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Résumé du livre « La confiance en soi, Charles Pépin » : Charles Pépin tente de nous faire comprendre, au travers d’exemples concrets pourquoi « se faire confiance » est d’abord une question de confiance en l’autre.
Par Charles Pépin, 2018, 240 pages.
Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Julie Colaux du blog osez-reussir-en-physique.com
Chronique et résumé de “La confiance en soi – Une philosophie” de Charles Pépin
Chapitre 1 : Introduction
Regardez un enfant s’élancer pour la première fois sur un vélo à deux roues sous l’impulsion de son père, et vous comprenez que la confiance en soi est une alchimie basée sur 3 ressorts.
- La confiance en l’autre: l’enfant ne s’élance pas seul, mais avec et grâce à son père. Il lui fait confiance.
- La confiance en ses capacités: il a écouté les conseils de son père et acquis un certain niveau de compétence.
- La confiance en la vie: le fait de s’élancer et de prendre de la vitesse apporte à l’enfant une joie profonde. Joie qui dépasse la satisfaction de savoir faire du vélo. C’est une joie profonde qui résonne comme un merci à la vie.
La confiance en soi est difficile à étudier en laboratoire, il faut l’observer dans la vie pour la comprendre. À des degrés divers, on retrouvera toujours les 3 ressorts dont il est question ci-dessus. Confiance en l’autre, confiance en ses capacités, confiance en la vie.
Notre monde moderne fait de nous des êtres libres, responsables de notre destin. Il nous appartient de trouver notre place dans la société et pour ce faire, nous avons besoin de confiance. Or, paradoxalement, notre mode de vie nous apprend de moins en moins à gagner en confiance.
Nous avons perdu le contact avec le « faire », le contact premier avec les choses. La technologie sophistiquée amène de plus en plus de gens à obéir à des « process » sans rien construire de leurs mains. Nous manquons dès lors d’occasions concrètes de trouver confiance. Or, on ne naît pas confiant, on doit le devenir.
Chapitre 2 : Cultivez les bons liens – La confiance relationnelle
La confiance en soi vient d’abord des autres . Et notre condition humaine nous jette dans la vie alors que nous ne pouvons survivre seuls. Nous sommes obligés d’accorder toute notre confiance à la personne qui prendra soin de nous. Le bébé sent que l’amour qu’il reçoit n’est pas conditionné par ce qu’il fait ou ne fait pas. Il est aimé pour ce qu’il est et non pour ce qu’il fait. Voilà le socle fondamental de la confiance qu’il aura plus tard, une force pour la vie.
Pour prendre son élan, le jeune enfant puise dans l’amour qu’il reçoit de sa famille. On comprend dès lors que les premières années de la vie sont décisives. Toutefois, nous pouvons, heureusement, nouer à tout âge des relations qui nous donnent confiance, et éventuellement combler un manque dans ce domaine. Ainsi, Madonna est d’abord une enfant timide, manquant de confiance en elle. Elle perd sa mère d’un cancer du sein à l’âge de 5 ans, et vit mal le fait que son père ait rapidement des enfants d’une autre femme.
Il lui faudra attendre l’adolescence pour rencontrer un professeur de danse qui changera sa vie. À l’occasion de la préparation d’un ballet de fin d’année, il lui dit qu’elle est talentueuse et qu’elle a un charisme fou. Des années plus tard, Madonna dira que ces quelques mots ont changé sa vie. Parfois, certains mots dits avec le cœur suffisent pour donner confiance pour la vie.
Toutefois, ces mots ne tombent pas au hasard d’une rencontre. Ils viennent souvent d’une personne qui place sa confiance en vous et qui vous aide à progresser, qui vous soutient pour dépasser vos difficultés. Ce n’est donc pas vraiment de la personne en question, mais plutôt de la relation qui se construit au fil du temps, que peut naître la confiance. Peu à peu, la confiance qui est celle de notre ‘mentor’ devient la nôtre. C’est le mouvement même de la confiance et la manière proprement humaine d’apprendre.
Dans ce mouvement il y a d’abord une phase d’accompagnement. Le professeur aide son élève, puis une phase d’insécurité durant laquelle le professeur demande à l’élève de faire. Et pour cela, il lui fait confiance. Et, c’est en voyant la confiance dans le regard de son professeur que l’élève se sent plus fort et ose s’aventurer. De même, les parents devraient montrer à leurs enfants qu’ils leur font confiance au plus tôt en les laissant faire des choses et non pas en faisant tout à leur place.
On comprend dès lors que l’expression « il manque de confiance en lui » est utilisée à mauvais escient. Si un individu n’a jamais été mis en confiance par quelqu’un d’autre, comment voulez-vous qu’il en ait, quelles que soient ses compétences réelles? » La confiance en soi est d’abord une histoire d’amour et d’amitié.«
Chapitre 3 : Entraînez-vous – Pratique de la confiance
Dans ‘Outliers’, le journaliste Macolm Gladwell généralise « la théorie des 10 000 heures » développée par le psychologue Anders Ericsson. Cette théorie, bien que non fondée scientifiquement (elle n’est ni vérifiable ni réfutable), dit que, passé le seuil de 10 000 heures d’entrainement, on peut ambitionner de devenir un des meilleurs au monde dans notre domaine.
C’est un peu rapide comme analyse, n’importe quel musicien qui passe 10 000 heures sur son instrument ne deviendra pas pour autant un virtuose ! Pour cela, il faut une certaine prédisposition, une aspiration réelle à vouloir devenir meilleur, une présence véritable à son art, un plaisir dans l’apprentissage… Le résultat est néanmoins intéressant parce qu’il nous montre comment, à force d’entrainement, une compétence est incorporée pour devenir une véritable confiance.
« La confiance vient avec le temps, avec l’acquisition d’une compétence progressivement intégrée, peu à peu incorporée, produisant par paliers ses effets libérateurs. Elle n’est donc pas innée, mais en très grande partie acquise. »
Pour ressentir que nous avons confiance en nous, il faut l’éprouver dans une action concrète. Nous avons besoin de compétences précises et de succès réels. Il s’agit donc d’un cheminement : nous avons eu confiance en notre capacité à parler, à marcher, à faire du vélo… Puis, peut venir progressivement la confiance en notre capacité à lire une partition, à engager la conversation, à exprimer son désaccord, à formuler ses désirs, à prendre la parole en public…
Mais pour y parvenir, il est absolument nécessaire d’expérimenter sa capacité à faire quelque chose. Et c’est d’ailleurs une très bonne idée de fêter ses réussites, si petites soient-elles, parce qu’elles construisent notre chemin vers la réussite. Et, un jour, sans s’en rendre compte, on fait le grand saut, on a confiance en soi. C’est un long processus qui demande de la patience et de la curiosité.
Comment favoriser cette mutation de la compétence en confiance? En prenant du plaisir! Ceux qui s’amusent à apprendre, qui se donnent des défis, prennent bien plus vite confiance en eux que les autres. La raison est très simple, leur plaisir leur permet de relativiser et d’être plus relâchés. S’ils se trompent, ce n’est pas grave, ils auront au moins pris du plaisir!
Ce plaisir est l’indice que la pratique nous convient et que nous nous ferons du bien en l’approfondissant. La compétence devient donc plus facilement de la confiance si elle nous permet de mieux nous connaitre et de savoir ce qui nous plait et ce qui ne nous convient pas.
Toutefois, il faut avoir la sagesse de développer ses compétences tout en gardant à l’esprit que nous ne saurons jamais tout et qu’un imprévu peut surgir, ce n’est pas grave. Si nous développons nos compétences dans l’espoir de tout maitriser, au premier accroc, nous risquons de faire face à une crise de confiance…
N’oublions pas que le but de la maitrise des compétences, c’est justement de sortir de notre zone de confort pour tester de nouvelles choses, voir que nous en sommes capables et augmenter notre sentiment de confiance. Accumuler les compétences sans cette intention serait contre-productif. En revanche, si nous développons nos compétences dans un esprit de découverte, nous n’avons rien à perdre et tout à gagner. Nous ne cherchons pas à nous rassurer par l’accumulation de compétences, mais à prendre du plaisir en nous donnant des défis.
« Plus que la compétence acquise, c’est le chemin parcouru et la manière dont nous l’avons parcouru qui constituent notre véritable expérience, notre trésor. Sur ce chemin, nous avons découvert notre rapport à l’adversité, à l’échec ou au succès, pris la mesure de nos talents, de notre désir, de notre ambition; nous avons gagné en connaissance de nous-mêmes. Personne ne peut parcourir ce chemin à notre place ».
Chapitre 4 : Écoutez-vous – Faire confiance à son intuition
Au milieu du chaos, l’urgentiste doit garder son calme et prendre les bonnes décisions. Comment fait-il? Il doit être capable de s’écouter « tout entier », de ne laisser aucune faculté l’emporter sur l’autre. Si notre raison s’impose, c’est elle que nous écouterons. Et si notre sensibilité l’emporte, c’est elle que nous suivrons.
Si aucune faculté ne l’emporte, laissant le même espace à chacune d’entre elles, alors, c’est à nous-mêmes que nous faisons confiance. Ce n’est pas un exercice facile au cœur de l’action ou de l’urgence, mais nous en sommes tous capables.
Pour y arriver, il faut:
- Arrêter de se soumettre aux vérités admises. Si l’on ne s’interroge jamais, si l’on ne remet jamais ses pratiques en question sous prétexte qu’ »on a toujours fait comme ça », on abandonne toute possibilité de s’écouter.
- Ne pas se soumettre à la dictature de l’urgence. Ne pas agir de façon précipitée par manque de temps. Pour sortir de cette dictature, il faut se poser la bonne question. Beaucoup de choses sont urgentes, mais toutes ne sont pas importantes. Si l’on se presse au travail, mais qu’on sait que, ce qui est important, c’est que nos enfants soient heureux et qu’ils se portent bien; alors, nous pouvons être dans l’urgence, nous savons que l’essentiel est ailleurs. Il nous appartient de ne pas perdre de vue l’important: accomplir correctement ce qui est important pour nous.
- Mettre en place des rituels. Les rituels nous aident à nous retrouver, à mettre à distance le stress de la vie quotidienne. Il peut s’agir de faire du yoga une fois par semaine, d’aller courir trois fois par semaine, de méditer régulièrement, d’aller faire du sport le dimanche matin ou d’aller à l’église… Ces rituels nous permettent de sortir de l’urgence pour nous recentrer sur l’important. Nous y reprenons notre souffle. Nous redevenons présents à nous-mêmes. Et c’est souvent à ces moments-là que les nœuds se dénouent. Nous trouvons la solution à notre problème et comprenons que nous pouvons nous faire confiance: la solution était en nous. Il est important que ces pratiques deviennent des rites. On doit les accomplir systématiquement, sans même penser à l’éventualité de les annuler. Parce que, si nous devons compter sur notre volonté pour nous octroyer ces moments de présence à soi, alors, gageons que nous n’en aurons pas beaucoup. Le Renard de St-Exupéry nous dit : « Grâce aux rites, un jour est différent des autres jours ». C’est parce que les rites se répètent qu’ils nous permettent de mesurer ce qui ne se répète pas, ils nous aident à mesurer notre progression sur le chemin de notre vie.
Apprendre à vraiment s’écouter, c’est faire confiance à son intuition, c’est être libre tout simplement. Lorsque nous nous soumettons aux opinions des autres sans réfléchir, c’est notre liberté que nous n’assumons pas. Nous avons tendance à croire que la liberté, c’est l’absence de contraintes. C’est faux, la vie est faite de contraintes. Nous sommes libres lorsque nous sommes ce que nous sommes, lorsque nous réussissons à accueillir dans l’instant, la totalité de notre passé, de notre vécu. C’est exactement cela s’écouter. C’est accueillir son passé, son vécu, sans vouloir en occulter une partie.
Chapitre 5 : Émerveillez-vous – Quand la beauté nous donne confiance
Il est un moment auquel nous nous faisons confiance, avec certitude, c’est celui de l’émerveillement. Quand, devant un paysage ou à l’écoute d’un morceau de musique, on annonce: « C’est beau! » Non pas, « Ce paysage me plait », mais « C’est beau! » Il nous faut une sacrée confiance pour annoncer une telle vérité générale!
À cet instant, nous avons tellement confiance en notre jugement que nous ne ressentons même pas le besoin d’argumenter. Nous qui doutons si souvent de nous, voilà que nous ne doutons plus: la contemplation de la beauté nous autorise enfin à nous écouter.
« Dans d’autres occasions, en famille ou au travail, nous sommes incapables d’une telle autorité. Nous avons pourtant des arguments, mais nous n’osons même pas les faire valoir. L’expérience de l’esthétique est étrange: elle n’est jamais purement esthétique, elle nous rend plus présents à nous-mêmes et au monde. Elle a le pouvoir de réveiller, de provoquer et peut-être même d’entrainer notre confiance en soi. »
Éprouver le besoin de lire des critiques ou de se soumettre à la dictature de « ce qu’il faut en penser » (définition du snobisme), c’est manquer de confiance en soi. Fréquentons donc la beauté, aussi librement et autant que possible en ouvrant les yeux en ville ou à la campagne: la beauté est partout et elle nous donne rendez-vous avec notre liberté.
La beauté nous apporte davantage encore: elle nous aide à retrouver le courage. Nous avons déjà tous expérimenté cette vertu de la beauté. Quand, accablés de soucis, nous nous retrouvons à contempler un superbe paysage. Il nous semble alors que plus rien n’est impossible.
La contemplation a ce pouvoir de nous faire relativiser et changer de regard. Quand nous observons la nature, nous avons ce sentiment que quelque chose de grandiose existe et est à l’œuvre. Nous comprenons alors, une fois de plus, que la confiance en soi n’est pas simplement une confiance « en soi », mais aussi en ce qui est à l’œuvre dans la nature…
Chapitre 6 : Décidez – La confiance dans le doute
Lorsque nous ne parvenons pas à nous décider parce que, disons-nous, nous manquons d’arguments ou d’informations, en réalité, nous manquons de confiance en soi. Prendre une décision, c’est nécessairement prendre un risque et en assumer les conséquences, mais c’est ça la vie. Si l’on ne prend jamais de décisions, notre vie sera une suite de non-choix et elle nous filera entre les doigts en même temps que notre confiance en soi. Nous oublions à quel point la vie serait terne si tout était certain et prévisible.
Choisir, c’est prendre le risque de se tromper avec des conséquences potentiellement pénibles. Si nous refusons cette réalité, nous nous privons de notre lucidité et de notre capacité à nous écouter. À l’inverse, c’est paradoxalement en prenant conscience de ce risque et en l’acceptant que nous aurons le courage de trancher.
Nous accueillerons alors avec plus de sérénité la possibilité de faire le mauvais choix. Cela pourrait même aller jusqu’à aimer l’idée que notre décision puisse ne pas être la bonne. Car cette possibilité nous rappelle que nous avons eu l’audace de prendre une décision risquée!
Il faut donc s’entrainer avec les petites choses de la vie! Plus nous prendrons de décisions (d’abord petites, grandes ensuite), plus nous prendrons confiance en nous, et plus cette confiance nourrira notre capacité à décider: c’est un cercle vertueux!
Décider, c’est sortir de sa zone de confort: nous nous risquons pour mieux gagner en confiance. La confiance en soi est une valse à deux temps!
Chapitre 7 : Mettez la main à la pâte – Faire pour se faire confiance
Nous risquons de perdre confiance en nous si nous passons nos journées au bureau sans savoir exactement ce que nous y faisons et sans pouvoir observer les effets directs de notre action. Comment peut-on savoir si ce que nous faisons, nous le faisons bien, si nous ne savons pas exactement ce que nous faisons.
On se retrouve alors privés du plaisir élémentaire de faire et donc, de nous-mêmes, aliénés, perdant notre confiance en nous. D’après Aristote, un être intelligent est un être qui sait utiliser ses mains. Il est donc logique, si notre intelligence se prolonge dans nos mains, qu’à force de ne pas les utiliser, nous en venions à douter de nous-mêmes.
A l’inverse, le travail manuel, qui nous montre directement notre pouvoir de modifier le réel peut être épanouissant, tant d’un point de vue humain qu’intellectuel. De ce point de vue, les artisans ont plus de facilités à se faire confiance, ils savent ce qu’ils font et ils savent qu’ils le font bien.
« Faire avec ses mains, avec son intelligence, avec son cœur: voilà la promesse d’une confiance retrouvée »
Chapitre 8 : Passez à l’acte – Agir pour prendre confiance
Voilà une expérience que les comédiens expérimentent souvent: c’est en montant sur scène qu’ils prennent confiance. Pas avant. Ce n’est donc pas en eux qu’ils ont confiance, mais avant tout en l’action elle-même. Et donc, ceux qui ne veulent jamais essayer ne prendront jamais confiance en eux. En ne passant pas à l’acte, ils se privent des vertus libératrices de l’action. Et leur anxiété ne fait que grandir.
« Exister, c’est se jeter à l’eau, aller à la rencontre des autres et du monde, de ces obstacles que nous pouvons changer en opportunités. À condition de changer de regard. N’ayez donc pas confiance en vous. Ayez plutôt confiance en tout ce que votre action est capable de créer en vous offrant un point de contact avec le monde. Et, ayez confiance en votre chance que l’action peut provoquer. Ayez confiance en ces hommes et ces femmes que vous rencontrerez et qui vous donneront peut-être des idées, des conseils, de l’espoir. Et pourquoi pas, de l’amour. »
Chapitre 9 : Admirez – Confiance et exemplarité
Tout le monde connait l’écrivain George Sand. Mais peu savent que sa vie a été pour le moins chaotique. À 4 ans, la petite fille perd son père dans un accident de voiture et est achetée à sa mère par sa grand-mère. Pas de quoi développer une confiance inébranlable dans la vie. De son propre aveu, Aurore Dupin est devenue George Sand. Parce que, toute sa vie, elle a été une fervente admiratrice des figures singulières qui l’entouraient. De ces personnes qui avaient osé devenir elles-mêmes.
C’est dans tous ces exemples inspirants qu’elle a trouvé la force de devenir elle-même. L’admiration dont on parle ici n’est pas la fascination des fans pour leurs idoles, mais plutôt une curiosité profonde, un intérêt vif pour le talent des autres qui nous dit quelque chose de la possibilité de notre propre talent : si cela a été possible pour d’autres, cela doit l’être pour moi.
Il faut savoir prendre exemple sur ceux qui ont osé suivre leur propre chemin, pour trouver soi-même le sien. Et ce n’est pas simple, parce que, dans notre société, il est bien plus facile de se fondre dans le rang que de se démarquer des autres. Avoir des personnes que l’on admire aide à cette démarche parce que de bons exemples sont toujours plus inspirants que de longs discours.
Attention toutefois : admirer ne veut pas dire recopier. Et ce serait d’ailleurs absurde! On admire des personnes justement parce qu’elles sont uniques, c’est cette singularité qui nous attire. Il faut donc se nourrir un maximum de personnes inspirantes pour trouver ce qui définit notre propre singularité.
Et oser l’affirmer. À l’heure actuelle, bien des jeunes passent du temps devant des téléréalités en ironisant, en se moquant des acteurs. Ce qui est une façon de se dire que nous ne sommes pas dupes, que ce ne sont pas de vraies stars. Peut-être, mais tout ce temps passé à ironiser sur de fausses stars est du temps définitivement perdu pour construire sa propre personnalité.
Chapitre 10 : Restez fidèles à votre désir – L’antidote de la crise de confiance
Les réseaux sociaux occupent une place toujours de plus en plus importante dans nos vies. C’est un poison pour notre estime de soi. Parce que cela nous pousse à nous comparer sans cesse à d’autres qui ont l’air plus beaux, plus riches, plus heureux, plus intelligents…
Nos parents n’avaient pas ce problème, ils ne pouvaient pas se faire mal aussi facilement. Ils ne pouvaient pas se comparer à la réussite de parfaits inconnus. Ils n’avaient comme point de comparaison que leurs proches. Et ils avaient en conséquence moins de sources de frustrations.
L’école possède aussi sa part de responsabilité. En rendant les copies devant tout le monde, elle incite à la comparaison entre les copies. Elle insuffle aux enfants l’idée que leur valeur se mesure aux autres. Comme si, la satisfaction se trouvait davantage dans le dépassement des autres que dans sa propre progression.
C’est regrettable parce que le seul fait de se comparer nous détourne de la vérité de notre existence. Nous sommes tous uniques et notre valeur est absolue (et non relative à celle des autres). De ce fait, toute comparaison entre deux individus n’a aucun sens.
Pour résister à la tentation de la comparaison, il faut bien se connaitre, savoir de quoi l’on a envie. Si j’ai un métier intellectuellement satisfaisant bien que peu rémunérateur, mais qui me permet une belle qualité de vie, pourquoi serais-je jaloux d’une personne qui gagne beaucoup plus d’argent que moi? Bien sûr, en tant qu’animaux sociaux, nous continuerons à nous comparer aux autres, mais si nous sommes fidèles à notre désir, nous ne souffrirons pas de cette comparaison.
Chapitre 11 : Faites confiance au mystère – La confiance en la vie
Difficile de mieux résumer ce chapitre que par ce court extrait du livre: « La confiance en la vie est à la fois quelque chose d’évident et de difficile à définir. Nous l’avons déjà rencontrée à plusieurs reprises lors de notre réflexion, mais sans en préciser vraiment la nature. Faire confiance à la vie, c’est miser sur l’avenir.
Croire en la puissance créatrice de l’action, chérir l’incertain au lieu d’en avoir peur… Ce peut être tout cela à la fois, mais c’est aussi plus que cela. C’est croire qu’il y a dans la vie, dans toute vie, quelque chose de bon, et peut-être même quand elle semble dure. C’est penser qu’elle n’a pas besoin d’être parfaite pour être digne d’être vécue.
Disons-le simplement : faire confiance à la vie, c’est penser qu’elle est plutôt une bonne chose. Qu’il y a au fond du monde, malgré le scandale qu’il abrite parfois, quelque chose comme une tendresse, une lumière que nous avons tous déjà entrevue et qui ne s’oublie pas. Nous n’avons pas nécessairement besoin de savoir d’où elle vient.
D’ailleurs, nous ne savons pas toujours en quoi nous avons confiance, lorsque nous avons confiance en la vie. En fait, nous avons confiance, c’est tout. C’est une confiance sans objet, une confiance pure… Cette confiance en la vie n’est pas une confiance en quelque chose. Elle est LA confiance ».
Je vous invite aussi à visionner ma vidéo intitulée « Comment VAINCRE sa timidité, prendre CONFIANCE en soi et devenir SOCIABLE » qui accompagne très bien mon article sur le livre La confiance en soir 🙂 :
Conclusion sur “La confiance en soi – Une philosophie” de Charles Pépin
L’auteur nous explique qu’il a terminé la rédaction de son livre le jour de la mort de France Galle. Les radios passaient en boucle « Il jouait du piano debout ». Cette chanson écrite par Michel Berger est un hymne à la confiance. « Prendre confiance, c’est avancer « sur ses deux pieds »: un dans sa zone de confort, l’autre pour s’aventurer au-dehors.
Prendre confiance, c’est faire taire le « trouillard » qui est en soi. Celui qui est à genoux devant les normes et les obstacles, incapable de se relever pour dire oui à la vie. Faire taire aussi le « soldat au garde-à-vous », celui qui trouve plus facile d’obéir aux ordres qu’à son propre désir.
La seule vraie liberté est la liberté d’être pleinement soi. Nous pouvons tous jouer du piano debout. … Avoir confiance en soi, ce n’est pas être sûr de soi. C’est trouver le courage d’affronter l’incertain au lieu de le fuir. Trouver dans le doute, tout contre lui, la force de s’élancer. »
Avis personnel
Plus encore que le premier livre (Les vertus de l’échec – Charles Pépin), ce livre est à conseiller à toutes les personnes qui manquent de confiance en elles, tant il leur permettra de déculpabiliser.
En effet, quand on comprend que la confiance en soi n’est pas innée, mais qu’elle se construit et comment elle se construit, alors, on déculpabilise un peu plus d’en manquer et enfin, surtout, on ose faire ce premier pas qui nous sort de notre zone de confort. Comme à son habitude, Charles Pépin nous donne quelques exemples qui rendent le livre vivant. Ainsi, l’exemple de Madonna m’a particulièrement touchée, et ce, à double titre.
D’abord, d’un point de vue personnel, moi aussi je peux dire que les mots de mon institutrice primaire (« Tu vois qu’avoir confiance en soi donne de bons résultats ») ont changé ma vie. Ensuite, d’un point de vue professionnel, nous, les enseignants, qui travaillons avec des jeunes, devrions toujours avoir le réflexe de saluer tous les progrès de nos élèves. Parfois, quelques mots justes et bienveillants peuvent durablement améliorer le quotidien d’un jeune.
Le chapitre sur la pratique de la confiance (Chapitre 8) me parle beaucoup également parce qu’il me fait penser au concept du « mindset » de Carol Dweck dont j’ai déjà parlé dans un article précédent (Osez réussir, changez d’état d’esprit). Je suis de plus en plus convaincue que tous les éducateurs du monde (parents ou enseignants) devraient connaitre ce concept. Et l’encourager chez les jeunes dont ils sont responsables.
J’aime encore l’image de « La valse à deux temps » pour exprimer cet aller-retour entre sa zone de confort et l’extérieur pour apprendre à prendre confiance en soi. Last but not least, j’aime surtout l’honnêteté de l’auteur quand il explique que la confiance peut se construire à n’importe quel moment de la vie, mais qu’il s’agit d’un apprentissage de longue haleine.
Et qu’il ne suffit pas de se répéter chaque jour devant un miroir que tout est possible pour y parvenir, comme voudraient nous le faire croire certaines tendances en développement personnel. Ce que je n’ai pas aimé dans ce livre …. Franchement ? Rien ! Je l’ai dévoré en deux jours et lu deux fois !
Bref, encore une belle lecture que je vous conseille vivement!
Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Julie Colaux du blog osez-reussir-en-physique.com
Remarque : Vous trouvez peut-être étrange que ce genre d’article soit écrit par une blogueuse du monde scientifique ? Mon blog a pour objectif d’aider les jeunes lycéens à réussir leur cours de science physique. En lisant mon histoire, vous comprendrez pourquoi je suis convaincue que la confiance en soi peut être un frein tellement important que tout apprentissage en devient compliqué !
Les points forts et le point faible du livre La confiance en soi
Points forts
- Les images utilisées pour illustrer certains concepts qui permettent de mieux les intégrer.
- Les cas concrets puisés chez des célébrités qui rendent le livre vivant.
- Le découpage en de nombreux chapitres qui facilite la lecture.
- Les nombreux conseils donnés sans jamais porter de jugement.
- La faculté d’insuffler un sentiment de bien-être au cours de la lecture.
Point faible
- Euh…. Laissez-moi chercher… Sincèrement ? Rien !
Le petit guide pratique du livre La confiance en soi de Charles Pépin
Trois ressorts sur lesquels sont basée la confiance en soi :
- La confiance en l’autre : l’enfant ne s’élance pas seul, mais avec et grâce à son père. Il lui fait confiance.
- Laconfiance en ses capacités : il a écouté les conseils de son père et acquis un certain niveau de compétence.
- La confiance en la vie : le fait de s’élancer et de prendre de la vitesse apporte à l’enfant une joie profonde. Joie qui dépasse la satisfaction de savoir faire du vélo. C’est une joie profonde qui résonne comme un merci à la vie.
Foire Aux Questions (FAQ) du livre La confiance en soi de Charles Pépin
1. Comment le public a accueilli le livre La confiance en soi de Charles Pépin ?
Ce livre a été très bien accueilli par le public et a connu un gigantesque succès.
2. Quel fut l’impact du livre La confiance en soi de Charles Pépin ?
Ce livre permet de trouver la force de s’engager dans l’incertitude, réussir à y aller dans le doute, malgré le doute.
3. À qui s’adresse le livre La confiance en soi de Charles Pépin ?
Ce livre s’adresse aux investisseurs ou tous ceux qui aspirent investir dans le futur.
4. Quelle est la place des réseaux sociaux dans nos vies ?
Les réseaux sociaux occupent une place toujours de plus en plus importante dans nos vies. C’est un poison pour notre estime de soi. Parce que cela nous pousse à nous comparer sans cesse à d’autres qui ont l’air plus beaux, plus riches, plus heureux, plus intelligents.
5. Quelles est l’importance de la confiance relationnelle ?
La confiance en soi vient d’abord des autres. Et notre condition humaine nous jette dans la vie alors que nous ne pouvons survivre seuls. Nous sommes obligés d’accorder toute notre confiance à la personne qui prendra soin de nous.
Comment faire confiance à son intuition vs trois ressorts de la confiance en soi
Comment faire confiance à son intuition | Trois ressorts de la confiance en soi |
Arrêter de se soumettre aux vérités admises | La confiance en l’autre |
Ne pas se soumettre à la dictature de l’urgence | La confiance en ses capacités |
Mettre en place des rituels | La confiance en la vie |
Qui est Charles Pépin ?
Charles Pépin, né en 1973 à Paris, est un philosophe, écrivain et conférencier français. Diplômé de l’École Normale Supérieure, il a écrit des ouvrages à succès tels que « Les Vertus de l’échec » (2016), explorant les leçons positives à tirer des difficultés. Il s’efforce de rendre la philosophie accessible en l’appliquant à la vie quotidienne, et sa pensée éclaire des aspects pratiques du bien-être et du développement personnel.
La note de Julie Colaux du blog Osez réussir en physique :
Recherches utilisées pour trouver cet article :
Rien de tel que de passer à l’action pour prendre confiance en soi.
Beaucoup de gens se sentent capables de faire quelque chose mais ne passe pas à l’action en écoutant les avis négatifs d’autres personnes qui ne l’ont pas elles mêmes réalisé.
Pour une raison simple, ce qui est possible pour vous ne l’est pas forcément pour les autres et inversement.
Ecouter les conseils c’est bien mais laisser son intuition guider ses propres aspiration participe à la confiance en soi. De toute façon, il y aura toujours des critiques pour de bonnes ou mauvaises raisons surtout quand ce que l’on souhaite faire est innovant ou sort des cadres habituels.
Merci pour l’article.