différente, et c’est normal. Réfléchissez un peu et demandez-vous, lorsque vous apprenez, à quoi pensez vous ?

  • Si vous êtes plutôt visuel :

Vous vous rappelez des images, des schémas, de l’endroit où vous avez vu l’information

Vous vous rappelez du sujet dans sa globalité et vous allez à l’essentiel. N’oubliez pas d’organiser le cours et essayer de redire à haute voix le cours.

  • Si vous êtes plutôt auditif :

Vous vous rappelez de la voix du professeur, de ses intonations, là où il a insisté.

Vous analysez point par point le sujet. Essayez de développer une vue d’ensemble du sujet et créer des liens dans votre tête.

  • Si vous êtes plutôt kinesthésique :

Vous apprenez mieux avec des émotions, vous vous rappelez les circonstances dans lesquels vous avez appris l’information.

Vous recherchez des sensations pour vous rappeler du contenu : l’odeur dans la pièce, votre fatigue… Essayez de translater vos émotions sur papiers avec des schémas, des images pour retenir plus facilement.

L’auteur explique aussi que l’on apprend différemment selon notre vision sur le terme « apprendre », il décrit 8 profils : l’intello, le dynamique, l’aimable, le perfectionniste, l’émotionnel, l’enthousiaste et le rebelle.

Les processus pour apprendre

La situation et la familiarité (ou non) avec le sujet fait que nous apprenons autrement.

Il existe plusieurs types d’apprentissages :

  • Par réception : le classique, le professeur nous enseigne une connaissance, il faut être concentré et que l’enseignant soit pédagogue.
  • Le béhavioriste : c’est l’apprentissage par entraînement, en faisant le geste. Exemple, taper dans un ballon de foot, si je n’y arrive pas, je recommence.
  • Par construction : je construis mon savoir par moi-même, par curiosité, pour mes intérêts.
  • Par allostérie : en déconstruisant l’ancien savoir et en reconstruisant le nouveau.

L’apprentissage est facilité quand on apprécie et que l’on accorde de la valeur à l’information, ou quand les données me perturbent, m’aident, m’interpellent.

Les erreurs

Oscar Wilde « L’expérience, c’est le nom que chacun donne à ses erreurs. »

L’auteur explique qu’il est essentiel de voir positivement ses erreurs, de les voir comme un moyen pour avancer, en comprenant pourquoi ça n’a pas fonctionné.

Il regroupe les erreurs les plus classiques que les étudiants commettent comme :

  • Je n’ai pas compris ce que je devais apprendre : demandez toujours au professeur ou à un ami pour ne jamais laisser quelque chose d’incompris.
  • J’ai mal compris l’énoncé : prenez le temps de bien décoder la consigne.
  • J’ai oublié de mettre un mot, une idée : relisez-vous ! N’oubliez pas de comparer ce que vous avez en tête et ce que vous avez réellement écrit.
Regardez cette vidéo afin de découvrir 10 techniques pour apprendre RAPIDEMENT et EFFICACEMENT, basées sur la science 🙂 :

Chapitre 2 : Le désir d’apprendre

Quand nous sommes enfants, nous aimons apprendre. Nous cherchons à répondre à toutes nos questions, et nous en avons beaucoup. Avec le temps, ce désir se perd.

La source de notre désir d’apprendre est bien souvent le sentiment de « manque », de ne pas être au point sur un sujet. On se trouve alors vulnérable, sans pouvoir agir.

À quoi ça sert ?

Vous avez déjà sûrement été tellement intéressé par un reportage que vous vous rappeliez de toutes les scènes.
Lorsque l’on est impliqué, plus on se donne le courage de comprendre et donc d’apprendre. En plus de cela, si on a envie d’apprendre, on le fera sans s’ennuyer.

Aujourd’hui, beaucoup trop d’étudiants laissent tomber les cours, ne font rien, pour paraître « cool » auprès des autres. Grave erreur. C’est en étant motivé que l’on apprend le mieux.

Parfois, il arrive que des croyances limitantes comme « ce cours sert à rien » ou « je n’y arriverai pas » nous empêchent d’avancer. On élimine tout de suite le désir qu’on pourrait avoir à apprendre de nouvelles connaissances.

Il faut alors réapprendre à avoir envie d’apprendre.

Pas envie d’apprendre ?

Premièrement, toute chose obligatoire n’est pas forcément ennuyeuse. Ce cours long et obligatoire que vous devez apprendre est peut-être un cours fondamental pour comprendre la suite du programme.

« Ça m’ennuie » la phrase préférée des étudiants (plus vulgairement le plus souvent…). Surtout que la plupart trouvent ces cours ennuyeux sans même avoir essayé.

On a le droit de s’ennuyer, si c’est un bon ennui, un moment où l’on rêve, on met en ordre ses idées.
La plupart du temps, c’est un mauvais ennui où notre esprit est complètement bloqué.

Le remède contre l’ennui consiste à trouver des projets, des défis, des objectifs.

L’auteur met l’accent sur la confiance en soi qu’il est important d’avoir pour pouvoir bien apprendre. En fait, avoir une bonne estime de soi impacte chacune de vos convictions, et donc votre futur apprentissage.
Par exemple, si vous avez confiance en vos capacités, vous réussirez plus facilement.

Il peut arriver qu’un cours (un peu chiant avouons-le) soit obligatoire à apprendre pour comprendre la suite. Dans ce cas, vous devez penser à ce que vous apportera l’apprentissage de ce cours, à part le connaître simplement. Dans cette situation, vous pourrez alors plus facilement comprendre la suite.

Il est rare que dans un cursus nous aimions absolument toutes les matières.
Au lieu de bâcler celles que nous n’apprécions pas, il sera plus facile de les considérer comme un « pont » pour comprendre le reste, ou pour atteindre un objectif global.

Au sein même d’une matière, il peut même arriver que l’on retrouve du contenu qui nous passionne, cherchez-le !

Quelles situations suscitent du désir ?

On a tous déjà adoré commencer un nouveau sujet, un nouveau thème. Justement, la nouveauté permet de recréer du désir d’apprendre. Changer de support de cours, de manière de prendre vos notes.
Lorsque vous rencontrez des matières un peu abstraites comme les maths, auxquels vous avez des difficultés à vous identifier, une astuce consiste à sidentifier aux personnages qui les ont travaillées.

Il est plus facile de se mettre dans la peau du mathématicien qui se posait certaines questions pour résoudre certains problèmes pour bien comprendre le cours.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Factfulness. Penser clairement, ça s'apprend !

Attention cependant, le but d’avoir du désir, c’est d’agir. Le désir d’apprendre doit vous pousser à agir.

Quand vous avez repéré ce qui vous donne envie d’apprendre, c’est bien, mais c’est aussi le signe qu’il faut se mettre au travail !

Chapitre 3 : Travailler sa mémoire

L’auteur nous explique dans cette partie que savoir entraîner sa mémoire est capital.

5 idées fausses à dépasser sur la mémoire

  • Apprendre par coeur : autrement dit le « bachotage », lire passivement son cours. Apprendre, c’est comprendre ce que l’on veut mémoriser, penser à l’importance de l’information.
  • Un cerveau saturé : NON, vous n’allez pas saturer votre mémoire. Ne croyez pas qu’un jour en vous levant vous ne pourrez plus apprendre vos cours puisque vous n’aurez plus de place. Le cerveau fait un travail remarquable de tri des informations, la place y est pratiquement illimitée.
  • Le centre de la mémoire : c’est l’ensemble de votre cerveau qui mémorise l’information en associant un grand nombre de neurones. Il n’y a pas un « QG de la mémoire » bien installé au fond de votre crâne.
  • Pas besoin de dormir : L’excuse que se donnent beaucoup d’étudiants c’est « moins je dors, plus j’ai de temps pour réviser ». C’est une très grosse erreur : le sommeil est le meilleur moment pour le cerveau de réorganiser les informations apprises la journée. Ainsi, elles seront mieux ancrées.
  • Je suis trop vieux : encore une excuse pour ne pas s’y mettre. Ou une peur qui vous empêche d’agir. Il n’y a pas d’âge pour apprendre, que vous ayez 30, 50 ou 60 ans.

7 conditions pour une bonne mémoire

Maintenant que vous n’avez plus d’excuse pour apprendre, il faut savoir bien le faire. L’auteur nous propose alors 7 conditions pour bien apprendre.

  1. Désirer retenir
    On vient d’en parler, vous allez beaucoup mieux retenir si pour vous l’information est utile, qu’elle vous plaît, ou qu’elle répond à une question que vous vous posez.
    Si ce n’est pas le cas, alors essayez de trouver les enjeux de ce contenu, et ce qu’il peut vous apporter (directement ou indirectement).
  2. Comprendre l’information
    On a déjà vu que l’on apprend à partir des connaissances que l’on possède déjà. Pour apprendre, vous devez alors partir de ce que vous connaissez déjà, et créer des liens.
    Revoir le cours avant d’aller au suivant vous aidera. Mettre en relations 2 matières : l’histoire et la philosophie par exemple.
  3. Structurer l’information
    Bien comprendre le plan et le fil conducteur du cours vous aidera à l’intégrer aux connaissances que vous avez déjà.
    Par exemple en histoire, il est plus difficile de retenir une date (et son évènement) toute seule, qu’en la situant par rapport aux autres, ce qu’elle engendra.
  4. Repérer vos habitudes
    Nous en avons déjà parlé au début. Si vous avez reconnu votre type d’apprentissage (visuel, auditif ou kinesthésique) vous devez vous en servir.
    Exploitez votre compétence le plus possible.
    L’auteur recommande aussi d’essayer de mettre en place les autres types au fur et à mesure pour associer les différents types de mémoires.
  5. S’entraîner
    Vous devez répéter l’information. C’est grâce à ces réactivations que vous allez retenir votre cours. Le principe de base est d’au moins revoir son cours le jour même, puis de le revoir le lendemain. Ensuite, vous le revoyez dans une semaine, puis un mois… puis avant l’examen.
    Si vous vous contentez de l’apprendre une seule fois et de ne plus jamais le revoir, ça ne fonctionnera pas.
  6. Chouchouter sa mémoire
    L’auteur donne quelques astuces pour ne pas avoir la tête qui explose. Ne négligez pas le sommeil ni les pauses. Cela permet de laisser décanter la mémoire, qui réapprendra encore mieux en étant réactivée.
    Préférez des sessions intenses, mais courtes que de longues révisions pas très efficaces.
  7. L’utilisation future des données
    C’est un point extrêmement important. « Les mécanismes pour retenir et pour restituer un savoir ne sont pas les mêmes. » N’oubliez jamais ça.
    Ce n’est pas parce que vous avez l’impression de connaître votre cours en ayant les notes sous les yeux, que ce sera aussi facile le jour de l’examen.
    Vous devez vous mettre en situation.
    Concrètement, entraînez-vous de la même manière dans laquelle vous aurez réellement besoin de restituer l’information.

Chapitre 4 : Savoir poser et résoudre un problème

Tout de suite, vous avez assimilé problème aux mathématiques. C’est une des situations certes, mais les problèmes se posent aussi dans tous les autres domaines.

travailler sa mémoire apprendre à apprendre

L’auteur nous propose de nous aider en nous donnant les principes essentiels à respecter pour maximiser ses chances de résoudre le problème.

Comment résoudre un problème ?

  • Comprendre le problème : c’est essentiel puisque c’est ce qui conditionnera la résolution ou non du problème. Vous devez bien lire l’énoncé et maîtriser la signification des mots qui le compose.
  • Mettre en place un plan d’attaque : premièrement, il faut se demander si vous avez déjà rencontré ce problème. Demandez-vous si vous avez déjà rencontré ce problème ou le même type sous une autre forme.
    N’hésitez pas à regarder les questions suivantes puisqu’elles suggèrent souvent des indices pour résoudre le problème.
  • Mettre la stratégie à exécution. Lancez-vous, appliquez les solutions qui vous semblent correctes. À la fin, relisez-vous et vérifiez votre raisonnement.

Comment poser un problème ?

Cette question, il faut se la poser avant de résoudre le problème, l’auteur nous donne quelques conseils comme:

  • Réécrire avec nos mots le problème pour avoir les idées plus claires
  • Bien comprendre les enjeux et les conséquences
  • Si c’est un gros problème, décomposez-le en plusieurs petits

Les erreurs fréquentes

  • Éviter de vous lancer directement dans la solution instinctive. C’est pour moi le conseil le plus pertinent puisque l’erreur la plus fréquente.
    Quand on aborde le problème, parfois une « solution miracle » arrive directement. Il arrive que ce soit la bonne.
    Prenez quand même quelques minutes pour réfléchir calmement.
  • Mal formuler/comprendre le problème dès le départ. Une raison de plus pour ne pas aller trop vite, si vous vous trompez dès le début, c’est tout votre raisonnement qui en paiera les conséquences.

Chapitre 5 : Savoir maîtriser l’information

Nous sommes submergés d’informations : réseaux sociaux, télévision, internet… il est donc essentiel de savoir chercher la bonne information.

Au début de cette partie, l’auteur nous explique comment utiliser internet, à mon avis si vous êtes là, vous avez déjà cette compétence.

L’actualité

Il est intéressant de suivre l’actualité pour un étudiant. En effet, cela permet notamment de développer son esprit critique, améliorer son expression écrite, son vocabulaire et vivre (et comprendre) son époque.
Bien souvent, des faits exposés en cours sont retrouvés dans l’actualité.

Attention cependant à ne pas trop s’exposer à la désinformation, choisissez bien vos sources et gardez un esprit critique vis-à-vis de l’information que vous lisez.

Comment prendre des notes ?

Vous aurez toujours besoin de prendre des notes. Que ce soit en cours, en assistant à une conférence, pour un oral, c’est essentiel.

Si vous savez correctement prendre des notes, vous gagnerez énormément de temps. Premièrement, vous n’aurez pas besoin de vous démener pour retrouver un cours, vous l’aurez déjà.
De plus, en prenant des notes, vous structurez l’information et le cerveau commence déjà à comprendre et mémoriser l’information. Vous restez concentré puisque vous êtes focalisé sur la prise de notes.

Quelques conseils pour prendre des notes

  • Faire ressortir le plan : utilisez une couleur dédiée au plan, soulignez, surlignez
  • Aérer sa feuille : pas de gros pavés, ça ne donne pas envie d’apprendre ! Sautez des lignes, laissez une marge…
  • Utiliser des abréviations : si vous arrivez à reformuler tout en prenant des notes, c’est parfait : vous irez plus vite et vous commencerez à retenir. Attention à bien noter les informations importantes (plan, dates, définitions).
    Vous pouvez utiliser des symboles : flèches pour les conséquences, « égal » pour relier 2 informations…
  • Enregistrer l’audio du cours : Si vous le pouvez, utiliser un dictaphone ou votre smartphone. Si vous avez été déconcentré, notez la minute et vous y reviendrez une fois chez vous. Attention à ne pas réécouter tout le cours : ce serait une perte de temps.
  • Sortez votre matériel : dès que vous êtes installés : surligneur, crayon, feuilles… préparez tout avant l’arrivée du prof pour commencer à prendre des notes lorsqu’il va parler.
  • Utiliser un code couleur et une disposition spécifique : que vous garderez toujours. Avec le temps et en gardant toujours les mêmes repères, vous trouverez encore plus rapidement les points importants.
  • En cours : n’écrivez pas au mot près ! C’est une perte de temps, utilisez des abréviations. Attention à avoir une écriture lisible et préférez la place de devant pour mieux écouter et voir le cours.

Que faire de vos notes ?

Une règle que vous devez respecter pour bien mémoriser votre cours et de revoir vos notes le soir même. Vous allez vérifier qu’il n’y ait pas de fautes, qu’il ne vous manque rien et effectuer un premier apprentissage.

L’auteur nous donne quelques astuces pour ne pas oublier ces informations et les conserver jusqu’à sa vie professionnelle. En effet, apprendre juste pour son contrôle n’a que peu de sens (à part avoir une bonne note). Vous devez effectuer un transfert de la simple connaissance à son application.

  • Les fiches de synthèse : vous les connaissez déjà, les fameuses fiches. Sur internet on peut trouver des modèles tout prêts, il est cependant plus intéressant de les faire vous-même (pour garder vos repères de couleurs et de dispositions).
    Vous y résumez le cours, les points importants, les définitions… Attention à ne pas tomber dans le piège qui consiste à recopier intégralement le cours. C’est beaucoup moins efficace puisque le but premier de la fiche est de synthétiser le cours.
  • Les fiches de formules, dates… C’est une sous-catégorie des fiches de synthèse. Dans ces fiches, vous notez uniquement les formules (maths, physique, chimie), les dates importantes (histoire, philosophie…)
    Comme elles regrouperont uniquement ces informations, elles pourront être relues très rapidement.
    Vous avez oublié une formule de maths ? Hop vous allez voir votre fiche et vous la retrouvez très vite.
  • Juste les apprendre. Vous n’êtes pas obligés de faire des fiches. Si vous préférez apprendre directement votre cours, c’est votre méthode.

    De plus, on n’a pas toujours le temps de faire des fiches, par exemple si vous n’avez pas assez de temps et que vous devez apprendre beaucoup de cours.
    Si vous souhaitez avoir d’autres conseils pour préparer vos examens, j’ai fait un article comment réviser à la dernière minute.
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Chapitre 6 : Savoir « vendre » ses idées

vendre vos idées

Dans cette partie, l’auteur va nous montrer à quel point savoir argumenter et bien présenter ses idées est important.

Comment rédiger correctement

Dans le cadre d’une dissertation, d’un mémoire, d’un examen, on doit souvent rédiger, et autant le faire bien pour donner bonne impression.

Un texte bien rédigé véhicule beaucoup plus facilement les idées. Avant de commencer, veillez à bien cerner le problème pour ne pas faire d’hors sujet.

Commencer par faire un plan est une bonne méthode puisque cela vous assure une cohérence dans vos propos.
Soignez autant la forme que le fond. Pensez à votre lecteur. Il doit corriger plusieurs copies, s’il doit faire des efforts pour vous comprendre, ça ne fait pas bonne impression.

  • Il faut bannir les fautes d’orthographe
  • Soignez l’introduction et la conclusion : vous commencerez bien et finirez bien
  • Nuancez vos propos et ne donnez pas votre avis.

Le plan est le travail le plus important puisqu’une fois fait, vous n’aurez plus qu’à rédiger vos idées. Lancez-vous.

Si vous préparez un exposé, posez-vous les 5 questions des journalistes : Qui ? Où ? Quand ? Pourquoi ? Comment ? Cela vous donnera déjà plusieurs pistes de recherches.

À l’oral

Pour tenir votre public concentré vous devez être capable d’effectuer une présentation claire et qui accroche.
Soyez précis et allez à l’essentiel.
Lorsque vous parlez, regardez votre public pour garder leur attention. Vous devez avoir une voix calme mais portante : tout le monde doit vous entendre.
Pour vous faciliter la tâche, il faut que vous répétiez. Quelques jours avant l’oral, mettez-vous en situation. Vous serez plus sûr de vous le jour J et vous diminuerez le trac.
Faites attention aux tics de langage comme « je veux dire que… » ou « en fait… », cela peut devenir agaçant. Dans le même style, évitez les tics de trac comme vous tordre les doigts ou gigoter dans tous les sens.

Si vous présentez en équipe, première règle, ne soyez pas collés les uns aux autres. Vous devez avoir préalablement déterminé qui parlera à quel moment.

Utilisez tous les supports à votre disposition : PowerPoint, vidéos, dessins… veillez tout de même à garder une « présentation de secours » au cas où le matériel ne fonctionnerait pas.
Une petite astuce, lors de votre diaporama, utilisez un écran noir de temps en temps, pour permettre au public de se focaliser sur votre discours.

Chapitre 7 : Savoir s’organiser

Votre mère vous répète souvent de ranger votre chambre. Ce n’est pas pour rien, François Jacob disait « L’esprit est un produit de l’organisation du cerveau tout comme la vie est un produit de l’organisation des molécules. »

En étant organisé, vous aurez les idées claires et vous gagnerez du temps.

L’auteur nous propose quelques conseils pour être organisé en cours :

  • Se préparer avant d’y aller. Surtout se préparer mentalement. Ça consiste à aller en cours en ayant le projet de comprendre et en voulant apprendre, on peut aussi réfléchir de quelle manière le savoir sera utilisé.
  • Écouter attentivement tout en prenant des notes. Faites des liens avec les cours précédents, repérez le plan, tout ce travail vous permettra de gagner beaucoup de temps au moment de l’apprentissage.
  • Participez : vous éviterez ainsi de vous endormir, d’autant plus que poser une question et recevoir une réponse est un bon moyen de la retenir

Une fois chez soi :

  1. En rentrant, se détendre. Mais pas en se posant devant Netflix, prenez une douche, goûtez, écoutez un peu de musique… Et mettez-vous au travail.
  2. Mettre à jour les cours de la journée. Complétez votre cours, surlignez les éléments importants puis faites une fiche.
  3. Planifiez. Vous allez mettre dans vos agendas les impératifs : devoirs à rendre, exercices à faire, cours à revoir… Puis vous préparerez la journée du lendemain.

Les exercices sont un bon moyen de vérifier si vous avez réellement compris le cours. Abusez-en.
Lors du week-end, vous voulez certainement avoir du temps libre. C’est pour cela que vous devez vous fixer une plage horaire de travail dans laquelle vous allez réviser vos contrôles à l’avance et vous avancer pour gagner du temps pendant la semaine.

La technique des 30 secondes

Cette technique consiste à utiliser 30 secondes pour mémoriser, vous mettre dans le bain et être plus efficace.

Avant de travailler, vous allez vous représenter la tâche que vous allez faire et son but. Concrètement vous allez réfléchir au cours que vous allez voir et dans quelles raisons (pour un examen, pour l’apprendre…).
Cela permet de mettre le cerveau en mode travail mais aussi de se mettre immédiatement au travail sans traîner sur son téléphone 15 minutes avant.

Juste après le cours vous pouvez aussi prendre 30 secondes pour faire un bilan des informations les plus utiles. Ainsi, vous vous rappellerez en quelques mots des points les plus importants du cours, et vous vous assurez une bonne compréhension de celui-ci.

Comment créer son emploi du temps

Un emploi du temps vous permet de planifier votre travail, de diminuer votre stress (tout est prévu) et de tenir une certaine rigueur.

Premièrement, pendant une semaine, notez vos habitudes : votre sport, vos cours, vos révisions, vos moments de détente. Puis, essayez d’en tirer les pertes de temps, les moments propices au travail…
Avec cela, constituez un emploi du temps, tout en conservant 1h par jour pour les imprévus.

Ne soyez pas exigeant avec vous même, au début vous ne le tiendrez pas toujours à 100%, mais vous allez l’adapter au fur et à mesure du temps.
Une petite astuce, optimisez votre temps en utilisant les moments « vides » comme les transports en commun pour relire un cours.

Vous ne subirez plus le temps : vous aurez le contrôle.

Si vous connaissez vos dates d’examens, vous pouvez vous organiser de cette manière :

  • Commencez les révisions un mois à l’avance. Faites un emploi du temps avec tous les cours à revoir.
  • Une semaine à l’avance, revoyez tout le programme.
  • La veille, relisez vos fiches rapidement pour réactiver les connaissances.

Attention aux impasses ! Travaillez tous les cours, tout en travaillant intelligemment. En effet, ne passez pas autant de temps sur les matières moins importantes que celles qui constitueront 80% de votre note.

Chapitre 8 : Comment optimiser son corps pour apprendre

Une bonne santé due à une bonne hygiène de vie est essentielle pour apprendre correctement.

10 facteurs les plus importants pour avoir une bonne santé

  1. Activité cérébrale : jeux de société, théâtres… vous éviteront l’ennui
  2. Rythmes biologiques : Essayez de vous coucher à des heures fixes
  3. Douleurs : Ne vous précipitez pas trop vers les médicaments. Essayez de comprendre d’où vient la douleur.
  4. Sieste : très efficace pour récupérer, surtout en début d’après-midi. Essayez de ne pas dépasser 20min.
  5. Drogues : pas de drogues. Essayez d’arrêter les consommations d’alcool, tabac…
  6. Sommeil : dormez minimum 7/8h. Si vous avez beaucoup de travail, sacrifiez le temps ailleurs, mais pas sur le sommeil ! Il permet de consolider les informations et de récupérer.
  7. Nourriture : ne mangez pas trop, mais surtout équilibré. Prenez un petit-déjeuner sain pour éviter le coup de barre de 11 heures
  8. Sport : Essayez d’en faire au moins 2 fois par semaine : bien dans son corps, bien dans sa tête
  9. Ressentis : vous devez vous sentir bien, détendez-vous, faites ce que vous aimez.
  10. Stress : évitez-le un maximum (on va voir après comment faire)

La pollution sonore est aussi une source importante de fatigue : circulation, cris… Essayez de la diminuer, gardez-vous des moments de calmes.

Le sommeil

Vous le savez, le sommeil permet de structurer les connaissances et de consolider les connaissances acquises dans la journée.

Beaucoup d’éléments peuvent altérer le sommeil comme le stress ou les activités excitantes avant de dormir. Stoppez tout écran ou sport 1h avant de vous coucher. Préférez la lecture, buvez une tisane.
Veillez à dormir dans un endroit obscur, sans bruit et sans distractions.

Comment éviter le stress ?

Le sport est un grand anti-stress. Il permet de se défouler, de voir des gens et de compenser l’immobilité causée par les cours ou les révisions. Essayez plusieurs sports et trouvez-en un qui vous convienne.

se détendre pour mieux apprendre ses cours vie d'étudiant

Si vous vous sentez souvent fatigué, que vous avez des problèmes de sommeil, que vous êtes souvent triste et irritable, vous êtes probablement stressé.

Pour se détendre :

  • Pensez à des choses positives : un bon souvenir, un fou rire, une blague…
  • Respirez profondément
  •  Faites ce que vous aimez : musique, sport, lecture
  • Parlez de vos soucis avec vos amis ou votre famille
  • Ne consommez pas de drogues pour vous calmer, ça empirera la situation
  • Ne vous découragez pas : acceptez le moment difficile et recherchez les solutions
  • Essayez de rire le plus souvent possible. Le rire vous aide véritablement à vous sentir mieux grâce notamment aux molécules qu’il libère. Trouvez ce qui vous fait rire ! Des films comiques ? Des vidéos de blagues ?

Vous devez nécessairement apprendre à faire le vide, peut-être devriez-vous essayer la méditation ? Elle permet de se relaxer, de se concentrer sur le moment présent. C’est juste un travail de respiration.
C’est comme quand on prenait un temps calme à la petite école ! Testez au moins quelques jours pour vous faire votre propre avis.

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Chapitre 9 : La confiance en soi et l’estime de soi

Beaucoup d’étudiants perdent totalement confiance en eux suite à des mauvaises notes, des critiques de professeurs.

Cependant, avoir une forte confiance en soi et une bonne estime de soi sont indispensables pour bien apprendre. C’est ce qui vous donnera la motivation d’apprendre, de mettre en place des actions pour réussir.
C’est aussi ce qui vous protégera de la difficulté que l’on rencontre en abordant de nouveaux cours difficiles.

Si vous vous jugez mal et vous vous pensez nul, vous n’arriverez pas à donner le meilleur de vous même.

Un point définition :

  • La confiance en soi résulte d’une évaluation implicite que l’on fait sur ses capacités. C’est une mesure de notre niveau de capacités. On considère (ou non) que l’on a les outils pour affronter une situation.
  • L’estime de soi est aussi une évaluation implicite de soi même. C’est une mesure de notre valeur. Si nous accomplissons des choses que nous pensons valables, nous nous valorisons, alors que si nous faisons des actions en opposition avec nos valeurs, nous « baissons dans notre estime. »

Par exemple, si vous vous considérez faible en maths mais que vous n’accordez pas d’importance à cette discipline, vous aurez toujours une bonne estime de vous mais votre confiance en vous pour résoudre les exercices de maths sera faible.

La confiance en soi

La personne qui n’a pas beaucoup de confiance en elle a beaucoup moins de chances de réussir ses études.
À chaque remarque, elle perdra ses moyens et sera « blessée ». Chaque petit échec sera alors un moyen de perdre encore plus confiance en soi pour finalement se trouver « nul partout».

Pour reprendre confiance en vous, vous devez effectuer un travail sur vous même. Tout d’abord, vous devez dépasser certaines idées fausses comme :

  • Il y a une solution universelle pour reprendre confiance en vous : faux, il n’y a pas de « médicament » miracle, c’est tout un travail que vous devez effectuer
  • « Si ça ne marche pas, c’est de ma faute » : l’erreur et la difficulté ne sont pas là pour vous déstabiliser. Vous devez pour en servir pour comprendre ce qui ne va pas et rebondir.

André Giordan donne 4 conseils pour améliorer votre confiance en vous :

  1. Prenez conscience de vos ressources et de vos qualités. C’est ce qui va définir votre niveau de confiance en vous. Réfléchissez à ce que vous avez accompli, trouvez des domaines où vous êtes bons et où vous aimez progresser.
    Regardez les échecs que vous avez surmontés, comment aviez-vous fait?
    Déjà, lire cette chronique montre que vous voulez vraiment vous améliorer, c’est un très bon point !
  2. Soyez positif ! Croyez-moi, ça peut tout changer. Entre l’étudiant qui se traite de « nul » à longueur de journée et celui qui est positif, courageux, qui essaye de s’en sortir, il y a un fossé.
    Luttez contre les pensées négatives, repérez les et trouvez-y des solutions.
  3. Les petits objectifs. Lancez-vous dans de petits défis que vous arrivez facilement à réussir. Quand vous l’avez terminé, accordez-vous une récompense : un moment pour vous, une activité que vous aimez pratiquer. Cela va progressivement augmenter votre confiance en vous.
  4. Votre entourage. Plus vous serez valorisé, plus vous gagnerez en confiance. Éloignez-vous le plus possible des personnes qui vous critiquent, qui vous rabaissent et vous ne considèrent pas tel que vous êtes.

Apprenez à gérer vos notes. Si vous avez eu une mauvaise note, c’est un jugement du travail que vous avez rendu et pas de vous. Profitez-en pour comprendre les erreurs qui ont causé cette mauvaise note.

L’estime de soi

En ayant une bonne estime de soi, vous modulez tous vos comportements face à toutes les situations.

Vous serez plus disposé à surmonter les épreuves, vous ne douterez pas de vous. Ce sont 2 notions fondamentales pour bien apprendre et réussir dans ses études.

Bien souvent, c’est dans notre enfance que nous nous sommes forgé une bonne ou mauvaise estime de soi. Si un enfant est accepté tel qu’il est et qu’il est valorisé, il y a une grande chance pour qu’il ait une bonne estime de soi.

Quelques règles à appliquer pour « remonter dans votre estime » :

  • Vous devez croire en vos compétences. Prenez du temps pour vous, repensez à ce que vous avez accompli jusqu’ici.
    Une astuce est de se remémorer dans quelle situation étiez-vous il y a 1 an? Il y a 5 ans ? Il y a de grandes chances que ça vous rappelle les efforts que vous avez dû effectuer pour en arriver là.
    Si rien n’a changé, que pouvez-vous mettre en place pour que dans 1 an votre situation s’améliore ? Posez-vous sincèrement ces questions.
  • Rebondir sur ses erreurs. Vous devez dédramatiser l’erreur, c’est juste une « mauvaise passe ». Quelles sont les solutions pour ne plus recommencer ? Quelle leçon retenez-vous de cet échec ?
  • Faites-vous un petit plaisir chaque jour. Si personne ne nous félicite, autant le faire soi-même. Accordez-vous une récompense pour ce que vous avez réussi hier, la semaine dernière.

Quand un individu est en accord avec ses valeurs, qu’il connaît ses capacités et ses limites, il entreprend (échoue parfois, mais recommence), agit avec motivation et fonce vers ses désirs.

Chapitre 10 : Que faire en cas d’échec ?

Pour beaucoup, l’échec est source de découragement est de baisse d’estime de soi : « je suis nul ». J’ai d’ailleurs écrit un article pour apprendre à réagir si vous avez raté vos examens.

Tout d’abord, vous devez éviter le découragement. Faites la distinction entre vos résultats et votre personne. Ne mettez pas la faute sur les autres, c’est à vous de comprendre vos erreurs.

Ensuite, choisissez des amis sur qui vous pouvez compter pour pouvoir leur en parler.
La plus grande cause de l’échec est le manque de travail, vous devez retrouver de la motivation, pensez aux raisons de votre apprentissage, aux enjeux de votre réussite.

Conclusion sur « Apprendre à apprendre » de André Giordan

L’idée de faire une chronique de ce livre m’est venue lorsque je me suis rendu compte que la majorité des étudiants ne savaient pas apprendre. En sortant du lycée, j’ai lu ce livre pour me préparer à la PACES et j’y ai appris les bases d’un travail efficace et rigoureux.
Sans lui, je n’aurais probablement pas réussi.

En le relisant, j’ai notamment été frappé par la partie sur la confiance en soi puisque je n’y avais pas vraiment fait attention à ma première lecture. Je me rends maintenant compte de son importance puisque j’observe une réelle corrélation entre la réussite dans les études et une confiance en soi des étudiants.
Deux ans après, je vois que beaucoup d’étudiants se lancent dans les études supérieures sans connaître les bases pour bien réussir : savoir prendre des notes, penser à revoir son cours plusieurs fois, avoir une bonne hygiène de vie.
Le pire, c’est que même des étudiants qui ont quitté le lycée il y a plusieurs années ne connaissent pas ces concepts. Résultat: ils redoublent souvent au moins une année.
Pour ceux qui connaissent ces principes, ils ont pu vous paraître évidents. Mais croyez-moi, la plupart des étudiants devraient au moins lire ce livre une fois.

Ce qu’on peut lui reprocher, c’est une certaine redondance dans les propos. À travers les chapitres on retrouve souvent des conseils qui ont déjà été donnés précédemment. On peut se demander si c’est volontaire puisque comme je l’explique, le fait de répéter l’information plusieurs fois fait que l’on assimile beaucoup mieux les aides de ce livre.

Concrètement, si vous êtes étudiant (ou le serez bientôt) et que vous voulez réussir vos études, tâchez de ne pas oublier les principes de ce livre, qui vont vous aider tous les jours.

Points forts et points faibles du livre Apprendre à apprendre

Points forts :
  • Un prix très accessible, surtout pour un public jeune
  • Un style d’écriture « en liste » qui va à l’essentiel
  • Des conseils concrets à mettre en place
Points faibles :
  • Un manque de source scientifique pour solidifier les propos
  • Beaucoup de répétitions
  • Certains concepts pas assez approfondis : il aurait été appréciable d’avoir des exemples d’emploi du temps, de fiches, d’habitudes à mettre en place

La note de Nassim du blog Devenir étudiant brillant :

Le petit guide pratique du livre Apprendre à apprendre de André Giordan

Les cinq idées fausses à dépasser sur la mémoire :

  1. Apprendre par cœur : autrement dit le « bachotage », lire passivement son cours.
  2. Un cerveau saturé : NON, vous n’allez pas saturer votre mémoire.
  3. Le centre de la mémoire : c’est l’ensemble de votre cerveau qui mémorise l’information en associant un grand nombre de neurones.
  4. Pas besoin de dormir : L’excuse que se donnent beaucoup d’étudiants c’est « moins je dors, plus j’ai de temps pour réviser ».
  5. Je suis trop vieux : encore une excuse pour ne pas s’y mettre.

Foire Aux Questions (FAQ) du livre Apprendre à apprendre de André Giordan

1.Comment le public a accueilli le livre Apprendre à apprendre de André Giordan ?

Ce livre de André Giordan a connu un grand succès. Il a été publié pour la première fois en 2007.

2.Quel fut l’impact du livre Apprendre à apprendre de André Giordan ?

Ce livre devenu un outil indispensable à servi d’accompagnement pour une multitude de personnes sur le plan de la confiance en soi et sur comment faire face convenablement à un échec.

3.À qui s’adresse le livre Apprendre à apprendre de André Giordan ?

Ce livre s’adresse à ceux qui veulent se donner les moyens de réussir.

4.En quoi consiste la technique des 30 secondes ?

La technique des 30 secondes consiste à utiliser 30 secondes pour mémoriser, vous mettre dans le bain et être plus efficace.

5.Comment éviter le stress ?

Pour éviter le stress, il faut faire le sport. Le sportest un grand anti-stress qui permet de se défouler, de voir des gens et de compenser l’immobilité causée par les cours ou les révisions.

7 conditions pour bien apprendre vs quelques conseils pour prendre des notes

7 conditions pour une bonne mémoireQuelques conseils pour prendre des notes
Désirer retenirFaire ressortir le plan
Comprendre l’informationAérer sa feuille
Structurer l’informationUtiliser des abréviations
Repérer vos habitudesEnregistrer l’audio du cours
S’entraînerSortez votre matériel
Chouchouter sa mémoireUtiliser un code couleur et une disposition spécifique
L’utilisation future des donnéesEn cours : n’écrivez pas au mot près !

Qui est André Giordan ?

André Giordan : Auteur du livre Apprendre à apprendre.

André Giordan est professeur et directeur du Laboratoire de didactique et d’épistémologie des sciences de l’Université de Genève. Il est connu pour ses idées novatrices et a écrit de nombreux ouvrages sur l’enseignement et la vulgarisation scientifique.

Avez-vous lu le livre “Apprendre à apprendre” de André Giordan ? Combien le notez-vous ?

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Nassim du blog Devenir étudiant brillant

Recherches utilisées pour trouver cet article :
https://des-livres-pour-changer-de-vie com/apprendre-a-apprendre/
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