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Résumé du livre « Le petit livre de l’ikigaï – La méthode japonaise pour trouver un sens à sa vie » : L’auteur japonais Ken Mogi nous décrit ce qu’est l’ikigaï, un concept profondément ancré dans la culture du Japon, à travers ses cinq piliers fondamentaux.
Par Ken Mogi, 2018, 204 pages
Chronique et résumé de « Le Petit Livre de l’Ikigaï – La méthode japonaise pour trouver un sens à sa vie »
Introduction
Dès le début du livre, l’auteur, Ken Mogi, nous dévoile les Cinq Piliers de l’ikigaï dont il fera référence tout au long des pages :
- Premier Pilier : Commencer petit
- Deuxième Pilier : Se libérer soi-même
- Troisième Pilier : Harmonie et durabilité
- Quatrième Pilier : La joie des petites choses
- Cinquième Pilier : Être ici et maintenant
Chacun de ces piliers fait partie du socle de soutien qui permet de nourrir l’ikigaï. Ils ne sont ni exclusifs, ni exhaustifs, et il n’y a, entre eux, ni ordre particulier ni hiérarchie. Ces cinq piliers sont indispensables pour comprendre ce qui caractérise l’ikigaï.
Chapitre 1 – Qu’est-ce que l’ikigaï ?
1.1 – Définition de l’ikigaï, selon Ken Mogi
Selon Ken Mogi, « ikigaï » est le mot japonais pour décrire les plaisirs et les significations de la vie.
Le mot se compose littéralement de :
- « iki’ » qui signifie « vivre »
- « gaï’ » qui signifie « raison »
En japonais, « ikigaï » s’utilise dans différentes situations et concerne :
- Des choses simples de la vie quotidienne : l’air du matin, la tasse de café, le rayon de soleil, le massage de la chair de poulpe, un compliment.
- De grands objectifs et réussites (cependant, le succès n’est pas un prérequis pour avoir l’ikigaï accessible à tous).
Par ailleurs, l’ikigaï est une philosophie qui participe à une bonne santé et à une longue vie.
Ken Mogi nous donne l’exemple d’Okinawa, une chaîne d’îles au sud de l’archipel japonais, connue pour abriter de nombreux centenaires. L’espérance de vie y est, selon l’auteur, une des plus élevées au monde. Cette longévité est probablement due aux principes de l’ikigaï, partagés par tous les Japonais en général, avec un :
- Sentiment de communauté,
- Régime alimentaire équilibré,
- Conscience de la spiritualité.
Pour résumer, l’ikigaï reflète la façon dont une personne voit la vie, et ce, d’une manière intégrée et représentative. Avoir un sens de l’ikigaï suggère donc un état d’esprit. Celui-ci permet aux individus :
- De sentir qu’ils sont capables de construire une vie heureuse et active ;
- D’offrir un but à leur vie, tout en donnant le cran de persévérer ;
- De vivre plus longtemps, en bonne santé, être plus heureux, plus satisfait et moins stressé ;
- D’être plus créatif et avoir plus de succès.
Par conséquent, selon Ken Mogi, avoir un ikigaï peut changer notre vie. Il peut, dès lors, nous apporter une vie plus longue, une bonne santé ; il peut nous rendre plus heureux, plus satisfait et moins stressé.
Vous pouvez trouver et cultiver votre propre ikigaï, le faire pousser en secret, lentement, jusqu’à ce qu’un jour, il donne un fruit unique.
1.2 – Un concept ancré dans la culture du Japon
L’ikigaï est un concept intimement ancré dans la culture et le patrimoine japonais. C’est pourquoi nous retrouvons, tout au long du livre, de nombreuses illustrations à travers les traditions du Japon, des histoires de vie et des événements japonais pour éclairer le lecteur sur ce que représente vraiment l’ikigaï.
Ken Mogi complète la définition de l’ikigaï en la décrivant comme :
Un genre de noyau cognitif et comportemental autour duquel diverses habitudes de vie et systèmes de valeurs s’organisent.
En fait, l’ikigaï représente la sagesse de vie des Japonais, les sensibilités et les manières d’agir propres à la société japonaise.
Chapitre 2 – L’ikigaï : une raison de nous lever le matin
Selon Ken Mogi, l’ikigaï apporte une motivation continuelle dans notre vie. En d’autres termes, il procure un appétit de vivre, qui nous rend impatient d’accueillir chaque nouvelle journée.
Parmi les Cinq Piliers de l’ikigaï décrits au début de cet ouvrage, se lever tôt le matin est surtout en lien avec l’idée du Premier Pilier : commencer petit.
2.1 – Se lever à l’aube fait partie de la tradition japonaise
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La raison neurologique
Le matin est le moment de la journée idéal pour un travail productif et créatif. En effet, le cerveau a terminé son importante tâche nocturne. C’est alors dans un état de fraîcheur régénéré, prêt à absorber de nouvelles informations, que nous commençons notre journée.
Ken Mogi explique que différents cycles hormonaux dans le cerveau sont en harmonie avec le soleil. Il fait ainsi sens de vivre en synchronie avec lui, les rythmes circadiens étant en phase avec les cycles naturels du jour et de la nuit.
-
L’importance du soleil matinal au Japon : une dimension culturelle
Le soleil, comme symbole de la vie et de l’énergie, est l’objet d’une adoration depuis longtemps au Japon :
- Le Japon est encore parfois appelé « pays du soleil levant » dans la civilisation occidentale ;
- En japonais, le nom du pays est Nippon ou Nihon, une nomenclature exprimant « l’origine du soleil » ;
- Le drapeau national du Japon appelé hinomaru (ou « cercle du soleil »), est une visualisation de l’idée de la terre du soleil levant.
- Se lever de bonne heure : la composante historique
- L’agriculture :
Pendant l’ère Edo (1603-1868), environ 80 % de la population globale du Japon était composée de paysans. Même si l’agriculture est bien moins importante dans la mentalité des Japonais aujourd’hui, de nombreux cadres conceptuels en lien avec l’agriculture sont toujours présents au Japon. Ceux-ci influencent l’attitude des gens dans leur vie quotidienne.
- Les marchands :
Parmi les marchands japonais, il était, autrefois, traditionnellement bon de se lever à l’aube pour commencer immédiatement sa journée de travail. Au sein du peuple japonais, se lever aux aurores est resté sage d’un point de vue économique.
- La radio taiso : des exercices très matinaux
Au Japon, le radio taiso ou radio callisthénie est un ensemble de courts exercices physiques réalisés au rythme de la musique. Il s’adresse à tout le monde, et à tous les âges.
Le radio taiso est, selon Ken Mogi, très représentatif de l’importance que la philosophie japonaise accorde aux activités réalisées tôt le matin. Cette activité est particulièrement intéressante sur l’aspect social de l’ikigaï, car il rassemble une communauté, dans le respect de l’harmonie et de la durabilité, c’est-à-dire le Troisième Pilier.
2.2 – Les petites choses matinales : la joie des Japonais
Pour se lever le matin, il existe dans la tradition au Japon, de nombreuses petites choses :
- Les petits plaisirs sucrés : il est courant au Japon de manger quelque chose de sucré le matin, traditionnellement avec du thé vert (parfois du café ou du thé noir). Cela libère de la dopamine dans le cerveau dès le réveil !
- Les shogi (les échecs japonais) : au Japon, le trajet pour se rendre au travail est généralement long. Ainsi, les Japonais qui prennent le train se lèvent tôt et jouent souvent au shogi. De plus, avec cette activité, la puissance de la communauté renforce la motivation à faire ce trajet matinal (Troisième Pilier de l’ikigaï : harmonie et durabilité).
Ken Mogi précise qu’il n’est évidemment pas nécessaire d’être né au Japon pour prendre l’habitude de se lever tôt. Il est tout à fait possible de trouver une version du radio taiso, ou du club de shogi, qui reflète notre culture locale. Il propose, par exemple, de :
- Créer un club de lecture avec les autres usagers des transports en commun se rendant au travail,
- Préparer un délicieux petit déjeuner à savourer après un petit footing ou des exercices d’étirements.
L’idée, selon Ken Mogi, est de faire en sorte que la joie des petites choses se révèle à nous, afin de pouvoir activer notre ikigaï dès le matin.
Chapitre 3 – Kodawari et les bienfaits de penser petit
Ces dernières années, le Japon est devenu une destination touristique populaire. Un des atouts de charme précieux du Japon est la présentation et l’attention donnée aux détails.
Pour comprendre pourquoi le Japon est capable d’offrir continuellement une si haute qualité de biens et services, il est nécessaire de se pencher sur le concept de kodawari.
3.1 – Le concept de kodawari : un élément clé de l’ikigaï
Kodawari est une notion difficile à traduire. En français, il est souvent traduit par « détermination » ou « obsession ». Kodawari est, en fait :
Un niveau d’exigence personnelle auquel l’individu adhère de manière immuable.
Il est souvent, mais pas toujours, utilisé en référence à un niveau de vertu, de professionnalisme que l’on se fixe. C’est une attitude que l’on conserve, en général, tout au long de sa vie, qui constitue un élément central de l’ikigaï. Le kodawari est, par nature, quelque chose de personnel.
3.2 – Le Kodawari ou l’art de faire attention à tous les petits détails
Selon Ken Mogi, le kodawari nécessite d’être grandement attentif à tous les petits détails. Des Cinq Piliers de l’ikigaï, il est le premier, « commencer petit » : il ne demande pas forcément de faire des projets gigantesques.
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Des gens ordinaires qui commencent petit
Ken Mogi nous raconte que le kodawari était fondamental pour le célèbre et remarquable Steve Jobs. Toutefois, l’esprit kodawari prévaut parmi les gens ordinaires. Le Japon regorge d’individus exprimant leur propre kodawari. Pour cela, les Japonais développent des efforts incroyables, soutenus par leur profonde philosophie du commencer petit.
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L’exemple des nouilles ramen : chaque étape est réalisée à la perfection
Pour illustrer son idée, Ken Mogi nous cite l’exemple des célèbres nouilles ramen.
En effet, commencer petit, et réaliser chaque étape à la perfection est la philosophie même des propriétaires d’échoppes de ramen au Japon, une éthique partagée avec compassion par le grand public. La récompense finale et personnelle pour avoir effectué chacune de ces petites tâches qui permettent la réalisation du bol de ramen parfait est le sourire sur le visage du client.
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L’exemple du melon brodé : l’œuvre d’art organique du fruit parfait
L’exemple ultime du fruit parfait vendu dans les magasins Sembikiya au Japon est le melon brodé (appelé « cantaloup » en France). Les fruits de Sembikiya sont des œuvres d’art organiques créées grâce au kodawari d’agriculteurs dévoués.
On juge l’art à sa dégustation. La dégustation du melon brodé fait référence à la croyance dans l’éphémère de l’ikigaï, être ici et maintenant (le Cinquième Pilier).
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L’exemple de la poterie et des bols étoilés du Japon
Les Japonais aiment l’art de la poterie, et particulièrement celle des bols utilisés lors de la cérémonie du thé. Il existe, au Japon, un type de bol très réputé, autrefois adoré des chefs de guerre, appelé yohen tenmoku. Ces derniers auraient été produits en Chine au Xe siècle. Le bol yohen tenmoku est constellé de tâches pour la plupart de couleur bleue et violette, comme une galaxie de lumières scintillantes dans l’obscurité de l’univers. C’est pourquoi Ken Mogi appelle ces bols, les bols étoilés.
Il ne resterait plus que trois bols étoilés au monde. Les légendes autour de ces bols remarquables sont alors nombreuses. Leur fabrication reste l’un des plus grands mystères de l’histoire de la poterie.
Ainsi, la reproduction d’un « bol étoilé » est aujourd’hui la passion et le kodawari de quelques-uns des plus grands artisans potiers du Japon car le « bol étoilé » représente maintenant le Saint-Graal de la poterie japonaise. Pour nous fait vivre la quête de ces bols mystérieux, Ken Mogi nous narre longuement, dans cette partie de Le petit livre de l’ikigaï, l’histoire de l’un de ces artisans potier, Soukichi Nagae le Neuvième.
En somme, les habitants du Japon se consacrent parfois à produire des choses avec une attention extrêmement méticuleuse. Pour Ken Mogi, c’est en fait l’ikigaï, né du désir de vivre à la hauteur de son kodawari, qui est le moteur de tous ces actes.
Chapitre 4 – La beauté sensorielle de l’ikigaï
4.1 – L’abondance des onomatopées : un exemple du symbolisme sonore au Japon
La popularité des mangas et dessins animés japonais a contribué à ce que de plus en plus de gens s’intéressent au symbolisme sonore japonais. L’abondance des onomatopées au Japon rappelle l’importance des variétés sensorielles détaillées dans la vie des Japonais.
Dans cette partie, Ken Mogi décrit alors, avec détail, toutes les expressions très spécifiques au Japon encore très utilisés à l’âge adulte, et ce, dans tous les contextes : dans les dessins animés, dans un cadre professionnel, dans la gastronomie, etc.
4.2 – Le respect du travail artisanal
Une telle attention apportée au détail a développé une culture du respect du travail artisanal, à une époque où une multitude d’innovations promettent de bouleverser nos vies.
Ainsi, le Japon continue de produire un grand nombre d’objets traditionnels à la main. C’est pourquoi, les artisans, sans tapage ni extravagance, bénéficient d’une grande estime et jouent des rôles essentiels dans la société japonaise. Souvent, leur vie est considérée comme l’incarnation même de l’ikigaï : une vie vouée à la création d’une seule chose, quelle qu’en soit sa taille.
Le travail des artisans est extrêmement long et laborieux. En conséquence, le produit a tendance à être très raffiné et d’excellente qualité. Les consommateurs japonais reconnaissent le temps et les efforts fournis pour la création de ces objets. Ils en apprécient la finition, dans les domaines notamment de la coutellerie, la forge d’épées et de lames, la fabrication de céramique, d’objets laqués, de papier washi et le tissage. De même, le fait que les Japonais comprennent et manipulent une si grande variété de qualités sensorielles a mené à des techniques artisanales et industrielles tout aussi soignées.
4.3 – La pleine conscience
Ken Mogi aborde la pleine conscience comme composante sensorielle de l’ikigaï en évoquant Sei Shōnagon. Cette dernière, dame de compagnie de l’impératrice Teishi (vers l’an 1000), est connue, au Japon, pour sa collection d’essais « Makura no soshi » (« Notes de chevet »). Sei Shōnagon offre une attention méticuleuse aux petites choses de la vie. Son approche peut être comparée au concept contemporain de « pleine conscience ». Dans l’ikigaï, cette pratique de la pleine conscience se retrouve dans l’idée d’être ici et maintenant et donc de se libérer soi-même, Deuxième Pilier.
4.4 – Les « qualia » pour décrire les qualités sensorielles au Japon
Au Japon, les qualités sensorielles qui accompagnent une expérience, y compris la consommation alimentaire, sont appelées « qualia ». Ce terme fait référence aux propriétés phénoménologiques de l’expérience sensorielle : l’éclat du rouge, le parfum d’une rose ou la fraîcheur de l’eau sont tous des exemples de qualia. Les onomatopées, sont d’ailleurs des représentations de diverses qualia que l’on croise dans la vie.
En conclusion de ce chapitre, Ken Mogi nous indique que, pour trouver son ikigaï, la clé est souvent le plaisir sensoriel.
Chapitre 5 – Flow et créativité : facteurs-clés de l’ikigaï
En atteignant l’état psychologique de « flow », il est possible de tirer le maximum de l’ikigaï :
- Nos corvées quotidiennes peuvent, dans ce contexte, devenir plaisantes.
- On ne recherche plus à ce que notre travail soit reconnu ni à bénéficier d’aucun type de récompenses.
Pour résumer, on vit dans un état continu d’extase, sans chercher de gratification immédiate par l’intermédiaire d’une reconnaissance extérieure.
5.1 – Qu’est-ce que le flow ?
Le flow a été créé par le psychologue américano-hongrois Mihály Csíkszentmihályi. Selon lui, ce concept de flow est :
Un état dans lequel les gens sont tellement absorbés dans une activité que rien d’autre ne semble avoir d’importance. Et c’est ainsi que vous trouvez du plaisir à travailler. Le labeur devient alors une fin en soi, plutôt qu’un moyen à subir pour réussir quelque chose.
Par conséquent, en état de flow, nous ne travaillons pas dans le but de gagner de l’argent pour vivre (en tout cas, ce n’est pas la priorité absolue). Nous oeuvrons car l’effort nous procure un plaisir immense. Les revenus ne sont finalement qu’un bonus.
5.2 – Se libérer soi-même pour atteindre le flow
Pour atteindre cet état de flow, il faut se libérer de son ego. C’est pourquoi Ken Mogi nous dit que la négation de soi devient une libération du fardeau du soi, et une facette fondamentale du flow. Celui-ci correspond au Deuxième Pilier de l’ikigaï, qui appelle à se libérer soi-même.
La négation de soi semble un peu péjorative. Elle évoque le déni et le rejet. Néanmoins, selon Ken Mogi, si on comprend les répercussions bénéfiques qui accompagnent cette approche dans le contexte de l’ikigaï, rien ne peut alors être plus positif.
5.3 – Vivre l’instant présent, ici et maintenant
Parmi les passionnés de porcelaine antique au Japon, il se dit parfois que la « création inconsciente » produit les plus beaux chefs-d’œuvre. Ainsi, être dans un état de flow, libéré du poids de soi, se voit dans la qualité du travail.
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L’exemple de Hayao Miyazaki : la magie de l’enfance
Pour Hayao Miyazaki, grand maître de l’animation au Japon, être en état de flow, c’est chérir l’instant présent, ici et maintenant. Son bonheur réside dans le présent.
Pour Ken Mogi, Hayao Miyazaki est toujours un enfant en son for intérieur. Or, la caractéristique essentielle de la vie d’un enfant est bien de se passer au présent, ici et maintenant. Cette attitude est, selon l’auteur, vitale pour la vie créative.
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L’exemple de Mihály Csíkszentmihályi
Le psychologue Mihály Csíkszentmihályi affirme que l’une des sources d’inspiration pour son ouvrage sur le flow lui est venue alors qu’il observait un ami peintre œuvrant des heures d’affilée sur ses toiles, sans espérer les vendre ou en tirer un quelconque profit. Cet état d’esprit particulier, ou éthique de travail, dans laquelle on s’immerge soi-même dans la joie d’être ici et maintenant, sans demande de récompense immédiate ou de reconnaissance, fait partie intégrale du concept japonais de l’ikigaï.
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L’exemple de la production de whisky japonais
Selon Ken Mogi, la production de whisky japonais est un exemple surprenant d’attitude fondamentalement positive envers le travail. En effet, au Japon, il y a un point commun entre la fabrication du whisky et celle du vin. Il s’agit de la nécessité de faire preuve de patience dans son travail pendant de nombreuses années, sans espoir de récompense immédiate ou de reconnaissance.
Finalement, être dans un état de flow est important pour rendre son travail appréciable, mais, en même temps, l’attention aux détails doit demeurer, afin d’améliorer la qualité du travail effectué.
La prise de conscience de cette « unicité d’occurrence » des rencontres et plaisirs de la vie constitue les fondements de la conceptualisation japonaise de l’ikigaï, et elle est centrale à la philosophie de vie japonaise.
5.4 – Vivre en harmonie avec les autres et son environnement
L’ikigaï de chaque personne, quand il s’exprime en harmonie avec les autres, encourage la créativité dans un échange libre d’idées. En reconnaissant et en respectant les caractéristiques individuelles des personnes autour de nous, nous pouvons prendre conscience du « triangle d’or » composé de l’ikigaï, du flow et de la créativité.
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L’exemple du bar « Est ! »
L’histoire de Watanabe, qui tient le bar japonais « Est ! » raconté ici par Ken Magi est un autre exemple de quête incessante de qualité, de détermination, de concentration sur les petites choses sans attente de reconnaissance.
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L’exemple des gagaku
Ken Mogi évoque l’histoire de Hideki Togi, un célèbre musicien de la cour dans la tradition des gagaku (musiques et danses traditionnelles jouées et dansées à la cour depuis plus de 1000 ans). Le récit de Togi est une très poétique et poignante description de l’état de flow, dans l’idée d’être ici et maintenant. Pour Togi, une fois qu’on a atteint l’état de concentration extatique, un public n’est pas nécessaire. On apprécie l’instant présent, et on continue simplement.
5.5 – L’ikigaï, c’est faire de notre tâche notre source première de bonheur
Dans la vie, il nous arrive parfois de mal estimer nos priorités et les conséquences de nos actes. Trop souvent, nous réalisons quelque chose en espérant recevoir une récompense. Si nous n’en avons pas, nous sommes déçus, et nous perdons notre intérêt et notre enthousiasme à la tâche.
Pour Ken Mogi, il s’agit-là d’une mauvaise démarche. En général, il se passe du temps entre les actions et les récompenses. D’autre part, même si l’on fait bien son travail, les récompenses ne viennent pas forcément. L’accueil et la reconnaissance dépendent d’une multitude de données hors de notre propre contrôle.
Par conséquent, si nous parvenons à faire de notre tâche notre source première de bonheur, alors nous aurons relevé, selon Ken Mogi, le plus important défi de notre vie :
Jouez donc de la musique quand personne n’écoute. Dessinez quand personne ne regarde. Écrivez une nouvelle que personne ne lira. La joie et la satisfaction intérieures seront largement suffisantes pour vous donner l’élan de continuer dans la vie. Si vous avez réussi cela, alors vous êtes devenu un maître de l’ici et du maintenant.
Chapitre 6 – Ikigaï et durabilité
Le Japon est une nation de durabilité. Selon Ken Mogi, cet aspect ne concerne pas uniquement la relation de l’homme à la nature, mais aussi les relations interindividuelles. C’est là l’esprit japonais :
La poursuite d’un but d’une manière discrète mais continue, plutôt que la recherche d’une satisfaction à court terme de besoins temporaires, d’une façon spectaculaire.
En fait, la culture japonaise regorge d’institutions appliquant l’ikigaï comme moteur de durabilité. L’ikigaï est effectivement petit, patient, ordinaire et prévoyant. Pour saisir comment les Japonais perçoivent l’ikigaï, il faut comprendre de quoi est faite la durabilité à la manière japonaise. Pour nous y aider, Ken Mogi nous parle des sanctuaires d’Ise et Meji.
6.1 – L’exemple du sanctuaire d’Ise
Selon une croyance, le sanctuaire d’Ise abrite le miroir sacré (Yata no Kagami), c’est-à-dire l’un des Trois Trésors sacrés du Japon. Les deux autres sont l’épée (Kusanagi) et le magatama (Yasaka no Magatama) qui est un ornement originaire du Japon, fait de jade, taillé dans une forme qui rappelle le fœtus humain.
La tradition de durabilité, tant vénérée au Japon, est un aspect important du sanctuaire d’Ise. On le retrouve dans :
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La reconstruction régulière du sanctuaire
Tous les vingt ans, les bâtiments sont soigneusement démontés. De nouveaux, strictement identiques, sont construits sur un autre site, avec du bois fraîchement coupé. Ce processus de reconstruction toutes les deux décennies dure depuis 1200 ans et a été décidée afin de transmettre les techniques et l’expérience de construction d’une génération à la suivante.
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L’organisation et l’harmonie entre ceux qui entretiennent le sanctuaire
La conception du sanctuaire d’Ise tient sans doute du génie, mais l’entretien du site original au fil des siècles en est tout simplement miraculeux : le sanctuaire d’Ise conserve cet état impeccable depuis plus de 1000 ans.
Sans un mécanisme stable pour assurer sa continuité, le sanctuaire d’Ise n’aurait pas pu exister pendant tous ces siècles. La réserve, l’humilité et l’excellent travail du personnel du site et de leurs prédécesseurs depuis tant d’années, font du sanctuaire un symbole d’harmonie et de durabilité, le Troisième Pilier de l’ikigaï.
6.2 – L’exemple du sanctuaire Meiji
Cet autre lieu au cœur de Tokyo est aussi un cas unique de durabilité. Le sanctuaire Meiji existe depuis 100 ans, et il est fort probable qu’il soit conservé dans son état actuel pendant encore des centaines d’années.
Chapitre 7 – Découvrons le sens de notre vie
7.1 – Les sumos : trésor caché de la pérennité
Nous l’avons vu, l’ikigaï parle de la durabilité de la vie. Ken Mogi nous invite, sur ce point, à découvrir l’univers des sumos. L’auteur nous décrit dans cette partie, ce monde qui mélange, de manière subtile, la collision franche des corps et l’élégance du rituel, ainsi que l’expérience de plusieurs lutteurs.
Cet univers est, selon Ken Mogi, un trésor caché de la pérennité.
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La lutte sumo est un héritage traditionnel et culturel du Japon :
Ce sport de contact total est une forme de lutte traditionnelle dont l’origine remonte à l’Antiquité.
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Le lutteur n’a pas besoin de succès pour pratiquer la lutte :
La lutte sumo est un écosystème où il est possible de continuer à pratiquer malgré des défaites répétées. Elle est un exemple inspirant qui parle de la diversité et de la solidité de l’ikigaï. Elle montre, en effet, comment il est possible de trouver son ikigaï dans un monde où les lois régissant victoires et défaites sont extrêmement strictes.
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Les Cinq Piliers de l’ikigaï sont en jeu dans la lutte sumo :
- Commencer petit est utile car l’apprentissage d’un lutteur repose sur des techniques de renforcement du corps très précises (par exemple : la manière particulière de garder ses pieds à l’intérieur du cercle).
- Se libérer soi-même est nécessaire : en tant qu’assistant d’un lutteur plus âgé, il faut répondre aux besoins et désirs de cette personne à qui l’on doit respect et allégeance.
- L’harmonie et la durabilité sont l’essence même de la lutte sumo comme sport traditionnel, dans lequel de nombreux rituels et coutumes ont pour objectif de perpétuer ce riche écosystème.
- La joie des petites choses foisonne dans le monde du sumo, depuis le goût des plats de chanko jusqu’aux acclamations des fans.
- Être ici et maintenant est absolument incontournable pour se préparer au combat et rester dans le cercle, car ce n’est qu’en s’immergeant dans le présent qu’on peut espérer préserver l’état d’esprit nécessaire à une performance optimale.
Tous ces piliers de l’ikigaï délicatement entremêlés soutiennent le lutteur.
7.2 – L’ikigaï n’est pas réservé aux gagnants
Selon Ken Mogi, dans n’importe quel environnement, il est possible de trouver son ikigaï, sa raison de vivre, et ce, quelles que soient ses propres performances.
L’ikigaï n’est effectivement pas réservé aux gagnants. Les gagnants et les perdants peuvent avoir l’ikigaï de la même façon. D’ailleurs, du point de vue intérieur de l’ikigaï, il n’y a finalement pas de différence entre gagnants et perdants. Il n’est question que d’être humain. L’ikigaï est un bien universel, qui s’offre à tous ceux qui le cherchent.
7.3 – L’ikigaï ne dépend d’aucun environnement particulier
Selon Ken Mogi, pour trouver son ikigaï, il faut dépasser les stéréotypes et écouter sa petite voix intérieure. Il est possible de trouver l’ikigaï indépendamment de l’environnement particulier où l’on se trouve à un moment donné. En effet, les humains possèdent les ressources nécessaires pour trouver leur ikigaï en toute circonstance.
Pour Ken Mogi, il est, par exemple, tout à fait possible de vivre dans un état totalitaire, au sein d’une nation où la liberté est limitée, et d’avoir un ikigaï (Ex : les gymnastes nord-coréennes).
7.4 – Quatre idées phares pour trouver son ikigaï
Ken Mogi conclut cette partie en listant les quatre idées phares de ce chapitre :
- L’ikigaï est une adaptation à l’environnement, quelle qu’en soit sa nature.
- Les gens qui trouvent leur ikigaï parviennent à connaître des joies qui dépassent les valeurs simplistes de victoire et de défaite.
- Avoir l’ikigaï aide à tirer le meilleur de toutes les situations, aussi difficiles soient-elles.
- Nous devons trouver notre ikigaï dans les petites choses. Pour cela, il nous faut commencer petit. Nous devons être ici et maintenant. Et surtout, nous ne pouvons pas blâmer notre environnement pour notre manque d’ikigaï. Il ne dépend que de nous de trouver notre ikigaï, à notre façon.
Chapitre 8 – Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
8.1 – L’ikigaï : source de solidité et de résilience
Un des bienfaits de l’ikigaï est qu’il apporte solidité et résilience, deux forces indispensables quand un drame surgit (lors des catastrophes naturelles qui touchent le Japon assez régulièrement par exemple).
Parmi les différentes sources de résilience des Japonais (normes sociales et l’éthique, éducation, sécurité financière, liens familiaux et amicaux), Ken Mogi nous explique comment la religion a joué un rôle particulier dans la résilience du Japon et a contribué à l’acquisition d’un clair sens de l’ikigaï.
8.2 – Lien entre ikigaï et valeurs religieuses
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Le shintoïsme ou la philosophie des 8 millions de dieux
Le shinto est composé de petits rituels, dans lesquels s’exprime la pleine conscience de la nature et de l’environnement. L’accent est mis sur l’ici et le maintenant. Dans l’esprit des Japonais, la mise en application de la philosophie des 8 millions de dieux ne se limite pas aux humains, ni, d’ailleurs, aux choses vivantes. Les objets peuvent traiter avec bienveillance les humains, du moment que nous leur montrons du respect.
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L’inspiration bouddhiste
La pleine conscience inscrite dans la philosophie de vie japonaise s’inspire de la tradition bouddhiste de la méditation. Elle encourage l’amélioration à long terme et la bonne conduite.
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La Bible
On trouve un lien plutôt étonnant entre l’ikigaï et les valeurs décrites dans le livre de l’Ecclésiaste, un des vingt-quatre livres de la Bible hébraïque, dans lequel la vie est perçue comme fondamentalement vaine et futile. À cause de cela, l’Ecclésiaste recommande que nous trouvions plaisir dans les petites récompenses de la vie. Nous devrions les considérer comme des choses offertes par Dieu, à recevoir avec une humble reconnaissance. Il s’agit là d’une pensée très en phase avec la philosophie de l’ikigaï.
-
Le confucianisme
Le confucianisme a laissé des traces dans la culture japonaise, notamment concernant :
- La relation entre le maître et le disciple et le respect aux aînés ;
- Le concept de changer le monde extérieur en se changeant soi-même, très présent dans la tradition japonaise du zen.
Enfin, le concept japonais de dieu diffère de la conception occidentale. Quand un Japonais dit qu’il croit qu’un dieu existe dans un objet de sa maison, c’est la nécessité de respecter cet objet qui est sous-entendu. Ce n’est pas l’affirmation d’un dieu qui a créé l’univers entier soit miraculeusement contenu dans un si petit espace.
Par ailleurs, l’importance des valeurs laïques, en opposition avec les systèmes des valeurs religieuses strictes, est une facette essentielle du mode de vie au Japon. Elle est, selon Ken Mogi, profondément liée à une construction solide de l’ikigaï.
Chapitre 9 – Ikigaï et bonheur
9.1 – L’ikigaï à travers le datsuara : gagner sa vie en suivant ses passions
Selon Ken Mogi, de nouveaux modèles alternatifs d’ikigaï déferlent au Japon : des employés quittent leur entreprise pour vivre selon leurs propres règles, des hommes au foyer s’occupent des tâches domestiques quand leur épouse travaille, etc. Pour Ken Mogi, cela indique une aspiration au travail indépendant.
-
Le datsuara = quitter sa vie de salarié pour suivre ses passions
Le datsuara est un phénomène par lequel un travailleur salarié, généralement dans un bureau, décide de quitter cette vie d’employé stable mais ennuyeuse pour suivre ses passions.
Étymologiquement :
- « datsu » signifie « sortir »
- « sara » est une abréviation de « salarymen », qui veut dire « personne salariée »
Le datsusara existe sous de nombreuses formes : gérer un bar ou un restaurant, devenir agriculteur ou artiste. Ces activités ont un point commun. Elles sont souvent des exemples d’un ikigaï au sens large : l’ancien employé souhaite gagner sa vie tout en faisant quelque chose qui le passionne, qu’il trouve intéressant et épanouissant.
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La satisfaction d’avoir accompli quelque chose
Néanmoins, l’ikigaï n’a pas à être lié obligatoirement à la vie professionnelle. Dans la mesure où cette activité d’ikigaï engendre quelque chose avec de la valeur, la joie ressentie devant le produit final s’explique par la satisfaction d’avoir accompli quelque chose.
Selon Ken Mogi :
Cette satisfaction naît de la création de quelque chose du début à la fin, et les gens tirent à la fois du plaisir du processus et du résultat.
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L’exemple du Comiket
Comme autre exemple parfait d’ikigaï, Ken Mogi évoque le Comiket : un événement international majeur pour les fervents fans de comics, qui a lieu deux fois par an à Tokyo, au Japon.
Les participants y vendent des dojinshi (des œuvres mangas auto-édités) et des objets dérivés. Selon l’auteur, leurs motivations émanent principalement de la joie d’effectuer la tâche en elle-même, plutôt que de la récompense pécuniaire ou de la reconnaissance sociale. En effet, même si un cosplayer à succès reçoit beaucoup d’attention lors du Comiket, cela ne se traduit pas automatiquement par une carrière ou une manne financière. Ken Mogi raconte comment, dans cet événement, l’ikigaï peut être associé à un sentiment général de bonheur.
9.2 – Le bonheur se trouve à l’intérieur de nous-mêmes, pas dans des prérequis extérieurs
Les gens ont tendance à croire qu’il existe des prérequis obligatoires pour accéder au bonheur. Il faudrait, pour être heureux, posséder, ou avoir accès à l’éducation, l’emploi, un conjoint, de l’argent, etc.
Des chercheurs étudient actuellement ce phénomène appelé « illusion de concentration ». En réalité, les recherches scientifiques montrent qu’il n’y a que très peu de composants de la vie humaine qui soient absolument nécessaires pour être heureux.
Pour être comblé, il faudrait, en fait, tout simplement, nous accepter nous-même. Selon Ken Mogi, s’accepter tel qu’on est est, certes, très difficile mais essentielle :
C’est la chose la plus simple et la plus gratifiante que vous puissiez faire pour vous-même. Cela ne coûte rien et permet d’être heureux sans rien faire.
Chapitre 10 – Acceptez-vous comme vous êtes
10.1 – L’ikigaï au Japon reste plutôt dans la sphère privée
Dans la recherche de notre ikigaï, nous pouvons être nous-même, autant que nous voulons. Cependant, la plupart des Japonais décident de poursuivre leur ikigaï individuel dans la sphère privée. C’est probablement le climat social au Japon qui les amène à dissimuler, en quelque sorte, l’expression de leur individualité.
Ainsi, une personne en apparence conformiste peut tout à fait développer différentes strates de sa personnalité, non-visibles en surface.
Comme le suggère Ken Mogi :
Pas besoin de souffler dans votre trompette pour être entendu. Vous pouvez vous contenter de chuchoter, parfois juste pour vous-même.
10.2 – L’ikigaï et le bonheur naissent de l’acceptation de soi
Au final, pour Ken Mogi :
Le plus grand secret de l’ikigaï et du bonheur doit être l’acceptation de soi-même, quelles que soient les caractéristiques uniques que chacun porte en lui depuis la naissance. Il n’y a pas un seul chemin idéal vers l’ikigaï. Chacun d’entre nous doit trouver le sien, dans la forêt de ses individualités.
Conclusion de « « Le petit livre de l’ikigaï – La méthode japonaise pour trouver un sens à sa vie »
La métaphore du voilier, selon Ken Mogi
Ken Mogi termine son livre en invitant le lecteur, au terme de cette lecture, à :
Se poser une série de questions (l’auteur liste ces questions en conclusion de son ouvrage) ;
- Reconsidérer la signification des Cinq Piliers déclinés au début de l’ouvrage avec un regard désormais neuf et plus profond ;
- Tenter de nouvelles expériences dans la vie, et changer les choses étape par étape (avec les nouveaux éléments appris dans le Petit livre de l’ikigaï).
Enfin, l’auteur conclut avec une métaphore, comparant l’ikigaï à un moteur de voilier :
Dans chaque voilier, il y a un moteur universel […]. Le moteur universel n’est pas très puissant, mais il est stable et fiable. En cas d’urgence ou de problème, il ramènera le bateau à bon port en toute sécurité. L’ikigaï est comme le moteur universel […]. Quoi qu’il arrive, aussi longtemps que vous avez un ikigaï, vous pouvez traverser les périodes difficiles de votre existence. Vous pouvez toujours rentrer dans votre abri de secours, d’où vous pourrez repartir vers de nouvelles aventures.
Ce que m’a apporté le Petit Livre de l’ikigai
Très ancrée dans les traditions et la culture du japon, le concept d’ikigaï n’est pas forcément facile à comprendre pour le néophyte occidental. Cependant, même si les conditions culturelles et les traditions particulières du Japon ont rendu possible le développement d’un tel concept, l’ikigaï s’applique bien au-delà des frontières du Japon. Cet ouvrage est donc intéressant pour celui qui souhaite connaître ce concept et qui recherche, par ce biais, un sens à sa vie.
Au final, le Petit livre de l’ikigaï m’a apporté un éclairage sur une philosophie assez méconnue . Je résumerais ce que m’a appris cet ouvrage sur l’ikigaï en trois points.
L’ikigaï est :
1. Une philosophie empreinte de réserve et de maîtrise de soi, d’harmonie, de constance, de précision, de modestie
Ainsi, la phrase de l’auteur que je retiendrai pour synthétiser cette idée est la suivante :
Dans la vie, nous avons besoin d’évolution, et non de révolution.
2. Un guide vers notre mission de vie et vers un bonheur simple
En somme, cet ikigaï se trouve à la croisée de :
- nos passions ;
- nos compétences et capacités ;
- notre moyen de gagner notre vie ;
- notre participation à un monde meilleur.
3. Un concept pas forcément facile à appréhender pour le néophyte occidental tant il est ancré dans les traditions et la culture du Japon.
Néanmoins, l’ikigaï s’applique bien au-delà des frontières du Japon. Ainsi, à travers ses illustrations, l’auteur m’a appris un tas de connaissances sur la culture et les traditions nippones.
Les points forts et le point faible du livre Le Petit livre de l’ikigaï
Points forts Le petit livre de l’ikigai :
- Un ouvrage qui ouvre l’esprit sur un concept japonais plein de sagesse et de philosophie, loin de notre culture occidentale mais transposable dans n’importe quel environnement ;
- Au-delà du concept de l’ikigaï, ce livre fourmille d’exemples qui nous immergent dans la culture japonaise.
Point faible Le petit livre de l’ikigai :
- Le lien n’est pas toujours facile à faire entre le concept d’ikigaï et les thématiques culturelles abordées par l’auteur.
Ma note :
Le petit guide pratique du Petit Livre de l’Ikigaï de Ken Mogi.
Les cinq Piliers du Petit livre de l’Ikigaï :
1. Commencer petit
2. Se libérer soi-même
3. Harmonie et durabilité
4. La joie des petites choses
5. Être ici et maintenant
Foire Aux Questions (FAQ) du Petit Livre de l’Ikigaï
1. Comment le public a-t-il accueilli le Petit Livre de l’Ikigaï de Ken Mogi ?
Tout premier livre de ken Mogi : le Petit Livre de l’Ikigaï a connu un grand succès auprès des lecteurs et est devenu un best-seller au Royaume-Uni. Ce livre a rendu Ken Mogi célèbre dans son domaine.
2. Quel est l’impact du Petit Livre de l’Ikigaï de Ken Mogi ?
Ce livre a apporté aux lecteurs plus d’informations et d’éclairage sur la philosophie de l’ikigaï qui était jadis assez méconnue par le public, et a permis aux lecteurs de tenter de nouvelles expériences dans la vie, et changer les choses étape par étape.
3. À qui le Petit Livre de l’Ikigaï s’adresse-t-il ?
Ce livre est très intéressant et très utile pour celui qui souhaite connaître le concept de l’Ikigaï et qui recherche un sens à sa vie.
4. Qu’est-ce que l’ikigaï selon Ken Mogi ?
D’après Ken Mogi, «l’ikigaï » est le mot japonais pour décrire les plaisirs et les significations de la vie. Il se compose littéralement de :« iki’ » qui signifie « vivre » et « gaï’ » qui signifie « raison ».
5. Qu’est-ce que le flow selon Ken Mogi ?
Pour l’auteur, le flow est un état dans lequel les gens sont tellement absorbés dans une activité que rien d’autre ne semble avoir d’importance.
Avoir un sens de l’ikigaï versus ne pas avoir un sens de l’ikigaï
Avoir un sens de l’ikigaï | Ne pas avoir un sens de l’ikigaï |
Être capable de construire une vie heureuse et active | Être incapable de construire une vie heureuse et active |
Offrir un but à sa vie | Ne pas avoir de but à sa vie |
Être plus heureux, plus satisfait et moins stressé | Puis, être moins heureux, moins satisfait et plus stressé |
Être plus créatif et avoir plus de succès | Être moins créatif et avoir moins de succès |
Se donner le cran de persévérer | Ne se donne pas le cran de persévérer |
Qui est Ken Mogi ?
De son vrai nom Kenichirō Mogi, Ken Mogi est de nationalité japonaise et est né le 20 octobre 1962 à Tokyo au Japon. Ken Mogi a fréquenté l’Université de Tokyo et en est sorti avec un diplôme de sciences en 1985, un diplôme en droit en 1987 et un doctorat en 1992 avec thèse « Modèle mathématique de la contraction musculaire ».
Neuroscientifique, il est chercheur principal aux Sony Computer Science Laboratories et professeur invité à l’Université de technologie de Tokyo. Il a publié son premier livre, le « Petit livre de l’ikigaï » (The Little Book of Ikigai, 2017), écrit en anglais, un livre qui dévoile les secrets de l’ikigai une philosophie japonaise, se fondant sur des recherches scientifiques, des parcours incroyables et des expériences inédites.
Ken Mogi a publié plus d’une cinquantaine de livres écrits pour la plupart en japonais. Ils couvrent non seulement les sciences du cerveau, mais aussi la philosophie, l’histoire, l’art… Ses livres ont été continuellement utilisés comme source d’examens d’entrée à l’université. Son livre « Brain and Imagination » a reçu le prix Hideo Kobayashi en 2005, et son autre livre « From Here, to Everywhere » a reçu le prix académique Takeo Kuwabara 2008.
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Recherches utilisées pour trouver cet article :
Excellent résumé de ce petit livre ! Pour moi, c’est le meilleur livre sur l’Ikigaï car il est écrit par un Japonais 😉 Il m’a beaucoup éclairé sur le sens que je voulais donner à ma vie. Maintenant, je sais pourquoi je me lève le matin 😉
A la lecture du résumé, je peux dire que j’ai rarement été aussi en phase avec une philosophie.
J’avais parfois l’impression de me lire.
Un système quasi parfait (il y a tjs une marge pour des améliorations)