Une sélection de livres rares et exigeants pour changer de vie.

Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études

Le guide pour apprendre à devenir libre, vivre à fond et réussir en dehors du système

Résumé du livre « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » : Olivier Roland, entrepreneur confirmé à la tête de quatre blogs à succès, veut nous secouer : il nous donne les clés pour s’auto-éduquer efficacement afin d’aspirer au bien-être personnel et nous montre que créer son entreprise est, d’une, à la portée de tous et, de deux, une des meilleures solutions pour jouir d’une vie hors norme dont nous sommes les maîtres incontestés.

Couverture du livre Tout le monde n'a pas eu la chance de rater ses études - olivier roland - tout le monde n'a pas eu la chance de rater ses etudes


Par Olivier Roland, 2016, 520 pages.

Note : Cette chronique a été écrite par Laura du blog Sans sucre s’il vous plait

Note d’Olivier : étant le créateur du blog Des Livres Pour Changer de Vie, sur lequel a été publié près de 400 résumés de livres depuis sa création, je me retrouve aujourd’hui dans une situation assez bizarre, à voir un résumé de mon propre livre publié sur ce blog ! 🙂

Pour éviter toute confusion, je précise que ce résumé m’a été proposé spontanément par Laura, et que je n’ai en rien révisé personnellement ce texte. Il a été écrit par Laura aussi indépendamment que s’il avait été publié sur un blog qui ne m’appartient pas.

Alizée, ma responsable éditoriale, lui a appliqué le même traitement qu’aux autres chroniques de ce blog, s’assurant notamment de l’absence de fautes, de la bonne mise en page, du respect des règles éditoriales, etc.

Bref donc comme pour toutes les chroniques de livres publiées ici, ce résumé est un travail à part entière qui est le fait de son auteur, ici Laura. La manière dont elle a résumé mes idées n’est peut-être pas toujours la manière dont je l’aurai fait moi-même, et c’est bien normal ! C’est le jeu de la diffusion des idées et de la communication ! Sur ce, bonne lecture ! 🙂

Les 8 principes de réussite du livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études :

  1. L’éducation d’aujourd’hui n’est pas optimise pour les entrepreneurs et les gens qui cherchent à se libérer du système
  2. Il est essentiel de “hacker” votre éducation pour réussir en affaire
  3. La volonté est un élément important du succès
  4. Apprenez a apprendre, et apprenez souvent
  5. Être entrepreneur est plus enrichissant qu’être employé
  6. Devenir entrepreneur prend du courage
  7. Il faut se lancer sans attendre d’être parfait
  8. Déléguez afin de vous libérer

Chronique et résumé de “Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études”

Préambule

Avant de se lancer, Olivier nous explique l’importance de connaître et d’appliquer les 3 principes suivants :

  • un bon scepticisme : dans n’importe quel domaine, face à une méthode nouvelle et plus ou moins connue, on a deux types de réactions: soit on n’y croit pas et on la rejette, soit elle ne nous est pas indifférente et on la met de côté pour plus tard (c’est-à-dire jamais) sans la vérifier. En fait, seulement une minorité de personnes, les bons sceptiques, auront un troisième type de réaction : essayer cette nouvelle méthode pour vérifier ses soi-disant résultats positifs et en tirer ses propres conclusions.
  • Une infinité de méthodes différentes dans chaque domaine : ne jamais prendre une méthode pour acquise. Une méthode utilisée et connue de tous devient une norme, perçue comme la meilleure. Mais ce n’est pas forcément le cas. Parfois, des méthodes révolutionnaires sont dévoilées au public. Pourtant, la majorité des personnes ne les teste pas, sceptique pour croire en de telles solutions miracles.
  • La loi de Pareto : découverte par l’économiste et sociologue italien Vilfredo Pareto, elle consiste à dire que 20% de nos actions apportent 80% de nos bénéfices, que ce soit dans le domaine personnel ou professionnel. Pour ce dernier, une bonne méthode permettra de travailler 20% pour récolter 80% des bénéfices.

PARTIE 1 : Comment s’éduquer efficacement au XXIe siècle

Chapitre 1 : L’enseignement classique, pas idéal pour le rebelle intelligent

Olivier démarre ce chapitre avec un cas loin d’être isolé : celui de Caroline qui, malgré des années d’études en commerce et un diplôme en poche, s’est retrouvée hôtesse de caisse à temps partiel, gagnant le salaire minimum.

C’est assez répandu, les études promettent des tas d’opportunités, or, la réalité est souvent bien différente (mis à part quelques domaines précis). Malgré tout, on continue à suivre cette fameuse voie des études car depuis l’enfance, on nous répète que c’est cette voie qu’il faut suivre pour réussir dans la vie.

Nous nous lançons donc dans une course sans relâche afin d’obtenir diplôme, salaire, postes rêvés dans cette fameuse entreprise renommée. Mais même en décrochant poste et salaire promis, beaucoup ne sont pas épanouis au travail. Peu de personnes dans le monde (13%) et en France (9%) déclarent aimer leur travail.

Les autres continuent à le pratiquer malgré leur insatisfaction puisque, de toute façon… ils n’ont pas le choix : un travail (de salarié ou de cadre) est une sécurité. On accepte de nombreux sacrifices (longues heures, désintérêt, bas salaire, stress, dettes) pour garder ce travail que l’on pense indispensable à notre survie.

« Le problème est que la société change de plus en plus vite et que l’école, déjà en retard d’un train depuis des décennies » Olivier Roland, Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études

Les rebelles intelligents, eux, ne peuvent pas accepter que, pour vivre, il faille se jeter dans cette spirale infernale et insensée. Non. Eux entendent cette voix intérieure qui crie que cette vision de la vie est erronée. Ils ont conscience de la valeur de la vie et ressentent comme une mission à accomplir sur terre : apporter quelque chose pour eux et pour les autres.

Olivier ne critique guère l’éducation. Au contraire, il connait son importance. Ce qu’il critique, c’est l’éducation « classique ». Mises à part quelques compétences (écriture, lecture ou calculs), on passe des années à apprendre des choses que l’on oublie très vite, dû à un manque de pratique dans la vie active.

L’imperfection de l’éducation classique se justifie dans son retard avec le temps : on nous enseigne aujourd’hui ce qu’on enseignait auparavant. Or, la société n’est plus la même : les compétences enseignées ne nous sont (majoritairement) plus d’aucune utilité. Mais surtout, l’école omet d’enseigner certaines compétences fondamentales pour le monde actuel. De cette façon, elle crée de « nouveaux analphabètes » dans les domaines suivants :

  • L’informatique : en évolution constante, les outils informatiques sont utilisés mondialement. Un minimum de connaissances est indispensable. Or, en France, ces cours restent rares. De plus, le peu d’entre eux est basé sur la pratique de compétences inutiles dans la vie active.
  • Apprendre toute votre vie: continuer à apprendre une fois les études (enfin) terminées ? Quelle idée ! Beaucoup n’en voient plus l’intérêt ni le besoin parce que l’école ne le promeut pas. Pourtant, c’est une erreur si on ne veut pas se retrouver à la traine avec le monde. Cela permet également de se développer intellectuellement et personnellement.
  • Apprendre l’anglais (ou au moins une langue étrangère) : c’est ouvrir son esprit et découvrir d’autres cultures. Maîtriser les bases de l’anglais, notamment, est un gros avantage. Langue internationale, puisque parlée par 20% de la population mondiale, c’est la langue « commune » qu’on utilise majoritairement lors de voyages personnels comme professionnels et celle de grands pays innovants comme les États-Unis. Mais trop peu de français savent converser dans une langue étrangère, même de façon basique. La raison majeure : le manque de pratique en dehors des cours.

Un dernier exemple des limites de l’éducation classique : l’absence de cours sur la gestion d’argent. Selon Olivier, bien des compétences sont importantes pour éviter les gros soucis financiers (comme le sur-endettement) et pour investir efficacement, sans tomber dans les filets de notre cher conseiller financier.

Chapitre 2 : Le système éducatif « moderne » conçu pour le XIXe siècle

Obéir et apprendre sont les bases de l’enseignement de l’époque, permettant de former ouvriers et agriculteurs. Pour la plupart des écoles, ces bases n’ont pas grandement évoluées. L’autonomie, l’entraide, la créativité ou l’indépendance ne sont pas (ou très peu) enseignées et on ne laisse pas libre court à l’imagination ni à la créativité des élèves. Or, la société et les entreprises modernes recherchent des gens créatifs sortant du lot.

Certes, une culture générale est essentielle, mais connaître un sujet ne veut pas dire le maîtriser. Des compétences telles que la créativité sont, de nos jours, d’importance égale. C’est ce qu’affirme Sir Ken Robinson, auteur et conseiller sur l’éducation.

Selon lui, l’école publique n’est pas apte à préparer les enfants à vivre dans le monde moderne, où rien n’est prédictible en matière d’innovations technologiques. Selon lui, l’école devrait se mettre au goût du jour et faire briller les aptitudes, les talents et la créativité de chacun des élèves plutôt que de les en priver.

On investit, par ailleurs, beaucoup de temps et d’argent dans les études, pour un retour sur investissement plus ou moins faible sur toute une vie. Un diplôme reste un atout permettant d’ouvrir des portes mais beaucoup d’étudiants considèrent qu’il ne sert qu’à accéder à l’entretien d’embauche quand décrocher le poste dépend de leur personnalité.

« L’école forme actuellement les jeunes à être prêts pour un monde qui n’existe déjà plus » Olivier Roland, Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études

Tant de sacrifices pour un rendement incertain fait donc baisser la rentabilité des diplômes.

Avant de décider d’une action (ici, faire de longues années d’études coûteuses), il faut calculer son coût d’opportunité et la comparer à celui d’une autre, afin de déterminer laquelle nous rapporterait plus. Pour appuyer ce point, Olivier nous partage le témoignage de Mariana, diplômée d’un MBA.

En calculant le rendement de ses études, elle s’est rendue compte que même un diplôme prestigieux n’est pas rentable : elle a perdu de l’argent par rapport à ce qu’elle a dépensé et le temps qu’elle y a consacré.

Un MBA, c’est plus de chances, et non une garantie, d’avoir un salaire plus élevé que la moyenne. Mais c’est aussi beaucoup d’heures de travail au détriment de sa vie personnelle.

L’école nous enseigne des choses de valeur. Mais, en général, n’est retenu que 10 ou 20% des informations apprises. C’est dépenser beaucoup pour peu, alors qu’on peut s’éduquer simplement en achetant des livres (un coût largement inférieur et plus rentable).

Chapitre 3 : Hackez votre éducation et votre vie : les bases que l’on ne vous apprend pas

L’école ne nous apprend pas à apprendre. Pourtant, la mémorisation à long terme, la mémorisation de travail, la concentration, la volonté, et la motivation sont nécessaires pour réussir.

L’intelligence générale est la base commune de tous, liée à plusieurs types d’intelligence. Parmi elles, l’intelligence fluide, relevant de l’inné, nous permet de résoudre des problèmes de la vie quotidienne. Une expérience par le docteur Jaeggi en 2008 révéla qu’elle pouvait être améliorée en entraînant sa mémorisation de travail : les résultats obtenus par un groupe de personnes à un test de QI étaient 40 fois meilleurs.

Suivant ce concept, différents logiciels entraînant notre mémoire de travail existent : IQ Mindware ou Brain Workshop avec le dual-n-back ou encore les jeux Luminosity.

Une autre pratique, ayant su prouver son pouvoir d’améliorer un grand nombre de nos capacités intellectuelles est la méditation. Cinq petites minutes par jour suffisent pour bénéficier de ces nombreux bienfaits, notamment sur la santé.

Le but à travers la méditation est de calmer notre esprit, en se concentrant sur une chose en particulier, sans réagir aux distractions extérieures et intérieures. Entraîner sa concentration c’est améliorer son apprentissage, sa productivité, son bien-être, sa volonté et sa sérénité.

De même, le sport a de nombreux bienfaits : santé, moral, humeur sont améliorés ainsi que le cerveau et ses capacités intellectuelles. Il n’est, cependant, pas indispensable de faire des séances longues durées pour tirer des bénéfices du sport. Olivier nous explique qu’il est possible de faire une séance de 7 minutes par jour, 5 fois par semaine, en faisant des exercices à haute intensité.

Olivier utilise un graphique représentant notre courbe de l’oubli pour montrer qu’une information est mémorisée les premiers jours mais s’estompe peu à peu au fil du temps, jusqu’à être totalement envoyée aux oubliettes.

« Ce qui compte en ce début de XXIe siècle et qui va compter de plus en plus […] c’est la capacité à apprendre par soi-même pour suivre l’évolution technologique qui s’accélère de plus en plus » Olivier Roland, Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études

Pour contrer ce phénomène, « la répétition espacée » est une méthode dont le principe est de rappeler l’information à différents intervalles de temps afin de la stocker sur le long terme. Il existe des logiciels universels fonctionnant de la même manière visant à entraîner notre mémorisation.

La mémorisation dans l’apprentissage d’une langue étrangère est une compétence primordiale. Mosalingua est une application de langue qui utilise la technique de la répétition espacée en testant notre savoir. Peu chère, elle permet d’acquérir les quelques bases d’une langue. Or, l’utilisation d’applications de langue ne permet pas de devenir bilingue. Pour cela, il faut compléter son apprentissage :

  • La prononciation : chaque langue a des sons différents. Certains nous sont inconnus et difficiles à prononcer car ils n’existent pas en français. Néanmoins, il est important d’en connaître et d’en maîtriser un maximum, une mauvaise prononciation pouvant semer incompréhension et confusion.
  • La compréhension orale : écouter un maximum d’audios dans la langue cible : podcasts (similaires à des émissions de radios), livres audios, musique, films ou des séries en version originale, vidéos sur Youtube. On peut aussi correspondre avec des professeurs étrangers grâce à des sites spécialement conçus pour.
  • La compréhension écrite : se familiariser doucement avec des livres simples (même d’enfants) puis augmenter la difficulté au fur et à mesure. Internet est une mine d’or : on a accès à une multitude de livres dans toutes les langues et sous toutes les formes (romans, magazines, journaux…).
  • L’expression écrite : s’inscrire sur des forums en ligne et participer à des sujets de conversation dans la langue cible.
  • L’expression orale : rencontrer des personnes natives est la méthode la plus efficace. De nombreux sites internet le permettent (sites d’hébergement ou de rencontre).

Un autre moyen efficace d’exercer sa mémorisation est la mnémotechnique : organiser l’information de façon à la retenir plus facilement. Par exemple, créer une histoire en liant des mots est une astuce pour mieux les retenir. La méthode des lieux, elle, consiste à utiliser notre « palais de mémoire » (un endroit que nous connaissons bien) pour y placer des objets ou des informations à mémoriser.

Notre mental, par ailleurs, n’est pas à négliger. Pour connaître les effets (bénéfiques ou néfastes) d’une activité sur celui-ci, le site internet Quantified Mind permet de s’expérimenter soi-même. De plus, tout comme notre corps, notre cerveau a besoin d’être nourri d’informations saines. Toutefois, difficile de garder une attitude positive quand les médias nous annoncent quotidiennement des mauvaises nouvelles.

Afin d’apaiser son moral et booster son intellect, on peut faire une diète médiatique en arrêtant de consulter toutes les sources d’informations généralistes et en sélectionnant, à la place, des sources d’informations visant à enrichir notre expertise et nous faire avancer vers nos objectifs.

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Trouver et vivre d’une passion est aussi source de bien-être mental. Une fois trouvée, il suffit de s’y adonner et de créer un projet autour. Olivier raconte que son désintérêt total pour l’école le poussa à la quitter à l’âge de 18 ans pour se lancer dans la création de sa première entreprise.

Malgré les obstacles qui barraient son chemin, il sut garder motivation et détermination grâce à ce qu’il appelle « le feu sacré » : une motivation débordante alliée à un réel plaisir de faire quelque chose bourré de sens qui nous anime intérieurement.

Chapitre 4 : Booster sa volonté

Avoir de la volonté, c’est faire des choix utiles, nous avançant vers nos objectifs, et ayant un impact bénéfique sur notre vie. Et c’est une compétence qu’il est possible de développer.

Savoir précisément ce qu’on veut puis, mettre tout en œuvre pour atteindre nos objectifs, en zigzaguant entre les tentations qui peuvent être multiples et plus ou moins fortes, c’est la force de volonté. Deux voix intérieures se battent continuellement :

  • Notre voix « instinctive » et impulsive : d’instinct, face à une tentation, on va d’abord la désirer,
  • Mais grâce à notre voix « réfléchie », on ne va pas y céder. Elle nous raisonne en nous rappelant que la tentation nous dévie de nos objectifs.

Exactement comme un muscle, on peut entraîner notre volonté pour la rendre plus forte tout en lui accordant du repos régulièrement. On la sollicite pour contrôler pensées, émotions, humeur, pulsions, performances, ce qui épuise notre réserve de volonté.

Olivier nous incite à lister 10 de nos objectifs personnels et/ou professionnels sur lesquels exercer notre volonté, notamment grâce à ces techniques :

  • La respiration lente : dès lors qu’on ressent une pulsion face à une tentation, respirer profondément et lentement pendant 10 à 15 secondes permet de la diminuer.
  • La méditation : une des techniques les plus efficaces entraînant à ne pas réagir aux éléments extérieurs comme intérieurs.
  • Le sport : une petite séance de sport plus ou moins intense aide à renforcer notre volonté.
  • Mettre en place des rituels et des habitudes : afin d’éviter de faire des choix, instaurer des rituels et habitudes positifs dans notre quotidien pour créer des automatismes.

les rituels : ce sont des actions faites régulièrement (ou quotidiennement) à un moment précis de la journée qui peuvent apporter des résultats positifs, tant sur le plan physique que moral.

les habitudes : ce sont des actions réalisées régulièrement mais inconsciemment. Elles peuvent avoir un impact sur notre vie à condition que celles-ci soient des bonnes habitudes, bénéfiques pour avancer vers nos objectifs. Les mauvaises habitudes, elles, nous éloignent progressivement de nos objectifs. L’idéal est de très vite remplacer ces mauvaises habitudes par des bonnes.

« La volonté, ou le contrôle de soi (self-control) est sans doute la plus importante des compétences de base à développer. » Olivier Roland, Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études
  • Mettre en place un environnement sans tentation : se débarrasser au maximum des diverses tentations qui nous entourent pour limiter les risques d’y céder et d’épuiser notre volonté à y résister.
  • Mettre en place des tentations dans votre environnement : cela semble contradictoire, mais s’imposer délibérément une ou deux tentations permet de tester et d’entraîner sa volonté.
  • Déterminer le moment idéal : au fil de la journée, notre réserve de volonté baisse. Par conséquent, on a moins de volonté en fin qu’en début de journée. Choisir un moment de la journée où notre volonté est à son maximum pour effectuer une tâche qui nous avance vers notre objectif.
  • Ne pas laisser vos défaites se transformer en déroutes : chuter ne veut pas dire être hors course. Ne pas se laisser déstabiliser et reprendre son chemin plein de volonté vers ses objectifs.
  • La récompense d’une volonté de fer n’est pas l’excuse pour se faire plaisir : on a tendance à vouloir se féliciter de résister aux tentations et d’avancer correctement vers nos objectifs. On se permet alors, de céder à une tentation. Or, ceci est une fausse bonne idée.
  • Le stress, l’ennemi : il accentue le risque de céder à une tentation. Pratiquer une activité visant à le réduire (sport, lecture, musique).
  • « L’ami de challenge » : tenter d’accomplir un objectif seul peut s’avérer difficile en termes de motivation. Avoir un « ami de challenge » permet d’avoir un soutien psychologique. Partager une activité, devoir « rendre des comptes », se lancer des défis, ne pas laisser tomber notre ami, nous poussent à rester sur la bonne voie.
  • Un mot intraduisible motivant : « accountability » c’est se sentir « redevable », devoir « rendre des comptes » à une personne qui suit notre parcours et l’accomplissement de nos actions. On s’est engagé auprès d’elle à faire telles actions afin de parvenir à tel résultat.
  • Les profs et les coachs ménagent notre réserve de volonté : avoir un coach, c’est s’ôter l’esprit de toutes décisions d’agir et de choix à faire. De plus, le coach apparaît comme une présence autoritaire : on lui obéit et on en accomplit souvent plus que si on était seul. Engagé quelqu’un est une garantie presque totale d’atteindre nos objectifs.
  • Manger le démon blanc, la fausse bonne idée : la volonté se nourrit aussi du glucose présent dans notre sang. Le sucre blanc en apporte. Or, son taux très élevé fait que l’insuline (l’hormone qui s’en occupe) n’utilise qu’une partie et stocke le reste en graisses. La forte dose de volonté ressentie au moment où le sucre entre dans notre organisme, n’est que de courte durée. De plus, consommer du sucre régulièrement augmente le risque de maladies cardiovasculaires. Pour éviter cela et booster notre volonté sur le long terme, il faut privilégier les aliments naturels et à taux glycémique bas (légumes, céréales complètes, fruits) qui apportent du glucose utilisé à bon escient par notre corps.
  • Mettre en place un système de productivité : l’effet Zeigarnik désigne ces signaux de rappel que notre cerveau nous envoie lorsqu’une tâche n’est pas effectuée ou terminée, qui reviennent sans cesse. Ils surviennent souvent au moment où nous avons besoin de notre concentration et de notre volonté. Ils nous distraient et ont un effet négatif sur notre productivité. Pour éviter cela : noter les tâches à accomplir, pour diminuer les risques d’oublier et alléger notre esprit, à qui la responsabilité n’appartient plus. Une autre méthode plus poussée est le classement des tâches selon leur niveau d’importance : les « grosses pierres » de la semaine (l’objectif final), les TPI du jour (importantes tâches nous avançant vers cet objectif), les autres tâches (moins importantes, à réaliser après les TPI) et les tâches qui peuvent attendre.

Chapitre 5 : Apprendre à apprendre

Dans ce chapitre, Olivier nous révèle les techniques pour améliorer cette compétence.

Commençons par le sommeil : plusieurs études ont révélé que troubles et manque de sommeil ont un impact négatif plus ou moins important sur nos performances. En général, dormir 8 à 9 heures par nuit est efficace pour jouir de nos capacités intellectuelles mais chacun a des besoins différents. Afin de se rendre compte réellement de sa forme et de ses capacités, il existe des programmes faits sur mesure (sur le site Quantified Mind) pour tester l’impact de nos nuits de sommeil. Par ailleurs, une sieste de 20 minutes maximum aiderait à être plus productif.

Maintenant, comment réellement apprendre ? L’apprentissage par cœur peut aller se rhabiller ! Après réception de nouvelles informations sur un sujet, prendre 30 secondes pour noter ce dont on se souvient permet d’entraîner notre capacité à ne retenir que l’essentiel. De plus, une petite pratique régulière est plus efficace qu’une longue pratique par périodes espacées.

Booster son apprentissage peut éventuellement passer par notre propre enseignement et ce, malgré un profil de débutant. Enseigner notre discipline à d’autres, faire des recherches, aide à renflouer nos connaissances et notre savoir, à réfléchir sur le sujet de manière plus approfondie, à mieux le comprendre et le maîtriser. Tenir un blog est une des meilleures façons de le faire.

Chapitre 6 : Comment apprendre tout ce que vous voulez, quand et où vous voulez

Olivier en est persuadé, être formé à un métier à l’école et le faire ensuite toute sa vie n’aide pas à se construire un intellect. De plus, son expérience lui a prouvé qu’on n’a pas besoin d’un diplôme pour être expert dans un domaine. Être autodidacte, poussé par l’envie et la soif d’apprendre, ainsi que la pratique sur le terrain sont les meilleures façons de le devenir. On évolue intellectuellement, on se construit un esprit critique et on se forge un caractère.

Comme l’a si bien écrit Seth Godin, auteur américain :

« Il est difficile pour moi de comprendre pourquoi un MBA serait une meilleure utilisation de mon temps et de mon argent qu’une véritable expérience de terrain combinée avec la lecture dévouée de 30 ou 40 livres ».

Josh Kaufman, cadre dans une grande entreprise, ne fut pas insensible aux propos de Seth Godin. Convaincu, il créa le Personal MBA sur lequel sont listés les meilleurs livres au monde de business et de développement personnel. Ce site permis à de nombreuses personnes, avides d’indépendance, de créer leur entreprise grâce à des livres et des méthodes appliquées à la lettre, et ce, pour un coût et un temps démesurément inférieurs à ceux des études.

Mais tout le monde ne lit pas de livres pratiques et c’est, malheureusement, une erreur. Dans tous les domaines, certains de ces livres sont une mine d’or d’informations et techniques presque miracles. Olivier fit lui-même cette erreur pendant des années, jusqu’au jour où il découvrit les livres de Tim Ferriss La semaine de 4 heures et de Michael Gerber The E-Myth. Il comprit à quel point ce genre de livre pouvait aider à développer de manière incroyable un business et également changer notre façon de faire et de voir la vie. À la suite de ça il créa son blog Des-livres-pour-changer-de-vie. Résultat des courses : après une centaine de livres lus, Olivier vit aujourd’hui une vie de voyages et d’épanouissement personnel.

« L’éducation consiste à apprendre, à mémoriser et à utiliser au mieux nos nouvelles connaissances dans des situations inédites » Olivier Roland, Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études

Toutefois, ces livres demandent aux lecteurs une volonté d’agir. Or, on adhère souvent aux propos d’un livre sans aller plus loin et ce, malgré que les techniques révélées nous paraissent révolutionnaires. Mais le lire élargit seulement notre culture générale sans amener à un changement vital concret. Pour faire partie des lecteurs « exceptions », il faut reprendre les actions listées dans Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études, les noter et les accomplir dans les jours qui suivent, sur une durée prédéfinie, pour en vérifier l’impact. Si elles améliorent effectivement notre vie, les transformer en habitudes quotidiennes.

Mais là, l’éducation ne passe pas seulement par les livres. Grâce à internet, on peut apprendre absolument de tout. Il existe des sites internet et des plateformes regroupant des cours sur des sujets variés et sous différentes formes (les MOOC, la Khan Academy, ITunes U, Coursera, et pleins d’autres). Tous ces cours, disponibles en ligne et accessibles à tous, forment le futur de l’éducation. Mais pour en tirer le plus grand bénéfice, comme les livres pratiques, il faut les compléter avec une vraie mise en pratique.

Mais alors, faut-il abandonner l’école ? Attention, Olivier n’incite en rien ses lecteurs à la quitter. Son seul but est de leur faire prendre conscience de la réalité. Ainsi, il espère réveiller parmi eux les rebelles intelligents, en pointant du doigt une voie différente de la voie classique des études longues et coûteuses, qui pourrait leur correspondre. En les conseillant, cependant, de ne pas se lancer dans la création d’entreprise à l’aveugle.

PARTIE 2 : CREER SON ENTREPRISE ET DEVENIR LIBRE

Chapitre 7 : Quelques raisons qu’être entrepreneur apporte beaucoup plus qu’être employé

L’expérience : Bien qu’être employé dans une entreprise apporte une certaine expérience, celle-ci reste limitée, contrairement à celle que l’on acquiert et qui nous fait évoluer rapidement dans différents domaines en tant qu’entrepreneur.

Le diplôme : Pour exercer certains métiers (médecin ou avocat), un diplôme est nécessaire. Mais pour le reste, le plus important est d’avoir l’expertise, qui peut s’acquérir en se formant soi-même. De plus, avoir son entreprise, c’est être son propre patron : nul besoin de prouver quoi que ce soit avec un diplôme.

Le salaire et le mythe du travail qui nous passionne : La plupart d’entre nous pense (et à tort) que pour gagner de l’argent, il faut un poste de salarié. Selon Olivier, c’est pourtant « la pire manière au monde de gagner de l’argent ». Être salarié, c’est donner beaucoup de son temps (si précieux) en échange d’argent et peu d’épanouissement. Or, l’importance d’être passionné par ce qu’on fait à un impact sur notre bien-être personnel. Parmi les tas de manières de gagner de l’argent : la création d’entreprise. Encore faut-il adopter le bon entrepreneuriat. Pour cela, il y a deux types d’approches :

l’approche technicienne : l’entrepreneur travaille « dans » son entreprise, c’est-à-dire qu’il y consacre beaucoup de son temps car l’entreprise n’est pas autonome.

l’approche entrepreneuriale : l’entrepreneur automatise au plus possible son entreprise pour ne pas avoir à y consacrer tout son temps, tout en gagnant autant (voire plus) d’argent.

La sécurité de l’emploi et la chance du chômage : avoir un CDI ce n’est pas une garantie d’avoir un emploi à vie. Personne n’est à l’abri d’un licenciement. Par ailleurs, le seul avantage que les salariés ont par rapport aux entrepreneurs, c’est de pouvoir toucher des indemnités pendant 2 ans après un licenciement.

Accomplir le rêve de quelqu’un d’autre : travailler pour une entreprise c’est sacrifier de son temps, pour réaliser le rêve… de quelqu’un d’autre, avec un retour sur investissement souvent faible.

Le piège des pantoufles en ciment : être salarié, c’est faire la même chose tous les jours pendant des semaines, des mois, des années. C’est vivre dans une bulle, plus ou moins confortable, dans laquelle on se sent en sécurité. Qu’on y soit heureux ou pas, on y reste parce qu’en sortir fait peur.

« Créer une entreprise est le meilleur moyen de transformer des compétences et des talents en une aventure excitante en contournant les gardes-barrières pour rendre des comptes à ceux qui le valent vraiment : vos clients » Olivier Roland, Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études

Créer votre entreprise est une aventure excitante : contrairement à cette bulle de salarié dans laquelle jamais rien ne se passe, on est sans cesse actif : les évènements s’enchaînent, on bouillonne d’idées et de projets excitants.

Une perte de liberté et d’indépendance : être salarié, c’est obéir à des ordres, qu’on le veuille ou non.

Votre couleur de peau et vos origines sociales : la discrimination raciale empêche encore aujourd’hui beaucoup de personnes à décrocher un poste. Créer sa propre entreprise, c’est éviter toute forme de discrimination.

Il y aura toujours plus de salariés : malgré tous les propos d’Olivier, seulement une très petite minorité appliquera activement ses conseils et tentera de créer son entreprise. Pourquoi ? Parce que la peur et le scepticisme envahissent la plupart des gens.

En conclusion : faut-il être entrepreneur pour vivre une vie qui en vaut la peine ?

Pas forcément. Ce qu’Olivier tente de nous faire prendre conscience, c’est qu’il est important de vivre pour soi. Travailler est une obligation dans notre société, mais le faire à notre manière et dans un environnement épanouissant est d’autant plus important que l’argent pour viser le bonheur. Créer une entreprise n’est pas la solution pour tout le monde, mais elle peut l’être pour le rebelle intelligent.

Chapitre 8 : être entrepreneur, ça fait peur !

Olivier casse les mythes de la création d’entreprise qui en apeurent plus d’un.

  • Le mythe de la sécurité de l’emploi : un CDI ne garantit pas un emploi à vie. Avec notre propre entreprise, au contraire, on a moins de chance de se faire licencier.
  • Le mythe du risque financier : un entrepreneur ne peut pas bénéficier des indemnités chômage. Mais il peut bénéficier d’autres aides financières afin d’éviter les problèmes financiers. Ouf !
  • Le mythe de la faillite : quel est le vrai taux d’échec des entreprises en France ? En France, on compte environ 33% d’échecs après 3 ans d’entreprise et 50% après 5 ans. Cependant, certains éléments sont à prendre en compte pour calculer le taux d’échecs. Des recherches, très rassurantes, ont permis de conclure que la disparition d’une entreprise n’était pas toujours liée à une faillite :

14% d’entreprises viables : 4% des entreprises disparaissent parce que les entrepreneurs décident de suivre une autre voie. Les 10% restantes disparaissent à cause d’un problème personnel ou parce que la création ne servait qu’à un but administratif.

les « échecs » : faillites ou cessations ? D’autres disparaissent effectivement à cause d’un « échec économique ». Mais il y a deux manières bien distinctes d’arrêter son entreprise : soit cesser l’activité en payant les dettes potentielles et/ou encaisser l’argent qu’il reste, soit déposer le bilan dans l’impossibilité de payer les dettes et, dans ce cas, c’est ce qu’on appelle la faillite. Parmi les entreprises victimes d’échec économique, moins de la moitié font faillite.

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Et après l’arrêt ? La plupart retrouvent un emploi, se lancent dans de nouvelles formations ou créent une autre entreprise. Le reste (28%) se retrouve au chômage.

Quel est le niveau d’endettement des entrepreneurs qui ont dû stopper leur entreprise? 61% d’entre eux n’ont pas eu de dettes à payer. Pour les autres, en général, les dettes ne s’élèvent jamais au-dessus de 11 000 euros environ, ce qui n’est pas une somme extrême en soi.

Peur de créer votre entreprise ? Surprise ! Vous n’êtes pas le / la seul(e) ! Il y a deux types de peur :

  • La peur saine : celle qui ne nous empêche pas de s’arrêter en si bon chemin et ce, malgré les risques possibles
  • La peur paralysante : celle qui nous fait barrière et ne nous laissera jamais faire le premier pas.

Olivier nous propose de noter les pires choses qui pourraient nous arriver lors de la création puis, de trouver une solution à chacune de ces situations afin de les résoudre, si jamais elles surviendraient un jour. Enfin, il nous dit d’estimer les chances que cela arrive et on se rend compte que finalement… ce ne serait pas la mort ! Au contraire, un échec peut nous faire grandir.

Chapitre 9 : Quelle entreprise pour quel objectif ?

Olivier passe en revue les différentes manières de créer une entreprise. Avant toute chose, il faut des raisons solides de la créer et savoir quel entrepreneur nous aspirons à devenir. D’ailleurs, a ne pas rater son excellent article intitulé Comment trouver son idée de business.

Créer son propre emploi, c’est ce que font artisans et commerçants et ce qu’on retrouve en les professions libérales. Mais, bien souvent, ces personnes travaillent d’arrache-pied au point de ne plus avoir de temps pour leur vie personnelle. C’est le piège dans lequel beaucoup d’entrepreneurs tombent car ils ignorent qu’il y a des moyens d’organiser leur entreprise pour qu’elle soit un minimum automatisée, afin qu’elle tourne sans eux.

C’est l’entreprise « qualité de vie ». Tim Ferriss lança le concept suivant : identifier les 20% des actions qui amènent 80% des bénéfices, éliminer, déléguer ou automatiser certaines tâches afin d’avoir « une entreprise qui est au service de sa vie plutôt que sa vie soit au service de son entreprise ». Olivier nous donne quelques exemples de personnes qui ont réussi de cette façon afin de renvoyer notre scepticisme au placard (si ce n’est pas déjà fait).

Continuons dans notre (jolie) lancée, avec différents moyens d’avoir une entreprise au service de sa vie :

  • Le dropshipping : promouvoir des produits sur internet et les vendre en laissant l’entreprise fournisseuse s’occuper de la partie stockage, livraison et gestion. Amazon en est un bon exemple. Voir l’interview avec Ludovic a ce sujet.
  • Les droits d’auteur : grâce à internet, les livres numériques sont disponibles à la vente aussi longtemps qu’on le souhaite et à moindre coût. On peut les vendre dans plusieurs pays du monde et en se voyant verser 70% du chiffre de la vente. Suivant le même processus, la création de livres papier, CD ou DVD, peut être externalisée (la somme reversée au propriétaire étant moins élevée du fait du coût de fabrication et d’envoi). Une idée de génie ? Produisez un prototype et proposez-le à de grands fabricants. Avec un peu (beaucoup) de chances, le fabricant signera un contrat avec vous et s’occupera de tout, de la fabrication jusqu’à la vente. Vous n’aurez qu’à attendre de toucher le pourcentage du chiffre d’affaire !
« Regardez tous les objets qui se trouvent autour de vous et comprenez que, aussi banals qu’ils vous paraissent, ils sont tous une solution miracle à un problème qui s’est posé à un moment donné dans l’histoire de l’humanité » Olivier Roland, Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études

Un des critères communs aux entrepreneurs désirant plus qu’une simple création de job, est l’ambition. En effet, les grandes entreprises naissent toutes d’une ambition acharnée et d’un rêve immense. L’implantation de son entreprise dans un pays (voire un continent) en est une. Le fast-food McDonald’s est quasiment à chaque coin de rue, dans chaque grande ville de chaque pays.

On le doit (ou pas) à l’homme d’affaire chevronné Ray Kroc qui a su voir en ce restaurant un potentiel énorme. Même si le restaurant tournait déjà bien, il n’était pas aussi omniprésent qu’aujourd’hui. Ses premiers fondateurs, les frères Mcdonald’s, ne ressentaient pas l’envie de travailler davantage pour le propulser mondialement.

Ils le vendirent à Ray Kroc qui, plein d’ambition et doté d’une grande vision, analysa d’abord les processus de l’entreprise, en y apportant les améliorations nécessaires, documenta toutes les procédures, puis dupliqua le système pour en faire le géant que l’on connait tous.

Avoir une vision révolutionnaire est signe d’ambition. C’est le cas de la « startup » : c’est une entreprise qui vend des produits déjà connus de tous, à la différence qu’elle les crée en visant à révolutionner la vie des gens (souvent aidée des nouvelles technologies).

Ses produits sont vendus à une valeur plus forte que ceux existants lui permettant de détrôner les plus grands. Quelques exemples : Amazon (détrône la Fnac), Facebook, Airbnb (détrône le secteur hôtelier), Uber (detrône les taxis).

Enfin, monter une entreprise et la revendre (à condition, évidemment, que l’entreprise ai de la valeur), est un autre moyen ambitieux de goûter à la liberté.

Chapitre 10 : Le bon état d’esprit : comment démarrer son entreprise en ayant peur et en étant imparfait

On a souvent pleins de préoccupations qui nous trottent dans la tête. On peut y répondre de deux manières différentes :

  • En adoptant un comportement pro-actif : peut-on agir sur certaines d’entre elles pour les changer ? Si oui, focalisons-nous sur celles sur lesquelles on peut avoir une « influence directe » et concrète, puis agissons pour les modifier. Ainsi, la préoccupation s’estompe ou disparaît.
  • Ou un comportement réactif : laissons ces préoccupations envahir notre esprit, ne faisons rien pour les changer et plaignons nous.

Un entrepreneur adopte le bon état d’esprit : il agit pour tenter d’atteindre ses objectifs. Si bloqué par une situation qui le préoccupe, il essaye de trouver les moyens pour se débloquer plutôt que s’en plaindre et d’espérer qu’une solution tombera du ciel.

Être débutant ne doit pas nous freiner. Personne ne s’attend à ce que nous soyons bon quand on démarre. De plus, il ne faut pas attendre la perfection (qui n’existe peut-être même pas) pour se lancer. Au contraire, l’imperfection peut permettre l’amélioration.

Cependant, faut-il tout quitter et prendre tous les risques possibles pour se consacrer à la création de son entreprise ? Ou plutôt prendre toutes les précautions du monde ?

Olivier nous conseille, bien évidemment, la deuxième solution. Limiter au maximum les risques de problèmes financiers et les sacrifices. Tester avant de se lancer concrètement en démarrant son entreprise à côté de son travail ou de ses études, même si cela signifie y consacrer qu’une petite partie de son temps.

Un entrepreneur au bon état d’esprit méta-persévère en restant constamment à l’affût de la bonne méthode :

  • En demandant des conseils à des experts,
  • En tentant une autre approche si les résultats attendus ne se manifestent pas,
  • En allant chercher des idées et conseils ailleurs quand les progrès ne se font plus sentir,
  • En introspectant : analyse ses actions pour en vérifier les résultats.

Olivier nous explique que six mois après la création de sa première entreprise, il se trouva face à un dilemme : au bord de la faillite, il devait soit tout arrêter pour limiter la casse, soit réfléchir à sa situation en analysant ses actions et essayer d’en trouver de nouvelles plus efficaces. Conscient de certaines de ses erreurs mais confiant de l’avenir de son entreprise et en sa capacité à arranger les choses, il décida d’agir différemment.

Fort en conviction, il réussit à trouver des aides financières qui lui permis de relever la tête et d’éviter la noyade. Ce qu’il faut retenir c’est que face à une situation qui semble sans issues, il faut savoir « méta-persévérer » et voir plus grand. L’entreprise d’Olivier vécue 10 ans.

Oui, parce que rien n’est à la chance, le véritable entrepreneur sait créer la sienne. Selon Richard Wiseman, la chance s’apprend et se travaille. Notre comportement et notre état d’esprit joue sur notre chance. Trois techniques pour le devenir :

  1. Écouter son intuition : ainsi que ses émotions et son intelligence. On a tous en nous cette capacité de « sentir » les choses. Il faut s’y fier et prendre des décisions en fonction d’elles.
  2. Sortir de la routine : de temps en temps, faire quelque chose de différent, qui sort de l’ordinaire de notre quotidien, peut faire la différence.
  3. Voir le bon côté des choses : toujours comparer sa situation à une situation bien pire.

Chapitre 11 : trouver rapidement l’idée de votre entreprise

Il faut d’abord savoir qu’il est possible de créer une entreprise « classique », c’est-à-dire une qui existe déjà et qui est connue de tous.

Pour commencer, on liste sur une feuille dix de nos passions, de nos talents et de nos compétences. Il faut trouver, parmi nos passions, une qui pourrait amener à la création d’une entreprise classique et vérifier si celle-ci se joint à une de nos compétences ou un de nos talents. Faire quelque chose qui nous passionne est un avantage car la motivation sera 100 fois plus présente.

Mais, si dépourvu de compétences dans le domaine qui nous passionne, il faudra les apprendre. On peut aussi trouver une idée à partir de nos compétences. Ici, l’avantage c’est qu’elles sont acquises.

Cependant, avoir les compétences ne veut pas dire être passionné et sans passion, il est plus facile de perdre le fil sur le long terme. Enfin, on peut trouver une idée à partir d’une compétence qui est aussi une passion : le duo idéal. Toutefois, dans chacun des cas, les compétences d’entrepreneur restent à maîtriser.

Pas le temps d’y réfléchir ? Créez votre entreprise classique grâce à la franchise : payez le droit de créer une entreprise déjà existante, qui fait partie d’un réseau déjà créé et connu (ex : Mcdonald’s) et versez un pourcentage des bénéfices au fondateur de l’enseigne.

L’avantage d’acheter une franchise, c’est qu’on est quasiment sûr de sa rentabilité. Le processus de fonctionnement est déjà fait sur mesure, il suffit de le suivre pour la faire tourner. Mais, la gestion relevant de notre responsabilité, le succès n’est tout de même pas garanti à 100%.

En suivant le modèle de la franchise, on peut propulser sa propre entreprise d’un niveau local à un niveau national en la clonant et en implantant ses sœurs jumelles ailleurs. Mais encore faut-il repérer le potentiel de l’entreprise à l’échelle locale.

Si le flou persiste, voyager dans le temps peut être un moyen de déclencher une vague d’idées pour son entreprise.

  • Voyager dans le futur : les États-Unis sont toujours en avance sur le monde dans beaucoup de domaines. Regarder ce qu’il se passe là-bas et imaginer ce que ça pourrait apporter dans notre propre pays en termes de valeur, peut aider à nous mettre sur la voie.
  • Voyager dans le passé : aller dans des pays moins développés pour voir ce qu’il manque, de quoi la population a besoin pour trouver son idée d’entreprise et l’implanter là-bas.

L’entrepreneur créatif peut, évidemment, se lancer dans la création d’une entreprise nouvelle. Souvent, la plus grande des créations vient d’une simple idée répondant à une « insuffisance ». Être à l’écoute des différentes plaintes et essayer de trouver des solutions (et les noter !) peut être le début de la gloire. Il y a une infinie de possibilités, suffit de savoir les trouver.

Chapitre 12 : Comment le rebelle intelligent crée une entreprise

Avant de se lancer dans la création, il faut analyser au maximum les chances de succès. Pour se faire, tester ses hypothèses rapidement sur le terrain est nécessaire afin de limiter au possible le coût et le temps de production de notre produit. C’est le concept de la Lean Startup : imaginée par Eric Ries, elle aide à réduire au maximum les risques de foncer droit dans le mur.

C’est une expérience scientifique : coûtant peu, elle apporte des feebacks réels et permet de mieux connaître la réalité des besoins. De plus, on peut se créer une liste de clients potentiels, que le produit soit déjà créé ou pas. Certains outils informatiques (tels que les tests A/B) peuvent nous aider à avoir un retour sur nos expériences.

Étape 1, l’étude du marché : calcule le « potentiel économique » de notre produit/service/entreprise et sert d’éclaireuse sur le type de produit que nous allons proposer, où et qui nous allons viser. Elle peut être fait en ligne sans dépenses.

Le sondage : nous éclaire plus précisément sur les désirs et les besoins des gens, ainsi que sur ce qu’ils sont prêts à payer pour y répondre. Pour récolter les réponses, internet est l’option la plus économique et la plus rapide, visant un plus grand nombre de personnes.

Étape 2, formuler l’hypothèse : démarrer son projet et commencer à définir son entreprise grâce aux données récoltées avec le sondage : le nom et le slogan, qu’il est important de tester afin de vérifier leur efficacité ; la fonction du produit (sa description) et son bénéfice (la valeur qu’il apporte au client); la création d’un avatar, en s’inspirant du profil de nos clients potentiels, en qui ils se retrouveront.

Étape 3, comment voir dans le futur et tester son hypothèse : proposer un produit à la vente sans même l’avoir créé, est un moyen plus qu’efficace de tester le potentiel de notre produit. Évidemment, l’honnêteté est de prime : les prospects doivent savoir que le produit n’est que dans une phase de prototype. S’il ne se vend pas assez, il faut garantir le remboursement aux personnes l’ayant acheté, s’il se vend, reste plus qu’à le créer.
Voir dans le futur avec le crowdfunding : sur des sites webs, des créateurs proposent de créer un produit si celui-ci atteint un certain montant. Les clients intéressés peuvent faire un don ou précommander le produit. Si le montant est atteint, le produit est fabriqué et envoyé à ceux qui l’ont commandé. Sinon, ils sont remboursés.
Les webinars : proposer à ses prospects de participer à une présentation Powerpoint simple en ligne. Le sondage permet d’identifier le problème principal commun à nos prospects, ainsi, le sujet du webinar portera sur la solution à ce problème précis. Lors de la séance, des informations sont données gratuitement et on répond aux questions des prospects. Puis, à la fin, on propose un produit à la vente pour ceux intéressés.
Les enchères en ligne : sur les sites Ebay ou Le Bon Coin, afin de voir si un produit peut se vendre.

Étape 4, créer le produit : grâce au webinar et au sondage, on a une piste. On sait quel produit on va créer. Il est possible de créer un produit en plusieurs parties aux clients l’ayant acheté (comme une formation par exemple).

Étape 5, améliorer votre produit /service grâce aux feedbacks de vos premiers clients : un sondage de satisfaction est à réaliser auprès des premiers clients afin d’améliorer le produit, si besoin.

Toutes ces actions sont primordiales : l’entrepreneur doit se focaliser entièrement dessus et oublier les actions inutiles au démarrage.

Chapitre 13 : comment créer votre entreprise pour qu’elle dure

Créer en solo, les avantages : aucun désaccord possible, pas de risques de conflits au détriment de l’entreprise, économies de budget (matériel et salaire). Les inconvénients : des ressources limitées, pas de soutien, risque de procrastination, baisse de motivation, risque de ne pas tenir ses engagements.

Créer à plusieurs, les avantages : avancer, créer et accomplir deux fois plus, s’investir entièrement en tant qu’associés, soutien, motivation. Les inconvénients : désaccords, risque de conflits, absence de complémentarité probable.

Pour minimiser les risques, il est important de prévoir un plan B en cas d’échec. De plus, il est possible de faire appel à des structures nous accompagnant gratuitement dans notre projet. Elles peuvent nous apporter une aide considérable (ressources, financements, développement de réseau).

Par ailleurs, en cas de faillite, si dettes il y a, nos créanciers peuvent se jeter sur nos biens personnels. Se renseigner et choisir la bonne structure afin de séparer distinctement notre entreprise de notre patrimoine personnel pour garantir la protection de ce dernier.

Chapitre 14 : comment vendre efficacement avec le marketing

Qu’on l’aime ou pas, sans un bon marketing, les chances de vendre un produit, même excellent, sont minimes. Ne pas promouvoir son produit c’est ne pas atteindre tous les clients potentiels. Comment attirer l’attention et pousser un client à l’action ?

Il y a différentes manières d’influencer : par la raison, les émotions, l’intelligence, les besoins. Mais le comportement du vendeur est tout aussi important. Un bon vendeur connait d’ailleurs les différents facteurs d’influence à utiliser pour vendre sur internet :

  1. La raison : demander à quelqu’un de faire quelque chose en lui donnant la raison de le faire, même évidente ou exagérée, c’est augmenter les chances pour que la personne accepte.
  2. La réciprocité : quand on nous aide ou nous offre quelque chose, inconsciemment, on ressent le besoin de rendre la pareille.
  3. L’engagement et la cohérence : être un vendeur cohérent. Demander clairement à nos clients s’ils sont satisfaits de nos produits, c’est leur faire prendre conscience de notre cohérence (s’ils le sont) et les faire devenir des clients fidèles.
  4. La preuve sociale : demander à ses prospects de témoigner de la valeur réelle apportée par nos produits en incitera d’autres à demander de nos services.
  5. L’autorité : être crédible et sembler expert dans un domaine. Il y a deux types d’expertise : celle perçue (par les gens) et celle intrinsèque (les compétences et l’expertise réels). Il faut savoir viser les deux car, dans le pire des cas, on peut avoir une réelle expertise que les gens ne perçoivent pas.
  6. La sympathie : amabilité et joie sont des critères de vente à ne pas négliger.
  7. La rareté : un produit en quantité limitée intensifie le désir de l’obtenir. Ne pas hésiter à insister sur la faible disponibilité d’un produit.
  8. La simplicité : parler à ses clients simplement et clairement afin de ne pas les perdre.
  9. L’inattendu : susciter l’attention et la curiosité des clients, en leur laissant un message surprenant qui ne peut que les attirer.
  10. Le concret : aller directement à l’essentiel en restant humain, honnête et précis tant dans les chiffres que les bénéfices.
  11. La crédibilité : les gens doivent percevoir notre expertise et croire que ce qu’on dit est vrai.
  12. L’émotion : toucher les gens émotionnellement c’est les rendre susceptible d’agir.
  13. L’histoire : passer un message à travers une histoire suscite l’attention et la curiosité.
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Une autre manière efficace de vendre est de créer un produit doté d’une valeur bien plus forte que son coût en y ajoutant ce petit plus qui le fait sortir du lot. L’information, par exemple, coûte peu à l’entreprise mais peut être le détail qui saura faire la différence.

« […] souvent il suffit de réfléchir un peu plus loin que la concurrence, un peu “en dehors de la boîte” pour avoir un avantage énorme sur les autres. » Olivier Roland, Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études

L’information est souvent sous-exploitée. Or, elle peut apporter une valeur inestimable à celui qui la reçoit. Beaucoup paient pour une information pertinente. L’auteur d’un site internet alliant vente et conseils se verra accorder confiance et admiration de la part des clients qui seront plus susceptibles d’acheter ses produits et en devenant fans.

Les 3 piliers pour vendre sur le web avec de l’information, interagissant ensemble :

  • 1er pilier, le trafic : c’est le nombre de visites sur notre site internet qu’on obtient en créant du contenu de qualité, en le promouvant ou en contactant des experts d’un domaine plus ou moins similaire pour trouver du soutien.
  • 2ème pilier, l’autorité : il y a deux types d’expertises, l’expertise intrinsèque (réelle) et l’expertise perçue par notre audience. Cette dernière est très importante car c’est seulement lorsque notre audience la reconnaît qu’elle applique nos conseils et achète nos produits. Il est donc indispensable de la prouver en utilisant les commentaires et témoignages de nos admirateurs et en interviewant ou en s’affichant avec des personnes reconnues de notre domaine.
  • 3ème pilier, la relation et la confiance : les gens recherchent la relation humaine. Pour cela, le vendeur doit s’exposer : donner son nom, son prénom, afficher une photo, parler de soi et de son expérience pour rassurer les gens, utiliser un ton personnel avec une touche d’humour, faire des podcasts ou des vidéos, être présent, montrer un intérêt et interagir avec ses lecteurs.

Créateur de la méthode de vente scientifique SPIN Selling (Situation, Problème, Implication, Need-payoff/besoins à combler), Neil Rackham réalisa des études afin de tester des techniques de vente. S’avérèrent efficaces :

  • Les conclusions de différents types : le vendeur prétend penser que la vente est conclue, même si le client n’a pas manifesté d’envie d’acheter.
  • La transformation d’un besoin implicite en besoin explicite : le client se plaint d’un problème, admet une insatisfaction mais n’explicite pas clairement ce dont il a besoin. Le vendeur le repère, amène le client à prendre conscience de l’importance de son besoin et de sa solution urgente. Cependant, le coût de la solution doit être inférieur au besoin.

Les différents types de questions SPIN :

  • Les questions de situation : en poser un minimum, et en début d’entretien, afin d’en connaître un peu plus sur le client et de situer le problème.
  • Les questions de problème : le vendeur cherche et détecte les problèmes implicites, ce qui lui permet ensuite de cibler ses questions, de trouver des solutions aux problèmes du clients et d’amener à la vente.
  • Les questions d’implication : ce sont les plus efficaces en matière de conclusion de vente car grâce à elles, le client se rend compte de ses besoins explicites et veut une solution à son problème.

Un autre moyen de convaincre quelqu’un d’acheter nos produits est de récolter les témoignages de nos clients. Une vidéo est le meilleur type de témoignage : elle apporte de la crédibilité aux yeux des prospect, contrairement à un texte dont on peut douter de l’auteur. Deux techniques avancées :

  • L’étude de cas : une interview audio ou vidéo en allant à la rencontre du client, souvent plus longue qu’un simple témoignage.
  • Répondre aux objections : obtenir d’un client qu’il exprime une objection qu’il éprouvait avant d’acheter notre produit mais qu’il a su surmonter et oublier après l’achat. D’autres prospects partagent sûrement la même objection donc ce témoignage les convaincra d’acheter.

La réussite du lancement de produit est cruciale. C’est une méthode 20/80 et une des plus efficaces pour vendre en ligne. Même si les étapes qui le précède sont plus importantes : sondage, offre irrésistible, tests, webinar.

Jeff Walker inventa la « Product Launch Formula » qui est la manière de lancer un produit à la vente grâce à un marketing de très haute efficacité : annoncer, à l’avance, l’arrivée du produit sur le marché, suscitant l’impatience des prospects, puis en faire tout un événement à sa sortie.

Chapitre 15 : comment démultiplier votre efficacité et être plus heureux en déléguant

Une erreur commune aux entrepreneurs, c’est de vouloir tout gérer seuls sans externaliser ni déléguer aucune tâche. Ils travaillent donc « dans » et non pas « sur » leur entreprise. Or, avoir une entreprise qui tourne sans nous, c’est libérer de son temps pour s’adonner à ses passions et à ceux qu’on aime. C’est ce qui différencie un solo-entrepreneur d’un véritable entrepreneur.

L’entreprise est composée de différents systèmes (administratif, création produits et services, marketing et vente, support client). Le véritable entrepreneur va réfléchir et concevoir des processus écrits pour chacun de ces systèmes, tel des modes d’emploi, afin que ses employés puissent les suivre au mieux.

Les procédures sont vitales pour l’entreprise. Tant qu’un objet fonctionne, on ne pense ni ne perçoit sa composition intérieure. Mais dès lors que ce même objet commence à mal fonctionner, on passe d’une simple perception externe à une perception complexe interne : c’est le processus de ponctualisation.

La moindre défaillance d’un élément peut nuire au fonctionnement entier de l’objet. Il en va de même pour l’entreprise : anticiper, visualiser, analyser, comprendre et améliorer son système intérieur pour éviter tout dysfonctionnement pouvant nuire au résultat final.

Les procédures doivent suivre quatre règles principales :

  1. Apporter de la valeur à tous (clients, employés, fournisseurs)
  2. Être les plus claires et compréhensibles possible
  3. Toutes être rassemblées dans un même manuel physique ou numérique
  4. Amener à un service client uniforme

Parmi les avantages des procédures :

  • Ce sont des cartes mémoires
  • Bien décrites, elles permettent une meilleure communication que l’oral
  • Ce sont des gagne-temps en termes de formation d’employés
  • Elles rendent les employés autonomes

Grâce à internet, on peut aussi déléguer certaines tâches à distance et à l’étranger. Loin d’être de l’exploitation, cela permet à quelqu’un dans le besoin de toucher un revenu qu’il ne peut pas toucher dans son pays. De plus, en engageant des personnes étrangères à moindre coût, on développe notre entreprise en participant à la richesse de notre pays.

Le véritable entrepreneur sait qu’automatiser son entreprise c’est se donner les moyens de profiter de la vie tant qu’il en est encore possible. Il peut s’offrir des « mini-retraites » pendant l’année, plutôt que d’attendre cette fameuse retraite que tous attendent avec impatience. Celle dont la garantie d’en jouir est incertaine.

Chapitre 16 : Avoir deux fois plus de succès tous les six mois avec l’entreprise scientifique

David Ogilvy devint un très grand et influent publicitaire dans les années 1960 en utilisant la méthode de Claude Hopkins, une méthode qui lui avait fait gagner beaucoup d’argent à l’époque. Cette méthode, la publicité scientifique, est basée sur le principe de test des hypothèses pour identifier les publicités qui font vendre.

Hopkins testa ses hypothèses et les effets de ses publicités grâce à des coupons-réponses. Se lancer via notre propre jugement, en étant persuadé que tel produit ou telle publicité aura l’effet escompté, n’est pas la solution. Hopkins ne s’arrêta pas de tester ses hypothèses jusqu’à trouver la meilleure publicité, celle qui le propulsa vers la gloire.

Expérimenter afin d’augmenter son chiffre d’affaire en utilisant le funnel de vente.

Le funnel de vente, c’est le schéma de l’entreprise comprenant chacune de ces étapes : le monde, les contacts, les prospects, les clients, les clients réguliers, les fans. À chaque étape, un certain pourcentage de personnes passent à l’étape supérieure.

En expérimentant concrètement ses hypothèses, on peut augmenter significativement le taux de conversion de chaque étape, ce qui entraîne une augmentation non négligeable du chiffre d’affaire. Tester, par exemple, différents titres, différents boutons d’appel à l’action, l’utilisation d’image, etc…

« Développer ses connaissances sur des sujets qui sont véritablement importants est une utilisation intelligente de son temps. » Olivier Roland, Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études

Pour calculer de manière précise les taux de chaque étape (le nombre de pages vues, le temps passé par les visiteurs sur les pages…), il existe des logiciels automatisés en ligne permettant de suivre ces chiffres rapidement, de se fixer des objectifs et de suivre leur avancée (Google Analytics, Youtube Analytics).

L’auto-répondeur Aweber, lui, permet de garder les adresses e-mails des prospects et de pouvoir les contacter directement et personnellement. Il mesure aussi la performance des e-mails. Récolter les adresses e-mails de contacts pour les transformer en prospects peut se faire à l’aide de pages d’inscription et de formulaires appelés plus communément LeadPages.

Ils peuvent être créés via des logiciels tel qu’Aweber et être publiés sur une page web ou un blog. Pour convaincre les visiteurs de renseigner leur adresse e-mail, il faut, de préférence, leur offrir une ressource gratuite en échange.

Ensuite, pour transformer ses nouveaux prospects en clients, il faut créer une page de vente puis, utiliser un processeur de paiement pour que les clients procèdent au règlement. Il en existe plusieurs : Paypal, le plus connu, fonctionne comme un compte en banque réel, permettant aux clients de régler un achat directement par email.

Enfin, les CRM auto-répondeurs, tels que Infusionsoft ou Ontraport sont des logiciels, complets, bien que complexes et coûteux, regroupant la gestion automatique du funnel de vente, le calcul précis des taux de chaque étape et les tests et résultats de chaque étape.

Conclusion sur “Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études”

Chapeau l’artiste ! Dès les premières phrases et du haut de son franc parler, Olivier sut captiver toute mon attention. Sa philosophie : vivre libre et indépendant parce que la vie est trop précieuse pour la sacrifier pour un « métro-boulot-dodo » dans lequel on ne s’épanouit pas et ce, pendant nos plus belles années.

« Ah ! Enfin quelqu’un qui parle mon langage ! ». Toute jeune déjà, je ressentais une sorte de dégoût, de rejet, pour cette façon de vivre dans laquelle tous voulaient que je m’emprisonne : trouver ma « voie », faire des études et travailler.

Avant de tomber sur Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études, complètement par hasard (ou par signe du destin ?), je nageais encore dans le flou concernant ma vie. Je n’en ressentais pas de réel sens et me cherchais encore personnellement. De toute évidence, créer ma propre entreprise me trottait déjà dans la tête, mais je ressentais comme un arrière-goût inexplicable… Je pense qu’en tant qu’aspirante inconditionnelle de liberté, la simple idée de me retrouver dans ce système renfermé du travail me faisait reculer.

À la lecture du livre d’Olivier Roland, mon regard croisa cette fameuse phrase : « avoir une entreprise au service de sa vie plutôt qu’une vie au service de son entreprise ». Elle me foudroya d’une évidence. J’en appris beaucoup sur les nombreuses manières d’en créer une mais aussi sur les différents types d’entreprises possibles. Mon intérêt s’arrêta alors sur le blogging.

Je n’imaginais pas possible de pouvoir vivre d’un blog, pourtant Olivier m’en convaincu. Aimant écrire et partager et désirant aider les autres, je compris que cette vie de blogueuse me conviendrait tout à fait. Par le biais du livre, je découvris la formation Blogueur Pro d’Olivier et me lança dans l’aventure, pleine de détermination. En tant que bon sceptique, je tente donc le coup !

Le livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études vous habillera d’une conviction qu’on peut vivre sa vie comme on l’entend. Elle ôtera votre scepticisme et, si vous appliquez les conseils d’Olivier, changera votre regard sur la vie… pour le meilleur.

Points forts et points faibles du livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études

Points forts du livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études

  • Accessible, clair, humain, honnête
  • Richesse d’information
  • Histoires inspirantes, études de cas et exemples concrets et réels
  • Nombreuses références
  • Faisabilité des nombreux conseils et astuces pratiques
  • Exercices
  • Nous donne un aperçu de comment pensent et agissent les grands changeurs de ce monde
  • Prise de conscience
  • Fait rêver… et agir !

Points faibles du livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études

  • Parties un peu fouillies, beaucoup de titres et sous-titres différents, on peut s’y perdre
  • Le nombre de pages

La note de Laura du blog Sans sucre s’il vous plait :

Le petit guide pratique du livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études de Olivier Roland

Les huit principes de réussite du livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études :

  1. L’éducation d’aujourd’hui n’est pas optimisé pour les entrepreneurs et les gens qui cherchent à se libérer du système
  2. Il est essentiel de “hacker” votre éducation pour réussir en affaire
  3. La volonté est un élément important du succès
  4. Apprenez à apprendre, et apprenez souvent
  5. Être entrepreneur est plus enrichissant qu’être employé
  6. Devenir entrepreneur prend du courage
  7. Il faut se lancer sans attendre d’être parfait
  8. Déléguez afin de vous libérer

Foire Aux Questions (FAQ) du livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études de Olivier Roland

1.Comment le public a accueilli le livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études de Olivier Roland ?

Ce fut un succès retentissant pour la majorité des lecteurs. C’est l’un des livres les plus vendus sur Amazon.

2.Quel fut l’impact du livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études de Olivier Roland ?

Ce livre a permis aux lecteurs de savoir comment s’auto-éduquer, c’est-à-dire sélectionner eux-mêmes leur propre éducation, et être bien plus productif que d’apprendre pendant plusieurs années des tonnes de cours qui ne les intéressent ni eux, ni les professeurs qui les enseignent.

3. À qui s’adresse le livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études de Olivier Roland ?

Ce livre s’adresse à ceux qui aimeraient apprendre à structurer leur vie et avoir des outils et des pistes pour y parvenir.

4.Quelles sont les bases de l’enseignement du XIXe siècle ?

Obéir et apprendre sont les bases de l’enseignement de l’époque, permettant de former ouvriers et agriculteurs. 

5.Comment réellement apprendre ?

L’apprentissage par cœur peut aller se rhabiller ! Après réception de nouvelles informations sur un sujet, prendre 30 secondes pour noter ce dont on se souvient permet d’entraîner notre capacité à ne retenir que l’essentiel.

Les techniques pour exercer notre volonté afin d’atteindre nos objectifs vs être entrepreneur ça fait peur !

Les techniques pour exercer notre volonté afin d’atteindre nos objectifsÊtre entrepreneur ça fait peur
La respiration lente : dès lors qu’on ressent une pulsion face à une tentation, respirer profondément et lentement pendant 10 à 15 secondes permet de la diminuer.Le mythe de la sécurité de l’emploi : un CDI ne garantit pas un emploi à vie. Avec notre propre entreprise, on a moins de chance de se faire licencier.
La méditation : une des techniques les plus efficaces entraînant à ne pas réagir aux éléments extérieurs comme intérieurs.Le mythe du risque financier : un entrepreneur ne peut pas bénéficier des indemnités chômage.
Le sport : une petite séance de sport plus ou moins intense aide à renforcer notre volonté.Le mythe de la faillite : quel est le vrai taux d’échec des entreprises en France ? En France, on compte environ 33% d’échecs après 3 ans d’entreprise et 50% après 5 ans

Qui est Olivier Roland ?

Olivier Roland : Auteur du livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études.

Olivier Roland est un entrepreneur depuis l’âge de 19 ans, blogueur, Youtubeur, archéologue amateur, plongeur, pilote d’avion et conférencier international.

Avez-vous lu Tout Le Monde N’a Pas Eu La Chance De Rater Ses Etudes ? Combien le notez-vous ?

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Interviews et commentaires d’experts au sujet de Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études

Le lancement de Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études a fait passablement de bruit, non seulement dans la sphere des auto-entrepreneurs et du business mais aussi dans les grands media.

Interviews télévisés et vidéos 

Mon interview sur France 3 où je partage les idées principales de mon livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études :

Articles et revue de presse

Investir et Business

L’article « 5 conseils à retenir de Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » de Samuel Shalom dans Les Echos

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68 commentaires
  1. Des très bons livres de développement personnel et de business, il y en a une quantité.
    Ce qui différencie ce livre, néanmoins, c’est son exhausivité. On peut y trouver en quelque sorte un condensé de techniques qui sont décrites plus en détail dans des dizaines de livres. Ce qui est appréciable, c’est que l’auteur ne perd pas son temps dans du « blabla » inutile comme c’est malheureusement souvent le cas dans ce genre de littérature.
    Après, comme partout, juste lire le livre ne vous mènera nulle part. Ce qui compte, c’est d’en appliquer concrètement des choses. Personnellement, voici ce que j’en ai retiré immédiatement: je me suis immédiatement mis à la méditation, j’ai utilisé la mémoire répétitive, et j’ai quelques mois plus tard crée mon premier site internet.
    Je vous conseille fortement de compléter ce livre par la lecture de Vivez la vie de vos rêves grâce à votre blog du même auteur.

  2. Exactement Hugues, la lecture simple du livre (et de tout autre livre pratique) n’est pas suffisante et ne sert, presque, à rien. Il faut mettre en application et tester quelques techniques et conseils donnés par l’auteur. D’ailleurs, Olivier nous le fait bien comprendre dans son livre.
    Bravo pour ton site !

  3. Ping : 1, 2, 3 … lisez ces 3 livres au plus vite ! – Solutions anti stress
  4. Quelques fautes d’orthographe repérées à la première lecture de l’article:

    […] ces bases n’ont pas grandement évoluées.

    Engagé quelqu’un est une garantie presque totale d’atteindre nos objectifs.

    (à condition, évidemment, que l’entreprise ai de la valeur)

    il réussit à trouver des aides financières qui lui permis de relever la tête

    L’entreprise d’Olivier vécue 10 ans.

    parce que rien n’est à la chance

    Notre comportement et notre état d’esprit joue sur notre chance. Trois techniques pour le devenir [QUoi? »chanceux » n’est pas dit avant]

    Il y a une infinie de possibilités,

    pourtant Olivier m’en convaincu.

    , je découvris la formation Blogueur Pro d’Olivier et me lança dans l’aventure,

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Bienvenue sur mon blog spécialisé dans des livres rares, des livres exigeants qui ont tous une énorme qualité : ils peuvent vous faire changer de vie. Ces livres ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse, je les ai tous lus et choisis parmi des centaines d’autres.

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