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Booster sa confiance en soi pour les nuls

Couverture de Booster sa confiance en soi pourl les nuls de Kate Burton, Brinley N. Platts et Sandra Leite

Résumé de « Booster sa confiance en soi pour les nuls » de Kate Burton, Brinley N. Platts et Sandra Leite : un guide pratique appuyé sur les recherches de la PNL et de l’analyse transactionnelle, entre autres, pour améliorer sa confiance en soi au quotidien, surmonter la timidité et gérer les situations de crise.

Par Kate Burton, Brinley N. Platts et Sandra Leite, 2021, 339 pages.

Titre original : Building self-confidence for dummies.

Chronique et résumé de « Booster sa confiance en soi pour les nuls » de Kate Burton, Brinley N. Platts et Sandra Leite

Croire que c'est possible : les bases de la confiance

Partie 1 : Les bases de la confiance

Chapitre 1 : Évaluer sa confiance

Qu’est-ce que la confiance en soi ?

Selon le dictionnaire, la confiance est « l’espérance ferme, l’assurance de celui qui se fie à quelqu’un ou quelque chose » (Le Petit Robert).

Avoir confiance en soi, c’est donc se fier à soi-même, être quelqu’un d’assuré. En détaillant un peu, nous pouvons voir que la confiance en soi inclut une forme de « foi » (confiance et foi ont la même racine étymologique) en nos :

  • Capacités (physiques, affectives, intellectuelles) ;
  • Qualités (compétences, traits de caractère) ;
  • Atouts (innés ou acquis).

Concrètement, la confiance se manifeste lorsque vous sortez de votre zone de confort et que, malgré tout, vous êtes content et satisfait.

Elle permet par ailleurs de gérer les moments de pression. Vous savez que vous arriverez au bout des tâches à accomplir en les compartimentant, même si celles-ci sont nombreuses et génèrent une certaine dose de stress.

Les autres vous trouvent solides et sont plus sereins à vos côtés ; tel est un autre effet de la confiance en soi.

Voici quelques états, sentiments ou attitudes qui connotent un état de confiance en soi :

  • Équilibre ;
  • Respiration aisée ;
  • Proactivité ;
  • Humour.

Connaître son état de confiance actuel

La confiance en soi n’est pas une donnée acquise une fois pour toutes. Elle fluctue. Par ailleurs, chaque individu évalue différemment son état de confiance. C’est donc une affaire éminemment subjective, influencée par la connaissance de soi, le manque de confiance en soi, et d’autres facteurs personnels.

Voici quelques indicateurs de confiance pour vous aider à repérer où vous en êtes en ce moment. Vous…

  • Savez quel est votre chemin et quelles sont vos valeurs ;
  • Êtes motivé et ressentez du plaisir dans ce que vous faites ;
  • Êtes émotionnellement stable ;
  • Vous sentez positif et optimiste ;
  • Avez conscience de vos points forts et de votre valeur ;
  • Vous adaptez aisément à de nouvelles conditions de vie ou de travail ;
  • Avez envie d’en apprendre plus, d’évoluer, voire de prendre des risques ;
  • Vous sentez en forme physiquement.

Les auteures proposent un tableau complet vous permettant de faire le point sur votre état de confiance, p. 19-22.

Timidité : Connaître ses forces

L’estime de soi — c’est-à-dire la capacité à se juger positivement — est importante pour la confiance en soi. Plus vous reconnaîtrez vos forces et aimerez qui vous êtes, et plus un sentiment d’assurance vous enveloppera. Cela peut vous aider à surmonter le manque de confiance en soi et la timidité.

Sachez donc vous lancer quelques fleurs, et apprenez aussi à ne pas vous plaindre de situations irréalistes. Vous êtes bon musicien ? Félicitez-vous-en et ne vous inquiétez pas de ne pas être un (bon) rugbyman.

« Pour renforcer votre confiance, vous devez vous concentrer sur ce que vous savez faire et non essayer de vous transformer en une personne que vous n’êtes pas. Vous devez également vous libérer des pensées négatives néfastes concernant vos défauts ou les péripéties de votre vie. » (La confiance en soi pour les nuls, p. 24)

Prenez donc le temps d’étudier ce que vous faites bien et réfléchissez aux manières de renforcer ces états. On vous fait un compliment ? Apprenez à le recevoir, sans trop d’empressement ni rejet. Recueillez aussi l’avis des autres, tout en prenant en compte le regard des autres !

Les auteures proposent de demander à six personnes de votre entourage proche de vous dire ce qu’elles pensent de vous. Elles ont conçu pour cela six questions (p. 28). Prêt à jouer le jeu ?

Imaginer sa vie rêvée

Pour un instant, pensez que vous êtes super-confiant : rien ne peut vous arrêter. Au calme, profitez de cette nouvelle sensation et visualisez (en pensée) :

  • Qui est avec vous ?
  • Où êtes-vous ?
  • Quelles sont vos forces (capacités, atouts, etc.) ?
  • À quoi pensez-vous ?
  • Qu’est-ce qui vous importe ?
  • Qu’avez-vous envie d’accomplir, sachant que tout vous réussit ?

À propos de la visualisation, il est bon de se référer aux exercices de PNL si vous voulez en savoir plus.

Vous avez certainement fait l’expérience, quelques fois dans votre vie, de trouver facile quelque chose qui vous paraissait difficile hier. Lorsque vous vous apprêtez à atteindre un nouveau stade dans votre travail (promotion, responsabilités accrues, etc.) ou dans votre existence privée, pensez-y. Vous avez déjà réussi à apprendre d’autres choses. Vous serez capable d’en « digérer » de nouvelles, même si la timidité ou le manque de confiance en soi peuvent vous faire douter. Votre connaissance de soi vous permettra de surmonter ces obstacles et d’aller de l’avant.

Trouver des modèles permet également d’évoluer. Comparez-vous à eux honnêtement, mais sans vous culpabiliser. Cherchez simplement à vous entraîner et à devenir, vous aussi, un exemple pour les autres.

Se préparer à passer à l’action

Le meilleur moment pour passer à l’action est l’instant présent. Maintenant ? Oui ! Mais pour vous préparer au voyage, pensez à :

  • Définir vos intentions et engagements (pour un exemple, voir p. 34) ;
  • Admettre les avantages et les inconvénients du changement.

Chapitre 2 : Identifier ses points faibles

Creuser jusqu’à la racine du mal

Nous avons souvent tendance à nous empoisonner la vie avec des expressions telles que « toujours », « jamais », « impossible », « tout le monde », etc. Modifions-les par « peut-être », « presque », « parfois », « je choisis de ».

N’est-ce pas mieux ? Ne vous sentez-vous pas plus léger ? Bref, évitez de généraliser et de considérer l’univers comme un environnement hostile. Créez le sens, engendrez de nouvelles possibilités.

Cela passe, bien sûr, par l’arrêt de la « machine à reproches » qui tourne, parfois, en boucle dans votre cerveau. Remplacez-la par « la machine à choisir et à agir ». Oui, vous avez la possibilité de prendre une place dans le monde !

Les relations familiales, par exemple, peuvent vous maintenir dans un état de dépendance et de manque de confiance en soi. D’ailleurs, c’est quelque chose qui est bien analysé par l’analyse transactionnelle. Reformater ses relations avec ses proches est possible. Nos rapports avec les autres sont dynamiques et laissent place aux modifications.

Par ailleurs, vous avez des expériences dont vous pouvez vous servir pour modifier votre façon d’être. Vous avez vécu des coups durs, mais vous vous en êtes sorti. Il est bon de se souvenir de ces moments de résilience pour progresser vers un état de plus grande connaissance de soi et de confiance intérieure.

Timidité : Balayer les aspects négatifs

Il y a les problèmes au long cours. Mais il y a aussi les ennuis du quotidien, qui nous « bouffent », comme nous le disons parfois familièrement. Au jour le jour, vous vous faites par exemple des « films » sur telle ou telle personne, sur telle ou telle situation, souvent liés à la timidité ou à un manque de confiance en soi. Là aussi, il est bon d’y mettre un frein.

« L’inconvénient de ces suppositions néfastes, c’est que vous agissez comme si elles étaient vraies et, pour finir, ce sont des prédictions qui se réalisent. » (Booster sa confiance en soi pour les nuls, p. 43)

Au jour le jour, vous pouvez aussi vous sentir « débordé ». C’est très bien d’avoir des projets et de courir le monde, mais pensez à vous. Être occupé ne signifie pas être submergé. Faites le point, cultivez votre connaissance de soi et établissez vos priorités pour agir plus sereinement et avec plus d’efficacité.

Découvrir ce qui vide vos batteries

Si vous êtes confiant, vous avez de l’énergie à revendre et vous inspirez les autres. Si vous en manquez, il se peut que vous demandiez de l’énergie et de l’attention aux autres, souvent en raison d’un manque de confiance en soi. Au point, parfois, de les fatiguer.

Il existe aussi des situations toxiques. Celles-là doivent être combattues avec encore plus de véhémence. C’est le cas, par exemple, lorsque vous entrez en relation avec des manipulateurs, mais pas seulement. Ces relations peuvent être exacerbées par la timidité, qui peut rendre difficile l’affirmation de soi.

Au travail ou ailleurs, certaines situations s’enveniment et deviennent difficiles à gérer. Pour vous aider à y voir plus clair, les auteures vous proposent de remplir un « tableau de fréquence d’apparition des éléments qui sapent la confiance », afin d’évaluer votre seuil de tolérance aux situations toxiques (p. 49-50).

Trouver sa passion

Partie 2 : Préparer son arsenal

Chapitre 3 : Planifier son itinéraire

Savoir où aller

C’est un point essentiel pour avoir confiance en soi. Pourquoi ? Car cela donne du sens à votre cheminement. Et vous donne donc envie d’avancer. Si vous n’y voyez pas encore très clair, les auteures vous proposent de vous aider à déterminer vos domaines de prédilection grâce à une « roue des talents » (p. 56-58).

Par ailleurs, vous connaissez aussi sans doute les objectifs SMART, pour :

  • Spécifique (un objectif précis) ;
  • Mesurable (dont le résultat est évaluable concrètement) ;
  • Ambitieux (qui soit stimulant, mais accessible) ;
  • Réaliste (c’est-à-dire qui soit en phase avec vos compétences et vos moyens) ;
  • Temporellement délimité (et que vous pouvez atteindre dans un temps donné à l’avance).

Cette façon de construire ses objectifs à partir de repères concrets est précieuse, car elle vous donne un cap réel. Vous posez ainsi vos jalons. Cela permet également de lutter contre le manque de confiance en soi, en vous aidant à mieux cerner vos forces et vos progrès.

Si vous souhaitez fixer un cap général, imaginez-vous à 85 ans, le plus précisément possible. Rêvez-vous tel que vous voudriez être à cet âge. Puis rétrogradez : 65, 50, 40, aujourd’hui. À chaque fois, imaginez-vous tel que vous souhaitez être, avec le plus de détails possible. Cela vous donnera un objectif à long terme, et contribuera à développer une connaissance de soi approfondie, essentielle pour guider vos choix.

Choisir des modèles

Lire de bonnes autobiographies ou biographies peut jouer un rôle très stimulant. C’est d’ailleurs pourquoi nous en proposons autant sur ce site ! En effet, elles vous permettent de trouver des exemples. Nous en parlions déjà plus haut : les modèles sont des guides fiables, qui vous aident à trouver des repères et des moyens de développer votre potentiel et et votre connaissance de soi (à condition de ne pas vous juger et de culpabiliser).

Les (auto) biographies racontent souvent comment les personnes ont eu des coups durs. Elles nous les présentent comme des personnes « à taille humaine » dans lesquelles nous pouvons nous reconnaître. Vous pouvez ainsi trouver des points de comparaison et enrichir votre vie grâce à celle des autres. Cela peut également vous aider à surmonter la timidité, en voyant comment d’autres ont osé franchir des étapes difficiles.

Finalement, vous pourriez bien devenir votre propre coach. C’est possible ! En cessant de vous accuser de ne pas être ceci ou cela, vous commencerez à vous observer de façon neutre, dépassionnée. Cela vous permettra de mieux comprendre les causes de votre manque de confiance en soi et de les transformer. C’est cela que fait le coach ; il vous offre un miroir pour vous aider à évoluer. Vous pouvez devenir votre propre observateur.

« Quand vous êtes le coach, vous devez d’abord observer ce qui se passe vraiment, et, par la suite seulement, réfléchir de manière constructive au meilleur moyen d’améliorer les résultats ou la situation. » (Booster sa confiance en soi pour les nuls, p. 64)

Chapitre 4 : Trouver sa motivation

Timidité : Mener sa vie avec allant

Vous souvenez-vous de la pyramide des besoins de Maslow (du nom de ce célèbre psychologue humaniste étatsunien) ? Elle consiste à dire que nous avons d’abord besoin de :

  1. Satisfaire nos besoins physiologiques ;
  2. Ensuite, d’être en sécurité ;
  3. Puis de recevoir de l’amour et de se sentir appartenir à une communauté ;
  4. Et d’avoir une bonne estime de soi ;
  5. En vue, finalement, de s’accomplir personnellement.

Chaque « stade » de la pyramide (de 1 à 5 ici) dépend de celui qui lui est antérieur. Mener sa vie avec allant, c’est s’investir pour satisfaire ces différents besoins. En connaissant clairement vos besoins (en plus de vos objectifs de vie), vous pouvez savoir quand quelque chose « cloche ». « Quel besoin n’est pas satisfait pour l’instant ? Que puis-je faire pour le résoudre ? » Voici des questions que vous pouvez alors vous poser.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Strengths Finder 2.0 : Maintenant, découvrez vos forces

Cela peut d’ailleurs vous aider. En observant les comportements d’autrui — teintés par le désir de satisfaire l’un ou l’autre de ces besoins fondamentaux identifiés par Maslow —, avec curiosité et bienveillance, vous pourrez interagir plus facilement et être plus aisément accepté dans un groupe.

Prendre les choses en main au travail

Les auteures abordent ici le thème de la motivation au travail, qui a fait l’objet de nombreuses études. Celles-ci sont rapidement rappelées dans cette section :

  • La théorie de Frederick Herzberg sur les éléments de motivation et de démotivation ;
  • La théorie X et la théorie Y de McGrégor.

Mais le plus intéressant consiste, selon Kate Burton et Brinley Platts elles-mêmes, à « mettre la théorie à l’épreuve ». C’est pourquoi elles dressent un tableau très utile qui vous donne la possibilité de tester votre motivation au travail (p. 80-85).

Il ne s’agit pas, bien entendu, d’être motivé seulement pour plaire à votre employeur. Loin de là. Travailler avec entrain est d’abord bon pour vous et votre confiance en vous-même. À une condition : que cela corresponde à ce que vous voulez pour vous. Si vous vous sentez en phase avec votre emploi, vous ressentirez un niveau d’accomplissement plus intense et pourrez évoluer plus rapidement. Cela vous permet également de surmonter certaines formes de timidité et d’affirmer davantage vos besoins.

C’est également de cette façon qu’il faut appréhender les promotions. Sont-elles en ligne avec vos désirs et vos projets ? Vous n’avez pas à accepter sans autre forme de préavis. Vous pouvez choisir si cela vous intéresse, puis accepter ou refuser en toute conscience, en fonction de votre connaissance de soi et de vos aspirations profondes.

Chapitre 5 : Rester fidèle à ses principes

Timidité : Comprendre ses valeurs

« C’est étrange, mais, si vous êtes comme la plupart des gens, en y regardant de plus près, vous avez seulement une vague idée du genre de vie que vous souhaitez. » (Booster sa confiance en soi pour les nuls, p. 88)

Vous vous dites qu’il vous faut la santé, le travail, la maison, etc. Mais c’est à peu près tout… Alors, reprenez-y vous à deux fois : « Qu’est-ce qui vous importe le plus dans la vie ? »

Ce n’est pas une question subsidiaire ! Que ce soit un objectif social, un désir artistique, peu importe, mais prenez en compte ce qui vous vient spontanément à l’esprit après quelques instants de réflexion. Vous pouvez aussi agir de façon plus créative en piochant dans de vieilles revues et magazines (voir p. 89).

Si vous avez déjà une idée, vous devrez maintenant classer vos différentes idées, c’est-à-dire les hiérarchiser pour éviter des conflits de valeurs. Pour ce faire, il vous faudra créer des règles maniables, articulables les unes avec les autres (c’est-à-dire formulées de la même façon) et en faire des croyances positives.

Veillez par exemple à construire vos règles de telle façon à ce qu’elle vous apporte satisfaction et non pas frustration. Si votre valeur n° 1 consiste à être en bonne santé…

  • Au lieu de dire : « Je dois faire 3 séances de sport par semaine ».
  • Dites plutôt : « Je me sens vraiment en bonne santé et en forme quand je fais du sport ».

Vous savez ainsi ce qui doit être fait, mais cela n’engendre ni frustration ni culpabilité.

Agir chaque jour selon ses valeurs

Pour appliquer les règles que vous vous êtes données à vous-même, il vous faudra apprendre à :

  • Vous focaliser sur ce qui compte (en faisant régulièrement le point) ;
  • Dégager des créneaux quotidiens pour chaque chose importante (de façon réaliste) ;
  • Passer en revue ce que vous avez fait de façon neutre et dépassionnée.

Vivre de façon authentique

Comme l’a dit Ralph Waldo Emerson : « Rien, en dehors de toi-même, ne peut t’apporter la paix ». Les événements du monde sont une chose ; votre interprétation en est une autre.

Autrement dit, c’est par le filtre des ressentis, des émotions et des pensées que nous transformons l’extérieur en un état intérieur, plus ou moins heureux. Heureusement, nous pouvons apprendre à manier ces filtres avec art et doigté.

Chapitre 6 : Faire ami-ami avec ses émotions

Timidité : Apprivoiser ses émotions

L’intelligence émotionnelle est un concept récent qui a pris de plus en plus d’importance ces dernières années. Vous pouvez évaluer votre QE grâce à des tests commercialisés. Attention, car ils ne sont pas toujours faciles à interpréter seul. L’aide d’un coach peut être nécessaire.

La gestion quotidienne des émotions passe souvent par la rationalisation. Vous vous rappelez quelque chose qui vous peine (tristesse) ou vous révolte (colère) et vous cherchez à faire intervenir votre raison pour calmer le jeu. C’est un bon début, mais vous pouvez aussi faire entrer en jeu l’imagination pour relativiser l’événement et le rendre moins perturbant.

Par ailleurs, le langage joue bien sûr un rôle prépondérant. Pas question pour autant de dire tout et n’importe quoi à vos collègues, par exemple. Pour autant, ne vous réprimez pas. « Essayez de déterminer les avantages à long terme de la démarche consistant à exprimer ce que vous pensez et ressentez », suggèrent Kate Burton et Manley Patts.

Surveiller ses humeurs

L’humeur se distingue de l’émotion. Il s’agit d’un état d’esprit temporaire, plutôt positif ou négatif. Il n’a pas de déclencheur très clair (à la différence des émotions, généralement). À nouveau, le plus important ici est de rester à l’écoute de soi et des autres, en étant conscient de la manière dont la timidité ou un manque de confiance en soi peuvent influencer votre état d’esprit. Apprenez à sentir le « vent de l’humeur qui tourne ». Quelles émotions y sont liées ?

Vous pouvez dresser une liste de vos humeurs et leur donner des noms (ou utiliser des expressions). Lorsque vous repérez que vous entrez dans une humeur plutôt morose, cela peut être l’occasion de faire appel à votre connaissance de soi pour mieux comprendre les déclencheurs sous-jacents. Ensuite, prévoyez une petite chanson pleine d’élan pour faire passer la tempête.

Faire confiance à son intuition

Les auteures définissent l’intuition comme « le fait de savoir quelque chose sans utiliser consciemment son raisonnement ». Autrement dit, c’est votre inconscient qui parle. L’écouter peut vous être utile dans beaucoup de situations :

  • Lorsque vous voulez trouver de nouvelles façons de faire face à un souci ;
  • Quand vous souhaitez comprendre rapidement une situation ;
  • Pour améliorer l’efficacité de vos prises de décision ;
  • Etc.

Exploiter ses plus sombres émotions

Souvent, nous avons tendance à stocker nos frustrations comme des « timbres de collection », dans notre mémoire. Résultat : tout sort d’un coup et en bazar. Il est pourtant possible de canaliser ces émotions négatives.

La colère, par exemple, peut être transformée en énergie positive. Si vous êtes face à ce sentiment, évitez de critiquer personnellement autrui. Préférez plutôt la plainte, qui met l’accent sur un comportement à un moment T (et non sur la personne en tant que telle). Vous orienterez ainsi la situation vers la résolution du conflit, plutôt que vers la guerre de positions !

Chapitre 7 : Libérer sa passion

Timidité : Découvrir son moi passionné

« En matière de passion, vous avez les mêmes capacités que n’importe quel artiste, orateur ou sportif (ou que n’importe quel groupe d’individus connu pour sa passion). Ce que vous avez aussi probablement, ce sont des blocages qui étouffent votre passion naturelle pour la vie et vous empêchent de déchaîner votre moi passionné et de l’afficher ainsi aux yeux du monde. » (Booster sa confiance en soi pour les nuls, p. 121)

Souvent, ces blocages viennent de la raison et, surtout, du jugement sur vous-même. Vous estimez que vous ne devez pas agir de cette façon-ci ou de cette façon-là. Mais que vous disent vos sentiments ? Sont-ils en lien avec vos valeurs ? Si c’est le cas, alors osez ouvrir les vannes ! Cela peut également nécessiter une meilleure connaissance de soi pour mieux comprendre vos émotions et vos désirs.

Les auteures consacrent ensuite une partie aux niveaux neurologiques de Dilts, une théorie que vous pouvez retrouver en détail dans la chronique de La PNL pour les nuls.

Pour réaliser ses rêves en se laissant guider par la passion, il vaut mieux rêver d’être que d’avoir. Les rêves d’acquisition nous perdent le plus souvent, alors que les rêves d’être nous entraînent au cœur de nous-mêmes. Et ce sont eux qui donnent la confiance en soi la plus solide.

Concrétiser sa passion en passant à l’action

Voici une méthode proposée par les auteures pour passer à l’action et « commencer son voyage » :

  1. Être en phase avec sa passion et la reconnaître.
  2. Se lancer, malgré la crainte.
  3. Chemin faisant, se munir d’aides (conseils, modèles, etc.) et résoudre les problèmes calmement.
  4. Apprendre des problèmes et les utiliser pour atteindre ses objectifs.
  5. Profiter pleinement de ses réussites et les partager avec autrui.

Chapitre 8 : Utiliser ses connaissances

Mettre l’accent sur les points positifs

Il est possible que vous ne vous en souveniez pas très bien. Pourtant, votre esprit, votre mémoire recèle des souvenirs de moments magiques, au cours desquels vous vous êtes senti particulièrement bien et en phase avec vous-même et votre activité.

Ces moments, connus comme moments de flow ou de plénitude, sont de véritables réservoirs à confiance en vous. Ils peuvent aussi être des moments où vous avez surmonté votre timidité ou trouvé des ressources face à un manque de confiance en soi. Lorsque vous êtes en difficulté, allez donc y puiser un peu de bien-être et d’assurance ! Plusieurs exercices sont proposés en ce sens p. 139 et 140.

Maîtriser ses peurs

Voici un autre exercice (issu de la PNL) proposé par Kate Burton et Manley Patts pour maîtriser vos peurs :

  1. « Pensez à une chose que vous ne souhaitez pas voir, un événement que vous redoutez.
  2. Créez une image très nette de cette chose.
  3. Maintenant, placez un grand cadre noir autour de l’image.
  4. Regardez l’image et rétrécissez de plus en plus le cadre.
  5. Déplacez l’image et le cadre dans le coin inférieur gauche de la pièce où vous les avez imaginés jusqu’à ce qu’ils ne deviennent plus qu’un tout petit point noir.
  6. Notez maintenant les sentiments qui vous animent. » (Booster sa confiance en soi, p. 144)

Vous trouverez également un tableau visant à analyser vos peurs p. 146. Voici en résumé les questions à se poser :

  • Quelle est votre peur ?
  • Quand a-t-elle commencé ?
  • Comment y faire face ?
  • Très concrètement, comment agir ?
Avoir du courage pour arriver à des résultats

Partie 3 : Se façonner un moi plein de confiance

Chapitre 9 : Oublier la perfection

Timidité : Abandonner les attentes irréalistes

Le perfectionnisme nuit à la concrétisation de vos projets. Parfois, il sert même d’excuse à la procrastination et au report indéfini, souvent lié à un manque de confiance en soi ou à une timidité qui empêche de prendre des décisions ou d’agir.

L’analyse transactionnelle analyse ce comportement comme le reliquat d’une injonction venue du passé : « C’est bien, mais cela aurait pu être mieux », par exemple, s’est transformé en « Sois parfait ». Pour se défaire de ce « sortilège » de la perfection, remplacez ce dernier ordre envoyé à vous-même par une permission : « J’ai le droit à l’erreur ».

Cette prise de conscience fait partie de la connaissance de soi, car elle vous permet de reconnaître vos propres limites et d’accepter vos imperfections. À la perfection, substituez l’excellence. Celle-ci n’est pas la perfection, mais le souhait de faire du mieux que vous pouvez, tout en sachant que cela peut ne pas être le cas.

Être d’abord généreux avec soi-même

Savoir prendre conscience de ses succès est un premier pas vers l’autoestime et donc la confiance en soi. Cela peut également aider à surmonter la timidité ou le manque de confiance en soi qui nous empêche de reconnaître nos réussites. « Pour votre santé mentale, il est important que vous prêtiez attention à ce que vous avez accompli plutôt que d’exiger toujours plus de vous-même », avertissent les auteures.

En plus, n’hésitez pas à accepter de l’aide et à déléguer, lorsque l’occasion se présente. Certaines tâches domestiques, par exemple, peuvent être partagées encore davantage. Cela fait partie d’un processus de connaissance de soi : comprendre vos limites et savoir quand demander de l’aide. À noter : la délégation d’une tâche peut être simplement provisoire, lorsque vous risquez d’être submergé.

Mettre fin aux tergiversations

Les tergiversations vous font nager en sens contraire : à force de ne pas savoir ou d’hésiter, vous retardez tout passage à l’action et perdez toute confiance en vous. Agissez, dans n’importe quel sens, et voyez les résultats que vous obtenez ! C’est une bien meilleure idée : se frotter au réel et agir à partir des « réponses » qu’il donne.

Si vous rebutez à réaliser une tâche précise, forcez-vous à travailler une minute en vous chronométrant. Répétez l’opération plusieurs fois dans la journée. Une fois le travail engagé, vous ne pourrez plus l’arrêter.

Pour les tergiversations en cascade, du style : « Je ne peux pas aller à la salle de sport tant que je n’ai pas changé de travail et je ne peux pas changer de poste tant que ma femme travaille… », il existe également des échappatoires. Retrouvez une méthode point par point p. 160-161.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  LE CERVEAU DE CRISTAL : Ce que nous révèle la neuro-science

Une autre technique classique pour en finir avec la procrastination consiste à diviser les tâches en plus petites tâches.

Timidité : Se libérer du temps pour soi

Impossible de travailler non-stop. Ralentir la cadence s’impose parfois. De temps à autre, accordez-vous du temps grâce à la méditation, notamment. Les auteures parlent également du principe 80/20, bien connu des Rebelles Intelligents ! Voici un exemple d’application ingénieux qu’elles donnent dans l’ouvrage :

« Identifiez un domaine dans lequel vous luttez pour atteindre la perfection (100 %). Fixez-vous un résultat à 80 % qui vous semble acceptable. Maintenant, consacrez 20 % de votre temps à vous focaliser sur un moyen d’atteindre ce résultat avec détermination. » (Booster sa confiance en soi pour les nuls, p. 166)

Créer des normes comportementales réalistes

Dans certains cas, plutôt rares, vous voudrez vous mettre à 100 %. Mais sachez, dans les autres situations, adapter vos objectifs aux circonstances. Rien ne sert de dépenser une quantité d’énergie astronomique pour des choses qui — toute réflexion faite — ne valent pas toute cette peine, surtout si cela vient du manque de confiance en soi ou de la timidité.

Restez donc positif et réaliste. De cette façon, votre confiance en vous demeurera stable. Par ailleurs, faire preuve de souplesse vous rendra également la vie plus facile. Cela peut aussi passer par une meilleure connaissance de soi, pour reconnaître vos limites et savoir quand il est préférable de prendre du recul. Il est vrai que certaines habitudes sont bien ancrées, mais que se passerait-il si vous les modifiiez ? Serait-ce si terrible ? « Plus vous serez capable de vous adapter, moins vous subirez la pression de la perfection », rappellent Kate Burton et Brinley Patts.

Chapitre 10 : Se dépasser mentalement

Agrandir sa zone de confort

Changer ses habitudes peut déranger. C’est ce que l’on nomme « sortir de sa zone de confort ». En soi, il n’y a rien de mal à faire des choses de façon routinière ; cela peut au contraire nous faciliter bien souvent l’existence, surtout si l’on lutte contre des symptômes de timidité ou un manque de confiance en soi.

Toutefois, ne jamais en sortir nous sclérose et nous rend inaptes au changement, y compris à un changement qui pourrait nous faire du bien. Pour apprendre à jouer avec sa zone de confort et l’agrandir peu à peu, il est important, tout d’abord, de connaître ses limites.

Si vous savez que vous êtes gêné, mal à l’aise dans une situation donnée, c’est qu’il s’agit d’une limite. Elle est liée à des croyances négatives. Mais vous pouvez sauter par-dessus la barrière. Comment ? Eh bien il n’y a pas de miracle : en commençant dès maintenant à agir pour vous accoutumer à cette situation et à cet inconfort ! Peu à peu, votre « muscle » de confiance en vous sera à la fois plus souple et plus endurci.

Conduire prudemment sur la file de droite

Lors de votre ascension, c’est-à-dire de votre croissance vers plus de confiance et d’ouverture au monde, vous aurez tout intérêt à construire quelques « camps de base » où vous reposer et revenir en vous-même, particulièrement si vous luttez contre la timidité ou le manque de confiance en soi.

Les exercices de respiration et de visualisation sont ici fortement conseillés, bien qu’il existe aussi d’autres techniques (la méditation ou le yoga peuvent très bien faire l’affaire). Lorsque vous avez besoin de vous préparer mentalement à un événement futur de façon calme et reposée, ces techniques, issues de la PNL peuvent aussi vous aider à approfondir votre connaissance de soi et à mieux gérer vos émotions.

Attirer les choses souhaitées

Oui, vous pouvez obtenir ce que vous souhaitez, mais à condition de savoir ce que vous voulez ! Cela paraît évident, mais beaucoup d’entre nous nagent dans le brouillard, souvent à cause de la timidité ou du manque de confiance en soi, tout en se plaignant de ne pas récolter de résultats tangibles.

Grâce aux méthodes de visualisation positive, vous pouvez en effet vous mettre en condition d’attirer à vous ce que vous chérissez. Vous vous comporterez de telle façon à faire advenir les événements souhaités, sans pour autant vous en rendre compte tout le temps. Cette pratique vous permet également de renforcer votre connaissance de soi, afin de mieux comprendre vos désirs et actions.

Mais attention, car l’inverse est également vrai. Vivre dans les émotions négatives et être certain qu’il ne vous arrivera que des misères pourraient bien vous y conduire pour de vrai !

Timidité : Ressentir son pouvoir

La promesse de cet ouvrage est de vous aider à faire grandir votre confiance en vous et, ce faisant, votre pouvoir d’agir. Si vous appliquez les conseils qui y sont fournis, vous en ressentirez sans doute bientôt les effets.

Dans ce cadre, vous vous sentirez à la manœuvre, en train de réaliser vos objectifs et développer votre personnalité authentique. Vous êtes sûr que les choses se dérouleront bien, y compris si vous êtes mis devant des épreuves difficiles. Vous évoluez à votre meilleur niveau et vous êtes capable d’écouter la voix de votre raison, qui vous autorise et vous encourage à persévérer.

Chapitre 11 : Développer la confiance en son corps

Établir la connexion esprit-corps

Corps et esprit forment un système unique et sont, en pratique, inséparables. C’est d’ailleurs une chose que les découvertes des neurosciences nous enseignent de plus en plus. Les sagesses antiques asiatiques en sont très conscientes, elles aussi.

Pour établir cette connexion, de simples exercices de répétition peuvent souvent suffire : sentez votre esprit se calmer pendant que l’air entre et sort de vos poumons. Cette pratique peut être particulièrement bénéfique pour surmonter la timidité ou le manque de confiance en soi, car elle vous aide à recentrer votre esprit et à renforcer votre connaissance de soi, vous permettant ainsi d’agir avec plus de sérénité et de clarté.

Savoir ce qui favorise une bonne santé

Le sport est bien sûr hautement recommandé : bon pour le corps, pour les émotions, le stress, il est un ingrédient essentiel du bien-être.

Pour chasser le stress négatif (celui qui vous ronge de l’intérieur sans vous faire avancer), vous pouvez penser à une foule de pratiques, dont… les clubs de rire ! D’après l’adaptatrice de l’ouvrage, Sandra Leite, il s’agit là d’un véritable « jogging intérieur » !

Suivre les règles d’or d’une alimentation saine

Voici quelques conseils donnés par les auteures pour garder la forme en maintenant une diète saine :

  • De l’eau vous boirez ;
  • Et manger de bonnes huiles (Oméga 3 et 6) ;
  • Tout en privilégiant les céréales complètes ;
  • Un en-cas ? Des graines !
  • Pas de surplus en sel ;
  • Des légumes verts ;
  • À bas le tabac !
  • Et les sucreries (ou avec beaucoup de modération).

Certaines croyances positives peuvent vous aider à renforcer votre santé et votre motivation, telles que « Quand je suis en bonne santé, mon degré de confiance augmente » ou « Je suis capable de m’offrir une vie saine ».

Visualiser son futur moi en bonne santé

Imaginez un film de vous. Pressez le bouton « Avance rapide » et arrêtez-vous dans 5, 10, 15 ans ou plus. Imaginez-vous avec la vivacité d’aujourd’hui ou celle que vous voudriez avoir.

S'affirmer dans le monde professionnel

Partie 4 : Afficher sa confiance

Chapitre 12 : Faire entendre sa voix

Timidité : S’exprimer avec confiance

Pourquoi a-t-on tant de difficultés, parfois, à prendre la parole en public — ou simplement devant une ou deux personnes ? L’émotion nous gagne, notre voix se fait chétive. Impossible de retrouver nos mots ! Ce manque de confiance en soi est souvent lié à la timidité, qui peut créer une barrière invisible, nous empêchant de nous exprimer pleinement.

L’expérience de l’écoute n’est pas beaucoup plus réconfortante. Souvent, nous n’aimons pas beaucoup notre façon de parler. Mais donnez-vous du lest ! Acceptez et explorez ce formidable instrument offert par la nature, qui vous connecte à vos semblables. Cette exploration peut également être un moyen d’approfondir votre connaissance de soi, en apprenant à accepter et à apprécier votre propre voix.

Ici encore, la respiration peut certainement vous aider à faire des progrès. Les chanteurs pratiquent la respiration thoracique. Vous pouvez également la tester. « Respirer par le vendre », comme on dit, aide à « disposer de la puissance vocale nécessaire pour parler en public ».

Dire ce que l’on pense et penser ce que l’on dit

Il n’y a pas de communication efficace sans une certaine congruence (voire une congruence certaine) des mots, de la pensée et des actes. Vous devez penser ce que vous dites et dire ce que vous pensez, mais aussi tenir votre parole (être intègre), c’est-à-dire faire ce que vous dites (et dire ce que vous faites).

Dans les cas de conversations difficiles, où il n’est pas facile d’extraire des raisons et de s’entendre, pratiquez la communication non violente.

Admettre que le message va au-delà des mots

Dire que les mots vont de pair avec les gestes et les pensées, c’est aussi dire qu’il faut faire attention à son apparence et à ces gestes parasites, plus ou moins inconscients, qui peuvent révéler nos pensées ou émotions. Parfois, ce manque de confiance en soi se manifeste par une gestuelle maladroite, influencée par la timidité ou la crainte du jugement des autres.

Pour gérer cet aspect primordial de la communication, apprenez à maîtriser votre langage corporel. Il y a deux écoles :

  • Théâtrale ;
  • Naturelle.

La seconde consiste à se faire confiance et à mettre en accord, sans même y penser, nos émotions et notre discours avec nos gestes. Pour cela, il faut être très à l’aise et avoir une certaine connaissance de soi afin de reconnaître et d’accepter ses propres réactions physiques et émotionnelles.

L’approche théâtrale consiste à apprendre des gestes précis. Elle peut convenir si vous avez moins confiance en vous. Mais il est difficile, toutefois, d’être complètement à l’aise et — justement — « naturel » avec cette méthode.

C’est pourquoi les auteures plaident pour une troisième approche : l’authenticité. Pour ce faire, observez-vous et modifiez progressivement votre communication en fonction de l’objectif que vous souhaitez atteindre. Regardez les personnes et soyez attentif à la façon dont elles réceptionnent votre message.

Chapitre 13 : Avoir la tête de l’emploi

Être jugé sur les apparences

L’apparence est trompeuse, certes, mais elle constitue souvent, et pour bon nombre d’entre nous, un critère d’évaluation préalable, avant de plus amples détails. Nous cherchons donc souvent à l’améliorer.

Si c’est votre cas, vous vous rendez certainement compte que paraître confiant (à défaut de l’être) joue certainement en votre faveur dans la perception de l’apparence. Comment progresser ? Choisissez un modèle (ou que ce soit) et cherchez à vous conformer à ses gestes, son style, etc.

Si vous voulez faire la meilleure impression possible, soyez propre et bien habillé ; vos affaires bien rangées (si vous devez avoir un sac ou un porte-document). Suivez les codes vestimentaires en usage.

Trouver son style

Dans la vie de tous les jours, et pour vous-même, vous chercherez tout simplement à trouver votre style, celui qui est adapté à votre quotidien. Si vous doutez, il est possible de passer par un coach (qui vous fera peut-être économiser des dépenses en vêtements jamais portés).

Mais surtout : ayez du bon sens. Cherchez ce qui vous va le mieux. Testez et trouvez des coupes dans lesquelles vous êtes à la fois à l’aise et qui flattent votre silhouette.

Chapitre 14 : Agir avec confiance au quotidien

Gérer les réticences d’autrui à l’égard de son nouveau moi

À partir du moment où vous commencez à exposer au monde votre nouveau moi, plus confiant, vous pouvez mettre en péril certaines relations. Parfois, les personnes concernées ne joueront pas franc-jeu. Dans ce cas, vous pouvez les repérer et leur poser la question. Mais tenez bon !

Écoutez-les respectueusement et admettez qu’il y a un changement qui peut gêner. Mais rassurez-les et voyez comment vous pouvez, tous ensemble, mettre en place les prémices d’un nouveau type de relation.

Pensez également que les critiques, même négatives, sont souvent des retours d’information utile. Si celles-ci sont mal placées ou ne peuvent être atténuées, restez fidèle à vous-même en voyant au-delà d’elles, c’est-à-dire en vous rappelant pourquoi vous avez fait les choix que vous avez faits.

S’affirmer

S’affirmer n’a rien à voir avec l’agressivité. Il s’agit d’acquérir un comportement assuré et d’oser dire « Je ». Préférez par exemple :

  • « Je suis vraiment fatigué ce soir. Es-tu d’accord pour que je ne joue pas avec toi ce soir ? »
  • À : « Tu es vraiment excité ce soir ! » (Mode « tu » dans lequel une critique personnelle est formulée.)

Il se peut que, par moment, votre confiance flanche. C’est normal : la vie est composée d’événements difficiles. Personne n’a dit que tout devait être rose tout le temps. Pensez alors aux ressources qui pourraient vous venir en aide pour continuer sur votre lancée.

Vivre pleinement sa vie

Chacun aura sa définition singulière et concrète de ce que signifie vivre pleinement sa vie. Mais, de façon générale et formelle, on peut dire que :

« Vivre pleinement votre vie, c’est réunir toutes les dimensions de votre être, en veillant à défendre les valeurs qui vous sont chères et à prendre les mesures nécessaires pour obtenir les résultats souhaités. » (Booster sa confiance en soi pour les nuls, p. 240)

Être fier des résultats pour booster sa confiance en soi

Partie 5 : Entraîner les autres

Chapitre 15 : Se montrer sûr de soi au travail

Renforcer sa confiance dans le domaine professionnel

« Et vous faites quoi dans la vie ? » Question classique qui montre tout l’intérêt que nous portons à la sphère professionnelle, même lorsque nous sommes dans un contexte privé. Que nous le voulions ou non, le sentiment positif de soi est très souvent lié au métier exercé.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  L'Art de la Méditation

Toutefois, si vous devez garder à l’esprit ce que le travail peut vous apporter, en termes de gratification et de fierté personnelle, vous devez aussi être bien attentif à dissocier l’activité professionnelle et la personne — pour vous, comme pour autrui.

Cela étant respecté, vous pouvez travailler sur votre identité professionnelle et chercher les valeurs qui vous correspondent et que vous défendez dans votre métier. Il est également souhaitable de travailler sur son souhait professionnel : que voulez-vous atteindre ? Utilisez la matrice SMART si nécessaire ou faites un bilan de compétences.

Quoi qu’il en soit, accordez toujours de la valeur à ce que vous faites : « quelle que soit votre activité, soyez fier de votre professionnalisme », soulignent les auteures.

Afficher de la confiance dans certaines situations professionnelles

Se détendre pour s’imposer dans une réunion n’est pas toujours évident. Mais c’est le seul moyen de parvenir à faire entendre votre voix. Dialogue intérieur et dialogue extérieur doivent trouver le moyen de s’équilibrer. Pour cela, respirez, observez et concentrez-vous naturellement sur la discussion. Vous exprimerez plus facilement vos idées (et de façon plus pertinente) que si vous êtes tendu et renfermé en vous-même.

Si vous voulez briller en réunion, reportez-vous aux enseignements du chapitre 12.

Kate Burton et Brinley Patts abordent également la question de la manipulation et de la persécution. Elles proposent un tableau des traits de personnalité et des comportements à adopter qui peut être utile à mémoriser pour ne plus se laisser déborder par d’autres.

Gérer son patron

Les patrons sont souvent critiqués. Et peut-être, parfois, sont-ils en effet critiquables ! L’important est de se rendre compte que les pressions exercées d’un côté comme de l’autre peuvent tendre les relations et rendre les personnes plus anxieuses ou agressives qu’elles ne le sont habituellement.

Il importe d’apprendre à faire des remarques, tout autant qu’à les recevoir. C’est une capacité particulièrement mise en avant et travaillée chez Amazon, par exemple.

« Pour la confiance en soi, il est important d’apprendre à exploiter les remarques des autres. Si vous êtes capable et de recevoir et de donner un avis avec efficacité, et surtout de tourner à votre avantage des remarques maladroitement données, vous gagnerez considérablement en confiance et en efficacité au travail. » (Booster sa confiance en soi pour les nuls, p. 260)

Si vous voulez que votre patron tienne une promesse qu’il vous a faite, pensez à commencer par la consigner à l’écrit par l’envoi d’un mail. Normalement, ce message servira de confirmation et tout se passera bien. Mais si les choses changent ou que votre patron oublie et passe à autre chose, le message vous aidera à conserver votre intégrité et pourra vous servir de rappel.

Si l’oubli est réel, rappelez-vous que votre patron est humain et que cela peut arriver. Procédez avec respect et délicatesse et tout devrait s’arranger. Vous avez une solution simple et honnête ? Faites-la-lui savoir. Vous lui faciliterez la vie — et la vôtre avec.

Redevenir visible

Pour recevoir un peu de la reconnaissance que vous pensez mériter, vous pouvez suivre cette recette :

  1. Clarifier avec votre patron ses attentes (que veut-il ? Cela doit être le plus précis possible) ;
  2. Clarifier avec vos clients ou vos collègues leurs attentes (qu’espèrent-ils de vous ?) ;
  3. Formuler ces attentes en objectifs professionnels SMART ;
  4. Prévenir vos collègues, patron et clients de ce que vous pensez pouvoir atteindre.

Ainsi définis, vos objectifs seront clairs et facilement évaluables par les parties en jeu (clients, collègues, patron, etc.) et il leur sera plus facile de reconnaître que vous avez réalisé la tâche attendue.

Vivre avec confiance un changement professionnel

Tout changement crée une réaction en quatre phases :

  1. Choc/déni ;
  2. Résistance/anxiété ;
  3. Expérimentation ;
  4. Engagement.

Si le changement signifie une forme de rejet (fin d’une collaboration, refus d’augmentation ou de promotion, etc.), sachez que cela fait partie d’un parcours professionnel normal. Soyez donc prêt à échouer et à « convertir ce qui est négatif en positif », comme disait le psychologue Will Rogers. Souvenez-vous que ce n’est pas en tant que personne que vous êtes rejeté, mais sur la base de compétences recherchées à un moment T. Même en cas de licenciement, vous pourrez rebondir.

Chapitre 16 : Aborder les relations amoureuses avec confiance

Le rapport à l’amour

Commencez par vous interroger sur votre propre conception de l’amour. Elle est culturellement située : il n’y a qu’à penser aux films qui vous viennent à l’esprit lorsque vous pensez à l’amour. Vous apercevrez alors la conception culturelle qui vous a été léguée.

Mais vous pouvez aussi, progressivement, vous composer votre propre chanson d’amour. Comment ? Comme toujours, d’abord en vous observant et en décrivant brièvement votre relation actuelle (ou passée). Notez aussi 5 ou 6 éléments qui vous paraissent essentiels pour maintenir une relation saine.

Connaître les ingrédients essentiels de l’amour

Quels sont les ingrédients essentiels de l’amour pour vous ? Voici les réponses récoltées par Kate Burton et Brinley Patts :

  • Confiance ;
  • Communication ;
  • Acceptation ;
  • Sens de l’humour ;
  • Prévenance et attention ;
  • Perspectives d’avenir.

Et vous ? Dans quel ordre placeriez-vous vos critères ? Pour une approche de la vie amoureuse basée sur la spirale dynamique — et si vous êtes un homme — consultez la chronique de Integral Relationships : Un manuel pour les hommes.

L’amour en toute lucidité

Du premier pas à la rupture, en passant par le cœur de la relation, tout en pas de danses pour satisfaire ses besoins et ceux d’autrui, l’amour est quelque chose de concret, et suppose une série d’actes que vous devez, à un moment ou à un autre, oser poser.

Faire le premier pas, par exemple, requiert une grande dose de confiance en soi (et il peut en aller de même pour la rupture, d’ailleurs). Ce qui nous fait vraiment envie est aussi ce qui nous effraie souvent le plus ! Vous pouvez notamment travailler avec un coach PNL pour résoudre ce type de stress et passer à l’action.

Élaborer sa stratégie amoureuse

Au plus nous vieillissons, au plus nous avons des stratégies pour satisfaire nos besoins de la vie quotidienne efficacement. Mais qu’en est-il en matière d’amour ? Eh bien, vous pouvez aussi établir votre stratégie amoureuse en prenant conscience de ce que cela signifie, pour vous, être aimé.

Les auteures proposent cet exercice :

  1. Revivez un souvenir fort associé à une émotion amoureuse intense et cherchez à l’amplifier.
  2. En conservant cet état, répondez à certaines questions, telles que « Pour que vous vous sentiez aimé, a-t-il été nécessaire de vous emmener quelque part ? Si oui, où ? Ou bien est-ce seulement le regard qui a provoqué cette sensation ? Etc. (voir p. 289).
  3. Passez à l’action en mode “test” avec votre partenaire, en lui indiquant quels sont vos besoins. Voyez si cela fonctionne et profitez !

Rompre ou repartir sur de bonnes bases

Les auteures évoquent deux cas de figure :

  • S’il y a maltraitance, faites-vous aider immédiatement en contactant éventuellement des numéros d’urgence (comme le 3919).
  • Si c’est une situation pénible, mais moins dangereuse, alors vous devrez peser le pour et le contre en prenant en compte que le changement fait partie de la vie.

Si vous choisissez la rupture, prenez le temps de “boucler” la relation pour pouvoir en commencer une autre du bon pied. Et si vous choisissez de continuer, “vous avez l’occasion d’entrer dans un curieux état de grâce qui vous permet de passer en revue tous les aspects de votre relation”. Ne perdez pas cette opportunité !

Chapitre 17 : Donner confiance à ses enfants

Renforcer les fondations

“C’est en croyant aux roses qu’on les fait éclore”, a dit l’écrivain Anatole France. Pour permettre aux enfants de se développer, quelle que soit par ailleurs l’éducation proposée, Kate Burton et Brinley Patts mettent en avant différents critères (ceux présentés en début d’ouvrage) et proposent des paroles ou des actes pour valoriser la confiance en soi.

Le livre insiste également sur deux autres points :

  • Les félicitations (importantes, mais qui doivent être justifiées) ;
  • Les limites de sécurité et les règles familiales.

Aider les enfants à développer leur curiosité

Pour ce faire, vous veillerez à :

  • Créer un cadre favorable, ouvert aux découvertes ;
  • Jouer ou laisser jouer.

Soutenir ses enfants

Ils en ont souvent besoin — et ce jusqu’à l’âge adulte et même pendant celui-ci ! Les auteures donnent les 7 conseils suivants :

  1. Affirmer l’importance de ce qu’ils sont.
  2. Partager vos expériences afin de leur faire découvrir leurs valeurs.
  3. Découvrir quels sont leurs objectifs profonds.
  4. Soutenir leurs choix.
  5. Évaluer leurs sentiments.
  6. S’ils doutent, réaffirmer votre confiance.
  7. Les inciter à persévérer lorsqu’ils veulent abandonner.

Accepter les différences entre parents et enfants

Au fur et à mesure de son développement, l’enfant va s’opposer à vous (autour de 2 ans, puis à l’adolescence, notamment). Cela fait partie du processus normal de constitution de l’individu.

Restez autant que possible dans l’écoute, l’observation et la compréhension. Respectez ses choix et ses besoins. Apportez-lui de l’aide si nécessaire. Vous l’aiderez ainsi à grandir en confiance.

Partie 6 : La partie des Dix

Chapitre 18 : Dix questions pertinentes qui valorisent l’action

Voici les 10 questions que les auteures proposent de se poser (p. 309-313) :

  1. Quels discours tient votre voix intérieure ?
  2. Êtes-vous fier de votre nom ?
  3. Avec qui traînez-vous ?
  4. Quelle est votre pensée confiante du jour ?
  5. Quelles tensions subissez-vous dans votre vie ?
  6. Quel problème reste en suspens dans votre vie ?
  7. Qui serez-vous quand vous serez grand ?
  8. Comment vivez-vous les échecs et les erreurs ?
  9. Combien de temps passez-vous seul et avec les autres ?
  10. Quel est votre rêve absolu ?

Chapitre 19. Dix habitudes quotidiennes pour renforcer sa confiance

Et maintenant, place à 10 bonnes habitudes à mettre en place dès à présent (p. 315-320) :

  1. Démarrer la journée du bon pied, prêt à passer à l’action.
  2. Se concentrer sur ses pages d’écriture.
  3. Chausser ses meilleures lunettes de soleil.
  4. Surveiller ses humeurs et ses émotions.
  5. Faire de l’exercice.
  6. S’isoler au calme.
  7. Sortir et s’émerveiller de la beauté du ciel.
  8. Être généreux.
  9. Faire le bilan de sa journée et planifier son lendemain.
  10. Se mettre en phase avec son but dans la vie.

Chapitre 20 : Dix clés pour énoncer des affirmations efficaces

Disposer de la bonne structure de base

Utiliser des affirmations chaque jour

S'aimer soi-même

Conclusion sur “Booster sa confiance en soi pour les nuls” de Kate Burton, Brinley N. Platts et Sandra Leite :

Ce qu’il faut retenir de “Booster sa confiance en soi pour les nuls” de Kate Burton, Brinley N. Platts et Sandra Leite :

Voilà un ouvrage intéressant, à comparer avec Le pouvoir de la confiance en soi de Bryan Tracy, également chroniqué sur ce site. Ici, l’approche est davantage centrée sur les techniques issues de la PNL, ainsi que de l’analyse transactionnelle et de la communication non-violente.

C’est également une approche plus globale, qui cherche à poser les jalons d’une confiance étendue dans tous les niveaux de la vie, là où l’ouvrage de Bryan Tracy est davantage tourné vers la réussite professionnelle (même si ce n’est pas le seul thème).

Comme tous les livres de la collection “Pour les nuls”, cet ouvrage se lit facilement et à une dimension directement pratique. Il est rempli d’exercices, de conseils, de tableaux et de graphiques qui vous aideront à passer à l’action.

Points forts :

  • Une écriture didactique ;
  • De nombreuses ressources pour passer à l’action ;
  • Des liens avec de nombreuses théories (PNL, analyse transactionnelle, psychologie cognitiviste, etc.).

Point faible :

  • Si vous aimez cette collection, vous ne serez pas déçu. Par contre, si vous n’y êtes pas habitué, vous trouverez peut-être certains passages redondants ou un peu confus avec toute la superposition de symboles (pour indiquer les conseils, les définitions, etc.).

Ma note :

Avez-vous lu le livre de Kate Burton, Brinley N. Platts et Sandra Leite « Booster sa confiance en soi pour les nuls » ? Combien le notez-vous ?

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