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Je ne veux pas choisir

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Résumé de « Je ne veux pas choisir ! » de Barbara Sher : Ce livre s’adresse aux explorateursscanners en anglais – c’est-à-dire ces personnes multipotentielles qui se passionnent pour tout et ne parviennent pas à choisir de voie, sinon au prix d’efforts considérables. L’auteure propose d’aider l’explorateur à mieux comprendre son fonctionnement pour retrouver une image positive de lui-même et se créer une vie qui lui correspond pleinement.

Par Barbara Sher, 2007 (édition américaine) / 2020 (édition française), 297 pages.

Titre original : « Refuse to Choose« 

Chronique et résumé de « Je ne veux pas choisir » de Barbara Sher

Introduction | Guide de survie à l’usage des explorateurs, multi-potentiels, esprits Renaissance et autres touche-à-tout

1. Sommes-nous des explorateurs ?

L’auteure, Barbara Sher, commence son livre « Je ne veux pas choisir » en interrogeant le lecteur : faisons-nous partie de « ce type très particulier de penseurs » que sont les explorateurs ?

Note : le terme d’ »explorateur » est utilisé par l’auteur tout au long du livre mais n’est pas forcément parlant pour tout le monde. Le mot « explorateur » est, en fait, à prendre au sens de « multi-potentiel » ou « multipotentialistes », termes beaucoup plus usités aujourd’hui.

Pour nous aiguiller sur la réponse, Barbara Sher pose une série d’autres questions : selon elle, si ces questions se sont déjà posées à nous, alors oui, il y a de fortes probabilités que nous soyons un « explorateur ».

L’auteure décrit ensuite ce qu’est un « explorateur » en deux points :

  • Un explorateur est « génétiquement programmé » pour s’intéresser à de nombreux domaines, contrairement à la majorité des gens qui n’affectionnent qu’un domaine en particulier et s’y plaisent.
  • L’explorateur possède un « cerveau remarquable, aux multiples talents », c’est pourquoi il doit cesser de « vouloir entrer dans la norme » : on a souvent fait croire à l’explorateur qu’il faisait les choses de travers et qu’il devait changer. Mais selon Barbara Sher, tout cela est « faux » : « Ce que vous preniez pour un handicap à surmonter par la force de la volonté est en réalité un don exceptionnel » déclare-t-elle.

2. L’histoire de l’auteure, Barbara Sher

  • Premières prises de conscience

L’auteure de « Je ne veux pas choisir » raconte ici ses premiers souvenirs quant à la prise de conscience de sa personnalité d’exploratrice.

Elle relate une anecdote qui s’est déroulée quelques jours avant son entrée à l’université.

Comme les autres étudiants, Barbara doit, ce jour-là, sélectionner les cours qu’elle voudra suivre pendant son année universitaire. Elle doit alors faire son choix parmi des centaines de cours. Mais contrairement à ses amies qui semblent vivre cette étape sereinement, son ressenti est tout autre : la lecture du catalogue de description des cours rend l’étudiante si heureuse qu’elle en pleure de joie ! A ce moment-là, elle se sent bouleversée car elle réalise qu’elle entre dans l’univers incroyable de la connaissance : cet univers où les gens aiment la connaissance pour la connaissance.

  • Éternelle étudiante

L’auteure explique ensuite à quel point elle a aimé être étudiante et ainsi, apprendre tous les jours. Elle aurait voulu que cela ne cesse jamais.

Pendant des années, elle a fait partie de ces « éternels étudiants » qui avaient réussi à trouver un équilibre : grâce à un job en parallèle, Barbara pouvait financer elle-même ses études, faire face à ses dépenses quotidiennes tout en continuant d’aller à l’université.

Ces études, confie l’auteure, n’ont pourtant jamais servi à rien. Barbara Sher n’a jamais mis en pratique les connaissances apprises, n’a jamais trouvé de travail en lien avec elles, ni généré aucun revenu grâce à elles. Elle ne les a jamais enseignées non plus :

« Je n’ai rien fait. J’aimais juste apprendre et je voulais continuer à le faire. […] Maintenant que j’ai mûri, je réalise que tout ce délicieux dilettantisme me rapporte autant qu’un diplôme de médecine ou d’ingénieur, et qu’il me permet de me rappeler chaque jour – chaque fois que je prends un livre, que je regarde une chaîne scientifique , ou que j’essaie de lire une carte de l’Asie sans raison particulière – que la vie est incroyable, et qu’il n’y a pas de fin à l’émerveillement qu’elle suscite. »

  • Fin des études, premiers pas dans la vie active

Mais Barbara Sher finit par se résoudre à choisir une voie comme on le lui demande. Elle opte pour les mathématiques, puis l’anthropologie.

« Je finis par comprendre que j’étais censée étudier quelque chose que je pourrais finalement mettre à profit, mais l’idée de devoir réduire le nombre de mes centres d’intérêt et m’enterrer dans un seul domaine d’étude me semblait indiciblement déprimante. Je ne l’ai jamais envisagée sérieusement. »

Devenue mère célibataire, elle se retrouve vite confronté à la réalité quotidienne. Elle se retrouve à assumer la charge et les besoins de ses enfants seule. Manquant de temps et d’argent, elle stoppe donc ses études et accepte un emploi dans un programme financé par la ville en faveur des pauvres, des drogués et des anciens détenus.

Cet emploi lui plait beaucoup. Elle y fait carrière avant de devenir écrivain, puis coach de vie.

  • La découverte des « explorateurs »

Dans son activité de coach, Barbara Sher rencontre de nombreux clients. Elle remarque que beaucoup d’entre eux sont souvent incapables, comme elle, de choisir une spécialité. Elle raconte que ces derniers :

  • « Aimaient trop de choses pour n’en choisir qu’une« .
  • « Ne voulaient pas s’arrêter d’explorer, d’essayer des choses ou d’apprendre, néanmoins, leurs apprentissages n’étaient orientés vers aucun but« .
  • « Étaient souvent brillants, beaucoup étaient doués dans de nombreux domaines et adoraient parler de leurs centres d’intérêt du moment ».

Barbara Sher se lance alors dans des recherches approfondies. Elle étudie les personnages historiques qui possèdent, eux aussi, des centres d’intérêt hétéroclites (Aristote, Goethe, Léonard de Vinci, Benjamin Franklin). Elle découvre alors que pour aucun d’entre eux, « papillonner » et « ne pas finir un projet » ne semble poser problème : « à leur époque, personne ne semblait penser que c’était mal de faire tout ce qu’il était possible de faire sous le soleil ».

C’est à ce moment-là que l’auteure de « Je ne veux pas choisir » décide de donner un nom à ce type de personnes : elle les appellera les « explorateurs ». Puis, elle écrit son premier livre sur le sujet.

  • L’école des explorateurs

Après la parution de son livre, Barbara Sher reçoit quantité de courriers : de nombreux lecteurs se retrouvent dans ses propos et lui sont reconnaissants de « s’entendre décrire en termes positifs ».

La plupart d’entre eux, convaincus d’avoir un problème et de ne pas faire les choses comme il fallait, avaient consulté des thérapeutes sans résultat.

Barbara Sher ne propose aucun mode d’emploi pour les explorateurs. Pourtant, les témoignages reçus des lecteurs lui font réaliser que son livre a été aidant pour beaucoup d’entre eux. Les explorateurs racontent combien son livre leur a permis de :

  • Se libérer de la pression culturelle : la société actuelle met en avant les « spécialistes » au détriment des « généralistes » – et donc des explorateurs. Elle dénonce, chez ces derniers, leur incapacité à être stable.
  • S’autoriser à :
    • Ne pas se conformer à « cette vision du monde dans laquelle il n’y a qu’une seule véritable voie ».
    • Ne pas choisir « une seule et unique profession », mais explorer toutes les choses qu’ils aiment.
    • Considérer ce qu’ils aiment sous une perspective différente, avec une énergie renouvelée, et une joie réprimée durant des années par un sentiment de culpabilité.
  • Dépasser « les blessures d’avoir été rabaissés, la frustration de se sentir incapable de satisfaire aux attentes de leur famille, la solitude ressentie de ne pas être compris (et de ne pas se comprendre eux-mêmes) ».
  • Prendre conscience des aspects positifs de leur personnalité : leur curiosité, leur amour de la découverte, leur joie « presqu’enfantine » d’être plongés dans un grand projet.

Pour Barbara Sher, « Je ne veux pas choisir » est un manuel pour explorateurs qui a pour but d’apprendre au lecteur :

  • Qui il est et pourquoi il s’est toujours senti si différent de ceux qui l’entourent, et plus particulièrement des gens qui ont trouvé une voie à suivre dans leur vie facilement.
  • Quel type d’explorateur il est et quels outils et « modèles de vie » pourraient lui convenir.
  • Comment passer à l’action et ainsi réaliser « le travail extraordinaire dont sont capables les explorateurs ».

Enfin, l’auteure précise que son ouvrage « Je ne veux pas choisir » est un programme visant :

  • Une reconstruction ⇒ il aidera l’explorateur à « se défaire des effets d’années d’incompréhension » et de restaurer une « estime de soi malmenée ».
  • Un apprentissage ⇒ il enseigne à l’explorateur comment utiliser les capacités inhabituelles avec lesquelles il est né.
  • Une reconversion professionnelle réussie  il guidera le lecteur explorateur vers un emploi où il ne s’ennuiera pas et qui puisse servir de support à la vie qu’il souhaite vivre.

PARTIE 1 – Qu’est-ce qu’un explorateur, et en êtes-vous un ?

avez vous un profi explorateur

Chapitre 1 – Tout sur les explorateurs

1.1 – Qu’est-ce qu’un explorateur ? | Quatre démarches qu’il ne peut pas faire
  • Faire un choix parmi ses multiples centres d’intérêt

Ce chapitre de « Je ne veux pas choisir » commence par décrire le principal défi que rencontrent les explorateurs : l’indécision.

En effet, intéressés par tellement de choses, les explorateurs sont souvent incapables de faire des choix.

C’est le cas d’Elaine, dont l’auteure nous raconte l’histoire :

« Tout ce qu’elle voit, tout ce à quoi elle pense, regorge de potentiel et attire son attention. Elle veut tout réaliser. Mais elle est totalement coincée, et finalement, elle ne fait rien. »

  • Poursuivre un projet jusqu’au bout

L’explorateur, très enthousiaste pour démarrer quelque chose de nouveau, s’essouffle ensuite, laissant derrière lui une multitude de projets inachevés.

Il désespère alors :

  • Des remarques de son entourage.
  • De ne jamais voir l’aboutissement d’un produit fini.
  • De savoir qu’il y aura toujours des choses nouvelles et intéressantes qui apparaîtront dans son champ de vision : l’explorateur sait que même en les ignorant toutes et en se focalisant sur une seule avec détermination, ces nouvelles idées auront le pouvoir de le faire douter de son choix.

L’explorateur peut passer à autre chose dès qu’il devient bon dans un domaine ou par le simple fait d’avoir fait quelque chose.

  • Ne choisir qu’une seule voie

Les explorateurs sont « persuadés qu’il ne leur est permis de suivre qu’une seule voie, alors qu’ils veulent les suivre toutes ».

L’explorateur va donc :

  • Soit se forcer à faire un choix et restera toujours insatisfait.
  • Soit ne rien choisir du tout et vivra très mal cette situation.

Ce qui est dommage, selon Barbara Sher, c’est que les explorateurs n’auraient aucun problème si :

  • La société les acceptait tels qu’ils sont (comme c’était le cas dans le passé).
  • Ces derniers comprenaient mieux leur fonctionnement et cessaient de vouloir ressembler aux autres :

« Presque tous les cas de mauvaise estime de soi, de honte, de frustration, de sentiments d’inadéquation ou d’indécision et d’incapacité à se mettre en action disparaissent tout simplement dès qu’ils comprennent qu’ils sont des explorateurs et qu’ils cessent d’essayer d’être quelqu’un d’autre. »

  • Devenir un spécialiste

Les explorateurs passent leur temps « à explorer l’horizon en pensant à leur prochain projet à explorer ». À l’inverse, les spécialistes, eux, sont heureux d’être absorbés dans leur seul domaine de prédilection et, à ce moment-là, ne se demandent pas ce qu’ils peuvent bien rater.

1.2 – Beaucoup de gens ressemblent à des explorateurs, mais n’en sont pas

Barabara Sher nous explique ici que beaucoup de gens pensent être des explorateurs alors qu’ils n’en sont pas. C’est le cas par exemple des personnes qui :

  • Passent d’une idée à l’autre avant de prendre une décision : en fait, elles ne font qu’essayer des idées et les abandonner jusqu’à trouver la « bonne ».
  • Dépriment : les symptômes principaux de la dépression (l’incapacité à ressentir du désir, la difficulté de concentration) peuvent laisser croire qu’il s’agit de multi-potentialité, mais ce n’est pas le cas.
  • Sont atteintes de trouble du déficit de l’attention (TDA) : beaucoup d’explorateurs s’imaginent avoir un TDA avant de se savoir explorateurs. Pour beaucoup, cela s’avère vrai, et alors le TDA vient se cumuler à leur profil d’explorateur. Mais il y a aussi un certain nombre de personnes diagnostiquées TDA qui vont ressembler à des explorateurs du fait de leur trouble, mais qui n’en sont pas. Elle-même diagnostiquée TDA, l’auteure explique observer une différence très nette entre son TDA et sa multi-potentialité.

Enfin, Barbara Sher rappelle que beaucoup de personnes ont un domaine de prédilection dans lequel ils sont heureux tout en ayant des centres d’intérêt secondaires. Cela ne fait pas d’eux des explorateurs. La différence est notable : on observe une gamme normale d’intérêts chez ces derniers, infinie chez les explorateurs.

1.3 – Être explorateur relève de la nature humaine
  • Une curiosité insatiable

L’explorateur est « inépuisablement curieux », « incurablement intéressé par tout ce qui existe » :

« Une intense curiosité pour de nombreux sujets sans liens entre eux est l’une des caractéristiques les plus élémentaires d’un explorateur. […] Un explorateur ne veut se spécialiser dans aucune des choses qu’il aime, parce que cela signifierait abandonner tout le reste. »

  • Un trait naturel qui ne peut être gommé

Pour Barbara Sher, être explorateur est dans sa nature. L’ignorer le rendrait alors toujours anxieux et insatisfait.

  • Une tendance qui a changé récemment

La société actuelle valorise peu le potentiel des explorateurs. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Les multi-potentiels ont été pendant longtemps hautement considérés. L’auteure explique ici comment s’est produit le changement dans les années 1950, lorsque les états ont commencé à investir leurs ressources dans la course à la technologie et que les universités se sont mises à former des spécialistes des sciences et de la technologie.

1.4 – Comment les explorateurs peuvent-il arriver à se consacrer à tous leurs centres d’intérêts ?

« Être un explorateur de nos jours, c’est comme hériter d’une rutilante machine pleine d’engrenages, de boutons, de cadrans, mais sans le manuel d’instructions. »

Pour l’auteure de « Je ne veux pas choisir », les explorateurs doivent d’abord apprendre à s’organiser. Ils peuvent aussi exploiter les nouveaux postes et moyens innovants qui émergent partout actuellement : ceux-ci correspondent pleinement à leur personnalité.

1.5 – Le journal d’exploration
  • Qu’est-ce que le carnet d’exploration ?

Le « journal d’exploration » est un outil qui se retrouve tout au long du livre « Je ne veux pas choisir ».

Ce journal d’exploration :

  • Est un joli carnet, sans lignes, avec beaucoup d’espace pour écrire du texte, dessiner des schémas, des croquis, coller diverses notes et images…
  • Sert :
    • Aux exercices proposés par Barbara Sher dans cet ouvrage.
    • À saisir ses meilleures idées, celles qui sinon seraient perdues (sans aucune obligation de les réaliser, d’y donner suite).
    • À noter ses « petits voyages intérieurs ».
  • S’apparente aux carnets de Léonard de Vinci : désordonnés, spontanés et débridés, ces carnets étaient une source d’inspiration pour ce génie qui aimait penser un stylo à la main.
  • Les effets bénéfiques du carnet d’exploration

Barbara Sher insiste sur les effets bénéfiques du carnet d’exploration :

« Le simple fait de considérer vos explorations dignes d’être consignées amorce un changement radical quant à ce que vous aviez toujours pensé de vous. »

Pour l’auteur, ce journal d’introspection permet de :

  • Ne pas oublier : se rappeler un bon projet ou des idées tant que nous sommes enthousiaste, avant que la passion ne s’éteigne.

« Cela vous permettra de porter toutes vos idées et toutes vos visions un pas plus loin, au lieu de les rejeter comme si elles étaient mort-nées, parce qu’irréalisables ou impossibles. »

  • Développer sa créativité : l’idée est de déverser ses idées plutôt que de suivre un quelconque plan détaillé.
  • Développer ses idées sans avoir à vraiment les concrétiser : ce n’est pas « une promesse à tenir » mais « simplement une façon de se faire plaisir quand on est quelqu’un d’inventif ».
  • Transmettre ses idées à de potentiels lecteurs.
  • Prendre du plaisir à imaginer, jouer librement, se relire…
  • Démarrer son journal d’exploration

L’auteure de « Je ne veux pas choisir » propose deux exercices pour commencer à écrire dans son journal d’exploration : un qui consiste à réaliser la carte de ses projets inachevés dans son lieu de vie, l’autre est l’écriture quotidienne :

« Votre journal d’exploration est un sanctuaire où vos rêves et vos intérêts d’aujourd’hui sont à l’abri. Votre esprit curieux n’étant plus en état de siège, il pourra enfin s’épanouir. »

Chapitre 2 – Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ?

Dans ce deuxième chapitre de « Je ne veux pas choisir », Barbara Sher nous aide à comprendre les raisons qui font que nous choisissons un centre d’intérêt pour l’abandonner ensuite.

2.1 – Première étape : prendre conscience

La plupart des explorateurs essaient de cacher leurs talents, de se fondre dans le moule car ils pensent mener leur vie de la mauvaise manière, être inadaptés et voudraient devenir des personnes « normales »

Mais pour Barbara Sher, les explorateurs ne devraient absolument pas réagir comme cela. Ils devraient, à l’inverse, développer leur extraordinaire potentiel.

À travers l’histoire de Pamela, l’auteure explique que la première étape est de prendre conscience de ce potentiel, de comprendre ce qui caractérise la personnalité des explorateurs. Ce premier pas est essentiel. L’auteure a noté d’ »extraordinaires transformations » chez les explorateurs, après qu’ils aient compris qui ils étaient et réalisé que tout allait bien chez eux.

Cette prise de conscience apporte :

  • Un immense soulagement lié au sentiment d’être compris.
  • La permission d’être soi-même.
2.2 – Pourquoi les explorateurs ne peuvent pas choisir qu’un seul chemin ?

Les explorateurs ne peuvent pas choisir une seule direction pour trois raisons.

Les explorateurs :

  • Ne peuvent pas avoir moins de centres d’intérêt : retenir un explorateur d’en faire plus, c’est comme « attacher un athlète à une chaise ou placer un enfant de deux ans dans un tout petit espace confiné. Cela ne provoque que des ravages et même du désespoir ».
  • Ne veulent pas avoir moins de centres d’intérêt : les explorateurs aiment la variété et traitent les informations rapidement. Ils sont donc « prêts pour de nouveaux sujets plus tôt que les autres ». Par ailleurs, « ils ont des capacités exceptionnelles dans beaucoup de domaines et ils sont faits pour les utiliser ».
  • Peuvent, et donc doivent, explorer de nombreux domaines : pas ou moins attachés à la stabilité que la plupart des gens, les explorateurs se passionnent facilement pour les nouvelles choses. Ils ont besoin d’apprendre et de comprendre. Ils se nourrissent du changement.
2.3 – Les durées et les récompenses
  • Les explorateurs sont comme des abeilles

Pour comprendre ce que sont les durées et récompenses, Barbara Sher utilise une métaphore avec le miel et les abeilles : les abeilles, lorsqu’elles butinent vont de fleurs en fleurs. Elles ne restent jamais plus de quelque secondes sur une fleur mais ceci est suffisant, car l’abeille reste le temps qu’il lui faut pour avoir sa récompense : le nectar.

  • Comprendre ses propres récompenses

Barbara Sher invite alors le lecteur explorateur à identifier quelles sont ses propres récompenses pour comprendre pourquoi il ne reste pas plus longtemps sur ses projets. Pour cela, elle lui propose de réfléchir à ce qui l’attire dans ces projets et à quel moment ceux-ci cessent de l’intéresser.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Comment être tout : Un guide pour ceux qui ne connaissent (toujours) pas ce qu'ils veulent faire lorsque grand

De cette manière, il sera en mesure de comprendre l’idée suivante : lorsqu’il perd de l’intérêt pour quelque chose qu’il a commencé, c’est qu’il a, en fait, obtenu ce qu’il cherchait. Il a ainsi accompli sa mission.

« Quand vous obtenez votre récompense, quelle que soit l’activité, vous vous sentez toujours heureux, absorbé, plein d’énergie. Une fois que vous êtes comblé, ou lorsque la récompense diminue, vous commencez à vous ennuyer. C’est aussi naturel que de vous mettre à table quand vous avez faim et de la quitter quand vous êtes repu. »

L’auteure rajoute :

« C’est pour cela que votre intérêt s’en va : non pas parce que vous êtes déficient, paresseux ou incapable de vous concentrer, mais parce que vous avez terminé. »

Aussi, identifier ses récompenses est un exercice intéressant car les récompenses :

  • Représentent le « cœur de l’identité » de l’explorateur, le « carburant qui le propulse vers tout ce qui l’intéresse ».
  • Aident l’explorateur à concevoir le style de vie qui lui convient.
  • Les récompenses les plus courantes

Pour terminer, l’auteure de « Je ne veux pas choisir » détaille les récompenses que l’on retrouve fréquemment chez les explorateurs, à savoir : l’expression personnelle, l’impact, la nouveauté, l’aide aux autres, les sensations, la stimulation intellectuelle, le défi, l’innovation, la créativité, l’imagination, la vision, la beauté, la connaissance, l’intuition, la découverte, l’appartenance, l’apprentissage, la construction d’une œuvre, d’une expertise.

Chapitre 3 – La panique de l’explorateur

Une fois qu’ils ont compris qu’ils n’ont pas à aller vers une seule et unique voie, et que ce sont les autres qui, par ignorance, ne les comprennent tout simplement pas, et une fois qu’ils ont décidé de poursuivre tous leurs centres d’intérêt, alors les explorateurs voient leurs peurs réelles apparaitre.

Et la principale peur qui se manifeste est de ne pas avoir le temps d’exprimer leur potentiel : les années qui passent créent un sentiment de panique chez les explorateurs.

le mal du temps panique de l'explorateur

3.1 – Le « mal du temps »

L’auteure appelle le problème que connaissent les explorateurs avec le temps : le « mal du temps ».

Le temps, chez les explorateurs, se retrouve compacté dans le moment présent, comme s’ils avaient oublié que les lendemains existaient. Ils ont ainsi l’impression que s’ils remettent à demain les choses qu’ils aiment faire, elles seront perdues à jamais.

Dès lors, deux questions préoccupent souvent les explorateurs. Ils se demandent :

  • S’ils seront capables de laisser une trace dans l’humanité : l’auteure y répond en démontrant qu’il n’est pas nécessaire d’être expert dans un domaine pour laisser quelque chose dans ce monde : un amateur peut très bien le faire. C’est le cas d’Aristote ou encore de Benjamin Franklin.
  • S’ils parviendront à entreprendre tout ce qu’ils portent en eux avant de mourir : pour l’auteure, c’est possible ; et ils n’ont besoin de renoncer à rien pour cela. Selon elle, il suffit de cesser de paniquer pour ne plus se sentir paralysé et réaliser que le temps ne manque pas.
3.2 – Les obstacles et solutions proposées aux « explorateurs paniqués »

Barbara Sher liste ensuite les principaux obstacles des explorateurs qui, en entendant « le tic tac de l’horloge », n’arrivent pas à se lancer. Elle mentionne le fait de :

  • Craindre les détracteurs, et d’être alors trop perfectionniste.
  • Faire des listes de choses irréalistes et ainsi se convaincre que c’est impossible.
  • Rendre les projets trop énormes.
  • Ne pas s’autoriser à faire ce dont on a envie.
  • Croire que le problème vient de soi.
  • Être tiraillé entre trop de directions possibles.

Barbara Sher propose ensuite aux explorateurs des solutions pour se débarrasser de ces obstacles :

  • Admettre qu’ils travaillent, en réalité, pour obtenir l’approbation de quelqu’un (parents, prof, patron, voisin…).
  • Rayer quelques éléments de leur liste et arrêter de chercher à se prouver qu’ils ne pourront pas faire tout ce dont ils rêvent.
  • Réduire la taille de leur projet à un niveau plus réaliste : élaguer en ne conservant que les aspects qu’ils aiment le plus, c’est-à-dire le cœur de leur rêve.
  • S’obliger à faire ce qu’ils aiment sans penser que c’est un privilège.
  • Cesser de se juger et se lancer : selon l’auteure, il est bon d’échouer pour avancer.
3.3 – Deux outils pour réduire la panique des explorateurs
  • Le calendrier mural

Ce calendrier fait main, à afficher à un endroit visible au quotidien, est un outil que propose Barbara Sher pour :

  • Noter tous les projets que le lecteur aimerait commencer sur les six prochaines années.
  • Apprendre à structurer, prioriser et ordonner ses projets.
  • Enlever toutes ses idées de la stratosphère pour les placer dans sa vie de tous les jours, à côté de ses autres activités ».

Ainsi, une fois la panique partie, l’explorateur, plus serein, va « relâcher une merveilleuse énergie vers son esprit créatif ». Grâce à sa structure, il pourra utiliser ce calendrier pour accomplir ces projets les uns après les autres.

  • Les post-it

L’auteure suggère au lecteur de noter sur des post-it toutes les idées trouvées dans ce livre qui l’ont aidé à réduire sa panique et à les afficher partout.

Chapitre 4 – La phobie de l’engagement

Pour de nombreux explorateurs, s’engager est une perspective terrifiante.

Barbara Sher commence ce troisième chapitre de « Je ne veux pas choisir » en nous relatant l’histoire de Joanne qui, chaque fois qu’elle doit choisir, a l’impression que ce choix aura des conséquences énormes et irréversibles.

4.1 – Les fausses idées qu’ont les explorateurs sur l’engagement

En réalité, le phobique de l’engagement se fait de fausses idées de l’engagement.

L’auteure de « Je ne veux pas choisir » dément ces croyances :

  • Nous ne sommes pas obligé de choisir une seule voie pour le restant de nos jours : cette idée est aujourd’hui révolue ; il est, en effet, de nos jours, bien rare qu’une personne ne garde le même emploi toute sa vie.
  • Tout ce qu’on aime ne doit pas nécessairement devenir un métier : il est tout à fait possible de faire quelque chose juste pour le plaisir parallèlement à une activité qui permette de gagner sa vie et qui ne prenne pas trop de temps. De même, si son emploi ne consiste pas à pratiquer ses passions, l’explorateur peut, grâce à son esprit créatif, l’exercer avec intérêt.
  • Faire carrière n’implique pas obligatoirement d’y investir une somme d’argent et un temps considérable : pour éviter cela, il suffit de bien prendre en compte certains éléments lorsque nous faisons un choix de carrière.
  • Si rien ne nous passionne, ce n’est pas un problème, c’est juste qu’il n’y a probablement aucune activité faite pour nous : beaucoup d’explorateurs continuent de chercher leur « grande passion » alors que la vie qui leur convient est justement de ne pas en avoir. Ils devraient alors plutôt se réjouir de leur existence pleine de variété et d’enthousiasme.

« Un explorateur en quête d’une grande passion improbable risque de passer à côté de la douzaine de passions réelles qui l’occupe chaque jour. […] La seule véritable « passion » d’un explorateur, c’est celle d’utiliser chaque parcelle de son être, d’exercer son esprit curieux, d’aller au bout de ce qui le fascine pour découvrir ce qu’il veut savoir. Et puis de passer à autre chose. »

4.2 – Cinq conseils sur l’engagement pour un explorateur 
  • S’engager dans tout ce qui l’intéresse

Selon l’auteure, il serait dommage de gaspiller cette « inextinguible soif d’explorer la nouveauté » et cette « aptitude à être fasciné quand tellement de gens ne ressentent rien du tout ».

  • Ne pas s’engager trop tôt

Si l’explorateur ne sait pas à quoi ressemblera son lieu de travail et ce qu’il y fera concrètement, alors, il est trop tôt pour s’engager : Barbara Sher lui suggère de bien s’informer avant de s’engager dans un emploi (en interviewant, par exemple, des personnes qui travaillent dans le secteur qui les intéresse).

  • Anticiper l’ennui

Tôt ou tard, un explorateur s’ennuie : « La curiosité, la créativité et l’apprentissage sont essentiels aux explorateurs ; s’ils en sont privés, ils dépriment » affirme l’auteure. Heureusement, les explorateurs sont plein de ressources et devraient donc trouver un moyen de rendre leur travail intéressant : par exemple, en écrivant pour le journal de l’entreprise, en organisant des évènements, etc.

  • Utiliser le système ATTP

Ce système se compose de 4 étapes à suivre après une prise de poste :

  • Apprendre pendant les 6 premiers mois.
  • Tester : mettre en place une nouvelle organisation, la perfectionner puis la tester.
  • Transmettre ses compétences : les enseigner puis les consigner dans le manuel des procédures.
  • Partir avec une indemnité de départ qui permettra de vivre un an sans travailler et de se consacrer à ses centres d’intérêts.

Puis recommencer le processus.

  • Garder en tête qu’un explorateur peut :
  • Choisir de nombreuses spécialités.
  • Se servir d’un travail acceptable pour financer ce qu’il aime sur son temps libre.
  • Créer son propre métier.

Chapitre 5 – Trop débordé pour faire ce que j’aime

Dans ce chapitre du livre « Je ne veux pas choisir », Barbara Sher répond à la question suivante : comment l’explorateur peut-il s’adonner à ses passions quand il n’en a ni le temps ni la disponibilité d’esprit.

comment ne plus être débordé en panique

5.1 – La peur

L’auteure commence par expliquer que généralement, les gens surmenés sont des gens qui ont peur : ils craignent, en effet, d’oublier de faire quelque chose, de ne pas respecter un délai, de ne pas être présents pour quelqu’un, de se sentir submergés, de perdre le contrôle.

Pour cette raison, ils se chargent toujours de nouvelles responsabilités.

En utilisant l’histoire de Jeff, un homme débordé, l’auteure invite le lecteur à se remémorer et à décrire avec précision la dernière fois qu’il s’est senti insouciant : quand il faisait ce qu’il aimait « sans devoir le planifier dans son emploi du temps ».

Puis, elle propose de revisiter ce souvenir au moins une fois par jour : « lorsque vous oubliez à quoi ressemble la simplicité, vous vous retrouvez dans un mode d’urgence et vous ne pouvez même plus penser à ce que vous voulez vraiment ou essayer de trouver du temps pour l’obtenir. C’est comme de vouloir lire un livre de poésie dans un immeuble en feu ; cela ne nous vient tout simplement pas à l’esprit. »

5.2 – La dépression minute

Cette peur s’accompagne de stress et d’anxiété, et place l’explorateur en mode survie.

Pour lever le pied et se détendre, l’auteure de « Je ne veux pas choisir » propose un exercice qui consiste à programmer une « dépression minute » au moins une fois par jour.

« La peur de vous sentir dépassé est souvent causée par la tentative d’étouffer ces émotions, donc une fois qu’elles ont été libérées, il n’y a plus rien à craindre. »

5.3 – La boite à outils de l’explorateur débordé

L’auteure liste ici plusieurs astuces pour aider l’explorateur à se dégager du temps pour être en mesure de se plonger dans ses projets :

  • Faire la liste mentalement de ses tâches, puis la diminuer de moitié.
  • Trouver une personne pour l’aider.
  • Prendre du temps pour lui : en rentrant le soir, l’auteure encourage notamment l’explorateur à se retirer dans un endroit seul et à se consacrer à ses projets un moment avant de retrouver sa famille.
  • Ne se lancer que dans les aspects préférés de ses activités.
  • Gérer ses tâches par priorités et s’en débarrasser rapidement.
  • Emporter avec lui de quoi noter ses pensées et idées à la volée.
  • Installer, à un même endroit, tout ce dont il a besoin pour pouvoir s’adonner à sa passion quelques minutes à tout moment. L’auteure appelle cette technique « comment peindre un chef d’œuvre pendant la pause publicitaire ».
  • Analyser ses émotions : surmonter un burn-out en prenant des congés et en restant inactif est inefficace chez les explorateurs. Ces derniers ne soignent pas l’épuisement émotionnel par l’ennui, mais par la créativité et l’apprentissage ; c’est pourquoi, s’investir dans un projet fascinant les guérira.

Chapitre 6 – Si je ne peux pas tout faire, je ne fais rien

Ce sixième chapitre du livre « Je ne veux pas choisir » concerne l’explorateur qui dispose de beaucoup de temps libre mais ne parvient à se lancer dans aucun projet.

6.1 – Penser que tout nous intéresse est une idée fausse

Barbara Sher commence par expliquer que, parfois, les options qui se présentent à l’explorateur sont tellement nombreuses qu’il se sent submergé, voire paralysé.

Ce sentiment est, pour l’auteure :

  • En grande partie lié au fait qu’il croit qu’il n’y a rien qui ne l’intéresse pas : il lui semble alors impossible d’explorer tous les domaines auxquels il pense s’intéresser.
  • Est une mauvaise interprétation de la réalité : les explorateurs ne sont pas attirés par autant d’activités et de domaines qu’il l’imaginent mais par quelques dizaines, une centaine tout au plus.
6.2 – Action à mettre en place

Pour nous en convaincre, Barbara Sher propose une action à mettre en place. Elle invite le lecteur à :

  • Lister, dans son journal d’exploration, tout ce qu’il aimerait explorer, approfondir, pratiquer, fabriquer, créer s’il était sûr de vivre plus de 150 ans (sur 4 à 6 pages, en écrivant aussi petit que possible).
  • Réfléchir au temps qu’il lui faudrait pour obtenir ce qu’il voudrait pour chacun des éléments de sa liste.

Chapitre 7 – Je n’arrive pas à m’y mettre

7.1 – Passer à l’action est problématique

Barbara Sher entame ce chapitre de « Je ne veux pas choisir » en évoquant les nombreux obstacles que l’explorateur est amené à rencontrer entre la prise de conscience de son profil d’explorateur et son passage à l’action : « pour beaucoup d’explorateurs, rêver un stylo à la main est un mode de vie. […] Mais, comment passer des idées posées noir sur blanc à leur réalisation ? » questionne l’auteure.

Concernant ces obstacles, Barbara Sher parle de « paralysie par l’analyse« . Celle-ci est courante chez beaucoup de personnes mais beaucoup plus forte chez les explorateurs qui possède une quantité bien plus importante d’objectifs à atteindre. Elle empêche généralement d’agir à cause de mécanismes de défense « primitifs et puissants » liés à la prudence.

7.2 – Trois étapes pour agir

Pour aider l’explorateur à surmonter ses blocages et à passer de la planification à l’action, l’auteure de « Je ne veux pas choisir » développe trois étapes à suivre. Elle recommande à l’explorateur de :

  • Utiliser :
    • L’organigramme de rétroplanning : sur lequel il programmera une action à chaque étape du projet avec une date d’échéance prévisionnelle.
    • Les success teams : qui consistent à se réunir avec une équipe, un partenaire, un coach, ou tout autre groupe pour un soutien mutuel.
  • Réduire le sentiment de danger ressenti en mettant en évidence ses peurs cachées, qui sont sources de blocages.
  • Décider d’une « date butoir réelle« , un moment où il devra impérativement être prêt et agir.
7.3 – Commencer petit, commencer maintenant

Le plus difficile est de se lancer, mais c’est ce qui permet de tout débloquer. Peu importe que l’avancée soit petite et lente au début, l’idée c’est de commencer maintenant.

Chapitre 8 – Je ne termine jamais rien

Le huitième chapitre du livre « Je ne veux pas choisir » démarre par le témoignage d’un explorateur. Celui-ci illustre parfaitement l’idée développée dans cette partie :

« Pour moi, le moment où je démarre un projet est le plus enthousiasmant. L’optimisme, les promesses, la passion, le sentiment d’excitation absolument étourdissant que je ressens toujours quand je commence quelque chose de nouveau. Le problème c’est que, très rapidement, le brillant disparaît, il faut s’y mettre pour de bon et je commence à me sentir perdue. »

8.1 – Pourquoi les explorateurs ne finissent-ils pas ce qu’ils commencent ?

La raison pour laquelle les explorateurs commencent toujours de nouveaux projets avec une bouffée d’enthousiasme, mais perdent rapidement tout intérêt est qu’ils ont tout simplement trouvé ce qu’ils cherchaient. Tant que la partie intéressante pour eux est là pour les retenir, ils restent. Puis quand elle disparait, ils passent à autre chose.

Pour l’auteure, cela peut être dû au fait qu’ils :

  • Enregistrent l’information plus vite que n’importe qui : « ils terminent plus tôt et n’ont pas la patience d’attendre les autres« .
  • Sont visionnaires ou leaders :

« Les explorateurs aiment les débuts quand ils peuvent fixer le cap et inspirer l’équipage. Pour eux, c’est la seule partie intéressante. Ils n’ont pas envie d’entreprendre le voyage. Ils préfèrent commencer autre chose« .

  • Sont des concepteurs : les explorateurs peuvent être très doués pour démarrer, concevoir et planifier des projets, mais une fois les problèmes de conception résolus, cela ne les intéresse plus.
8.2 – Deux points à retenir sur le fait de ne jamais rien terminer
  • Nommer l’émotion à l’origine de toutes les fins

L’auteure de « Je ne veux pas choisir » évoque ensuite le malaise des explorateurs qui conduit ces derniers à rester investis tout en ayant envie de se retirer d’un projet.

Selon Barbara Sher, il est essentiel de comprendre quand et pourquoi ce malaise se manifeste. Elle propose alors au lecteur explorateur de se remémorer ces moments où il a essayé de persister dans un projet malgré sa perte d’intérêt, de recréer ce sentiment dans son imagination puis de le décrire, par écrit, de manière détaillée.

Elle l’invite ensuite à :

  • Prendre conscience que c’est cette émotion insupportable pour lui qui, au final, va l’empêcher de continuer ses projets.
  • Comprendre qu’il ne s’agit donc pas de volonté et que cela n’a aucun sens de continuer.

À l’opposé, Barbara Sher propose ensuite de focaliser sur le sentiment de bien-être, cette autre émotion puissante, que l’explorateur ressent avant de plonger dans un projet. De la même manière, elle l’encourage à décrire, dans son journal d’exploration, cette sensation d’être complètement absorbé par quelque chose. Enfin, elle indique que :

« Ce sentiment qui vous attire comme un puissant aimant vers la nouveauté et l’inconnu, […] c’est la part de vous la plus joyeuse et […] l’autre source de votre identité d’explorateur. Parce que, voyez-vous, ce n’est pas donné à tout le monde de se sentir aussi malheureux d’être coincé dans un projet qui ne l’intéresse pas ; ni de ressentir fascination et ravissement devant quelque chose de nouveau et d’intéressant. C’est ce qui vous rend différent. »

  • Tout commencer sans se préoccuper de ne pas finir

En plus de passer à l’action, de commencer petit et maintenant, l’auteure de « Je ne veux pas choisir » conseille de tout commencer, sans se préoccuper de finir quoi que ce soit. Pour elle, plus question de se reprocher de ne pas aller au bout de ses idées.

8.3 – L’étagère de l’œuvre d’une vie

S’ils sont certains de ne plus jamais retravailler à un projet, Barbara Sher recommande aux explorateurs d’emballer tout l’équipement prévu à ce projet dans un paquet, avec une étiquette expliquant en quoi consiste le projet. Puis, elle leur suggère d’offrir le paquet à une personne qui a besoin de s’occuper ou de le ranger sur ce qu’elle appelle « l’étagère de l’œuvre d’une vie » :

« Les projets et les idées qui sortent de votre bouche sont comme des diamants et des rubis, mais dans une culture qui ne donne de valeur qu’au succès immédiat, personne ne les voit de cette façon. C’est pourquoi vous devez les conserver avec soin quand vous êtes prêts à passer à autre chose et les garder sur votre étagère de l’œuvre d’une vie. Ce sont vos œuvres, un souvenir de voyage de votre créativité. »

8.4 – Stratégies pour rester impliqué dans un projet même quand le charme a disparu

Dans certaines situations, l’explorateur n’aura pas d’autre choix que de terminer le projet qu’il a commencé (lorsqu’un patron ou un professeur l’exige par exemple). Il lui faut alors le finaliser avec, parfois, le sentiment d’être « comme en prison ».

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De façon naturelle, l’explorateur va essayer de se forcer. Il va s’auto-discipliner pour s’endurcir. Mais, en réalité, cette attitude est source de beaucoup de mal-être chez l’explorateur. Il est donc préférable, nous dit l’auteure, de trouver une méthode qui lui convienne.

Dans cet objectif, Barbara Sher partage plusieurs astuces. Elle recommande notamment à l’explorateur qui s’ennuie de :

  • Utiliser un nouveau projet attirant comme récompense pour se donner un but stimulant.
  • Faire participer un partenaire.
  • Se donner à l’avance un point de repère qui marque où il en est (25, 50, 75 % encore à faire) pour les tâches qui semblent s’étirer indéfiniment.
  • Créer une histoire qui rendra la tâche plus intéressante.
  • Observer et noter les banalités du quotidien : cela peut s’avérer très amusant.
  • Travailler par séances courtes et intenses (15 minutes avec minuteur par exemple).
  • Toujours chercher de nouvelles astuces.

PARTIE 2 – Quel explorateur êtes-vous ?

quel explorateur êtes vous profil multipotentiel

La deuxième partie du livre « Je ne veux pas choisir » vise à mieux se connaître. Car pour se préparer à changer de vie et mettre en œuvre toutes ses capacités, il est essentiel, selon Barbara Sher, que le lecteur comprenne son style personnel, ses problèmes et ses besoins spécifiques.

Dans cet objectif, l’auteure décrit donc les différents types d’explorateurs, leurs forces et faiblesses.

Se reconnaître dans l’un ou plusieurs des profils d’explorateurs présentés aidera le lecteur à trouver le métier qui lui convient, le style de vie qui lui permette de faire plein usage de ses talents.

Chapitre 9 – Les explorateurs cycliques

Les explorateurs cycliques sont des « récidivistes » : ils savent ce qu’ils aiment et y reviennent tout le temps.

Les trois types d’explorateurs cycliques sont :

  • L’agent double ⇒ il n’a généralement que deux passions.
  • Le sybil ⇒ il se sent tellement écartelé entre ces multiples projets qu’il finit par ne se consacrer à aucun, et s’inquiète de ne rien accomplir dans sa vie.
  • Le jongleur ⇒ il peut jongler avec beaucoup de projets en même temps, mais a du mal à se consacrer à ce qu’il aime vraiment et tend à procrastiner quand il s’agit de réaliser ses rêves.

Chapitre 10 – Êtes-vous un agent double ?

10.1 – Portait de l’agent double

L’agent double :

  • Aimerait souvent pouvoir être deux personnes en même temps : « l’un, qui fait ce qu’il faut, et l’autre, libre de vivre la vie de ses rêves« .
  • Semble avoir toujours un choix crucial entre : « briser son propre cœur ou celui de quelqu’un d’autre ».
  • N’a pas besoin de changer d’activité aussi souvent que les autres explorateurs.
10.2 – Le biais de raisonnement « soit l’un, soit l’autre »

Pour mieux comprendre le grand dilemme des agents doubles, Barbara Sher partage l’histoire d’Helen.

Helen a vécu en Afrique et  rêverait d’y vivre encore. Toutefois, cela ne lui est plus possible, dit-elle, parce que ses parents vieillissent et qu’elle ne veut pas les laisser seuls ni manquer leurs dernières années. Helen s’est résignée : « Ce sont les meilleures personnes au monde et si je suis loin au moment où ils auront besoin de moi, je ne pourrai le supporter. Je le regretterais pour le restant de mes jours. Abandonner l’Afrique me brise le cœur, mais c’est plus important d’être ici. C’est comme ça ».

Selon l’auteure de « Je ne veux pas choisir », face à un conflit qui apparaît comme insoluble, il est courant de tomber dans le piège du biais de raisonnement « soit l’un, soit l’autre ».

Or, ce « soit l’un soit l’autre » est « un tueur de rêves« . Lorsqu’il commence à contrôler les pensées de quelqu’un, alors son imagination et sa réflexion s’envolent.

Barbara Sher propose un petit jeu pour aider le lecteur à changer sa façon de penser. Le but est de reprendre l’habitude de chercher des solutions et ainsi commencer à essayer de faire de nos rêves une réalité.

10.3 – Les modèles de vie pour agents doubles

L’auteure développe plusieurs modèles particulièrement intéressants pour les agents doubles, dont :

  • Le télétravail : il permet de se trouver à deux endroits à la fois.
  • L’enseignement : il offre notamment de longues vacances d’été.
  • L’agriculture : qui peut se pratiquer en travail saisonnier.
  • Les vies parallèles.
10.4 – Les métiers pour agents doubles

Un emploi avec des journées de travail de 9 h à 17 h, 52 semaines par an n’est pas approprié aux agents doubles.

Pour Barbara Sher, l’agent double doit s’orienter vers une source de revenus « moins conventionnelle », un boulot « inhabituel ».

L’auteure suggère alors deux types d’activités réparties en deux groupes :

  • Les agents doubles dont les rêves nécessitent de voyager

Dans cette catégorie, Barbara Sher conseille un emploi :

  • Où il est facile de changer d’employeur.
  • De travailleur indépendant : contrat de mission, travail temporaire/ intérim, auto-entrepreneur avec connexion à distance…
  • De courte durée et suffisamment bien rémunéré pour pouvoir vivre le reste de l’année.
  • Que l’on peut exercer de n’importe où.
  • Qui nécessite de voyager : interprète simultané, assistant sur des salons internationaux, employé en multinationale…
  • Les agents doubles qui veulent ou ont besoin de plusieurs emplois différents en même temps

L’auteure de » Je ne veux pas choisir » suggère aux agents doubles de cette catégorie de :

  • Exercer un « travail suffisamment satisfaisant » : l’auteure entend par là un travail qui rapporte de l’argent et laisse également la possibilité d’exercer d’autres activités pour le plaisir. Selon elle : « Si un travail n’est pas désagréable, qu’il ne dépasse pas 40 heures par semaine, qu’il paie bien et qu’il apporte la sécurité, il peut vous offrir la liberté de faire tout ce que vous aimez sur votre temps libre. Les gens sont frustrés par leur travail jusqu’à ce qu’ils comprennent en quoi consiste réellement le travail suffisamment satisfaisant ; ensuite, ils le vivent très différemment ». Par ailleurs, Barbara Sher rajoute, qu' »on rencontre souvent des problèmes quand nous essayons de transformer tout ce qu’on aime en travail rémunéré« .
  • Combiner leurs centres d’intérêt favoris avec leur travail (ex. : employé des parcs nationaux si on aime la nature).
  • Monter leur propre entreprise.
10.5 – Outils pour aider les agents doubles
  • Le calendrier mural sur 2 ans

Le calendrier mural évoqué précédemment est un outil intéressant pour les agents doubles quand il est réalisé sur 2 ans (au lieu de 6), en divisant chaque année en quatre saisons.

  • Les coffres de marin

L’idée des coffres de marin consiste à assigner un endroit beau et spécifique aux éléments de l' »autre vie » de l’explorateur. Ainsi, il les voit souvent, ce qui contribue à le rendre heureux dans l’attente du jour du départ.

  • Le journal d’exploration

Ce dernier sera utilisé par l’agent double pour planifier et écrire ses projets.

Chapitre 11 – Êtes-vous une sybil ?

11.1 – Portait de l’explorateur sybil

Les sybils :

  • Représentent le groupe d’explorateurs le plus important.
  • Retournent sans cesse vers les mêmes centres d’intérêts, qu’ils trouvent chaque fois nouveaux et attirants.
  • Sont souvent entourés de beaucoup de « fouillis créatif », bien qu’ils supportent mal le chaos : en fait, ils ont des « bouffées d’énergie organisatrices » mais « quand arrive l’élan créatif, ils n’ont plus la patience de ranger ».
  • Sont réceptifs, ouverts d’esprit, curieux et font toujours des rencontres et découvertes stimulantes.
  • Se sentent prisonniers à chaque fois qu’ils essayent de limiter leurs centres d’intérêt pour être en mesure de les approfondir un par un.
11.2 – Le modèle de la journée d’école

Bien qu’aimant la liberté, les explorateurs sybils ont besoin de structure pour réaliser une chose après l’autre.

L’auteure de « Je ne veux pas choisir » propose d’utiliser un emploi du temps selon le modèle de la journée d’école. Cette organisation consiste à enchaîner des activités dans lesquelles le sybil s’adonnera par exemple une heure pour chacune d’entre elles.

Elle conseille de procéder ainsi :

  • Lister ses projets préférés : toutes ces petites choses souvent négligées, qui n’ont pour but que le plaisir mais qui apportent de la vitamine aux explorateurs.
  • Organiser ces projets sur le modèle de la journée d’école.
  • Tester et ajuster.
11.3 – Problèmes spécifiques aux sybils et outils pour y remédier
  • Le problème du temps

Parmi les outils utiles aux explorateurs sybils, les plus efficaces seront ceux liés au temps et les supports visuels (emplois du temps et calendriers muraux par exemple). D’une part, parce qu’ils donnent une vision des projets, d’autre part, parce qu’ils leur rappellent où ils en sont.

  • L’impression de tourner en rond de ne rien accomplir

Pour ceux qui ont cette impression, l’emploi du temps peut leur sembler trop restrictif car il ne laisse que peu de place aux élans créatifs inattendus.

Dans ce cas, il peut être intéressant d’utiliser ce que l’auteure appelle le « tableau des priorités tournantes« . En nous permettant de fixer des objectifs et de visualiser nos priorités, ce tableau apparaît moins rigide et nous aide à savoir quel projet a besoin d’attention. Il peut prendre la forme d’un échiquier mural. Pour le réaliser, Barbara Sher suggère d’utiliser des post-it que nous déplacerons comme des pièces d’échec.

  • La désorganisation

Nombre d’explorateurs sybils ne connaissent pas la désorganisation. Toutefois, s’ils y sont confrontés, ils ne seront pas du tout productifs.

L’auteure de « Je ne veux pas choisir » propose alors un outil pour les aider : le poste de passe-temps. Celui-ci consiste à créer une station de travail mobile et permanente dans laquelle il stockera tout son matériel.

11.4 – Des modèles de vie pour d’autres sortes d’explorateurs sybils

Barbara Sher décrit plusieurs modèles de vie à travers des histoires d’explorateurs qui ont réussi à trouver leur équilibre :

  • Le modèle de vie du médecin, qui conviendra à ceux qui aiment passer plusieurs jours sur un projet et faire autre chose une ou deux fois par an.
  • Le modèle de vie de l’espion : pour ceux qui rêvent de jouer les caméléons et suivre des projets dans des milieux différents.
11.5 – Des idées d’activités professionnelles pour les sybils

L’auteure liste plusieurs idées professionnelles qui fonctionneront bien pour les sybils :

  • Les sources de revenus multiples émanant des projets favoris de l’explorateur sybil.
  • Le travail suffisamment satisfaisant : comme vu précédemment, c’est celui qui apporte une sécurité financière dans un environnement agréable en ne demandant pas plus de 40 heures de travail par semaine.
  • Une entreprise à domicile : cette option permet de travailler selon son rythme naturel (travailler sur ses projets au moment où son niveau d’attention est optimal) et d’agrémenter ses journées de siestes, promenades…
  • Une profession polyvalente.
  • Un poste de consultant.

Chapitre 12 – Êtes-vous un jongleur ?

12.1 – Portait de l’explorateur jongleur

L’explorateur jongleur :

  • Est stimulé par le fait de mener beaucoup de projets en même temps.
  • Est rapide, pense souvent plus vite que la plupart des gens, ce qui contribue au fait qu’il ne se sent pas souvent dépassé.
  • Aime résoudre des problèmes, en particulier ceux des autres : cette générosité conduit ses pairs à une forme de dépendance vis-à-vis de lui, parfois d’abus.

Le problème des jongleurs, c’est qu’ils n’utilisent finalement quasiment jamais leurs talents. Ils sont très occupés tout en s’ennuyant à la fois. Ils se retrouvent surchargés de travail mais sont sous-employés.

12.2 –  Deux exercices pour aider les explorateurs jongleurs
  • Un exercice d’imagination

Barbara Sher propose à l’explorateur jongleur de :

  • S’imaginer seul sur une toute petite île déserte où il a tout ce qu’il faut pour survivre 2 ou 3 jours. Par contre, il n’a personne à qui parler et n’a rien à faire.
  • Noter ensuite son ressenti (selon l’auteure, il devrait se sentir « glisser » sur un mode différent).

C’est une méthode efficace pour sortir du modèle de vie qu’il connaît – la résolution de problème à sens unique – et trouver un nouveau modèle auquel il n’avait jamais pensé.

  • Le modèle de vie du courant alternatif

L’idée est très simple : elle consiste à penser à aller régulièrement jusqu’à la fenêtre regarder au loin pendant quelques minutes, « juste pour voir si une autre sorte d’ondes cérébrales aurait envie de se manifester ». Une autre alternative est de faire des séances d’écriture régulières dans son journal d’exploration en « laissant divaguer » sa pensée et ses réflexions.

12.3 – Le système ATTP

Le besoin le plus important du jongleur est celui de transmettre ses projets à quelqu’un d’autre.

La solution peut alors se trouver dans ce que Barbara Sher appelle le système ATTP (Apprendre, Tester, Transmettre, Partir). En arrivant dans un service pour résoudre les problèmes, l’explorateur jongleur pourra l’utiliser de la manière suivante :

« Il apprend ce dont il a besoin pour savoir comment les résoudre. Puis, il développe de nouveaux systèmes dont il pense qu’ils pourraient aider le service et les teste pour s’assurer qu’ils fonctionnent. Une fois qu’il est sûr qu’ils vont redresser la situation, il apprend à quelqu’un du service comment les utiliser. Puis, il change de service, en laissant les guides de procédure dans son sillage. Le jongleur est heureux parce qu’il peut apprendre, inventer et tester ses inventions. Il peut transmettre aussi. »

Enfin, selon l’auteure de « Je ne veux pas choisir », l’idéal pour l’explorateur jongleur reste de créer sa propre entreprise. Car il aura beaucoup de mal à trouver un bon job de résolution de problèmes qui lui permettent d’exploiter tous ses talents.

Chapitre 13 – Les explorateurs séquentiels

Ce chapitre du livre « Je ne veux pas choisir » présente au lecteur la deuxième catégorie d’explorateurs : les explorateurs séquentiels.

Sans cesse en quête d’un sujet intéressant, ces derniers, contrairement aux explorateurs cycliques, ne reviennent pas aux mêmes centres d’intérêt : « quand ils ont terminé, c’est pour de bon ».

Les explorateurs séquentiels se répartissent également en plusieurs catégories que l’auteur développe dans les chapitres suivants.

Chapitre 14 – Êtes-vous un spécialiste en série ?

14.1 – Qui est l’explorateur « spécialiste en série » ?

De la même manière qu’un spécialiste, l’explorateur « spécialiste en série » peut s’engager entièrement dans un domaine pendant plusieurs années. La différence, c’est que, généralement, lorsqu’il se trouve au sommet de sa gloire, le spécialiste en série décide de se lancer dans tout autre chose.

Pour lui, il est encore plus évident qu’un seul métier ne lui suffira jamais. Il veut « vivre plus d’une vie », « vivre comme différentes personnes« . Il cherche alors constamment un domaine qui lui est totalement inconnu pour s’y « plonger comme un acteur dans un nouveau rôle ».

14.2 – L’explorateur spécialiste en série veut juste s’amuser

Barbara Sher explique la différence entre les personnes qui veulent s’amuser et celles qui sont ambitieuses.

  • Les ambitieux ont le succès pour objectif. Ils visent l’argent, le prestige, les récompenses qui sont, pour la plupart des gens, des symboles de succès et attisent l’admiration. Ils sont ce qu’il est coutume de dire, « des gagnants ».
  • L’explorateur, lui n’accorde pas de valeur au succès. Dès lors, son objectif est mal compris par les autres : on lui dit qu’il est temps de grandir. Face à ces remarques, l’explorateur spécialiste en série ne sait pas quoi répondre sauf qu’il n’a pas le choix puisqu’il n’arrive pas à faire ce qui l’ennuie.

Finalement, parce qu’ils « aiment apprendre plus qu’ils n’aiment savoir », les spécialistes en série « paient le prix fort » dans une culture qui focalise sur le succès.

14.3 – Un métier polyvalent pour regrouper tous ses centres d’intérêts

Le problème principal des explorateurs spécialistes en série, c’est qu’il leur est difficile de bâtir une stabilité financière. D’abord parce qu’ils changent sans arrêt de profession. Ensuite, parce qu’ils ne sont jamais considéré comme un expert de quoi que ce soit.

L’idéal pour eux, c’est d’exercer un métier polyvalent, dans lequel cohabitent beaucoup de centres d’intérêt différents.

L’auteure cite, comme exemple, le métier de Tracy Kiddler, un écrivain qui a écrit une quantité de livres, tous dans un univers complètement nouveau et différent. Finalement, Tracy Kiddler n’a eu qu’une seule carrière en tant qu’écrivain mais a pu exploré des domaines très différents sans qu’il n’ait jamais eu à repartir de zéro.

14.4 – Le CV sans fin du spécialiste en série

Barbara Sher conseille à l’explorateur spécialiste en série de rechercher les compétences qu’il pourrait exploiter dans un métier polyvalent, et de les noter dans son journal d’exploration. Il peut également élaborer la liste de toutes ses propres expériences qu’il enrichira et conservera au fur et à mesure des années.

L’auteure termine ce chapitre en décrivant différents métiers qui pourraient correspondre au profil de l’explorateur en série : écrivain, enseignant, historien indépendant, conférencier, poste dans la résolution de problèmes, courtier en information, journaliste, documentaliste, bibliothécaire, assistant personnel, responsable d’une fondation, chef d’entreprise, consultant et réalisateur de documentaires.

Chapitre 15 – Êtes-vous un maestro en série ?

15.1 – Qui est le maestro en série ?

Pour les explorateurs maestros en série, « les centres d’intérêt vont et viennent, mais l’amour de la maîtrise demeure toujours ».

Plus précisément, le maestro en série est quelqu’un qui aime :

  • Poursuivre une activité jusqu’à la maîtriser (mais comme tous les explorateurs, il s’intéresse à autre chose dès qu’il a obtenu ce qu’il veut).
  • Se lancer dans n’importe quel domaine dans lequel il part de compétences quasi nulles et travaillera jusqu’au mieux de ce dont il est capable.
  • Partir en quête de nouveaux projets (idée de conquête).
  • Entreprendre les apprentissages difficiles et vivre le processus jusque devenir un maestro.
  • Donner le meilleur de lui-même : sa motivation est l’excellence.
  • Collectionner les connaissances et compétences (connaissance de soi, connaissance du processus détaillé de l’apprentissage d’une nouvelle discipline, compétences concrètes qui augmentent sa valeur professionnelle).
15.2 – Les métiers qui correspondent au maestro en série

L’auteure souffle deux options aux maestros en série :

  • Changer de métier régulièrement.
  • Transposer leur compétence et leur expérience de la recherche de l’excellence dans un quelconque environnement : les maestro sont en effet des experts pour aider les gens à dépasser leurs limites et peuvent donc être d’excellents mentors, coachs (coach de vie, de carrière, entraineur sportif) ou conférenciers.

Chapitre 16 – Êtes-vous un touche-à-tout ?

16.1 – Qui est le touche-à-tout ?

Le touche-à-tout :

  • Aime « apprendre pour le plaisir d’apprendre« .
  • Possède des facilités dans de nombreux domaines.
  • Travaille durement et se sent très fier lorsqu’il réalise du bon travail.
  • Aime être considéré comme une personne « capable » et « fiable ».
  • Est sociable, amical, facile à vivre, consciencieux, apprécié par ses employeurs, ses enseignants et ses collègues.
  • Prend plaisir à aider les autres.
  • S’investit et tient ses engagements.
16.2 – Ce qui compte pour le touche-à-tout, c’est le bonheur !

Le touche-à-tout rêve de trouver « sa grande passion » et la cherche éternellement pour enfin choisir sa voie professionnelle. Il va alors écumer de nombreux métiers, sans jamais trouver « le » bon, et ce, pour la raison suivante : contrairement à ce qu’il imagine, ce ne sont pas les « disciplines » et « professions » qui comptent pour le touche-à-tout. Ni le succès. C’est son environnement.

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En fait, le touche-à-tout se préoccupe essentiellement d’être heureux.

Ainsi, il n’est absolument pas impossible aux touche-à-tout de trouver leur passion. Mais pour cela, ils doivent juste arrêter de la chercher dans une occupation particulière.

En somme, résume Barbara Sher en s’adressant aux touche-à-tout :

« Ce n’est pas un titre ni un énorme salaire que vous voulez. Plus que n’importe quel autre type d’explorateur, ce qui compte pour vous, c’est le bonheur. Si vous en faites votre principal objectif, le succès arrivera plus vite que vous ne le pensez. »

16.3 – La carrière des touche-à-tout

L’auteure de « Je ne veux pas choisir » explique que ce type d’explorateur ne correspond à aucun métier défini. Leur carrière peut être celle qu’ils veulent.

Ils peuvent :

  • Tester différents jobs en effectuant des contrats de mission par exemple.
  • S’engager sur des projets différents ou sur différents postes de projets précis.

Pour trouver leur passion, Barbara Sher les invite à réfléchir à quoi ressemblerait une belle vie pour eux s’ils :

  • Ne tenaient pas compte des symboles de prestige et des titres qui ont tant d’importance pour leur entourage.
  • Observaient plutôt ce dont ils ont réellement besoin pour être heureux : « repensez aux bons moments de votre vie et voyez si vous pouvez identifier les éléments qui ont le plus compté pour vous » suggère Barbara Sher.
16.4 – Les modèles de vie du touche-à-tout
  • Le « joueur le plus précieux de l’équipe » : pour l’auteure, ce modèle de vie permet au touche-à-tout de changer de centre d’intérêt et d’emploi à sa guise, sans le stress de rechercher le « bon » métier.
  • Le modèle de la plus belle vie : parmi les multiples talents du touche-à-tout, le plus singulier est de « savoir comment vivre une belle vie ». C’est pourquoi, il doit se demander, lorsqu’une opportunité se présente à lui, si celle-ci le rendra heureux plutôt que de se demander si elle le conduira au succès.
16.5 – Les outils qui aideront le touche-à-tout
  • L’étagère de l’œuvre d’une vie, qui, on l’a vu, consiste à conserver ses créations à un endroit dédié.
  • Un grand cadre de collage de tous ses diplômes et certificats, des photos de ses réalisations et des endroits visités pour se rappeler qu’il n’est pas seulement quelqu’un de serviable aux multiples talents mais aussi une personne hautement accomplie.

Chapitre 17 – Êtes-vous un vagabond ?

explorateur vagabond les expériences fortuites

17.1 – Qui est l’explorateur vagabond ?

Le vagabond :

  • Est un « grand amoureux des expériences fortuites« . Il se laisse tenter par tout ce qui lui parait attirant et ses errances sont difficiles à comprendre par une personne extérieure.
  • N’a pas de plan et ne se trouve jamais quelque part dans un but précis : il apprécie l’expérience pour elle-même.
  • Voit des possibilités là où les autres ne voient rien.
17.2 – Le fil conducteur

Barbara Sher recommande au vagabond d’identifier un fil conducteur entre tous ses centres d’intérêt changeants, autrement dit le thème commun à tous ceux-ci.

Pour cela, elle suggère qu’il se pose la question suivante : quel élément, s’il manquait, aurait rendu son exploration inintéressante ? Parfois, il n’arrivera pas identifier d’autre fil conducteur que la curiosité, l’amour de l’aventure et la fascination pour l’inconnu.

Une fois qu’il aura su définir ce point commun, l’explorateur vagabond pourra aisément trouver son activité professionnelle.

17.3 – Les modèles de vie des vagabonds
  • Le modèle de vie « Je pourrais en avoir besoin plus tard »

À travers diverses histoires, Barbara Sher met en évidence l’idée suivante : les vagabonds sont ouverts aux expériences pour l’expérience, mais ils aiment également faire le constat qu’elles peuvent s’avérer utiles par la suite. Ils aiment justifier leurs expériences en disant : « On ne sait jamais ce qui va sortir de cette nouvelle aventure. Un jour, je pourrais avoir besoin de ce que j’y ai trouvé ».

Dès lors, l’auteure conseille au vagabond d’errer et de « faire à son instinct », tout en considérant que chaque attirance ressentie à ses (bonnes) raisons, et que tôt ou tard, la réponse apparaîtra d’elle-même.

  • Le modèle de vie d’Ulysse

L’explorateur vagabond et Ulysse ont un point commun : tous deux font escale dans différents lieux pour un temps avant de poursuivre leur route.

  • Le modèle de vie du prédicateur itinérant

Ce modèle permet à l’explorateur vagabond de combiner son désir d’exploration avec un projet réalisable, autrement dit d’être un professionnel itinérant.

17.4 – Métiers pour vagabonds

Voici quelques exemples d’activités qui pourraient convenir au vagabond :

  • Exercer des emplois à temps partiel en série, avec des sources de revenus inventives ou inhabituelles.
  • Vendre ses multiples connaissances et compétences de façon informelle (dans la vente par exemple).
  • Transmettre ses compétences de survie.
  • Enseigner ce qu’il sait dans un contexte spécifique (l’exemple cité par l’auteure est une croisière pédagogique).
17.5 – Garder la trace de ses vagabondages

L’auteure de « Je ne veux pas choisir » recommande au vagabond de noter toutes ses explorations dans son journal, dans un but principalement de partage, de retours d’expérience pour les autres.

Chapitre 18 – Êtes-vous un échantillonneur ?

18.1 – Qui est l’échantillonneur ?

L’échantillonneur :

  • A toujours l’impression qu’il lui manque quelque chose.
  • Ne trouve pas assez de variété dans un emploi ordinaire, dans une vie « normale ».
  • Est sans cesse en quête de plus d’intensité et de créativité dans sa vie.
18.2 – Les outils de l’échantillonneur
  • La soirée (ou « l’apprentissage tout au long de la vie dans votre salon »)

Cet outil consiste à inviter chez soi, en soirée, des formateurs passionnés par leurs sujets, pour partager leurs connaissances avec les échantillonneurs sur un mode et un temps informels.

  • Le projet créatif trimestriel

Ce modèle permet de structurer des activités créatives dans un cadre temporel clair et adapté au mode des échantillonneurs.

L’auteur cite l’exemple de Sharleen qui a enchaîné, tous les trois mois, diverses activités qu’elle rêvait de pratiquer avec un objectif précis. Elle a ainsi participé à un atelier de tissage Navajo, a appris à construire une maison, s’est essayé à la fabrication de décors de théâtre, puis a travaillé sur les lumières et les effets spéciaux de ce même théâtre avant de se lancer dans la couture et la conception de costumes. Enfin, elle a suivi des cours d’équitation.

Ce modèle de projet créatif trimestriel est très efficace pour libérer les explorateurs échantillonneurs car ils peuvent ainsi se passionner pour divers projets à leur rythme.

18.3 – Métiers pour échantillonneurs

Les échantillonneurs pourraient apprécier :

  • Un travail suffisamment satisfaisant (ou emploi alimentaire) qui :
    • Leur laisse assez de temps libre pour se consacrer à leurs centres d’intérêt.
    • Les soulage de la pression de devoir tirer des revenus des activités qu’ils aiment.
    • Leur permet de « déverser leur énergie créatrice dans leurs projets créatifs personnels » (comme cet échantillonneur qui témoigne : « tous les 3 ou 4 ans, je me fixe pour objectif d’apprendre quelque chose de nouveau »).
  • Des missions temporaires ou postes de « chargés de mission ». 
  • D’un emploi en centre de formation pour adultes où il est possible d’écouter les intervenants. 
18.4 – Les modèles de vie de l’échantillonneur
  • Le modèle de vie du smörgasbord

Ce modèle de vie porte le nom de la table de banquet traditionnelle en Suède : celle-ci est couverte de douzaines de plats différents et permet aux gens de se servir comme bon leur semble (ce qu’ils veulent, autant qu’ils veulent, avec la combinaison et dans l’ordre qu’ils veulent). C’est un concept parfait pour « juste goûter », pour avoir un simple aperçu de quelque chose par exemple.

Et c’est le principe que l’auteure propose d’appliquer dans la vie personnelle et professionnelle des échantillonneurs.

  • Le modèle de vie des bases de tout

Barbara Sher résume très bien ce modèle de vie lorsqu’elle nous confie avoir des lectures qui ne lui procurent que les bases de multiples sujets :

« Parfois, vous prenez simplement une pleine cargaison de livres à la bibliothèque dont vous ne lisez que l’introduction, le dernier chapitre et la table des matières. J’obtiens ainsi un aperçu de livres très denses que je ne serais pas capable de lire en entier. »

18.5 – Honorer les créations issues de ses projets

En général, les échantillonneurs prennent plaisir à terminer leur projet par une création qu’ils aiment conserver. Le problème, c’est qu’ils peuvent se retrouver très vite envahis d’objets qu’ils ne savent plus où stocker.

L’auteure de « Je ne veux pas choisir » invite alors les échantillonneurs à exposer leurs créations sur « l’étagère de l’œuvre de vie » préconisée plus tôt, ou dans tout autre lieu qui pourrait s’apparenter à un musée (une pièce, un ancien débarras…). Les créateurs peuvent ainsi honorer leurs œuvres en privée, ou même, pourquoi pas, publiquement (en organisant, par exemple, une exposition annuelle pour leurs amis et famille).

Chapitre 19 – Êtes-vous un indécis à grande vitesse ?

indécis à grande vitesse profil d'explorateur

19.1 – Qui est l’explorateur indécis à grande vitesse

L’explorateur indécis à grande vitesse :

  • Est le plus incompris de tous explorateurs.
  • Peut laisser tomber tout ce qu’il fait « à la simple pensée qu’il se passe quelque chose ailleurs ».
  • Passait de bons moments enfant, mais ne s’amuse plus depuis qu’il est adulte. Il cherche à présent à être respecté, lui qui « change d’intérêt une douzaine de fois dans la semaine ».

Malgré ces caractéristiques, l’explorateur indécis à grande vitesse possède de grands talents. Le principal est de repérer, mieux que quiconque, le potentiel de toute chose :

« Le talent d’un « grande vitesse » n’est pas de faire avancer les choses : c’est de découvrir de l’or. »

Ainsi, si son style est apprécié, l’explorateur indécis à grande vitesse excellera dans un métier qui :

  • Lui permette d’être impliqué dans tout.
  • Offre sans cesse de la variété.
  • Valorise ceux capables d’insuffler de l’enthousiasme aux autres.
  • Récompense les évaluations, le travail et la pensée rapides.

Il pourrait alors s’agir des professions suivantes : écrivain, auteur en freelance, documentaliste dans une salle de presse, compilateur de catalogues, rédacteurs publicitaire, rédacteurs de résumés, courtier en bourse, inventeur…

19.2- La boîte à outils des indécis à grande vitesse

Trois outils principaux sont préconisés par Barbara Sher pour les indécis à grande vitesse :

  • Le journal d’exploration.
  • Des séances d’écriture « à la Léonard de Vinci ».
  • Le « catalogue des idées pleines de potentiel » : il s’agit d’écrire 10 idées sur des doubles pages, en les présentant comme un article de catalogue de vêtements. On y rajoute une petite esquisse ou une icône censée représenter l’idée, ainsi qu’une description pour vendre l’idée.

Conclusion de « Je ne veux pas choisir » de Barbara Sher

La conclusion du livre « Je ne veux pas choisir », par son auteure Barbara Sher

La conclusion du livre s’intitule : « votre chef d’œuvre« .

Barbara Sher y développe son message premier, c’est-à-dire le suivant : l’explorateur possède de puissants talents à déployer ; c’est pourquoi il doit absolument se lancer à la réalisation de son « chef d’oeuvre ».

  • Les puissants talents de l’explorateur

Barbara Sher rappelle, tout d’abord, que l’explorateur n’est pas seulement attiré par plein de sujets. Il est surtout bourré de puissants talents qui ne cherchent qu’à s’exprimer. Ensuite, l’auteure formule ce que l’explorateur, au terme de cette lecture, doit avoir compris, à savoir que l’explorateur :

  • Peut faire tout ce qu’il veut : il est libre d’explorer tous ses centres d’intérêt et de les abandonner dès qu’il le veut.
  • Ne sera jamais satisfait tant qu’il n’a pas réalisé quelque chose d’extraordinaire. C’est pourquoi l’auteure l’encourage à se jeter « corps et âme » dans ce qu’il aime et d’y mettre le meilleur de lui-même.

Compte-tenu de ces multiples et formidables talents, l’explorateur doit, selon l’auteure de « Je ne veux pas choisir » absolument réaliser « son chef d’oeuvre ». Pour cela, il pourra suivre cinq étapes :

  • Définir son projet et son objectif : l’auteure invite le lecteur explorateur à définir quelque chose qui l’enthousiasme et qu’il aimerait partager avec le monde, puis à agir jusqu’à en tirer un résultat concret et visible, précisément déterminé au départ. Ce projet ne doit pas l’empêcher de rester un explorateur « qui furète dans toutes sortes de nouveaux domaines » en parallèle.
  • Programmer une date d’échéance pour montrer son produit, son œuvre : selon les exemple, cette date pourra être celle de la lecture privée ou publique de son manuscrit de livre, une représentation privée de sa pièce de théâtre, un cadeau d’anniversaire, une exposition de peinture, une fête pour montrer l’avant/ après d’une transformation de soi, de son jardin ou maison, etc.
  • S’atteler au travail : il faudra que l’explorateur définisse des priorités et mette des choses de côté pour se dévouer pleinement à son projet. L’auteure suggère d’utiliser un « compte à rebours jusqu’à la date fatidique » pour générer un peu de stress et pousser, de cette manière, à l’action.
  • Participer à l’évènement prévu pour la date butoir : lorsque l’œuvre de l’explorateur est achevée, vient le moment, pour lui, de monter en scène, de montrer son oeuvre à un auditoire dont il veillera à ce qu’il soit soutenant. C’est l’apothéose de son projet.
  • Retourner en mode exploration à 100 % : pendant cette phase, l’explorateur remplit ses réservoirs de créativité avec une nouvelle énergie jusqu’à choisir un nouveau projet qui lui plaît et recommencer le processus depuis le début.

Enfin, en annexe de l’ouvrage, Barbara Sher publie une section dans laquelle elle examine, en détail, de nombreuses activités professionnelles susceptibles de convenir aux explorateurs.

Un ouvrage positif et rassurant

« Je ne veux pas choisir » est un ouvrage intéressant pour les gens qui se reconnaîtront dans le profil des explorateurs. En effet, il :

  • Permet de mieux comprendre ses mécanismes et d’ajuster ses choix de vie personnels et professionnels en fonction de ses propres fonctionnements.
  • Restaure une image de soi positive : le multipotentiel comprend qu’il n’est ni anormal ni instable, qu’il doit s’aimer tel qu’il est et qu’il existe des voies à prendre dans lesquels il peut s’épanouir pleinement et vivre sereinement.
  • Encourage à être soi et à libérer ses talents au monde.

C’est un livre déculpabilisant et encourageant qui, en offrant une vision différente de ce que la société valorise, ouvre de nouvelles perceptions au lecteur.

Un livre qui pense solutions et partage de nombreux conseils pratiques

« Je ne veux pas choisir » est une boite à outils pragmatique qui aide l’explorateur à trouver sa propre voie, à s’épanouir dans sa multipotentialité et dans sa vie.

Les idées, réflexions et propositions de Barbara Sher s’inscrivent dans des témoignages, des histoires qui prennent vie tout au long des chapitres. Cela rend la lecture agréable et les propos très parlants.

Bien que certaines solutions aient vieillies et qu’elles m’aient parues peu pertinentes à l’ère des outils technologiques, ce livre reste un excellent ouvrage de prise de conscience et d’invitation à la mise en pratique.

Si vous vous sentez un profil de multipotentiel, alors le livre « Je ne veux pas choisir » fait partie de ces lectures éclairantes et positives. Le sujet étant peu abordé dans les livres de développement personnel, Barbara Sher se pose, avec cet ouvrage, en référence de la thématique (« Refuse to choose » en version anglophone). 

Points forts et points faibles du livre Je ne veux pas choisir

Points forts : 
  • L’approche très positive de la multipotentialité, qui met en lumière les talents et le potentiel exceptionnel des explorateurs.
  • Le partage de connaissances sur les différents profils d’explorateurs, illustrées d’une multitude d’histoires très parlantes.
  • Le message de l’auteur qui valorise la multipotentialité, encourage et donne des clés pour aider le multipotentiel à créer sa propre voie.
  • Le sujet en soi, car il est peu traité dans les livres de développement personnel.
  • Les conseils pratiques simples et applicables au quotidien.
Points faibles : 
  • Le livre a vieilli, la plupart des outils proposés sont dépassés.
  • Certaines idées paraissent difficilement applicables dans la réalité.

Ma note :

Le petit guide pratique du livre Je ne veux pas choisir.

Les 02 principales parties du livre Je ne veux pas choisir :

1. Qu’est-ce qu’un explorateur, et en êtes-vous un ?

2. Quel explorateur êtes-vous ?

Foire Aux Questions (FAQ) du livre Je ne veux pas choisir.

1. Comment le public a-t-il accueilli le livre Je ne veux pas choisir de Barbara Sher ?

Considéré comme un guide d’explorateurs, le livre Je ne veux pas choisir a connu un grand succès auprès du public parce qu’il est le premier livre du genre qui se propose d’aider les différents types d’explorateurs grâce à des conseils pratiques que propose Barbara Sher pour les encourager à être eux-mêmes et à libérer leurs talents au monde.

2. Quel est l’impact du livre Je ne veux pas choisir de Barbara Sher ?

Ce livre a impacté de nombreux explorateurs ou multipotentialistes à se découvrir et retrouver une image positive d’eux-mêmes dans une société qui valorise avant tout les spécialistes et les experts et admet.

3. À qui le livre Je ne veux pas choisir s’adresse-t-il ?

Ce livre s’adresse aux explorateurs et aux multipotentialistes.

4. Qu’est-ce qu’un échantillonneur selon Barbara Sher ?

Dans son livre, Barbara Sher pense qu’un échantillonneur est celui qui a toujours l’impression qu’il lui manque quelque chose et est sans cesse en quête de plus d’intensité et de créativité dans sa vie.

5. Quels sont les symptômes principaux de la dépression selon Barbara Sher ?

Pour répondre à cette question, Barbara pense que les symptômes principaux de la dépression sont l’incapacité à ressentir du désir et la difficulté de concentration. 

Le maestro en série versus le touche-à-tout

Le maestro en série Le touche-à-tout
Poursuivre une activité jusqu’à la maîtriser Aime apprendre pour le plaisir d’apprendre
Se lancer dans n’importe quel domaine Possède des facilités dans de nombreux domaines
Partir en quête de nouveaux projets Travaille durement et se sent très fier lorsqu’il réalise du bon travail
Entreprendre les apprentissages difficiles Aime être considéré comme une personne « capable » et « fiable »
Donner le meilleur de lui-même Prend plaisir à aider les autres

Qui est Barbara Sher ?

Barbara Sher : Auteur du livre Je ne veux pas choisir.

Barbara Sher est née le 14 août 1935 dans le Michigan aux États-Unis et décédée le 10 mai 2021 à Pomona dans le New Jersey. Elle est une essayiste et une conférencière américaine qui propose des stages pour les scanneurs. Elle a créé un programme d’un an pour les écrivains et les conférenciers intitulé ‘’Comment écrire votre propre histoire à succès’’. Elle a résidé en Turquie où elle a enseigné l’e-commerce à des villageois tisserands.

Barbara Sher a participé à des émissions télévisées américaines telles qu’Oprah, Today, CNN… Elle publie des livres sur le développement personnel, notamment « Je ne veux pas choisir » dans lequel elle propose un programme pour ceux qui ont des difficultés à choisir une orientation professionnelle ; ‘. ’ Vous êtes doué et vous ne le savez pas’’ ; ‘’It’s Only Too Late If You Don’t Start Now’’ ; ‘’Attention Games’’ et autres.

                

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