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L’art de la simplicité

Résumé de « L’Art de la simplicité » de Dominique Loreau : un livre qui promet de simplifier votre vie pour l’enrichir et qui vous délivre de nombreuses astuces, secrets et réflexions pour y parvenir — par l’une des spécialistes françaises les plus reconnues sur le sujet !

Dominique Loreau, 2019 (2005), 320 pages.

Chronique et résumé de « L’Art de la simplicité » de Dominique Loreau

Introduction

Dominique Loreau vit au Japon depuis plus de vingt-cinq ans lorsqu’elle rédige cet ouvrage. Le Japon, depuis de longues années, la fascine. Elle y aime tout ou presque, depuis les arts floraux jusqu’à l’écriture calligraphique. Et une chose en particulier, qui traverse toutes les autres : la philosophie zen.

Cela dit, vivre simplement demande des efforts, au moins au début, pour les personnes qui — sans doute comme vous qui lisez ces lignes — vivent dans les pays occidentaux et sont habituées à leurs modes de fonctionnement.

L’auteure a d’abord écrit pour elle-même, pour conserver ses idées et se permettre à elle-même d’avancer sur le chemin de la simplicité. Puis elle a décidé d’en faire un livre, afin de faire partager son expérience à celles et ceux qui voudraient également suivre cette voie.

Simplicité d'intérieur

Première partie — Matérialisme et minimalisme

1 — Les excès du matérialisme

Voyons en détail ce que le « matérialisme », comme l’appelle Dominique Loreau, fait à nos sociétés occidentales.

Le poids des possessions (au sens propre et au figuré)

Nous vivons avec des quantités astronomiques de choses qui nous paraissent importantes et qui, pourtant, ne nous sont d’aucune (ou presque) utilité. Nous demeurons souvent dans l’indécision face à ces objets : jeter ou conserver ?

Pour l’auteure, oser jeter — ou plutôt se désencombrer (ce qui peut passer par le don, la revente, etc.) — est un geste fort. Pour ce faire, il faut apprendre à juger ce qui est utile et ce qui ne l’est pas. Et il faut faire fi de la « peur de changer », qui est aussi liée au regard des autres.

Opter pour le minimalisme, c’est changer de mode de vie. C’est accepter de mener une existence sobre et épurée. Mais d’autres qualités peuvent et même doivent être travaillées :

  • La discipline ;
  • La netteté ;
  • Et la volonté.

Dominique Loreau parle aussi du « souci du détail » qui vise à rechercher la simplicité dès que vous le pouvez. L’enjeu de cette forme de nettoyage domestique et intérieur est de se dégager de l’emprise qu’ont les choses matérielles sur nous.

La maison : non à l’encombrement

Pareillement, notre corps a besoin de vivre dans un espace lumineux, aéré et ordonné pour se sentir bien et évoluer correctement. Nos possessions ne doivent pas se mettre à nous posséder et à nous stresser.

Pour ce faire, l’auteure propose de suivre trois principes :

  • Fluidité (facilité de mouvement) ;
  • Versatilité (facilité d’utilisation) ;
  • Décoration zéro (accueil du vide).

Vous connaissez sans doute l’expression « moins, c’est plus ». Ce que vous conservez dans votre maison doit vous permettre de vous y mouvoir tranquillement et aisément. Le mobilier sera sobre et si possible léger.

Les odeurs (agréables, douces et subtiles) et les couleurs (plutôt monochromes et simples : blanc, gris, noir) seront également pensées pour apaiser l’esprit et le rendre fluide.

Par ailleurs, n’ayez pas peur du vide, accueillez-le dans vos maisons pour y laisser entrer plus de lumière. Et pour y remettre les personnes au centre. Ce sont elles qui font battre le cœur de votre maison, pas les objets qui s’y trouvent.

Dominique Loreau affirme que le confort est un « art ». Votre but : vivre aisément. Or, il n’est pas nécessaire de vivre dans de très grands espaces pour y parvenir. L’auteure affirme que « quelques mètres carrés mieux utilisés pourraient faire des merveilles ».

Concernant les bibelots, elle préfère s’en passer, considérant que ceux-ci nous renvoient trop au passé et à d’autres personnes non présentes. Mieux vaut vivre dans le présent avec ceux qui habitent en effet avec nous.

Quant au sujet des placards, elle insiste sur l’importance de ranger correctement toutes les affaires afin de ne pas s’encombrer le cerveau et ne pas perdre du temps inutilement.

Les choses : qu’éliminer, que garder ?

Considérez que ce qui vous appartient en propre peut tenir dans un ou deux sacs de voyage. Et tenez-vous à cela. Le reste — meubles, linge de maison, etc. — ; cela ne vous appartient pas vraiment. Vous pouvez le laisser là et partir. C’est en pensant de la sorte que vous acquerrez une qualité importante : la disponibilité.

Bien sûr, vous pouvez posséder votre maison, une voiture et de l’argent sur un compte en banque. Mais l’important, vous aurez compris, est de ne pas trop en faire — et de ne pas trop en vouloir. Il faut être capable de partir rapidement, d’abandonner les possessions non essentielles.

« Appréciez le fait de posséder peu », suggère Dominique Loreau. C’est une bénédiction pour autrui et pour vous-même. La disponibilité, c’est pouvoir discuter avec autrui sans s’inquiéter de mille choses. C’est aussi pouvoir faire face à la mort avec dignité, par exemple.

Concentrez vos possessions sur ce qui fait le plus sens pour vous ; les objets que vous aimez le plus et ceux qui remplissent le mieux leur fonction. « N’hésitez pas à vous débarrasser de l’à peu près », dit encore Dominique Loreau. Autrement dit : la simplicité est aussi une recherche de la perfection.

Plutôt que de consommer à tout va, choisissez des choses utiles, solides, ergonomiques et multifonctionnelles. D’ailleurs, mieux vaut acheter des « classiques » et, en général, des objets de qualité qui ont fait leurs preuves.

Cherchez également l’harmonie : les choses que vous avez doivent se répondre l’une l’autre et former un tout agréable à l’œil et à l’esprit.

La garde-robe : style et simplicité

Avoir du style est un art et, parfois, un don. L’auteure conseille ici de se limiter à une palette de couleurs limitée. Elle suggère aussi de viser toujours davantage la sobriété, au fur et à mesure du temps : plus on vieillit, plus il est préférable de s’habiller sobrement, selon Dominique Loreau.

Pour autant, cherchez à faire correspondre vos vêtements à votre personnalité. Pensez aussi en sens inverse : les vêtements que vous portez vous aident à acquérir certains traits, comme le calme et le respect d’autrui. Sachez les utiliser à bon escient.

Votre garde-robe — cela va sans dire — devrait être ordonnée et… simplifiée. Peu de pièces, mais des pièces de qualité. Bien rangées. Ce faisant, vous éviterez de vous stresser pour choisir la meilleure tenue du jour. Nous avons toutes et tous réalisé des achats par erreur : il est temps de nous en débarrasser !

Dominique Loreau donne des conseils précis sur le nombre de tenues et de paires de chaussures avec lesquelles il est tout à fait possible de vivre (p. 69-70), ainsi que sur le contenu d’un sac à main (p. 78-79).

2 — Les avantages du minimalisme

Le temps : moins le perdre pour davantage et mieux en profiter

Ce message est important : nous avons, en effet, souvent l’impression que nous serons « plus heureux » demain. Mais c’est une illusion. Nous reporterons notre inconfort et mal-être présent dans le présent suivant. C’est pourquoi il faut prendre la résolution d’aimer la vie maintenant, telle qu’elle est.

Pire, nous manipulons le temps et le perdons. Nous en voulons toujours plus, mais quand nous l’avons, nous voulons le « tuer ». Nous nous ennuyons, même en vacances. Nous nous retrouvons désœuvrés, sans savoir comment combler ce temps qui nous coule entre les doigts.

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Mais ne rien faire, est-ce si mauvais ? Ne pouvons-nous pas rester tranquilles quelques instants, sans éprouver de gêne et de mal-être ? Ne rien faire est également un art à pratiquer. C’est d’ailleurs ce à quoi peut aider la méditation.

Dans la vie de tous les jours, aidez-vous de rituels pour agir et effectuer les tâches qui vous incombent. Agissez lentement, consciemment, de façon réfléchie et répétitive. Mais soyez aussi capable de faire face aux imprévus avec joie (ou à défaut, de résilience) — c’est ça la vie dans l’instant présent !

L’auteure donne quelques idées de rituels à intégrer dans votre quotidien :

  • Celui de l’organisateur (pour ranger ses idées, numéros de téléphone, etc.) ;
  • Mais aussi du bain (pour vous relaxer) ;
  • Des courses (pour choisir au mieux les meilleurs produits) ;
  • Et des fleurs (pour embellir votre intérieur).

Enfin, elle donne quelques astuces supplémentaires pour faire chaque chose en son temps et avoir de bonnes habitudes, telles que :

  • Faire des balades régulières ;
  • Faire la sieste ;
  • Regarder des photographies ;
  • Mener à bien des projets ;
  • Etc.

L’argent, notre serviteur et non notre maître

Cette affirmation peut surprendre. Ne sommes-nous pas trop en train de penser à l’argent ? En fait, nous sommes souvent obnubilés par lui, mais nous ne prenons que rarement la véritable mesure de son importance. Nous ignorons les effets souvent délétères qu’il a sur nous.

À l’inverse, il existe des personnes qui refusent l’emprise de l’argent et qui pensent, de façon idéaliste, pouvoir vivre sans. Mais ils commettent alors l’erreur contraire. Ceux-là doivent accepter son rôle dans la société et s’assurer, de façon raisonnable et éclairée, d’en avoir suffisamment pour mener à bien leur existence.

Apprendre à gérer son argent à bon escient est une qualité essentielle. Le minimalisme passe aussi par là. Bien sûr, la philosophie minimaliste est une philosophie de l’épargne et de la mesure. Mais l’épargne ne doit pas aboutir aux excès de consommation. Elle devrait plutôt viser, comme le dit Dominique Loreau, à « moins travailler.

Tenir ses comptes est essentiel, ainsi qu’un registre de ses besoins réels. Vous pouvez ainsi contrôler vos sorties et vos rentrées et savoir clairement à quoi vous voulez allouer telle ou telle somme d’argent.

➕ Pour découvrir une perspective complémentaire à celle de Dominique Loreau, découvrez notre chronique de Minimalisme : la quête du bonheur et de la simplicité.

3 — Éthique et esthétique

Le besoin de beauté

L’auteure prend l’exemple de la cérémonie du thé pour montrer que l’esthétique va de pair avec une vision du monde et une éthique qui tirent leur origine du taoïsme.

Elle utilise aussi le concept de wabi sabi fondé sur la frugalité et la pureté des gestes et des choses, par exemple, mais aussi des aliments.

« La beauté invite à la contemplation » et, en ce sens, est une caractéristique positive de l’existence. Elle est une entrée privilégiée vers l’éthique du minimalisme. Bien sûr, il ne s’agit pas ici du faux luxe acheté à prix d’or, mais d’une beauté sobre, fondée sur la qualité des éléments qui compose le bel objet (ou le beau corps).

En outre, « le style et la beauté nous aident à nous surpasser« , affirme Dominique Loreau. En effet, le style comme la beauté (qui marchent main dans la main) sont des recherches d’équilibre et de perfectionnement de soi par des pratiques diverses (esthétique, diététique, etc.).

« Moins pour plus » d’ordre et de propreté

Les moines zen accomplissent les moindres tâches du quotidien comme des exercices contemplatifs. L’ordre et la précision, mais aussi la propreté, qui va de pair avec tous ces concepts, sont primordiaux. Pourquoi ? D’abord parce qu’ils sont bénéfiques pour notre santé.

Le travail ménager retrouve ainsi ses lettres de noblesse. Lorsque vous rangez ou nettoyez votre maison, de la cuisine au plafond, il n’y a là rien de dégradant. Au contraire, vous purifiez votre intérieur (aux deux sens du terme). « Nettoyer sa maison, c’est comme se brosser les dents : un besoin » !

Dominique Loreau donne ensuite de nombreux conseils pratiques pour mettre en œuvre cette philosophie du ménage (p. 113-116), puis résume sa vision de la simplicité en 37 points précis (p. 116-117).

Corps : les vertus de la simplicité

Deuxième partie — Le corps

1 — La beauté et vous

Découvrez votre propre image

La beauté, donc, est avant tout affaire de connaissance de soi et de personnalité. La vieillesse peut être vécue de façon positive et donner la place à l’expression d’une beauté nouvelle, plus intérieure.

De façon plus générale, Dominique Loreau invite à sentir son énergie et à vivre dans la joie. De temps à autre, rompez l’ordre et mettez de l’originalité dans vos tenues ou vos habitudes.

Les ennemis de la beauté sont :

  • Le stress ;
  • L’ennui :
  • Ou encore le chagrin ;
  • Et la colère.

Bref, les émotions négatives !

Prendre soin de son corps, c’est avant tout tout faire pour se sentir bien dans sa peau. Mais c’est aussi, bien sûr, faire attention à son corps. Nous avons tous une part de beauté ; l’important est de prendre soin de ce don de la nature qu’est notre corps.

L’auteure rapporte comment, à Hô Chí Minh-Ville, le tiers de la population vit de rien, mais prend un soin extrême à préserver la force et la souplesse de son corps par des étirements, des exercices, etc.

Il en va de même pour la propreté et l’apparence. C’est « une affaire de respect », pour l’auteure. Et cela n’a rien de superficiel. En réalité, la façon dont nous nous comportons envers nous-même a une dimension sociale importante. Elle dit quelque chose de nous aux autres, transmet un message positif ou négatif.

Dominique Loreau conseille, par exemple, de veiller à sa communication non verbale. Nos petites manies et gestes incontrôlés peuvent nous trahir et nous enlaidir… Le minimalisme, c’est donc aussi apprendre à perfectionner et « purifer » ses gestes.

Libérez votre corps par les soins et le sommeil

La beauté passe par un corps sain. Sans cela, les bijoux de luxe et les plus beaux vêtements n’y pourront rien, ou pas grand-chose. Vivre sainement est la base de la beauté.

Prenez donc le temps de :

  • Faire de l’exercice ;
  • Dormir suffisamment ;
  • Manger de façon équilibrée.

Si elle insiste sur le « naturel », Dominique Loreau n’est pas pour autant contre le maquillage et les soins esthétiques. Au contraire ! Elle invite — les femmes, avant tout — à se pomponner pour être plus radieuses. C’est le thème du prochain chapitre…

2 — Les soins d’une minimaliste

La peau, les cheveux et les ongles

Rien de tel que les produits naturels. Évitez au maximum les produits cosmétiques bon marché pour vous laver et soigner votre peau, vos cheveux ou vos ongles. L’auteure conseille diverses substances à base d’huile, de thé ou de miel, par exemple.

Souvent, nous pensons faire des économies en achetant des produits peu coûteux dans les supermarchés, mais c’est faux.

En réalité, nous gaspillons notre argent ! Il vaut mieux prendre le temps de trouver les bons produits (ou de les fabriquer !) plutôt que de confier son hygiène à des produits trompeurs, qui risquent — in fine — de vous faire du tort.

Dominique Loreau donne plusieurs conseils « beauté visage » concernant :

  • L’exfoliation ;
  • Le nettoyage en profondeur ;
  • L’alimentation, l’hydratation et le sommeil ;
  • Le fond de teint.

Elle passe ensuite aux cheveux et aux ongles. Elle donne, notamment, la recette d’un masque capillaire à base d’huile d’olive ou d’avocat (p. 153).

Dites adieu aux impuretés

L’auteure conseille de brosser son corps.

C’est un rituel d’hygiène pratiqué par les Japonais et les Suédois notamment. et qui a fait ses preuves ! Dominique Loreau conseille de commencer sa journée par cette activité. Ou de le faire avant la douche (si vous la prenez à un autre moment que le matin).

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Elle conseille aussi de commencer par le bas du corps et de remonter doucement. Lorsque vous vous brossez ou lorsque vous séchez votre corps après la douche, procédez de façon consciente et rigoureuse.

Dans la suite de cette section, Dominique Loreau nous livre encore les secrets de :

  • Son kit de soins corporels (p. 159) ;
  • Ses astuces anti-cellulite (p. 160-161) ;
  • Sa pratique des bains purificateurs (p. 162).

Sans les clubs de sport

Vous pouvez vous créer un programme bien à vous à partir de vos lectures et de vos informations. Mais cherchez à être régulier ou régulière : au moins une heure, quatre fois par semaine, serait un bon rythme à prendre.

Le yoga est une activité précieuse pour rester souple. Mais elle ne doit pas être la seule activité sportive qui vous tente ! Cherchez à vous exprimer dans une variété de mouvements et de pratiques, depuis la natation jusqu’à la marche. Trouver ce qui vous convient.

Faire du sport n’est pas seulement bon pour le corps, c’est excellent pour le moral et les capacités mentales. En bref, c’est la meilleure manière de « cultiver ce réservoir de vie » qui est en vous.

Lorsque vous commencez une activité, mettez-y toute votre discipline et votre sérieux. Mieux vaut réaliser des séances courtes, mais intenses. Qu’il s’agisse de la lecture, du yoga ou de la natation, par exemple.

3 — Mangez moins mais mieux

Les excès de l’alimentation

La société occidentale dans lequel nous vivons cherche à nous faire consommer davantage. Même lorsqu’il s’agit de nourriture. Mais nous pouvons résister à ces pressions, et même, nous le devons. Pourquoi ? Car elles sont néfastes pour notre santé et notre bien-être.

Il est préférable de manger frugalement. « Allégez vos repas et vous allongerez votre vie », affirme encore Dominique Loreau.

Bien sûr, il n’est pas question de se priver des nutriments essentiels. Mais de détoxifier son corps et de le rendre plus dynamique. Avec, au passage, des économies et du temps gagné à ne pas courir chez le médecin !

✅ Pour plus d’informations scientifiques au sujet des dangers de l’alimentation industrielle, lisez la chronique du livre Les personnes ultra-transformées.

Les repas : sobriété et raffinement

Vous pouvez utiliser un bol en bois (comme l’auteure) pour y déposer votre ration ; ainsi, vous savez que manger la quantité suffisante pour vous. C’est aussi un symbole de frugalité qui vous rappelle que vous vivez en accord avec vos principes minimalistes.

Cherchez le raffinement dans la simplicité. Lorsque vous préparez un repas pour des convives, soyez fier ou fière de présenter des aliments simples, peu préparés, mais d’excellente qualité.

Lorsque vous mangez, chercher la pleine conscience, ce qui signifie aussi lenteur et délicatesse. Dégustez ce qui vous est offert. Pour les Japonais anciens, « les repas sont créateurs de vie et de pensées ».

Et si vous souhaitez découvrir le kit de base de la cuisine de Dominique Loreau, rendez-vous page 183-184 !

Quelques rappels de diététique pour « é-li-mi-ner »

Les fibres — sous forme de céréales complètes, absorbées en bonne quantité — et les protéines sont essentielles à une alimentation saine. En revanche, les aliments trop gras ou acides devraient être évités, car ils nuisent à la digestion.

Si vous avez des soucis d’acidité, pensez au jus de citron, un véritable remède pour ce type de problème. Si vous avez des soucis de constipation, évitez l’alcool, la viande rouge, etc. qui fatiguent votre organisme.

Et quid du jeûne ? Dominique Loreau fait l’apologie de cette pratique qui, selon elle, a de très nombreuses vertus.

🌱 Vous voulez en savoir plus sur la pratique du jeûne au quotidien ? Lisez ce Guide complet du jeûne qui vous offrira tous les conseils et recommandations pour pratiquer le jeûne intermittent.

Réapprenez la faim

Voici trois règles simples pour se nourrir au quotidien :

  • « Mangez quand vous avez faim ;
  • Savourez pleinement chaque bouchée ;
  • Arrêtez de manger lorsque vous n’avez plus faim. » (L’Art de la simplicité, Chapitre 3 de la partie 2)

Cela semble évident, et pourtant, comme nous l’indiquions au début de ce chapitre avec la question de l’alimentation industrielle, ça ne l’est plus tellement. Il est donc utile de rappeler ces règles simples et de bon sens.

Dominique Loreau nous fournit un tableau des « degrés de la faim » (p. 196-197) pour nous aider à savoir quand nous devrions manger ou nous abstenir. « Nous avons plus souvent faim dans notre tête que dans notre corps », dit-elle encore. Il importe de repérer et de contrôler notre faim et notre sentiment de satiété.

Dans la seconde partie de cette section, l’auteure suggère plusieurs techniques notamment inspirées de la programmation neuro-linguistique (visualisations, affirmations positives) pour reprendre de bonnes habitudes alimentaires.

Le mental : retrouver son écologie intérieure

Troisième partie — Le mental

1 — Votre écologie intérieure

Purifiez votre esprit

Nous l’avons vu, tout commence par le lien étroit entre le corps et l’esprit. « Un esprit sain dans un corps sain », voilà un proverbe que Dominique Loreau ne renierait certainement pas !

Elle commence d’ailleurs par rappeler les bonnes pratiques corporelles avant de passer au sujet principal de ce chapitre, à savoir le contrôle de nos propres pensées.

Selon l’auteure, prendre soin de son corps sans prendre soin de son esprit est peine perdue. Nos pensées doivent être « sélectionnées » petit à petit. Nous devons apprendre, autrement dit, à retenir celles qui sont positives (et qui nous font donc du bien) de celles, négatives, qui nous enlaidissent et nous vieillissent prématurément.

Vous pouvez, pour ce faire, utiliser le système simple des listes d’idées et de pensées. Simple, mais pas si facile ! « Prenez beaucoup de soin, de temps et de minutie, dit Dominique Loreau, à dresser cette liste ».

Consignez-y toutes les pensées et les idées négatives qui tournent tellement en rond dans votre tête depuis des années que vous n’êtes presque plus conscient ou consciente qu’elles y sont.

Ensuite, lorsqu’elles sont identifiées, vous pourrez plus facilement les repousser avec douceur mais fermeté lorsqu’elles réapparaitront.

Apprenez également à vous poser les bonnes questions, précises et claires. Cherchez à interroger votre subconscient et à l’orienter vers des choses que vous voulez découvrir. Invitez-le aussi à se tourner vers des éléments positifs de votre histoire et de votre personnalité.

Lorsque vous avez des états d’âme, que votre esprit et votre cœur flanchent, « faites ce qui est en votre pouvoir pour rendre le lieu qui vous entoure plus gai » ou changez-vous les idées en lisant ou en faisant du sport.

Contrôlez votre mental

La méditation est une pratique exceptionnelle pour apprendre le détachement. Mais vous pouvez aussi y parvenir au quotidien, en prenant un bref recul sur vous-même à chaque fois que vous éprouvez une sensation ou qu’une idée vous vient à l’esprit.

Par ailleurs, Dominique Loreau insiste sur les principes. Ceux-ci nous aident à tenir une ligne de conduite. En effet, notre esprit est constamment soumis à des pressions contradictoires : profiter de ce gâteau ou s’abstenir, etc. Or, si nous nous donnons des principes, ceux-ci répondent à notre place, en quelque sorte.

Cette prise de décision rapide soulage le mental. Votre caractère s’affermit et vous n’avez plus besoin de vous inquiéter toutes les deux minutes.

Concentration et méditation

« Quelqu’un disait, à propos de la méditation et du yoga : « Je n’ai pas le temps de ne pas pratiquer ». » (L’Art de la simplicité, Chapitre 1 de la partie 3)

La méditation, plus encore que le yoga, peut se pratiquer presque partout. L’idée centrale est de chercher calmement à atteindre un état de « non-pensée » en demeurant dans une attitude calme et silencieuse.

Grâce à cette pratique, nous restaurons notre être et comprenons mieux notre vie intérieure.

Voici trois conseils donnés par l’auteure dans la suite de cette section :

  • Méditez le matin ;
  • Privilégiez le silence aux informations en continu ;
  • Utilisez la visualisation et la pensée positive lors de vos méditations.

2 — Les autres

Simplifiez votre carnet d’adresses

Mieux vaut vivre avec quelques amis bien choisis qu’avec une pléthore de connaissances qui ne correspondent en rien à nos aspirations et à notre caractère.

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Vous pouvez peu à peu chercher à restreindre votre cercle de proches en prenant en compte les éléments suivants :

  • Cette personne est-elle intelligente (au sens, avant tout, du bon sens et de l’empathie) ?
  • Est-ce que je me sens bien avec elle ?
  • Me soutient-elle véritablement, c’est-à-dire aussi : m’aime-t-elle pour ce que je suis ?

Ne fondez pas vos amitiés sur l’argent ou sur tout autre critère matériel. Par ailleurs, concentrez-vous sur les personnes qui vous sont chères et ne perdez pas de temps avec celles que vous ne portez pas dans votre cœur.

Quand vous êtes en compagnie

Vous pouvez dire non. D’ailleurs, c’est tout l’apprentissage du livre Cessez d’être gentil, soyez vrai !. Lorsque vous n’avez pas envie de vous investir dans une activité, vous pouvez le signaler poliment et proposer autre chose à la place. Les relations saines sont faites de ce genre de refus amicaux.

Apprenez à recevoir ce qui vous est offert, sans exagération, mais avec bienveillance. À l’inverse, ne donnez de vous-même que lorsque vous sentez que votre acte est véritablement généreux (et non un faire-valoir).

Il est également important d’apprendre à écouter et de ne pas parler à tout-va. La parole est un don que nous devrions user avec précaution. Choisissez les bons moments pour parler et, dans tous les cas, cherchez à parler à bon escient.

Dans tous les cas, évitez de critiquer ou de vous pavaner.

Altruisme et solitude

L’altruisme commence par l’amour de soi. C’est en commençant par prendre soin de soi que nous pouvons ensuite prendre soin des autres.

Plus notre corps et notre pensée sont clairs et simples, et plus nous sommes en mesure de venir en aide ou, tout simplement, d’être avec autrui. Nous pardonnons plus facilement et nous n’attendons rien des autres. Nous n’essayons pas, non plus, de les changer contre leur gré.

Chercher à simplifier sa relation aux autres, c’est aussi accepter d’être intègre en toute situation, en respectant vos principes. Ce que vous pouvez offrir de plus beau aux autres, c’est l’exemple de votre simplicité et de votre détachement.

Dans tous les cas, habituez-vous à vivre seul. Les moments de solitude sont des instants privilégiés. De plus, il est probable que nous aurons à vivre la solitude à un moment ou à un autre de notre existence; alors il est préférable de s’y préparer.

« La solitude rend la vie tellement plus riche », dit Dominique Loreau pour terminer ce chapitre.

3 — Polissez-vous comme un galet

Soyez prête à changer

Vivre la vie en fonction de ses aspirations profondes est le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire à vous-même. Croire que vous pouvez mener cette existence et travailler à la réaliser vous mettra naturellement sur le chemin de la réussite.

Nous changeons tout au long de notre existence, bien sûr. Ce faisant, nous modifions aussi la perception que nous avons de la réalité. En ayant une vision positive de qui nous sommes et de qui nous pouvons être, nous créons les conditions de ce changement au sein de notre être et de la réalité tout entière.

Devenir celui ou celle que vous souhaitez être passe par un nouveau changement ; la perte de certaines habitudes, le dépassement de certains blocages, etc. Ce nouveau changement a pour vocation à vous révéler à vous-même — c’est-à-dire à trouver votre valeur unique et durable.

Considérez-vous — votre moi actuel — comme votre meilleur ami ou amie, compagnon de route de ce changement. Chaque jour, consacrez un peu de temps à la réalisation d’un engagement qui vous tient à cœur. Agissez là où vous le pouvez et remerciez-vous d’avancer sur le chemin du perfectionnement.

Lecture et écriture

Lire est une nourriture de l’esprit. Mais il est important de bien lire. Comment ? Par exemple, en se construisant un second cerveau, comme dit Tiago Forte. Autrement dit : en prenant des notes.

Lire vous permettra de vous cultiver et de vous tenir éveillé à la diversité du monde. Préférez les lectures au calme. Prenez l’habitude de réfléchir à ce que vous lisez pour mieux le retenir et l’assimiler à vos propres expériences.

Par ailleurs, pourquoi ne pas écrire pour affirmer votre personnalité ? Il existe de nombreuses techniques d’écriture créative que vous pouvez explorer. Mais vous pouvez aussi écrire de but en blanc à partir de ce que vous ressentez, comme le souligne Dominique Loreau d’ailleurs…

Pour elle, écrire au quotidien permet de savoir où l’on en est avec soi-même :

Par ailleurs, lire et écrire sont des activités divines pour travailler votre mémoire et sont la base de tout nouvel apprentissage.

Les exercices et la discipline

« Se corriger, c’est beaucoup plus se libérer que se former ou obtenir un savoir », affirme Dominique Loreau. En effet, en cherchant sereinement à supprimer nos imperfections, nous nous élevons vers plus de liberté d’action.

Mais cela exige des exercices et de la discipline. Les exercices visent justement à repérer les erreurs et à les corriger. La discipline, quant à elle, c’est l’idée de régularité et d’effort serein qui doit être mis en place pour arriver à un véritable changement.

Pour y parvenir dans la durée, il faut aimer prendre le temps de se confronter à soi-même par l’intermédiaire de ces exercices et de cette discipline.

L’auteure vous propose de suivre quelques exercices :

  • Du matin (p. 289) ;
  • De la journée (p. 290) ;
  • Et enfin, du soir (p. 290).

Peu à peu, habituez votre corps et votre esprit à la frugalité et au détachement. Au niveau matériel, cherchez peu à peu à vivre sobrement, sans rechercher plus que ce qui vous assure votre sécurité, votre indépendance et votre dignité.

Économisez votre énergie

« Il ne faut pas penser à quelqu’un comme à un corps, mais comme à un courant d’énergie vitale. » (Yukio Mishima, cité dans L’Art de la simplicité, Chapitre 3 de la partie 3)

Dominique Loreau fait référence au concept chinois de Ki (prononcez « chi ») qui désigne cette énergie vitale qui circule dans tout corps humain. Selon la sagesse traditionnelle chinoise, reprise et développée ailleurs, nous pouvons apprendre à économiser cette énergie et à la diriger vers l’enthousiasme naturel pour la vie.

L'art de la simplicité

Conclusion sur « L’Art de la simplicité » de Dominique Loreau :

Ce qu’il faut retenir de « L’Art de la simplicité » de Dominique Loreau :

Voici les derniers mots de cet ouvrage riche en réflexions et en conseils de toutes sortes, mais tendu par une seule idée phare : la simplicité.

Plus exactement, il s’agit bien d’un art de la simplicité, c’est-à-dire d’une pratique qui demande exercices et discipline pour s’ancrer peu à peu dans nos existences quotidiennes.

Pour vous aider à trouver le chemin, voici les derniers conseils — inspirés autant par la sagesse orientale que par la philosophie occidentale — que vous pourrez découvrir en détail dans la conclusion de l’ouvrage :

  • Voyager ;
  • Rire ;
  • Prendre conscience que le bonheur est intérieur ;
  • Accepter le pire ;
  • Apprécier ce bref instant où il nous est donné de vivre.

Points forts :

  • Un style original, fait de phrases courtes, comme des aphorismes ;
  • Des conseils très pratiques côtoient des réflexions philosophiques ;
  • Des pages vides sont laissées à la fin de l’ouvrage pour permettre d’écrire.

Point faible :

  • À part quelques répétitions, ce livre est une réussite.

Ma note :

★★★★★

Avez-vous lu le livre de Dominique Loreau, « L’Art de la simplicité » ? Combien le notez-vous ?

Médiocre - Aucun intérêtPassable - Un ou deux passages intéressantsMoyen - Quelques bonnes idéesBon - A changé ma vie sur un aspect bien précis !Très bon - A complètement changé ma vie ! (Pas encore de Note)

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Livre pour changer de vie l\ar de la simplicité
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