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Le moine qui vendit sa ferrari

Le moine qui vendit sa ferrari Robin S.Sharma

Résumé de « Le moine qui vendit sa ferrari« de Robin Sharma : Ce récit initiatique raconte le voyage en Inde et l’apprentissage spirituel d’un avocat à succès qui, après avoir abandonné sa vie professionnelle stressante et matérialiste, trouve la paix intérieure et revient l’enseigner à un ami.

Par Robin S. Sharma, 2005, 288 pages.

Titre original : « The Monk Who Sold His Ferrari : A Remarkable Story About Living Your Dreams

Chronique et résumé de « Le moine qui vendit sa ferrari » de Robin Sharma

Chapitre 1 – Le Moine Qui Vendit Sa Ferrari : L’alerte

Dans le premier chapitre de son livre « Le moine qui vendit sa ferrari« , Robin Sharma, l’auteur présente Julian Mantle, le personnage principal et fictif de son récit.

Une crise cardiaque en pleine audience

Julian Mantle est un grand ténor du Barreau de cinquante-trois ans.

Travailleur acharné et ambitieux, l’homme est décrit par Robin Sharma comme un avocat brillant, éloquent, infatigable, ayant tout pour réussir. Il possède un château dans un quartier cossu, une villa sur sa propre île tropicale, un jet privé, une Ferrari rouge flamboyante, des revenus très élevés et une réputation prestigieuse dans tout le pays.

En parlant de Julian, Robin Sharma écrit :

« Ses plaidoiries théâtrales et souvent outrageantes faisaient régulièrement la manchette des journaux. Les gens riches et les célébrités accouraient chez lui chaque fois qu’ils avaient besoin d’un superbe tacticien juridique, prompt à l’attaque.[…] Ses dîners tardifs dans les meilleurs restaurants de la ville, accompagné par de jeunes mannequins sexy, ou ses beuveries déchaînées avec la bande bruyante de courtisans […] étaient devenus légendaires au cabinet d’avocats pour lequel il travaillait.« 

Pourtant, un jour, alors qu’il est en pleine plaidoirie, Julian s’effondre subitement. Il est emmené d’urgence à l’hôpital.

Le diagnostic tombe. Julian a été victime d’une crise cardiaque, causée par le stress, la fatigue et les excès de son mode de vie effréné.

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Le vacillement de Julian

Ce n’est qu’un peu plus loin dans ce premier chapitre que nous comprenons qui est le narrateur. Il s’agit de John, un bon ami et associé de Julian.

John considère Julian comme un mentor. Mais à ses côtés depuis ses études, il décrit comment il a vu le prestigieux avocat se détruire lentement.

En effet, ce dernier ne riait plus comme avant. Son visage paraissait avoir trente années de plus qu’il n’en avait. Son mariage avait été un échec cuisant. Et finalement, Julian n’avait jamais trouvé ce qu’il cherchait dans la vie.

Petit à petit, il avait perdu son enthousiasme, sa concentration, la passion fougueuse de ses débuts professionnels et tout réel intérêt à son métier.

Bref, en d’autres termes, « l’étincelle de vie de Julian avait commencé à vaciller ».

Chapitre 2 – Le mystérieux visiteur

Dans le deuxième chapitre de son livre « Le moine qui vendit sa ferrari« , Robin Sharma nous raconte la décision radicale prise par Julian après avoir frôlé la mort.

Le départ soudain de Julian et sa disparition pendant trois ans

Durant son hospitalisation, Julian prend une décision radicale : il fait savoir à son cabinet qu’il abandonne sa carrière et qu’il ne reviendra pas travailler à sa sortie de l’hôpital.

Aussi, Julian refuse toutes les visites et appels téléphoniques, même ceux provenant de son ami John.

Dans le récit, ce dernier se confie : « Peut-être que je lui rappelais une vie qu’il voulait oublier. Qui sait ? Je ne peux cependant pas vous cacher que ça faisait mal ».

Enfin, Julian vend toutes ses possessions : son château, son jet, son île privée et même sa Ferrari tant adorée. Et s’envole pour l’Inde. Son objectif ? Partir à la recherche d’une vie plus saine et équilibrée, en quête de la véritable signification de la vie.

Le retour de Julian en Amérique  et ses retrouvailles avec John

Cela fait trois ans que Julian est parti. John poursuit son récit :

« Dans mes moments de calme, je pensais souvent à Julian et je me demandais ce qu’il lui était arrivé durant ces années, depuis le jour où nous nous étions quittés à l’improviste. […] Personne n’avait reçu la moindre carte postale de lui depuis qu’il était parti pour cet exil qu’il s’était imposé loin du droit.« 

Mais un jour, John reçoit la visite d’un homme qui insiste pour le voir immédiatement :

« La porte de mon bureau s’ouvrit lentement, jusqu’à ce qu’elle soit grande ouverte, et révéla un homme souriant, dans la trentaine. Il était grand, mince et musclé, et rayonnait de vitalité et d’énergie. […] Une sorte de paix profonde lui donnait une présence presque divine.« 

Quand il comprend qu’il s’agissait de Julian, John n’en croit pas ses yeux. Bien loin de l’associé anxieux et agité qu’il a connu, John décrit la sérénité et la santé éclatante qui se dégagent alors de Julian, complètement transformé :

« Je fus ébloui par son incroyable transformation. Le teint de plomb, la toux maladive et les yeux de mon ancien collègue avait disparu. L’allure de vieillard et l’expression morbide qui le personnifiaient aussi.« 

Chapitre 3 – Le Moine Qui Vendit Sa Ferrari : La transformation miraculeuse de Julian Mantle

Dans le troisième chapitre de son livre « Le moine qui vendit sa ferrari« , Robin Sharma nous raconte comment Julian Mantle, l’avocat qui a vendu toutes ses possessions pour partir à la recherche de la sagesse, est devenu un homme nouveau.

Nous y apprenons ce qu’il s’est passé pour Julian pendant ces trois années de silence.

La prise de conscience de Julian

Ainsi, quand trois ans après son départ, Julian revient en Amérique, son ami John ne le reconnait pas. Il est stupéfait par son « extraordinaire transfiguration ».

Lors de ces retrouvailles, Julian se livre à John. Il revient sur la période avant son départ en Inde : terrassé et traumatisé par le fait d’avoir frôlé la mort, Julian avait réalisé que sa vie avait pris une très mauvaise direction. Malgré son succès matériel, Julian avait compris qu’il avait passé sa vie à courir après la richesse et négligé les choses qui comptent vraiment.

Julien décrit à John l’épuisement, l’usure et le sentiment de vide intérieur qu’il ressentait alors mais refusait de voir.

Exténué par ce rythme frénétique et soumis constamment aux pressions, sa crise cardiaque n’avait été, selon lui, que le symptôme d’un problème bien plus profond.

Le départ vers du voyage initiatique de Julian en Inde

Julian se lance ensuite dans le récit de son voyage en Inde. Dans cette Inde qui l’avait toujours fascinée pour sa culture ancienne et ses traditions mystiques, il retrace ce qu’il a appelé son « odyssée personnelle du moi ».

voyage initiatique odyssée personnelle

Déterminé à « découvrir celui qu’il était vraiment et le sens de sa vie avant qu’il ne soit trop tard« , l’ancien bâtonnier explique avoir entrepris ce voyage itinérant avec un simple sac-à-dos. En train ou à pied, de hameaux en hameaux, l’homme dormit chez des habitants qui l’accueillirent toujours avec chaleur et bonté quelle que soit leur richesse.

Pour Julian, ce périple devint une quête spirituelle qui ranima l’étincelle qu’il avait perdue : une expérience « extraordinairement libératrice » lâche-t-il.

Robin Sharma écrit :

« À mesure que les jours se transformèrent en semaines dans ce monde enchanteur, Julian commença lentement à retrouver sa vitalité, peut-être pour la première fois depuis qu’il avait quitté l’enfance. Il recouvrait lentement sa curiosité naturelle, sa créativité ainsi que son enthousiasme et son appétit de la vie. Il commença à se sentir plus joyeux et paisible. Et il recommença à rire.« 

Les premiers apprentissages de Julian avec les moines centenaires indiens

Au cours de ce voyage, Julian explique à son ami avoir été rapidement amené à rencontrer des moines yogis. Leur vie pleine de jeunesse, d’énergie, de vitalité et leur faculté à maitriser leur esprit le fascina. À tel point qu’il eut envie de découvrir par quel miracle de la nature cela était possible.

Il partit alors à la recherche de maîtres connus et respectés pour apprendre et appliquer leur philosophie. Il fut accueilli par beaucoup, toujours le cœur ouvert. À leur contact, Julian découvrit des perles de sagesse.

Il fut aussi ébloui par les paysages grandioses qu’il traversait et ému par les temples et lieux sacrés.

Pour Julian, il n’y avait aucun doute. Sa décision de tout quitter, qui avait été très naturelle, était la meilleure décision qu’il n’ait jamais prise :

« Je savais que je devais changer, j’ai donc décidé d’écouter mon cœur et de le faire d’une façon très spectaculaire. Ma vie est devenue tellement plus simple et significative quand j’ai laissé derrière moi tout l’attirail du passé. Dès que j’ai cessé de passer tout mon temps à poursuivre les grands plaisirs de la vie, j’ai commencé à jouir des petits plaisirs.« 

Mais malgré le riche enseignement de ses nombreuses rencontres avec des sages et érudits, certaines pratiques continuaient d’échapper à Julian

Une première révélation

Après un long périple de sept mois passé en Inde, il y eut un tournant dans le voyage de l’ancien avocat. Julian Mantle connut sa « première vraie révélation« .

Alors qu’il visitait le Cachemire, un état mystique niché au pied des montagnes de l’Himalaya, Julian tomba par hasard sur un vieux sage hindou : Yogi Krishnan. Celui-ci lui raconta son parcours.

Il se trouve que cet homme avait aussi été avocat à Delhi. Lui aussi avait abandonné ses possessions matérielles et s’était retiré dans un endroit calme. En devenant le gardien du temple du village, il aspirait à une vie simple et austère qui le comblait à présent. Car il s’était rendu compte que sa mission de vie n’était pas de vivre à 100 km à l’heure mais de servir les autres, et de contribuer, d’une certaine manière, à rendre le monde un peu meilleur.

Julian lui expliqua, à son tour, sa vie, son vacillement et la crise spirituelle qu’il venait de traverser.

Au fil de la discussion, alors que Julian se confiait sur sa quête, Yogi Krishnan, évoqua l’existence d’un petit village haut perché dans l’Himalaya. Selon les dires, un groupe de sages mystiques qui se feraient appeler « Les Grands Sages de Sivana » (dans la mythologie, Sivana signifie « oasis de lumière ») vivrait dans ce village de montagne.

Les sages de Sivana auraient découverts, indique-t-il, une sorte de philosophie holistique pouvant grandement améliorer la qualité de vie des gens. Selon Yogi Krishnan, cette philosophie intégrerait « des principes éternels et des méthodes universelles pour libérer le potentiel de l’esprit, du corps et de l’âme« .

Yogi Krishnan, trop âgé pour partir à la recherche des moines de Sivana, ignore, comme tout le monde, où se trouve le fameux village. Et ceux qui ont essayé de s’y rendre auraient connu une fin tragique à cause des dangers de la montagne.

Cette conversation fut un déclic pour Julian.

Dès le lendemain, il partait et se mit en quête du pays perdu de Sivana.

Il décida de suivre son instinct : il se lança seul, sans guide, à travers les sentiers himalayens.

L’ascension vers le village des moines de Sivana

village des moines sivana développement personnel

Toujours dans le bureau de son ami avocat, Julian se livre sur cette ascension.

Il raconte les débuts magiques de ce voyage. Les paysages à couper le souffle, la fusion de plus en plus forte qu’il ressentait avec la nature en s’élevant dans la montagne. « Il se sentait joyeux, ragaillardi et insouciant. C’était ici, très haut au-dessus de l’humanité, que Julian s’avança lentement hors du cocon de tout ce qui est ordinaire et commença à explorer le royaume de l’extraordinaire ». 

Puis, au fur et à mesure qu’il avançait sur les sentiers himalayens, Julian fait part de l’espèce d’anxiété qui l’envahit. Mais il s’agissait, précise-t-il à son ami, d’une inquiétude excitante : il se sentait comme munie d’une boussole intérieure qui le rendait « inarrêtable ».

Pendant deux jours, il grimpait en repensant à son ancienne vie : son travail, ses amis d’avant, sa chère Ferrari. Il était alors certain d’être au bon endroit :

« Au fond, je pensais que la vie consiste à faire des choix. Notre destinée se déroule selon les choix que nous faisons, et j’étais certain que le choix que j’avais fait était le bon. Je savais que ma vie ne serait jamais plus la même et que quelque chose de merveilleux, peut-être même de miraculeux, était sur le point de m’arriver. C’était un éveil surprenant.« 

Une rencontre mystérieuse

John écoutait son ami avec attention, quand son récit prit une autre tournure…

Au bout de sept jours de marche, Julian explique avoir fait une étonnante rencontre.

Alors qu’il marchait sur un sentier, il remarqua, au loin, devant lui, un homme qui avançait.

Cet homme portait une longue robe rouge flottante, surmonté d’un capuchon bleu foncé.

Surpris de tomber sur quelqu’un dans un endroit aussi isolé, Julian l’interpella. Mais l’homme ne répondit pas. Pire, il se mit à courir sans même se retourner.

Julian finit par le rattraper. Quand il parvint à sa hauteur et qu’il lui demanda de l’aide pour trouver le village de Sivana, l’homme s’arrêta brusquement.

Comme s’il se méfiait, l’homme resta silencieux, immobile, son panier de fleurs à la main.

En l’observant, Julian fut comme hypnotisé par ce qui se dégageait de cet homme. De ce mystérieux voyageur émanait une telle paix et sérénité, qu’il semblait être de nature angélique.

Julian en était certain : il avait, devant lui, l’un des Grands Sages de Sivana.

L’homme à la robe rouge finit par interrompre le silence : « pourquoi cherchez-vous ces sages, ami ? » murmura-t-il. 

Un moment-clé de la vie de Julian

Julian se livra. Il raconta toute son histoire et son désir brûlant, presque obsessionnel d’acquérir les anciens principes d’un mode de vie spirituellement élevé.

C’est alors que l’homme à la robe rouge posa une main sur l’épaule de Julian. Et lui dit : « Si vous avez le désir sincère d’apprendre la sagesse d’un meilleur mode de vie, alors il est de mon devoir de vous aider. Je suis en effet l’un de ces sages que vous êtes venu chercher de si loin ».

Le sage lui assura qu’il serait accueilli chaleureusement. Toutefois, il devait juste lui faire une promesse : celle de retourner dans son pays une fois son apprentissage terminé, pour partager cette sagesse à ceux qui seront prêts à l’écouter. Il devait s’engager à leur fournir les outils pour réaliser leurs rêves.

Ce fut le moment le plus mémorable de la vie Julian.

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Robin Sharma termine le chapitre ainsi :

« Julian avait toujours cru que la vie se résumait à quelques moments clés. Il était en train de vivre l’un d’eux. Tout au fond de son âme, il sentait obscurément que ce moment était le premier du reste de sa vie, une vie qui était sur le point de devenir infiniment plus riche qu’elle ne l’avait jamais été.« 

Chapitre 4 – Une rencontre magique avec les Sages de Sivana

Dans le quatrième chapitre de son livre « Le moine qui vendit sa ferrari« , Robin Sharma relate l’arrivée de Julian Mantle au village himalayen des moines de Sivana.

L’arrivée au village des Sages de Sivana : un petit paradis

Les deux hommes parvinrent au village de Sivana après de nombreuses heures de marche.

Le petit bourg se situait entre les sommets enneigés de l’Himalaya et une épaisse forêt de pins. L’air y était frais et vif. Un parfum de santal s’en dégageait. Les fleurs y abondaient.

Le village de petites huttes semblait être fait uniquement de roses. Au centre, se dressait un tout petit temple. Tout était d’une tranquillité absolue.

Ce coin de paradis laissa Julian sans voix.

Une dizaine de moines habitaient le village. Le chef de groupe et plus âgé était son compagnon de voyage : Yogi Raman.

Tous les moines portaient la même robe rouge que Yogi Raman. Bien qu’ils n’aient pas vu de nouveaux visages depuis plusieurs années, en apercevant Julian, ils sourirent, restèrent aussi calmes et sereins qu’ils ne semblaient l’être depuis toujours.

Les femmes vêtues de longs saris de soie rose et de lotus blancs dans les cheveux s’affairaient avec agilité et grâce.

Tout le monde était occupé à sa tâche tranquillement et rayonnait de vitalité.

L’installation de Julian parmi les sages

Après un festin de fruits et légumes exotiques, on escorta Julian jusqu’à son logis.

L’ancien avocat n’avait jamais rien connu d’aussi magique. Mais en même temps, il avait le sentiment d’appartenir à ce village de roses, comme s’il ne lui était pas étranger.

Il en était certain, ici « serait l’endroit où il retrouverait la joie de vivre qu’il avait connue avant que son métier d’avocat ne lui vole son âme, un sanctuaire dans lequel son esprit malade commencerait lentement à guérir ».

Ainsi, commença la vie de Julian parmi les Sages de Sivana. Un quotidien fait de simplicité, de sérénité et d’harmonie.

Chapitre 5 – Le Moine Qui Vendit Sa Ferrari : Un disciple spirituel des Sages

Le cinquième chapitre du livre « Le moine qui vendit sa ferrari » sonne la fin des retrouvailles de Julian et John.

Cela fait maintenant plusieurs heures déjà que Julian a commencé le récit de son voyage dans le bureau d’avocat de son ami. Et, bien que captivé par ses aventures étonnantes, John pense au plaidoyer qu’il doit préparer pour le lendemain…

Mais c’est plus fort que lui, John tient à en savoir plus sur les principes mystiques que Julian a bien pu apprendre dans ce village himalayen pour se transformer de façon si extraordinaire.

Il se demande si ceux-ci pourraient l’aider à son tour. Peut-être que, grâce à eux, il pourrait lui aussi améliorer sa vie et retrouver sa joie, son émerveillement, sa passion si forte autrefois.

Alors, sentant la fascination de John pour ces principes « secrets », mais conscient aussi de l’heure tardive, Julian décide d’accélérer son récit, et raconte ses journées au village.

Julian devient un fervent disciple de Yogi Raman

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Julian était considéré comme un membre à part entière de la famille des sages.

Il passait tout son temps auprès de Yogi Raman, qui devenait, malgré leur âge rapproché, comme un père pour lui, plutôt qu’un maître.

Grâce aux enseignements du sage, Julian apprit notamment la maitrise de soi et la discipline personnelle. Avec cela, il ne retomberait plus dans le chaos de sa vie d’avant en Occident.

Il comprit aussi le potentiel de son esprit, qui n’attendait que « d’être éveillé et utilisé à des fins plus élevées« .

Julian et Yogi Raman contemplaient ensemble la beauté des paysages. Ils discutaient de questions philosophiques, méditaient, se promenaient et savouraient le temps passé ensemble.

Tous les matins, ils se retrouvaient, avant le lever du soleil. Yogi Raman partageait avec son fervent disciple sa perception intuitive de la signification de la vie et les méthodes qu’il appliquait pour vivre avec plus de vitalité, de créativité et d’épanouissement.

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Si bien qu’après trois semaines seulement, Julian commençait déjà à ressentir les effets de ce changement de vie et de ses nouvelles habitudes. Son émerveillement grandissait devant les choses ordinaires, tout comme son sentiment de paix profonde et de sérénité intérieure. Il éprouvait plus de joie et de spontanéité. Il se sentait plus énergique, plus créatif, plus fort spirituellement. Physiquement, son corps s’amincit et se fortifia. Son teint resplendissait.

Le partage des apprentissages de Julian avec John

Si Julian ouvrait autant son cœur à son ami John, c’est parce qu’il avait vécu un tel éveil spirituel qu’il lui semblait impossible de ne pas partager son expérience avec les autres.

Finalement, Julian termina :

« J’ai appris à voir que le succès extérieur ne signifie rien à moins d’avoir le succès intérieur. Il y a une immense différence entre le bien-être et la richesse. […] J’ai appris que la maîtrise de soi et le soin régulier de son esprit, de son corps et de son âme sont essentiels pour maximiser son potentiel et vivre la vie de ses rêves. Comment peut-on s’occuper des autres si on ne peut même pas s’occuper de soi-même ?« 

Puis, Julian promit à son ami de le revoir chez lui le lendemain à la même heure pour lui en dire plus sur les connaissances des sages.

Chapitre 6 – La sagesse de la transformation personnelle

Dans le sixième chapitre de son livre « Le moine qui vendit sa ferrari« , Robin Sharma entre dans les détails de la transformation personnelle de son personnage Julian.

Ainsi, le lendemain soir, Julian arrive comme convenu chez John. À la grande surprise de John, Julian porte une robe rouge.

Les deux hommes s’installent sur les confortables sofas…

Vider sa tasse

Julian se met immédiatement à parler. Il commence par évoquer, avec beaucoup de conviction, la sagesse de Yogi Raman.

Mais soudain, John se met à douter de toute cette histoire.

Lorsqu’il partage son scepticisme avec Julian, ce dernier lui donne deux réponses.

D’abord, il lui fait constater les preuves physiques de sa transformation : son visage sans ride, sa sérénité, sa voix paisible. Ensuite, il prend la théière et se met à la remplir jusqu’à ce que l’eau déborde et s’écoule sur le tapis persan du salon.

Le Moine Qui Vendit Sa Ferrari : transformation personnelle, vider sa tasse

Perplexe dans un premier temps, John ordonne à Julian d’arrêter :

Ce auquel Julian rétorque : « S’il te plaît, ne prends pas cela mal. Je te respecte vraiment John. Je l’ai toujours fait. Cependant, tout comme cette tasse, tu as l’air plein de tes propres idées. Et comment peut-on t’en faire accepter d’autres… tant que tu n’as pas d’abord vidé ta tasse ?« 

Cette réponse frappe John, qui ne peut y voir que des propos justes.

John réalise, à ce moment même, comment sa profession l’a amené à rester dans sa zone de confort et limiter sa vision.

Le premier soir de la nouvelle vie de John

Après l’épisode de la tasse, Julian et John reprennent leur échange.

Julian demande à John de l’écouter attentivement. Puis, il lui demande s’il est d’accord pour appliquer les méthodes qu’il lui aura ainsi transmises pendant un mois. Même si cela lui parait long, John accepte le deal.

Mais ce n’est pas tout. Pour Julian, il est essentiel que John accepte ces préceptes en faisant profondément confiance à leur efficacité. Il lui fait remarquer que si ceux-ci ont survécu durant des milliers d’années, c’est tout simplement parce qu’ils apportent des résultats.

Investir sur soi est une excellente façon d’améliorer sa vie tant sur le plan personnel, professionnel que spirituel, ajoute Julian. Cela lui permettra de se transformer, lui aussi, de façon majeure, dans son corps, dans son esprit et dans son âme. Il va considérablement gagner en énergie, enthousiasme, harmonie, bien-être. Il aura l’air plus jeune, se sentira plus heureux, plus équilibré, et ce durablement.

Julian souhaite enfin que John s’engage à partager, à son tour, cette sagesse pour aider les autres.

John accepte sans aucune réserve.

Les sept principes fondamentaux de la pensée Sivanan

Julian commence par expliquer à John qu’il y a, dans la pensée Sivanan, sept vertus de base.

Ces sept vertus renferment les clés de la discipline personnelle, de la responsabilité et de l’édification spirituelle.

Il revient sur la nuit où Yogi Raman évoqua, pour la première fois, avec lui, ces sept principes clés. C’était au troisième mois de son séjour à Sivana.

Selon le yogi, c’est une fable mystique « à la source de tout » qui lui enseignerait ces sept vertus.

Il demanda alors à Julian de fermer les yeux et se mit à en faire le récit.

Voilà donc la fameuse fable relatée par Robin Sharma dans la voix de Yogi Raman :

L’histoire est celle d’un sumo japonais nu sortant d’un phare. Ce phare a six étages et est édifié au milieu d’un jardin. Un câble électrique rose dissimule le sexe du lutteur. Après avoir trouvé un chronomètre en or, le sumo s’effondre. Quand il se réveille, un instant plus tard, il se lève et s’engage sur un chemin au milieu des roses. Le sentier, sinueux et parsemé de diamants étincelants, l’amène vers « la joie et la béatitude éternelle« .

Après avoir écouté le sage lui conter cette fable qui se veut fabuleuse, Julian se montra déçu.

Non seulement cette histoire ne l’émeut pas comme il l’aurait souhaité, mais en plus, elle ne lui procure aucune motivation pour agir. Elle lui semble même idiote.

En percevant sa déception, Yogi Raman interpelle Julian : « ne sous-estime jamais le pouvoir de la simplicité« .

Les symboles dans la fable mystique des sept vertus

En effet, si la fable peut sembler frivole, voire enfantine, chaque élément qui la constitue est symbolique.

Yogi Raman explique à Julian que chacun de ces symboles représente un principe éternel pour avoir une vie rayonnante : le jardin, le phare, le lutteur japonais, le câble électrique rose, le chronomètre, les roses et le sentier sinueux recouvert de diamants.

Le yogi insiste alors :

« Si tu te rappelles cette petite histoire et les vérités fondamentales qu’elle représente, tu porteras en toi tout ce dont tu as besoin pour élever ta vie au plus haut niveau. Quand tu mettras en application cette sagesse de façon quotidienne, tu te transformeras, mentalement, émotivement, physiquement et spirituellement. »

Chapitre 7 – Le Moine Qui Vendit Sa Ferrari : Un jardin tout à fait extraordinaire

Le chapitre 7 du livre « Le moine qui vendit sa Ferrari » de Robin Sharma nous parle du premier principe de la sagesse ancienne de Sivana.

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Le jardin magnifique, symbole de l’esprit

Toujours dans le salon de son ami John, Julian revient sur le premier symbole de la fable mystique de Yogi Raman. Il s’agit du jardin. Celui-ci est le symbole de l’esprit.

L’idée ici est la suivante : comme un jardin a besoin d’eau et de nutriments pour croître, notre esprit a besoin de nourriture positive.

Comme nous n’aimerions pas déverser des matières toxiques dans notre jardin, sur nos massifs de fleurs, nous ne devrions pas entretenir dans notre esprit des inquiétudes et anxiétés. À l’inverse, les sages conseillent de cultiver, dans notre esprit, des pensées positives et productives :

« Si tu soignes ton esprit, si tu le nourris et si tu le cultives tout comme un jardin fertile et riche, il produira des fleurs bien au-delà de tes attentes. Mais si tu laisses les mauvaises herbes s’installer, la paix de l’esprit et la profonde harmonie intérieure t’échapperont toujours.« 

Tout ce qui se passe dans notre vie provient de nos pensées qui proviennent de nos habitudes

Pour Julian, tout ce qui se passe dans notre vie est le résultat de nos pensées et de nos croyances intérieures. C’est simple :

  • Si notre esprit est rempli de pensées négatives et de doutes, nous attirerons des situations négatives dans notre vie.
  • Si nous cultivons des pensées positives et productives, nous attirerons des situations positives dans notre vie.

Ainsi, les gens qui pensent à leurs échecs relationnels passés, à leur enfance douloureuse, à leurs problèmes financiers, ceux qui ruminent des commentaires reçus, la façon méchante dont ils ont été traités ne font finalement que développer des habitudes mentales qui bloquent l’énorme potentiel de leur  esprit. D’autant plus que la majorité des pensées qui nous traversent l’esprit un jour, reviennent le jour suivant.

« Pour vivre pleinement, tu dois monter la garde de ton jardin et ne laisser pénétrer que les meilleures informations. Tu ne peux pas te permettre le luxe d’une pensée négative, pas une seule.« 

En somme, « gérer son esprit est l’élément essentiel de la gestion de sa vie » assure Julian. Et notre façon de penser provient purement et simplement de l’habitude.

Maîtriser son esprit est une question de conditionnement

Julian poursuit en proposant à son ami John de commencer à percevoir son esprit comme étant « le plus beau présent de la nature » qui lui ait été donné. Et selon lui, il lui faut comprendre, avant tout, que la maîtrise mentale est une question de conditionnement.

L’ancien magistrat souligne que l’esprit est la seule chose sur laquelle nous avons un pouvoir absolu : « nous avons tous le pouvoir nécessaire pour déterminer à quoi nous allons penser à un moment donné. Cette capacité fait partie de ce qui nous rend humains » lance-t-il à John.

La qualité de notre vie est déterminée par notre réaction aux évènements

Julian relie cette idée au concept de « réalité objective » : un événement tragique pour quelqu’un peut révéler d’infinies possibilités à une autre personne.

Ainsi, « ce qui différencie vraiment les gens qui sont habituellement énergiques et optimistes de ceux qui sont perpétuellement malheureux, c’est leur façon d’interpréter les circonstances de la vie et de s’en servir« .

Quoiqu’il arrive dans notre vie, nous seul avons la capacité de choisir notre façon de réagir. Nous seul pouvons décider, prendre l’habitude de chercher l’élément positif dans chaque circonstance.

« Tous les succès dans la vie, qu’ils soient d’ordre matériel ou spirituel, commencent dans cette masse de six kilos environ située entre tes deux oreilles, ou plus précisément, avec les pensées que tu mets dans ton esprit chaque seconde, de chaque minute, de chaque jour. Ton monde extérieur reflète l’état de ton monde intérieur. En contrôlant ce que tu penses et ta façon de réagir aux évènements, tu commences à contrôler ton destin.« 

Comprendre qu’il n’y a pas d’erreurs, mais que des leçons

Robin Sharma développe ensuite plusieurs idées dans le message de Julian à son ami John :

  • Les échecs devraient être perçus comme des occasions de développement personnel et de croissance spirituelle. Selon lui, il n’existe pas d’expérience négative, il n’y a que des occasions de mûrir, d’apprendre et d’avancer.
  • Pour transcender la douleur, il faut en faire l’expérience. C’est souvent suite à des expériences difficiles que les gens évoluent. « Une porte s’ouvre lorsqu’une autre se ferme« , indique Julian.
  • Pour libérer le potentiel de notre esprit, de notre corps et de notre âme, nous devons développer notre imagination. Toutes choses sont créées dans notre esprit avant de s’ancrer dans la réalité. Il faut alors avoir l’audace de rêver bien au-delà des circonstances actuelles, et s’attendre toujours au meilleur. Ici, en observant John se remémorer sa vie, Julian lui suggère notamment de penser à ses rêves d’enfant, de les dépoussiérer pour les rendre à nouveau vivants.
  • Penser à un grand projet ou but inspirant permet à notre esprit de transcender ses limites, de modifier nos pensées. Pour adopter une attitude positive, sereine et inspirée, nous devons entrainer notre esprit comme nous renforçons nos muscles. « Les limites de notre vie ne sont que les créations du moi » insiste Julian, en encourageant John à avoir des pensées plus significatives.

Découvrir ce que nous aimons faire et y mettre toute notre énergie

Pour réaliser nos rêves, nous devons apprendre à canaliser et à diriger notre focus uniquement vers le but visé. Cette concentration d’esprit peut décupler nos capacités.

Pour Julian, « le secret du bonheur est simple » : cela consiste à découvrir ce que nous aimons vraiment faire puis le réaliser avec toute notre énergie. En somme, il faut découvrir la vraie raison pour laquelle nous sommes ici sur Terre. Et avoir le courage d’en faire une réalité.

Julian fait remarquer à John que, d’une certaine façon, il s’agit presque toujours, au final, de servir les autres. Et c’est ce dévouement à une cause plus grande que soi qui conduit au bonheur et au succès.

À ce propos, Julian souligne que le succès et le bonheur, ne se poursuivent pas. Ils découlent de l’enthousiasme et de l’énergie illimitée générés naturellement par le fait de nous dédier authentiquement à notre but réel, notre destin, à ce que nous aimons le plus faire. À l’inverse, faire des choses qui ne nous plaisent pas, l’excès de stress, l’inquiétude nous rendent improductifs, inefficaces.

Julian suggère enfin à John de prendre le temps de réfléchir à son but et à sa façon de vivre.

Trois exercices à réaliser

Pour commencer à agir selon ces premiers préceptes, Julian propose à John de réaliser, chaque jour, les trois exercices suivants.

Premier exercice : Le Cœur de Rose 

Cet exercice de concentration consiste à observer fixement le cœur d’une rose pendant 5 minutes tous les jours, puis 10, 15, 20 minutes en prenant soin de ramener toujours notre esprit sur un même sujet que nous aurons choisi. Le pouvoir de cet exercice réside dans le silence et l’immobilité. Il est extrêmement simple mais extrêmement puissant aussi.

Deuxième exercice : La Pensée Opposée 

Cet exercice a pour objectif de remplacer immédiatement une « pensée indésirable » (la mauvaise herbe d’un jardin si l’on reprend la métaphore de ce chapitre) par une « pensée désirable ».

Il faut, pour cela, apprendre à :

  • Identifier ses pensées néfastes, ce qui sous-entend d’apprendre à bien se connaître.
  • « Switcher » immédiatement à l’opposé du pessimisme : une méthode consiste à faire émerger des pensées positives et se les projeter mentalement, comme nous le ferions sur un écran de diapositives.
Troisième exercice : Le secret du lac 

Les Sages de Sivana réalisent quotidiennement cet exercice : tous les matins, à l’aube, ils s’assoient face à un lac près de leur village et observent les eaux calmes. Puis, ils imaginent que leurs rêves deviennent réalité. Ils visualisent toutes les vertus qu’ils souhaitent posséder à la surface du lac (courage, discipline, joie de vivre, force, etc.).

En fait, selon les sages, l’esprit travaille par les images. Car ces dernières impactent l’image de soi, et l’image de soi influe sur notre attitude. Passer du temps tous les jours à faire cet exercice mental développe cette visualisation créatrice. Et il est possible de le réaliser partout (chez soi, au bureau, etc.). Il suffit de ne pas être dérangé.

Il était maintenant plus de minuit. Mais John ne ressentait étrangement aucune fatigue. « Peut-être que cette soirée passée avec un ex-avocat millionnaire devenu moine de l’Himalaya était une sorte de réveil qui me permettrait de commencer à profiter au maximum de ma vie« , pensait-il.

La discussion se poursuivit…

Chapitre 8 – Allumez votre feu intérieur

Dans le chapitre 8 du livre « Le moine qui vendit sa ferrari« , Robin Sharma explore le deuxième élément symbolique de la fable de Yogi Raman : le phare.

Le Moine Qui Vendit Sa Ferrari : vivre ses rêves yogi roman

Le grand phare, symbole du but de la vie

Dans la fable que lui a racontée Yogi Raman, se trouve, au milieu du jardin, un phare de six étages.

Ce phare symbolise les buts que nous avons dans la vie, et plus précisément le principe suivant : « le but de la vie est de mener une vie qui a un but« .

En effet, si l’on ne sait pas où nous allons, comment peut-on savoir que nous sommes arrivé ?

La première étape est de clarifier nos priorités, que ce soit dans notre vie émotionnelle, matérielle, physique ou encore spirituelle. Car en connaissant nos priorités, nous pourront clairement définir nos objectifs de vie.

Ces grands buts joueront le rôle de phare tout au long de notre existence. Ils nous orienteront et nous serviront de refuge quand la mer viendra à se déchaîner.

Nous concentrer sur nos priorités et nos talents pour définir le but de notre vie

Selon le moine Yogi Raman, la vraie source du bonheur est « l’accomplissement » révèle Julian. Julian souligne que cet accomplissement n’est pas forcément matériel

« Le bonheur durable vient lorsqu’on travaille régulièrement en vue d’accomplir ses objectifs et que l’on avance avec confiance dans la direction des buts de sa vie. C’est là le secret qui permet d’activer le feu intérieur qui sommeille en chacun de nous.« 

Mais attention, il ne s’agit pas de s’activer frénétiquement pour cela. Il s’agit d’être efficace, de ne pas se laisser distraire par des choses insignifiantes. Tout ce que font les sages de Silvana, par exemple, a un but. Ils ne perdent pas leur temps à autre chose.

Pour déterminer le but essentiel de notre vie et quelle sera l’œuvre de notre vie, il est essentiel d’explorer nos talents, d’identifier ce que nous faisons le mieux et ce qui nous rend heureux. Pour cela, nous devons parfois prendre des risques, note Julian.

Établir clairement nos objectifs

Une fois que nous avons défini le but de notre vie, l’étape suivante est de « transformer cette vision en réalité au moyen d’actes cohérents« . C’est ce que les sages  appellent, en sanskrit, le Dharma (= le but de la vie), termine Julian. 

« L’harmonie intérieure et la satisfaction durable naissent du Dharma. Le Dharma est fondé sur le principe ancien selon lequel chacun de nous est chargé d’une mission héroïque sur cette terre. Nous avons tous reçu des dons et des talents uniques qui nous permettent facilement de réaliser l’œuvre de notre vie. La clé consiste à les découvrir et, ce faisant, à découvrir l’objectif principal de notre vie.« 

Et de la même façon qu’il nous serait impossible d’atteindre une cible que l’on ne voit pas, il est indispensable d’établir clairement nos objectifs.

Pour cela, Julian recommande de :

  • Définir des objectifs sur chacun des plans personnel, professionnel et spirituel.
  • Se fixer des petits objectifs en attendant de planifier les grands.
  • Les noter par écrit : plus de 60 000 pensées traversent notre esprit dans la journée. Noter ses objectifs sur papier permet de signifier à notre esprit que cet objectif est plus important que le reste.

Focaliser sur l’atteinte de nos buts | La technique en 5 étapes des Sages de Silvana

Julian partage ensuite à John la méthode en 5 étapes des Sages de Silvana pour atteindre ses objectifs et réaliser ses buts de la vie. La voici résumée :

  • Première étape : se faire une image mentale très claire du résultat que nous souhaitons.
  • Deuxième étape : créer une pression positive sur soi-même pour persévérer.
  • Troisième étape : se fixer une échéance précise et noter tous les détails de l’objectif dans un carnet (on peut même y ajouter des images).
  • Quatrième étape : appliquer « la règle magique des 21 », qui consiste à répéter la même activité durant 21 jours d’affilées pour l’ancrer.
  • Cinquième étape : apprécier chaque instant du processus, s’amuser et garder notre joie de vivre en avançant sur le chemin de son but.
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Enfin, Julian attire l’attention de John sur un point : pendant que nous sommes en train de chercher à atteindre nos objectifs, il est capital de toujours garder en tête notre « passion ».

« Ici, dans notre société occidentale, nous avons perdu notre passion. Nous ne faisons pas les choses parce que nous aimons les faire, nous faisons les choses parce que nous sentons que nous devons les faire. C’est une formule pour être malheureux. […] Ce dont je parle, c’est la passion de la vie. Il faut retrouver la joie de s’éveiller tous les matins, plein d’énergie et d’entrain. Il faut insuffler le feu de la passion dans tout ce que tu fais. Tu en retireras rapidement de grandes récompenses matérielles et spirituelles.« 

Chapitre 9 – Le Moine Qui Vendit Sa Ferrari : L’art ancien de la maitrise de soi

Le lutteur de sumo, symbole du kaizen

Le Moine Qui Vendit Sa Ferrari : maitrise de soi symbole kaizen sumo

Dans le neuvième chapitre de son livre « Le moine qui vendit sa ferrari« , Julian expose à son ami avocat ce que le personnage du sumo japonais représente dans la fable de Yogi Raman. Il s’agit du concept du kaizen.

Pratiquer le kaizen : la trilogie esprit/ corps/ âme

Julian explique à John que le kaizen est une philosophie développée par les grands maîtres de l’Extrême-Orient qui pourrait se définir par l’amélioration constante et incessante de son monde intérieur.

Pratiquer le kaizen consiste donc à s’améliorer soi-même, à s’épanouir personnellement.

Pour cela, il faut :

  • Prendre le temps de renforcer notre discipline, notre volonté, notre énergie, notre optimisme.
  • Utiliser « la trilogie de nos dons humains« , c’est-à-dire maîtriser notre esprit, soigner notre corps, nourrir notre âme.

D’ailleurs, précise Julian, c’est seulement en s’améliorant nous-même que nous pouvons améliorer le sort des autres.

Dépasser nos peurs en faisant les choses dont nous avons peur

Julian insiste aussi sur l’importance de la force de caractère dans le kaizen : vivre avec courage est essentiel pour cultiver une confiance profonde en nos capacités et notre « esprit invincible« .

Selon lui, les seules limites de la vie sont celles que nous lui donnons.

C’est en osant sortir de sa zone de confort et explorer l’inconnu qu’on libère son vrai potentiel. Car quand on pousse au-delà de ses limites, on libère des réserves mentales et physiques insoupçonnées.

Julian invite John à lister ses points faibles, ses peurs, ceux qui l’empêchent de vivre la vie qu’il veut vraiment vivre et qu’il sait, au fond de lui, qu’il pourrait vivre. Puis, il le met au défi d’y faire face et de les attaquer.

Il explique enfin que les peurs ne sont que des réactions conditionnées. En effet, quand nous sommes bébé, nous n’avons pas de limites : c’est la façon dont nous avons appris à percevoir les activités qui les a ensuite rendus agréables ou pas à nos yeux.

« La peur n’est rien d’autre qu’un monstre mental que tu as créé, un monologue intérieur négatif » poursuit Julian. Et chaque fois que nos peurs nous empêchent d’agir, nous redonnons des forces à ce monstre. Alors que quand nous parvenons à conquérir nos peurs, nous conquérons la vie.

C’est pourquoi il essentiel de démanteler méthodiquement nos peurs. Nous en débarrasser est nécessaire à la maîtrise de soi.

Faire ce qui est difficile malgré l’inconfort

La maîtrise de soi nécessite aussi de dépasser l’inconfort.

Le changement est toujours un peu inconfortable au début. Mais nous devons être prêt à nous passer de plaisir à court terme pour un épanouissement à long terme.

Ainsi, il est nécessaire de passer un peu de temps tous les jours à travailler sur soi-même, même si c’est inconfortable, pour que cela finisse par devenir facile. « Le succès extérieur commence à l’intérieur« , fait observer Julian.

Les 10 Rituels de la Vie Rayonnante

Julian décrit ici dix rituels à son ami qui peuvent le mener, assure-t-il, à la maitrise de soi-même.

Selon l’ex-bâtonnier, si John les applique en étant convaincu de leur efficacité et s’il s’y consacre une heure par jour, ces dix rituels lui apporteront des résultats remarquables après 30 jours déjà.

Le but, ensuite, sera de maintenir ces habitudes, de les intégrer à sa routine quotidienne de façon à en conserver les effets durablement.

Le Rituel de la Solitude 

Ce rituel consiste à prendre, dans son emploi du temps, entre 15 et 50 minutes quotidiennes tout seul, dans un endroit beau et silencieux. Ce moment de solitude devra se faire, si possible, à la même heure pour aider à mieux ancrer cette habitude.

Il faut voir ce rituel comme « une pause de l’âme« .

Son but est « le renouvellement de soi » : le calme et la tranquillité d’être seul favorise le lien entre soi-même et sa créativité.

Ce moment de paix extérieure est source de paix intérieure et apporte de nombreux bienfaits collatéraux : meilleur sommeil, sentiment d’équilibre et d’harmonie, énergie physique abondante…

Le Rituel de la Vigueur physique

Le principe de ce rituel est le suivant :

« Comme tu prépares ton corps, tu prépares ton esprit. Comme tu exerces ton corps, tu exerces ton esprit.« 

Il s’agit donc de prendre du temps, chaque jour (soit idéalement 5 heures par semaine), à nourrir le temple de son corps en accomplissant des activités physiques : du yoga, de la marche rapide dans la nature, des pompes, peu importe, dans la mesure où l’on bouge notre corps et que l’on respire profondément de l’air frais.

Le Rituel de la Vie rayonnante des Aliments vivants

Ce rituel répond au principe suivant :

« Comme tu nourris ton corps, tu nourris ton esprit.« 

Le but est de consommer des aliments vivants ou encore « pas morts », autrement dit, des aliments créés par l’interaction naturelle du soleil, de l’air, du sol et de l’eau. Il s’agit, plus simplement, d’adopter un régime végétarien. Ce rituel est, selon Julian, le secret de la vitalité et de la longévité :

« C’est la façon de se nourrir que la nature a prévue. C’est un régime vivant, vital et suprêmement sain. […] Les animaux les plus puissants de la planète, depuis le gorille jusqu’à l’éléphant, sont fièrement végétariens.« 

Julian invite alors John de commencer par réduire sa consommation de viande rouge et de manger une salade ainsi qu’un fruit à chaque repas.

Le Rituel de la Richesse des Connaissances

Appliquer ce principe revient à allouer du temps, tous les jours, à l’apprentissage, à la réflexion et à la croissance intellectuelle. Il s’agit, en somme, de rester un étudiant tout au long de sa vie.

Pour cela, Julian invite John à lire, par exemple trente minutes par jour, des contenus nourrissants, qualitatifs et qui visent à nous améliorer. Ensuite, il pourrait potasser ces lectures jusqu’à bien les intégrer et mettre en application ses apprentissages.

Le Rituel de la Réflexion Personnelle

Ce rituel répond au principe suivant :

« Détermine ce qui est bien et ce qui est mal dans ta journée et dans ta vie. Ensuite, prends la résolution de faire des améliorations immédiates.« 

Selon Julian, il s’agit de prendre l’habitude de penser régulièrement, de faire une introspection personnelle pour se développer. La réflexion personnelle stimule les talents qui sommeillent en nous.

Concrètement, cela consiste à se retirer tous les soirs pour faire le point sur sa journée : noter ses activités, ses pensées et les évaluer. Si celle-ci sont positives, nous continuerons ; si non, nous prendrons des mesures pour nous en débarrasser.

Le Rituel du Lever matinal

Ce rituel consiste à bien commencer la journée. Pour cela, Julian émet deux recommandations :

  • Se lever avec le soleil  

Il est normal de se sentir fatigué la première semaine, mais il est important de persévérer au moins 21 jours, le temps d’ancrer cette nouvelle habitude : c’est un petit inconfort à court terme pour beaucoup d’avantages à long terme.

  • Veiller à la qualité de notre sommeil, notre endormissement et notre réveil

Julian rappelle que c’est d’abord la qualité et non pas la quantité du sommeil qui est importante pour être en bonne santé.

Ensuite, il indique que les 10 minutes qui précèdent notre endormissement et les 10 minutes qui suivent le moment de notre réveil influent profondément sur notre inconscient. C’est pourquoi, il recommande de ne permettre qu’à des pensées sereines et inspirantes de pénétrer notre esprit à ces moments-là.

Voilà ce que les sages préconisent :

  • Le soir : nous détendre, écouter un peu de musique classique, boire un thé, nous préparer à l’endormissement…
  • Au réveil : penser à des choses positives, faire une prière de remerciements, regarder le soleil se lever, écouter de la grande musique, se promener dans la nature, rire (quitte à se forcer en se regardant dans le miroir, car rire est un médicament pour l’âme). Julian suggère aussi à John le rituel suivant : rester immobile, dans le silence et se demander ce que l’on ferait si c’était notre dernière journée sur terre et s’imaginer mentalement.
Le Rituel de la Musique

La musique possède un pouvoir, celui de motiver notamment. Il nous encourage à en écouter quotidiennement.

Le Rituel de la Parole

Le rituel de la parole s’appuie sur le fait que :

« Tu es ce que tu penses toute la journée. Tu es aussi ce que tu te dis toute la journée.« 

Les Sages pensent que les mots – y compris, et même surtout, ceux que l’on se dit à soi-même – influencent profondément l’esprit et l’image de soi. Comme l’esprit et l’image que l’on a de soi déterminent nos actes, les mots ont forcément un impact conséquent sur notre vie.

C’est pourquoi, les moines de Sivana ont appris une série de mantras qu’ils récitent matins, midis et soirs. Ces mantras – des affirmations positives – peuvent se décliner à voix haute ou sous forme écrite, peu importe.

Le Rituel de la Conformité aux Principes

Ce rituel consiste à faire tous les jours une action, même minime, qui augmente notre force de caractère.

Pour augmenter notre force de caractère, cette action doit, selon les sages de l’Himalaya, agir d’une façon qui soit conforme à certains principes. Les principes que suivent les moines de l’Himalaya depuis des milliers d’années sont : le labeur, la compassion, l’humilité, la patience, l’honnêteté et le courage.

Globalement, faire en sorte que nos actions soient alignées à nos valeurs et à nos principes fondamentaux nous apportera un profond sentiment d’harmonie et de paix.

Le Rituel de la Simplicité

Ce rituel s’appuie sur l’idée suivante : pour avoir une existence paisible et satisfaisante, nous devons mener une vie simple, pas encombrée, concentrée sur nos priorités et sur les activités qui ont un véritable sens à nos yeux.

Concrètement, il y a plein de façons de cultiver la simplicité : ralentir, manger moins, cesser de porter des vêtements coûteux, arrêter de lire tous les journaux, ne pas se montrer toujours disponible pour tout le monde, ne pas décrocher son téléphone chaque fois qu’il sonne, se désabonner d’un club, etc.

Mais dans tous les cas, cela doit passer par le fait de diminuer ses besoins.

Les principes spirituels sous-tendus par les Rituels de la Vie Rayonnante

Après avoir détaillé les Rituels de la Vie Rayonnante à John, Julian expose les principes spirituels qui les sous-tendent :

« En toi, il y a le soleil, la lune, le ciel et toutes les merveilles de l’univers. L’intelligence qui a créé ces merveilles est la même force qui t’a créé. Toutes les choses autour de toi proviennent de cette même source. Nous sommes tous Un.« 

Ainsi, pour Julian et pour les Sages de Sivana, chaque être et chaque objet sur Terre possède une âme. Et « toutes les âmes sont Une, c’est l’Âme de l’Univers. Aussi, nourrir son esprit, c’est nourrir l’Âme de l’Univers« .

Robin Sharma termine le neuvième chapitre de son livre « Le moine qui vendit sa ferrari » avec une histoire touchante racontée par Julian.

John est ému, Julian se met à pleurer.

Chapitre 10 – Le pouvoir de la discipline

Le câble rose, symbole de la maitrise de soi et de la discipline

Dans la fable de Yogi Raman, le lutteur de sumo était nu. Toutefois, son sexe était recouvert d’un câble rose. Ce câble rose symbolise le pouvoir de la maîtrise de soi et de l’autodiscipline.

Julien explique qu’un câble électrique se compose de nombreux fils fins entremêlés les uns les autres. Chacun de ces fils est très fragile et faible, mais « ensemble, leur somme est plus grande que ses composantes et le câble devient plus dur que le fer ».

Il s’agit ici d’une analogie avec la volonté. Julian poursuit son exposé : de la même façon, pour se forger une volonté de fer, il est essentiel de s’auto-discipliner à réaliser de petits actes, des actes minuscules régulièrement, qui vont s’accumuler et finir par créer une grande force intérieure.

Éliminer le manque de volonté pour gagner en liberté

Julian évoque ici deux idées :

  • La volonté et la discipline font vraiment partie de la force de caractère. Elles nous permettent de faire ce que nous avons dit que nous ferons, et donc, de tenir nos engagements pris envers les autres et nous-même.
  • Même si elle est souvent considérée comme contraignante, la volonté peut aussi être libératrice. En effet, la plupart des gens sont réactifs plutôt que proactifs. Esclaves de leurs impulsions, ils manquent de liberté et choisissent ce qui est pressant plutôt que ce qui est juste. En faisant preuve de volonté, nous agissons, au contraire, en ayant le contrôle nécessaire pour vivre vraiment la vie que nous imaginons, plutôt que la vie où le vent nous a mené, plutôt que de faire ce que tout le monde finalement nous dit de faire.

Contrôler ses pensées

Julian évoque ici la pensée disciplinée.

Beaucoup d’individus s’imaginent que leurs pensées arrivent tout simplement, sans jamais réaliser qu’ils pouvaient, en réalité, les contrôler. Et ce qui se passe, c’est que ces personnes se font contrôler par leurs pensées.

Julian rappelle que nous sommes, en fait, complètement en mesure de « contrôler chacune de nos pensées à chaque seconde de chaque minute de chaque jour ». Et qu’il est donc tout-à-fait possible de choisir de penser de façon positive plutôt que de façon négative.

L’éveil de John

À ce moment-là, les mots de Julian prennent vraiment du sens pour John.

Tout au long des chapitres, nous avons découvert ses questionnements et ses prises de conscience. Mais les paroles de Julian se mettent soudain à résonner plus fortement. John a le sentiment de vivre un éveil, un déclic, un instant de vraie liberté. Il ressent un profond besoin de transformation intérieure.

À cet instant, John décide alors fermement de réaliser ses rêves et de transformer sa vie « en quelque chose qu’elle n’a jamais été« . Il décide d’assumer pleinement sa vie et tous les éléments qui la composent.

Les techniques pour cultiver sa volonté et sa discipline intérieure

Julian propose à John plusieurs techniques à appliquer pour développer son autodiscipline et sa volonté.

  • Répéter un mantra combiné à la visualisation créatrice

Les mots ont un pouvoir insoupçonné. Julian invite son ami à répéter le mantra suivant au moins 30 fois par jour : « Je suis bien plus que celui que je semble être, toute la force et le pouvoir du monde résident en moi ».

Il lui conseille de combiner la récitation du mantra avec la visualisation créatrice (évoqué précédemment). Ainsi, il aura des résultats profonds et étonnants, promet Julian.

  • Exercer sa volonté

Voici 3 méthodes qui consistent à entrainer sa volonté :

  • Faire des choses que l’on n’aime pas faire : se lever plus tôt, faire son lit, marcher au lieu de prendre sa voiture par exemple.
  • Faire vœu de silence : passer une journée entière sans parler (sauf s’il nous faut répondre à une question directe). L’objectif est de conditionner notre volonté à faire ce que nous lui ordonnons de faire. Plus nous exerçons un contrôle sur notre volonté, plus celle-ci devient puissante.
  • Utiliser l’élan : commencer petit, car les petites victoires créent l’élan qui nous excite et nous pousse à faire des choses plus importantes.

Les premiers rayons du soleil pénètrent dans le salon de John. Pour lui, ce jour est « la première journée du reste de sa vie« .

Chapitre 11 – Le Moine Qui Vendit Sa Ferrari : Votre bien le plus précieux

Le chronomètre en or, symbole du temps

Dans le onzième chapitre du livre « Le moine qui vendit sa ferrari« , Julian revient sur la fable de Yogi Raman dans laquelle le lutteur japonais met à son poignée un chronomètre en or oublié par quelqu’un dans le jardin. Ce chronomètre symbolise le temps.

Respecter le temps qui nous a été accordé

Le Moine Qui Vendit Sa Ferrari - respecter le temps accordé vivre ses rêves

Dans cette partie, à travers les paroles de Julian, Robin Sharma développe l’idée que le temps est une ressource :

  • Extrêmement précieuse et  limitée car non renouvelable.
  • Que nous devrions utiliser de manière plus consciente et plus efficace.

Aussi, Julian se confie auprès de son ami sur le temps qui est, selon lui, « le grand niveleur« . C’est l’utilisation que nous faisons du temps qui va faire la différence dans notre vie et déterminer notre niveau de réussite :

« Vois-tu, j’ai appris que le temps nous glisse entre les doigts comme des grains de sable, et ne revient jamais. Ceux qui utilisent sagement le temps dès leur plus jeune âge sont récompensés par des vies riches, productives, qui leur donnent des satisfactions. Ceux qui n’ont jamais été exposés au principe  voulant que « la maîtrise du temps est la maîtrise de la vie » ne réalisent jamais leur énorme potentiel humain. Le temps est le grand niveleur. Que nous soyons privilégiés ou défavorisés, que nous vivions au Texas ou à Tokyo, on nous a tous alloué des journées qui n’ont que vingt-quatre heures. Ce qui distingue les êtres qui mènent des vies exceptionnelles des autres est leur façon d’utiliser le temps.« 

Se concentrer sur nos priorités et maintenir l’équilibre dans notre vie

Julian passe ensuite en revue plusieurs principes clés pour gérer son temps de façon plus efficace. Voici ceux qu’il propose à John de mettre en place.

Planifier sa semaine et gérer son temps avec créativité
  • Avoir la discipline nécessaire pour que notre temps serve à nos priorités : « Les choses les plus importantes de ta vie ne devraient jamais être sacrifiées à celles qui le sont moins » lance Julian à John.
  • Certes, pour être productif, il est bon de noter ses rendez-vous avec les autres ; mais il faut aussi penser à noter les rendez-vous que nous avons avec nous-même, pour lire, se détendre, écrire une lettre d’amour à son ou sa conjointe par exemple. Car le temps que l’on passe à ces moments de loisirs n’est pas du temps sacrifié. C’est au contraire du temps qui nous permet d’être ensuite plus efficace au travail.
  • Utiliser la « vieille règle des 20″ : 80 % des résultats atteints dans la vie sont l’aboutissement de 20 % seulement de nos activités. C’est-à-dire que, sur 100 activités réalisées dans une journée, seulement 20 d’entre elles ont des résultats durables sur notre vie. Il est donc essentiel de garder tout notre temps pour ces activités qui comptent, dites « à haute répercussion« . « C’est là le secret de la maîtrise du temps » affirme Julian.
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Veiller à ne pas se faire voler son temps 

Pour cela, il faut avoir le courage de dire « non » à ce qui ne fait pas partie de nos priorités mais aussi de dire « oui » aux grandes choses. Il y a diverses façons de montrer aux autres que notre temps est précieux. Par exemple : ne pas répondre au téléphone chaque fois qu’il sonne, fermer la porte de son bureau quand nous avons besoin de temps pour travailler sur quelque chose d’important.  

Simplifier sa vie 

Soyons vigilant à ne plus remettre notre vie au lendemain, à ne plus passer à côté des merveilles de la vie et à nous octroyer suffisamment de temps pour les savourer. « Trop de gens rêvent d’un jardin de roses magiques qui pousse peut-être à l’horizon plutôt que d’apprécier celui qui se développe réellement derrière leur maison » fait observer Julian à son ami.

Avoir une mentalité de « lit de mort »

Autrement dit, cesser de se comporter comme si nous avions 500 ans à vivre. Julian encourage John à changer de perception vis-à-vis de la vie. Pour cela, il l’invite à se rappeler qu’aujourd’hui est peut-être son dernier jour. C’est pourquoi, nous ne devrions pas gaspiller notre temps, ne pas accepter une vie de médiocrité mais plutôt rêver plus grand, agir comme si l’échec était impossible et vivre plus d’expériences.

Chapitre 12 – Le but ultime de la vie

Tandis que la ville commence à se réveiller, nos deux personnages du livre « Le moine qui vendit sa ferrari » de Robin Sharma arrivent au bout de la fable mystique de Yogi Raman.

Aussi, Julian poursuit en évoquant le dernier symbole. Celui des roses parfumées.

Les roses jaunes parfumées, symbole de contribution à la société

Le Moine Qui Vendit Sa Ferrari : roses améliorer la vie contribuer à la société

« Lorsque tout est dit et que tout est fait, quoi que tu aies accompli, quel que soit le nombre de résidences secondaires que tu possèdes, quel que soit le nombre de voitures dans ton garage, la qualité de ta vie dépendra de la qualité de ta contribution à la société.« 

Dans l’avant dernier chapitre de son livre « Le moine qui vendit sa ferrari« , Robin Sharma nous apprend que les roses parfumées symbolisent, en fait, notre contribution à la société.

Julian commence par expliquer que, lorsque nous travaillons à améliorer la vie des autres, lorsque nous nous efforçons, tous les jours, à réaliser de bonnes actions, indirectement, nous élevons aussi notre propre vie. Celle-ci devient plus riche et plus significative.

Servir en s’oubliant soi-même

Pour mieux saisir la notion de contribution à la société en tant que but ultime, Julian propose à John de :

  • Changer de regard quant à la raison pour laquelle il serait sur cette terre. Ce que Julian recherche, c’est amener John à ne plus se percevoir purement comme un individu mais plutôt comme une partie de la collectivité.
  • Se concentrer sur un but élevé, celui de donner aux autres : il est important de réaliser que nous avons tous reçus des dons spéciaux. Ces dons sont là pour nous aider à réaliser nos buts et à améliorer le monde.

À ce propos, John partage deux constats avec Julian :

  • S’il a eu le privilège d’aider des gens en plaidant plusieurs causes qui faisaient jurisprudence dans l’exercice de sa profession d’avocat, il n’a, pour autant, pas le sentiment d’avoir contribué à la société comme il en est capable.
  • John réalise que, tellement occupé à poursuivre des objectifs matériels, il a perdu son idéalisme fougueux de jeunesse, sa soif de changer le monde.

En guise de réponse, Julian suggère à John de commencer à faire, chaque jour, des actes de bonté. Concrètement, il l’invite, à partir de maintenant, à se soucier davantage des autres, à faire preuve d’altruisme en donnant aux autres – du temps, de l’énergie, ou autre chose – peu importe.

Chapitre 13 – Le Moine Qui Vendit Sa FerrariLe secret éternel du bonheur permanent

Le dernier chapitre du livre « Le moine qui vendit sa Ferrari » de Robin Sharma explique que le bonheur permanent n’est pas quelque chose que nous pouvons trouver à l’extérieur de nous-mêmes, mais plutôt quelque chose qui réside en nous et que nous pouvons cultiver.

Le sentier pavé de diamants, symbole du vivre ici et maintenant

Nous voici arrivé à l’élément final de la fable.

John est de plus en plus ému par toutes ses prises de conscience.

Julian révèle à son élève-apprenti le dernier symbole : le sentier de diamants, qui représente la vie heureuse.

En effet, dans la fable, après s’être réveillé de son évanouissement, le lutteur sumo emprunte un long sentier sinueux pavé de minuscules diamants et vécut heureux pour le reste de ses jours.

Ouvrir les bras au présent

La première idée que Julian met en évidence est la suivante :

« Le bonheur est un voyage, pas une destination.« 

Robin Sharma nous invite ici à ralentir. À force de passer autant de temps à pourchasser les grands plaisirs de la vie, nous en négligeons les petits. Nous devons savourer la beauté de tout ce qui nous entoure, apprendre à vivre dans le présent et le savourer pleinement.

Il n’est pas question ici d’abandonner ses grands buts, car nous l’avons vu, ceux-ci donnent l’énergie à notre vie.

Ce que Robin Sharma veut nous faire comprendre ici, à travers le dernier symbole de la fable de son livre « Le moine qui vendit sa ferrari« , c’est que nous ne devrions jamais remettre à plus tard « une possibilité de bonheur pour accomplir quelque chose ». Ne jamais remettre à plus tard les choses qui sont importantes pour notre bien-être et notre satisfaction.

Les propos de Julian à John à ce sujet, sur le fait de savourer le chemin, l’ici et maintenant, sont clairs :

« Ne remet jamais à plus tard l’occasion de vivre ! […] Il faut jouir aujourd’hui du fruit de tes efforts. Aujourd’hui, c’est le jour où tu dois saisir le moment et le vivre avec élan. Aujourd’hui, c’est le jour où tu dois vivre selon ton imagination et récolter tes rêves.« 

Vivre l’enfance de nos enfants

Le Moine Qui Vendit Sa Ferrari : vivre enfance enfants-choix de vie
Une triste révélation

À ce moment-là, le récit de Julian se fait plus fébrile. C’est parce que l’ex-avocat devenu moine est sur le point de confier à John un événement de sa vie qu’il ne connaissait pas et qui le touche encore fortement.

Julian raconte : il y a de nombreuses années, Julian a eu une petite fille. À cette époque, il était « effronté, ambitieux et plein d’espoir ». Il avait un avenir brillant, une femme extraordinaire et une fille merveilleuse.

Mais tout son univers s’écroula par une journée d’octobre ensoleillée, lorsque sa fille se fit renverser par un chauffard alcoolisé. La fillette décède sur le coup, laissant Julian avec le cœur brisé. Pour continuer à vivre, Julian se jette corps et âme dans le travail. La suite, nous la connaissons.

Prendre le temps de regarder ses enfants

Après la révélation du passé tragique de Julian, John est profondément touché. Son cœur se serre encore plus lorsque, pour conclure sur le sujet, Julian l’exhorte de prendre le temps de regarder grandir et s’épanouir ses enfants : « Le plus beau cadeau que tu auras fait à tes enfants, c’est ton amour » termine Julian avec émotion.

À ce moment-là, John ne peut s’empêcher de penser au rythme frénétique de sa vie et à ce tout ce qu’il avait conscience de rater :

« Je savais que mes enfants avaient besoin de moi, même s’ils ne me l’avaient pas dit. J’avais besoin d’entendre Julian me le dire. Le temps passait et ils grandissaient si vite. Je ne pouvais pas me rappeler la dernière fois où mon fils Andy et moi étions partis tôt un samedi matin pour passer la journée à pêcher à l’endroit préféré de son grand-père. À un moment donné, nous y allions presque tous les samedis. Maintenant, ce rituel ressemblait aux souvenirs de quelqu’un d’autre. Plus j’y pensais, plus cela me faisait mal. Les récitals de piano, les pièces de théâtre à Noël, les championnats de base-ball, j’avais tout laissé tomber pour ma carrière.« 

John pris immédiatement la ferme décision de changer.

Prendre l’habitude d’exprimer notre gratitude

Rapidement, Julian retrouve son exaltation pour continuer son exposé. Il révèle alors à John le pouvoir de la gratitude.

Selon lui, exprimer sa gratitude quotidiennement – ne serait-ce que cinq minutes par jour – est une méthode très puissante pour « mettre plus de vie dans notre vie ». Nous devrions, en effet, être reconnaissants pour ce que nous avons plutôt que de nous concentrer sur ce que nous n’avons pas.

Nous pouvons, par exemple, éprouver de la gratitude d’avoir un toit sur la tête, une bonne santé, une famille aimante, une bonne réputation, d’être le citoyen d’un pays, de posséder une grande capacité de travail, de grands rêves, des oiseaux qui chantent sur le rebord de notre fenêtre…

Savourer chaque étape de sa vie

Pour Julian, un autre point est essentiel au bonheur. Au lieu de passer notre temps à penser au passé ou à se préoccuper de l’avenir, nous devrions plutôt profiter pleinement de chaque moment présent de notre existence.

Pour illustrer cette idée, Julian rapporte ici une histoire que son père avait l’habitude de lui raconter lorsqu’il était enfant.

L’histoire montre que l’on peut facilement passer à côté de sa vie à force de sacrifier son présent pour le futur. Dans le conte, le personnage a la possibilité de revenir dans le passé. Conscient de ses erreurs, il a alors l’occasion de savourer tous les moments de sa vie, qui devient alors pleine et riche. Mais dans la « vraie vie », nous n’avons pas de deuxième chance. Nous n’avons pas cette option de revenir en arrière et d’apprécier le cadeau de la vie.

Rendre notre destin plus grand

Pour les Sages de Sivana, la destination ultime est appelée le Nirvana. Dans leurs croyances, le Nirvana ressemble à un paradis sur terre. C’est « un état qui transcende tout ce qu’ils ont connu auparavant« . Tout y est possible et il n’y a aucune souffrance.

De la même façon que les sages n’ont pas peur de voir grand en souhaitant atteindre le Nirvana, Julian encourage John à rêver grand à son tour. Selon l’ex-avocat, nous sommes tous, d’une certaine façon des héros. Nous avons tous le potentiel d’accomplir des choses extraordinaires, d’être heureux et de nous épanouir. C’est pourquoi, nous devons oser faire, chaque jour, quelques petits pas vers nos rêves.

Pour illustrer ses propos, Julian relate l’histoire de la construction du Taj Mahal à John. Puis, il termine sur ces paroles :

« À l’instar du Taj Mahal, une vie qui déborde de merveilles est bâtie jour après jour, pierre après pierre. Les petites histoires mènent aux grandes. Les petits changements progressifs et les améliorations telles que celles que je t’ai suggérées de faire créeront des habitudes positives. Les habitudes positives créeront des résultats. Et les résultats t’inspireront à faire de plus grands changements personnels. Commence par vivre chaque jour comme si c’était le dernier de ta vie. Commence aujourd’hui. Apprends davantage. Ris davantage, et fais ce que tu aimes vraiment faire. Ne te prive pas de ton destin. Car ce qui est derrière toi et ce qui t’attend n’est rien comparé à ce qui est en toi.« 

Ces paroles sont les dernières de Julian.

L’avocat millionnaire devenu moine éclairé se leva. Il serra John dans ses bras « comme le frère qu’il n’avait jamais eu« . Puis il sortit, ne lui laissant derrière lui plus qu’une tasse vide.

Conclusion de « Le moine qui vendit sa ferrari » de Robin Sharma

« Le moine qui vendit sa ferrari » fait partie des récits initiatiques les plus lus au monde.

livre initiatique développement personnel le moine qui vendit sa ferrari

Et à mon sens, si le livre continue de rencontrer un tel succès planétaire après plus de trente ans de publication, c’est pour au moins trois raisons principales :

  • D’abord parce que c’est une lecture qui fait réfléchir sur le sens de la vie, qui crée des prises de conscience, sous forme de roman.
  • Ensuite, les propos de Julian, personnage principal de l’histoire, sont particulièrement inspirants et motivants.
  • Enfin, parce que c’est un livre qui traite de nombreux fondamentaux du développement personnel dans un genre agréable et abordable.

Un livre qui provoque des prises de conscience

Les lecteurs actuellement dans une démarche de changement de vie et qui en sont à l’étape d’un début de prise de conscience, trouveront dans ce livre, tout ce qu’il faut pour continuer leur évolution.

À travers ce roman initiatique, Robin Sharma arrive avec brio à déclencher des réflexions sur le sens que nous voulons donner à notre vie. Il est, en effet, assez facile de s’identifier au personnage de John qui partage ses introspections et évoque ses prises de conscience tout au long du livre. Sans trop savoir comment, la magie opère. Au fil des chapitres, les questionnements finalement universels de nos deux personnages font écho chez nous. Inéluctablement et naturellement, des angles nouveaux et prises de conscience émergent aussi chez nous.

Un boost de motivation pour changer positivement

Au-delà des prises de conscience, « Le moine qui vendit sa ferrari » fait partie de ces livres si inspirants qu’ils en deviennent extrêmement stimulants.

En fermant le livre, il y a de fortes chances pour que vous vous sentiez super motivé pour changer positivement, vous améliorer et passer à l’action. D’autant plus que le livre propose suffisamment d’aspects pratiques pour mettre en place des actions concrètes.  

Des basiques en développement personnel qu’on aime relire et retravailler

Même si elle est presque clichée et manque un peu d’originalité, l’histoire de Robin Sharma arrive à nous embarquer et à nous captiver.

On y retrouve, sans vraiment s’en rendre compte, de très nombreux fondamentaux du développement personnel. Alors certes, il s’agit des basiques. On n’apprend finalement pas grand-chose de nouveau si on est déjà habitué à lire des livres de développement personnel. Mais les apprentissages présents dans ce roman sont déjà largement suffisants pour faire une énorme différence dans sa vie. C’est un ouvrage qu’on peut relire plusieurs fois tellement il y a matière à réflexion et à travailler.

Si vous débutez dans votre démarche de changement personnel, que vous souhaitez revenir sur des basiques ou que vous avez besoin de motivation pour passer à l’action, alors foncez, ce livre reste une référence intemporelle en matière de développement personnel.

Points forts :

  • Les prises de conscience et la motivation que cette lecture suscite.
  • Une histoire simple et très facile à lire, et pourtant tout y est : les bases et les fondamentaux sont suffisamment nombreux déjà pour enclencher une vraie transformation personelle.
  • Le livre mentionne, à travers l’histoire, de nombreuses actions concrètes et actionnables immédiatement.

Points faibles :

  • Certains lecteurs pourront trouver le style un peu trop simpliste ou moralisateur.
  • Quelques répétitions tout au long des chapitres, mais cela peut être volontaire.

Ma note :

Le petit guide pratique du livre Le moine qui vendit sa ferrari de Robin Sharma

Fable relatée par Robin Sharma dans la voix de Yogi Raman :

L’histoire est celle d’un sumo japonais nu sortant d’un phare. Ce phare a six étages et est édifié au milieu d’un jardin. Un câble électrique rose dissimule le sexe du lutteur. Après avoir trouvé un chronomètre en or, le sumo s’effondre. Quand il se réveille, un instant plus tard, il se lève et s’engage sur un chemin au milieu des roses. Le sentier, sinueux et parsemé de diamants étincelants, l’amène vers « la joie et la béatitude éternelle ».

Foire Aux Questions (FAQ) du livreLe moine qui vendit sa ferrari de Robin Sharma

1. Comment le public a accueilli le livre Le moine qui vendit sa ferrari de Robin Sharma ?

Le moine qui vendit sa ferrari a été très bien accueilli par le public. Le livre a été rapidement adopté et est devenu un best-seller après sa parution.

2. Quel fut l’impact du livre Le moine qui vendit sa ferrari de Robin Sharma ?

C’est un livre bon livre de développement personnel qui donne des ficelles pour être heureux et surtout qui vous pousse à passer à l’action.

3. À qui s’adresse le livre Le moine qui vendit sa ferrari de Robin Sharma ?

Ce livre s’adresse à tous ceux qui veulent transformer sa vie de manière significative.

4. En quoi consiste le rituel de la conformité aux principes ?

Ce rituel consiste à faire tous les jours une action, même minime, qui augmente notre force de caractère.

5. Comment découvrir ce que nous aimons faire et y mettre toute notre énergie ?

Pour réaliser nos rêves, nous devons apprendre à canaliser et à diriger notre focus uniquement vers le but visé. Cette concentration d’esprit peut décupler nos capacités.

La technique en 5 étapes des Sages de Silvana vs symboles des principes éternels pour avoir une vie rayonnante

La technique en 5 étapes des Sages de SilvanaSymboles des principes éternels pour avoir une vie rayonnante
Première étape : se faire uneimage mentale très claire du résultat que nous souhaitons.Le jardin
Deuxième étape : créer une pression positive sur soi-même pour persévérer.Le lutteur japonais
Troisième étape : se fixer une échéance précise et noter tous les détails de l’objectif dans un carnet (on peut même y ajouter des images).Le câble électrique rose
Quatrième étape : appliquer « la règle magique des 21 », qui consiste à répéter la même activité durant 21 jours d’affilées pour l’ancrer.Le chronomètre
Cinquième étape : apprécier chaque instant du processus, s’amuser et garder notre joie de vivre en avançant sur le chemin de son but.Le sentier sinueux recouvert de diamants

Qui est Robin Sharma ?

Robin Sharma : Auteur du livre Le moine qui vendit sa ferrari.

Robin Sharma est un auteur canadien d’origine indienne, conférencier et leader de la motivation internationalement reconnu. Il a fait sensation dans le monde entier avec son deuxième livre « The Monk Who Sold His Ferrari » (Le moine qui a vendu sa Ferrari) et est connu comme un écrivain ayant une profonde compréhension de la vie. Il est titulaire d’une maîtrise en droit et a travaillé comme avocat plaidant. Cependant, il n’a trouvé ni paix ni satisfaction dans son travail.

À l’âge de 25 ans, Sharma a décidé de changer de vie et d’embrasser la carrière d’écrivain. Ce tournant dans sa vie ne s’est pas produit en un instant. Il s’agit d’un long processus parsemé d’embûches. Après le succès international de son deuxième livre, il a quitté le droit et s’est consacré à sa profession. Ce qu’il n’avait pas prévu, cependant, c’est sa popularité en tant que conférencier. Aujourd’hui, des PDG et des chefs d’entreprise s’adressent à lui pour obtenir des conseils sur la manière de maintenir l’inspiration de leurs employés. Il a été consultant et a organisé des formations pour de nombreuses entreprises du classement Fortune 500, dont Microsoft, GE, Nike, FedEx et IBM. Il est régulièrement invité à s’exprimer par des organisations telles que la NASA, l’université de Yale, la Young Presidents Organization et la Harvard Business School.

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