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Malcolm Gladwell | Résumé et avis de ses meilleurs livres, bio et citations

Écrivain-conférencier et journaliste anglais, vivant aux États-Unis, Malcolm Gladwell, est connu pour avoir écrit plusieurs best-sellers qui s’écoulent en millions d’exemplaires dans le monde entier. Chaque livre de Malcolm Gladwell s’inspire de concepts scientifiques en psychologie et sociologie que l’écrivain a à coeur de simplifier afin de les rendre accessibles à un large public. Dans cet article, apprenez-en davantage sur la vie de cet auteur, célèbre storyteller et vulgarisateur. Découvrez également un résumé des trois livres phares de Malcolm Gladwell ainsi que ses meilleures citations !

Malcolm Gladwell, une vie de recherche et d’écriture

malcolm gladwell ecrivain et chercheur

Photography by N. Sputnik

Le panaché d’influences de Malcolm Gladwell

Malcolm Gladwell naît en 1963 à Foreham, dans le Hampshire, en Angleterre. Il est l’aîné des deux garçons de la famille.

 l’âge de six ans, la famille Gladwell émigre au Canada. Elle s’installe à Elmira, en Ontario. Le petit Malcolm grandit donc au Canada et non en Angleterre. Son père, Graham Gladwell est ingénieur puis devient professeur de mathématiques à l’université. Il a publié plusieurs livres. Sa mère, Joyce Gladwell, est d’origine jamaïcaine et est psychothérapeute. Elle a également écrit un livre.

Au cours de sa scolarité, le jeune Malcolm rencontre deux enseignants qui auront une influence majeure sur lui : Jim de Bock, qui l’encourage à suivre ses idées plutôt que de contempler ce que pense le monde; puis, Bill Exley qui lui enseigne l’importance de la précision.

Au collège et lycée, Malcolm commence à se passionner pour le journalisme. Il est, par ailleurs, reconnu comme l’un des dix grands orateurs de l’école et s’illustre en sport où il est champion du 1 500 mètres à la course.

De journaliste à écrivain-conférencier

Malcolm Gladwell étudie l’histoire à l’université de Toronto d’où il ressort diplômé en 1984. Il devient ensuite journaliste :

  • D’abord au sein du magazine politique conservateur The American Spectator, en Indiana.
  • En 1987, il intègre le Washington Post au titre de journaliste scientifique dans les domaines économiques et scientifiques, puis il devient correspondant en chef du bureau de New York.
  • En 1996, il rejoint l’équipe de rédaction du magazine The New Yorker.

Malcolm Gladwell vit aujourd’hui à New-York, aux États-Unis. Il est l’auteur de plusieurs livres qui s’inspirent de travaux universitaires en psychologie et sociologie, à destination du grand public. Ses ouvrages sont recommandés dans plusieurs écoles de commerces. Ceux-ci s’écoulent en millions d’exemplaires à travers le monde entier. En 2005, le Time nomme Malcolm Gladwell parmi les 100 personnes les plus influentes de la planète. Son succès lui permet aujourd’hui de donner des conférences, notamment pour des entreprises prestigieuses comme Google ou Microsoft.

Les livres de Malcolm Gladwell : une série de best-sellers !

Malcolm Gladwell est l’auteur de cinq livres à succès :

  • « Le point de bascule : comment faire une différence avec de très petites choses », dernière édition publiée en 2016 – Titre original : « The tipping point : how little things can make a big difference » (2000).
  • « La force de l’intuition : prendre la bonne décision en deux secondes », dernière édition publiée en 2007 – Titre original : « Blink : the power of  thinking  without thinking » (2005).
  • « What the Dog Saw : and other adventures » (2009).
  • « Tous winners ! Comprendre les logiques du succès », publié en 2018 – Titre original : « Outliers : The Story of Success » (2008).
  • « La loi de David et Goliath : pourquoi nos points faibles sont nos meilleurs atouts », dernière édition publiée 2019 – Titre original : « David and Goliath : underdogs, misfits and the art of battling giants » (2013).

Trois résumés de livres de Malcolm Gladwell

« Tous Winners » de Malcolm Gladwell

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Dans « Tous Winners », Malcolm Gladwell définit ce qu’est la réussite selon lui. Il analyse les raisons du succès d’une personne, succès qui ne serait pas seulement dû, selon lui, aux talents de l’individu mais également à un ensemble de facteurs extérieurs, indépendants de la personne en question.

Dès l’introduction, Malcolm Gladwell nous plonge dans le vif du sujet par l’intermédiaire d’une belle histoire, celle du village de Roseto en Pennsylvanie. Tout le livre est construit de cette manière : à travers une multitude d’histoires réelles, Malcolm Gladwell décrypte les réussites pour nous expliquer d’où elles viennent et comment elles peuvent naître.

Critère numéro 1 : l’occasion

La première partie du livre s’intéresse à l’occasion. Autrement dit, qu’est ce qui fait qu’une réussite existe ? Eh bien, selon Malcolm Gladwell, c’est le bon moment.

L’auteur nous explique que les gens qui réussissent ne partent pas de rien. Leur mode de vie ou leurs talents particuliers ne suffisent pas à expliquer leurs succès. Il est nécessaire de savoir d’où ils viennent. La date de naissance, par exemple, est un élément déterminant. En sport, les enfants nés en début d’année sont plus souvent sélectionnés : plus matures que les autres enfants (nés en deuxième partie d’année), ils paraissent meilleurs. Ensuite, du fait de leur sélection, ils bénéficient d’un meilleur entraînement et avec le temps deviennent donc réellement meilleurs. Cette différence persiste avec le temps. Cela est flagrant dans l’éducation où ce désavantage initial déterminera leur accès à des études universitaires.

Malcolm Gladwell nous explique également que même si le talent inné existe, il ne suffit pas. Le travail est nécessaire. Il cite différentes études qui ont établi que dix mille heures d’entraînement sont nécessaires pour atteindre le degré de maîtrise associé à une véritable expertise, quel que soit le domaine. Les opportunités sont également essentielles. L’histoire de Bill Joy, un informaticien, en est un exemple représentatif. Celui-ci a effectivement pu s’exercer pendant de longues heures à la programmation. S’il a pu le faire, c’est parce qu’un certain nombre de conditions étaient réunies. Malcolm Gladwell nous cite également les exemples des Beatles qui ont pu jouer sur scène de nombreuses fois à Hambourg et de Bill Gates qui a pu bénéficier de temps supplémentaire dès la quatrième pour s’exercer à la programmation.

Enfin, Malcolm Gladwell s’intéresse à l’intelligence et au quotient intellectuel. Il explique qu’être un génie n’est pas suffisant pour réussir. L’intelligence pratique est essentielle. Il ne suffit pas d’être intelligent, il faut savoir utiliser son intelligence. Pour cela, l’origine familiale est cruciale.

Critère numéro 2 : l’héritage

Dans la seconde partie de l’ouvrage, Malcolm Gladwell s’intéresse à l’héritage, c’est à dire aux traditions et aux attitudes transmises par nos ancêtres. Le premier chapitre nous emmène dans la région des Appalaches, dans une petite ville où deux familles fondatrices s’y sont affrontés durant des décennies, pour des questions d’honneur. Cette culture de l’honneur est encore aujourd’hui la raison cachée des violences actuelles. Elle se caractérise par différents éléments : elles ont lieu dans des zones très peu fertiles, sont le fait d’individus combatifs et les querelles sont forcément publiques. Malcolm Gladwell démontre la puissance des héritages culturels à travers cet exemple de la culture de l’honneur. Ces héritages sont profondément ancrés et restent intacts même lorsque les conditions de leur création (économiques, sociales, démographiques…) ont disparu.

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Malcolm Gladwell prend également l’exemple d’un accident d’avion pour expliquer les différences culturelles et leurs incidences sur le comportement. Il relève l’existence de six niveaux linguistiques de persuasion face à un pilote : ordre, énoncé d’une obligation, suggestion, question, préférence et allusion. La manière de communiquer varie selon le rapport à l’autorité. Ainsi, le pilote donnera des ordres en s’adressant à son copilote tandis que ce dernier préférera l’allusion pour parler à son supérieur. Il faut également prendre en compte les dimensions d’Hofstede : l’échelle individualisme/collectivisme, l’évitement de l’incertitude et l’indice de distance hiérarchique.

Le chapitre suivant permet à Malcolm Gladwell de démontrer que les aptitudes des populations asiatiques pour les mathématiques, sont liées, en partie, à la linguistique. Celle-ci faciliterait l’apprentissage des nombres et du calcul. Le système de calcul étant logique, les enfants asiatiques apprennent à compter plus vite que les enfants américains. Les Asiatiques disposent donc d’un avantage en mathématiques.

Critique de « Tous winners« , livre de Malcolm Gladwell

Malcolm Gladwell nous révèle les dessous de la réussite à travers des histoires passionnantes. Grâce à ses talents de storyteller et une recherche documentée sur le sujet , Malcolm Gladwell nous livre une analyse approfondie des facteurs de réussite, proposant, avec ce livre, plutôt un essai qu’un livre de développement personnel. L’auteur ne nous donne, en effet, aucune méthode pour réussir nous-même mais nous apporte une réflexion intéressante sur l’idée que, contrairement à ce que nous avons tendance à imaginer, « le prodige ne tient pas du tout du prodige ». Il faut enfin noter que l’auteur ne définit la réussite d’une personne que par des résultats (scolaires, sportifs, professionnels…) et l’accomplissement de réalisations.

Points forts :

  • Un schéma d’écriture original et brillant qui mêle les récits de vie, le contenu documentaire et l’analyse : impossible de s’ennuyer en lisant ce livre.
  • Le patchwork de petites histoires qui nous transportent, avec suspens et des personnages hors-normes, d’un univers à un autre et qui nous mènent finalement toutes vers les idées conductrices du livre.
  • La recherche minutieuse et très documentée de l’auteur.

Point faible :

Ma note :

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« La loi de David et Goliath » de Malcolm Gladwell

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Ce livre de Malcolm Gladwell a pour but de nous démontrer que nos points faibles peuvent, en fait, se révéler être nos meilleurs atouts et qu’il est donc possible de sortir vainqueur d’un combat perdu d’avance.

Avec « La loi de David et Goliath », Malcolm Gladwell se transforme encore une fois en conteur d’histoires. Dès l’introduction, il nous rappelle le récit de David et Goliath. Goliath était un fantassin, grand et fort muni d’une armure lourde. David, quant à lui, était un jeune berger sans armure, rapide et agile.

David choisit de ne pas s’engager dans un combat au corps-à-corps avec Goliath mais plutôt de viser son seul point faible, non protégé par l’armure : son front. Goliath, surpris par cette stratégie et ralenti par sa taille et tout son équipement, n’a pas le temps de réagir ni de riposter. Il tombe sous le coup de pierre parfaitement lancée par son adversaire à l’endroit vulnérable. Conclusion : dans ce duel, la grande taille de Goliath, ne fut pas une force, comme nous le pensons généralement, mais fut au contraire sa plus grande faiblesse.

Et c’est ce que Malcolm Gladwell veut nous démontrer, à travers de multiples histoires, tout au long de ce livre : la force ne se situe pas là où nous le croyons ! Les forts ne sont pas aussi forts qu’on peut le penser et les faibles peuvent se révéler bien plus puissants qu’on ne l’aurait imaginé. Ainsi, chapitre après chapitre, Malcolm Gladwell s’appuie sur le parcours de différentes personnes pour nous montrer que nous pouvons apprendre à combattre les géants.

Les avantages des inconvénients et vice-versa

Dans cette première partie, Malcolm Gladwell s’intéresse aux avantages et inconvénients pour démontrer qu’ils n’en sont pas forcément. À travers l’histoire d’un entraîneur d’une petite équipe de basket et de celle Lawrence d’Arabie, il explique qu’une stratégie originale a permis la victoire dans les deux cas. L’équipe de basket a pu accéder au championnat national en se focalisant sur sa défense, puisqu’elle n’avait pas un niveau excellent pour attaquer. L’avantage des Turcs s’est retourné contre eux : plus nombreux, ils pensaient avoir la victoire facile mais Lawrence d’Arabie a su faire preuve d’intelligence.

Il en va de même dans l’éducation. L’argent et les « bonnes écoles » ne conduisent pas systématiquement à la réussite et peuvent même, au contraire, se révéler des inconvénients. Une jeune lycéenne, première de sa promo, va accéder à une grande université. Mais, elle ne sera plus première de classe, va se décourager et finalement abandonner ses études.

Le concept de la difficulté souhaitable

Malcolm Gladwell consacre la deuxième partie de son livre au concept de difficulté souhaitable. L’auteur prend l’exemple d’une personne dyslexique, qui à force de travail a pu devenir un avocat réputé. Jeune enfant, il a développé une grande capacité d’écoute, grâce aux histoires que sa mère lui lisait pour compenser ses difficultés à lire par lui-même. Il ne faisait pas partie des bons élèves mais a pu terminer des études secondaires et obtenir un emploi. Plus tard, il s’est inscrit à la faculté de droit. À la différence de la plupart des gens qui apprennent par capitalisation, lui, a appris par compensation. Il n’avait pas le choix, il devait combler ses lacunes. Malcolm Gladwell démontre, avec cet exemple et d’autres, que la nécessité conduit à se dépasser.

Le pouvoir a ses limites

La troisième et dernière partie de « La Loi de David et Goliath » s’intéresse aux limites du pouvoir. L’auteur commence par nous expliquer le principe de légitimité : si nous souhaitons que les autres se comportent correctement, nous devons nous-même être exemplaire. La légitimité reposerait sur trois conditions selon Malcolm Gladwell : les personnes supposées obéir doivent penser qu’ils peuvent s’exprimer et qu’ils seront entendus, les règles doivent fixées, l’équité doit être appliquée. Sans légitimité, le pouvoir entraîne l’insubordination.

Critique de « La loi de David et Goliath« , livre de Malcolm Gladwell

Malcolm Gladwell réussit une nouvelle fois à nous livrer une analyse de la force et de la faiblesse tout en nous captivant grâce à son talent de storyteller. Il ne délivre pas de méthode clé en mains mais nous amène à réfléchir sur ce que nous croyons être des forces et des faiblesses et à les remettre en question. Par l’intermédiaire de nombreuses histoires, en s’appuyant sur des études scientifiques, Malcolm Gladwell nous livre un message positif tout en nous incitant à nous interroger sur nos croyances.

Dans « La loi de David et Goliath« , vous ne trouverez pas de méthode de développement personnel à proprement dite. Toutefois, Malcolm Gladwell fait participer le lecteur à une réflexion globale sur le sujet, étayée par des études et l’analyse de l’auteur. Et en vous donnant les clés de ceux qui ont fait de leurs points faibles des points forts ou qui ont su optimiser leur potentiel, « La loi de David et Goliath » est un livre qui pourrait vraiment transformer votre vie !

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Points forts :

  • Le style de l’auteur qui associe un style journalistique et documenté, à son talent de storyteller.
  • Les propos à contre-courant des idées reçues et positifs
  • Le message encourageant pour mieux vivre et transformer nos difficultés en atouts, ou pour ceux qui, inversement, peinent à réussir malgré leurs nombreux atouts.

Points faibles :

  • Quelques propos qui semblent se contredire.
  • Des idées controversées, des conclusions qui peuvent paraître hâtives à certains moments.

Ma note :

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« Le point de bascule », livre de Malcolm Gladwell

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Dans ce livre de Malcolm Gladwell, l’auteur s’intéresse au point de bascule, c’est à dire au moment où tout change.

La « marque de fabrique » de l’auteur est toujours là : une multitude d’histoires pour illustrer ses théories et avancer ses idées. Ainsi, en décryptant plusieurs succès fulgurants, Malcolm Gladwell analyse leurs origines et nous démontre pourquoi ces succès en sont devenus. Pour cela, il les compare à une épidémie. Selon lui, le processus est le même et se décompose en trois grands principes : la contagion, l’ampleur des répercussions et la soudaineté des changements.

Malcolm Gladwell commence avec l’exemple de l’épidémie de syphilis qui a eu lieu à Baltimore dans les années 1990. Il explique que ce sont des changements mineurs qui ont transformé la maladie en épidémie. La maladie est composée de trois éléments : les personnes qui transmettent les agents infectieux, les agents infectieux eux-mêmes et le milieu dans lequel ils sont. Malcolm Gladwell transpose ces trois éléments au cas des épidémies sociales et les désigne ainsi : les oiseaux rares, l’adhérence, le contexte.

Les oiseaux rares

Malcolm Gladwell appelle « oiseaux rares » les personnes qui se distinguent par leur sociabilité, leur réseau, leur énergie. Il s’agit de déclencheurs : ces personnes découvrent une information, un produit et répandent la nouvelle. Pour mieux comprendre le fonctionnement des oiseaux rares, Malcolm Gladwell rappelle notamment le principe des six degrés de séparation qui explique pourquoi on dit que « le monde est petit » : autrement dit, comment une idée, une tendance ou une information parvient à se répandre dans toute une population avec six intermédiaires uniquement.

L’auteur distingue trois types d’oiseaux rares :

  • Les connecteurs

Ceux-ci sont dotés de trois caractéristiques :

  • Ils disposent d’un réseau de relation très important car ils sont extrêmement sociables.
  • Ils sont faciles à contacter car rattachés à différents univers.
  • Leur réseau est très diversifié et tient à la force des liens dit « faibles » (grosso-modo des connaissances, pas de véritables amis).
  • Les mavens

Ce sont des spécialistes du renseignement. Ils se situent dans toutes les couches sociales. Il s’agit de personnes qui connaissent plus de choses que la majorité de la population et partagent facilement leurs informations. Leurs conseils sont extrêmement suivis.

  • Les vendeurs

Le vendeur, quant à lui, sait se montrer persuasif et lever les objections éventuelles des clients potentiels. Il maîtrise le langage verbal mais aussi non-verbal. C’est un transmetteur.

L’adhérence

Ce principe a beaucoup d’importance selon Malcolm Gladwell. C’est ce qui permet au message d’être contagieux et inoubliable. La présentation et l’organisation du message ont autant d’importance que son contenu. Le changement d’un tout petit élément du message peut conduire à augmenter sa portée de manière considérable. L’histoire de l’émission « Sesame street » en est un exemple flagrant. Se concentrer uniquement sur le fond est une erreur, la forme revêt une importance capitale.

Le contexte

Le contexte a également un rôle à jouer dans une épidémie : les circonstances, les conditions de son milieu et les particularités de son environnement sont importantes. Pour expliquer ce concept, Malcolm Gladwell prend l’exemple de la criminalité à New-York : très importante dans les années 1980, elle diminue drastiquement dans les années 1990. Dans ce double chapitre, Malcolm Gladwell enrichit ses propos en nous expliquant ce que sont la théorie du carreau cassé et la règle des 150.

Les études de cas

Malcolm Gladwell termine son exposé avec deux études de cas pour mettre en pratique les théories énoncées tout au long de son livre : une marque de basket qui devient mondialement connue du jour au lendemain et le tabagisme.

Critique de « Le point de bascule« , livre de Malcolm Gladwell

Une nouvelle fois, Malcolm Gladwell nous livre ses théories plutôt qu’une méthode à appliquer. Une multitude de concepts sont développés pour nous amener à comprendre ce phénomène de point de bascule qui peut être déclenché, selon l’auteur, par de petits détails minutieusement étudiés. L’analyse de l’auteur, enrichie de nombreux exemples (malheureusement un peu anciens et contradictoires pour certains), nous amène à réfléchir sur des sujets différents, mais principalement sur les stratégies de communication et de marketing qui peuvent multiplier des résultats. Tout cela, à la façon de Malcolm Gladwell, c’est-à-dire agréablement édulcoré par plein d’anecdotes et faits réels sur fond de recherche scientifique !

Points forts :

  • Le message inspirant : nous n’avons pas forcément besoin de beaucoup de choses pour tout faire basculer.
  • Des données théoriques très intéressantes, qui apportent des pistes de réflexion, notamment en matière de stratégie marketing et de communication.
  • Ce n’est pas un ouvrage de fiction, et pourtant il en possède les atouts : on voyage d’un univers à un autre, au rythme des nombreuses histoires et expériences scientifiques.

Points faibles :

  • Il n’est pas toujours facile de faire le lien entre toutes les informations mentionnées, d’autant plus qu’à certains moments, les informations semblent manquer de cohérence entre elles.
  • Les exemples censés étayer les dires de l’auteur datent de plusieurs décennies, voire plusieurs siècles.

Ma note :

Le point de bascule - livres de Malcolm Gladwell
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Les meilleures citations de Malcolm Gladwell

Les facteurs de réussite et les chances de succès

  • « On pense que les outsiders ont très peu de chances d’arracher des victoires. […] Ce n’est pas du tout le cas. Il arrive à tout bout de champ que des concurrents donnés pour perdants gagnent. »
  • « Les coups de chance ne semblent pas être l’exception chez les milliardaires, les groupes de rock et les stars du sport. Ce serait plutôt la règle. »
  • « De prime abord, les avocats vedettes, les génies des mathématiques et les magnats du logiciel semblent détachés de l’expérience ordinaire. Mais ce n’est pas le cas. Ce sont les produits de l’histoire et de la collectivité, ayant bénéficié d’occasions et de leur héritage. Leur succès n’est ni exceptionnel ni mystérieux : il est enraciné dans une trame d’avantages et d’héritages, certains mérités, d’autres non, certains gagnés, d’autres dus à la chance -, mais tous essentiels à leur destin. Le prodige, en définitive, ne tient pas du tout du prodige. »
  • « Le succès est fonction de la persévérance et de l’obstination et de la volonté de travailler dur pendant vingt-deux minutes pour donner un sens à quelque chose que la plupart des gens abandonneraient après trente secondes. »
  • « La culture à laquelle nous appartenons et les héritages que nous ont transmis nos ancêtres modèlent de façon inimaginable les scénarios de notre réussite. Autrement dit, il ne suffit pas de se demander à quoi ressemblent les gens prospères. Ce n’est qu’en se demandant d’où ils viennent que nous pouvons démêler la logique qui fait que certains réussissent et d’autres pas. »
  • « Le sentiment de possibilité, si nécessaire au succès, ne vient pas seulement de nous ni de nos parents. Il vient de notre époque : des occasions particulières que nous présente notre situation particulière dans l’histoire. »
  • « Un enfant issu d’une famille perturbée vivant dans un quartier convenable a plus de chances de bien tourner qu’un enfant élevé dans une bonne famille habitant un quartier troublé. »
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La communication 

  • « Pour qu’un groupe serve d’incubateur à un message contagieux […], il faut donc maintenir sa taille en deçà de 150. Sinon, des obstacles structurels se créent, et menacent son harmonie et sa cohésion. »
  • « Le contenu du message compte autant que le messager. Plus précisément, l’information doit adhérer à la mémoire, être inoubliable au point de provoquer un changement et d’inciter les gens à agir. »
  • « Les épidémies sociales fonctionnent exactement comme les épidémies de maladies. Elles sont déclenchées par les actions d’une poignée de gens qui se distinguent nettement de la masse par leur sociabilité, leur énergie, leurs connaissances ou leur influence. »
  • « Quiconque veut déclencher une épidémie, que ce soit une épidémie de produit, d’idée ou de comportement, doit donc exploiter cette aptitude qu’ont les oiseaux rares de traduire le message d’un innovateur dans un langage que le reste de la population comprendra. »
  • « L’excès de renseignements ne favorise pas la compréhension ; au contraire, elle lui nuit. Pour prendre de bonnes décisions, il faut filtrer. »
  • « Quand on tente de s’expliquer par écrit, on diminue considérablement ses chances d’avoir un éclair de génie pour résoudre une énigme – tout comme le fait de décrire un visage par écrit nuit aux chances de le reconnaître lors d’une séance d’identification. »
  • « Si tout le monde fut contraint de penser autrement, en sortant du cadre, c’est peut-être que ce cadre avait besoin d’être modifié. »

Le courage et la résilience

  • « Le courage n’est pas une vertu que l’on possède déjà, qui rend brave quand les temps sont durs, mais plutôt un avantage qui s’acquiert en vivant des périodes difficiles et en découvrant qu’elles ne sont pas si difficiles après tout. »
  • « Il faudrait […] se demander si nous, en tant que société, avons besoin de gens qui ont surmonté un traumatisme – et la réponse, c’est carrément oui. Cette idée n’est guère plaisante car, pour chaque épargné dont l’expérience traumatisante a raffermi le caractère, il y a d’innombrables survivants brisés par ce qu’ils ont vécu. Il n’en demeure pas moins que, dans certaines circonstances et à certaines époques, nous dépendons tous de gens que la vie a endurcis. »
  • « Une même expérience traumatisante peut avoir deux conséquences complètement opposées : elle peut causer un grave préjudice à un groupe et améliorer le sort d’un autre. »
  • « Les héritages culturels sont des forces puissantes. Ils ont des racines profondes et durent longtemps : ils persistent, quasi-intacts, d’une génération à l’autre, même lorsque les conditions économiques, sociales et démographiques qui les ont engendrés ont disparu. Ils gouvernent nos attitudes et nos comportements, à tel point que, si nous ne les identifions pas, nous ne pouvons comprendre le monde qui nous entoure. »
  • « Le travail acharné n’est une prison que s’il n’a aucun sens. »
  • « Aussi étrange que cela puisse paraître, on a plus de chances d’être une meilleure personne si on vit dans un voisinage propre que si on vit dans une rue jonchée de détritus, entourée de murs couverts de graffiti. »
  • « Le bien pur n’existe pas. Lorsqu’elle atteint un niveau très élevé, une qualité ou une expérience positive ou une situation favorable a un coût qui peut dépasser ses avantages. »

Le point de bascule

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  • « En définitive, le point de bascule confirme le potentiel du changement et le pouvoir de l’action intelligente. Le monde peut sembler immuable, implacable. Il ne l’est pas. Une petite poussée au bon endroit peut le faire basculer. »
  • « De petits changements peuvent avoir des effets considérables. Tout dépend du moment où les changements sont apportés et de la manière dont ils sont faits. »
  • « Il est possible d’accomplir de grandes choses avec peu de moyens. »
  • « Lorsque l’on désire faire basculer une situation au moyen d’un produit, d’une idée ou d’une attitude, on souhaite ni plus ni moins transformer les destinataires : on tente de les infecter, de les embarquer dans un courant, de les faire passer de l’hostilité à l’acceptation. Cela peut se faire grâce à l’influence d’un certain type de personnes extraordinairement sociables : les oiseaux rares. Cela peut se faire en augmentant le niveau d’adhérence d’un message, en rendant son contenu inoubliable au point qu’il adhère à l’esprit et incite à l’action. Mais cela peut aussi se faire en modifiant légèrement le contexte, bien que cette conception de l’influence aille à l’encontre des postulats les plus enracinés dans la nature humaine. »
  • « C’est beaucoup plus difficile qu’on le croit d’élever des enfants dans un milieu aisé. Les gens peuvent être détruits par la pauvreté. Mais ils peuvent être également détruits par la richesse, car ils perdent leurs ambitions, leur fierté et leur propre estime. C’est difficile aux deux extrémités du spectre économique. Probablement que ça fonctionne mieux au milieu. »

L’intuition et la compréhension immédiate

  • « Le balayage superficiel n’est pas un don étrange. C’est un faculté on ne peut plus humaine. On l’utilise à chaque nouvelle rencontre, lorsque l’on doit comprendre quelque chose en un clin d’œil ou que l’on se trouve dans une situation inhabituelle. Si on y a d’abord recours par nécessité, on finit par s’y fier parce que c’est une méthode très efficace, qui donne d’excellents résultats. »
  • « Trop souvent l’être humain accepte d’emblée ses premières impressions, car il lui semble quasi impossible de maîtriser ce qui surgit de son inconscient. Alors qu’au contraire il peut agir sur le contexte de sa compréhension immédiate et, ce faisant, sur son intuition. C’est ainsi qu’on évite de faire des erreurs à la guerre, dans un service des urgences ou dans une voiture de patrouille. »
  • « La pertinence des décisions prises en situation de stress dépend […] de la pratique, de la répétition et du respect des règles. »
  • « La compréhension immédiate n’est pas un don magique, apanage de quelques chanceux. C’est une capacité que l’on peut développer. »
  • « On peut apprendre à améliorer ses évaluations éclair, tout comme on apprend à penser de manière logique et consciente. »

Le pouvoir

  • « Lorsqu’une personne ou une institution en position de pouvoir veut que les autres se comportent correctement, elle doit d’abord et avant tout donner l’exemple. C’est ce qu’on appelle le « principe de légitimité ». »
  • « Les relations superficielles représentent une source de pouvoir social, et plus on en a, plus on est puissant. »

Et vous, avez-vous particulièrement aimé un livre de Malcolm Gladwell ? Connaissez-vous d’autres citations de Malcolm Gladwell ? N’hésitez pas à partager vos avis dans les commentaires !

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