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Cultiver l’intelligence

Couverture de cultiver l'intelligence de Giuseppe Sorrentino

Résumé de « Cultiver l’intelligence. Techniques et stratégies pour apprendre, se souvenir et augmenter ses capacités de concentration » de Giuseppe Sorrentino : un petit livre à mettre dans votre sac et à emporter partout, afin de vous rappeler comment vous pouvez, par quelques moyens simples et quelques efforts, renforcer votre mémoire et profiter de toutes vos capacités mentales !

Par Giuseppe Sorrentino, 2020, 119 pages.

Table des matières

Chronique et résumé de « Cultiver l’intelligence. Techniques et stratégies pour apprendre, se souvenir et augmenter ses capacités de concentration » de Giuseppe Sorrentino

Introduction

Vous estimez-vous intelligent ou non ? Que signifie pour vous cet adjectif ? Et quelle importance accordez-vous à cette faculté : l’intelligence ? Est-elle modulable ? Peut-on devenir (plus) intelligent ? Ce livre a pour ambition de donner des clés permettant à chacun de répondre à ces questions.

« Nous souhaitons avant tout répondre à une question cruciale : est-il possible de développer l’intelligence ? Peut-on cultiver notre esprit et améliorer nos capacités mentales ? » (Cultiver l’intelligence, p. 7)

Tout à fait ! Toutefois, il ne s’agit pas d’un ouvrage composé de formules magiques : il est impossible de changer en quelques secondes. Vous y trouverez plutôt des conseils à appliquer sur le long terme. Parce qu’accroître son intelligence prend du temps, tout simplement.

Vous êtes prêt ? Allez, c’est parti pour un petit voyage dans le « jardin » de l’intelligence !

Chapitre 1. Cultiver l’intelligence : Une personne intelligente

Qu’est-ce qu’une personne intelligente ? Est-ce la personne qui obtient les meilleures notes en classe ? Non. Cela, ce n’est qu’un indicateur. Et il peut nous tromper.

Des enfants peuvent réussir très diversement à l’école et être, pourtant, tous intelligents. Simplement, les capacités mentales des uns seront bien dirigées et entraînées, tandis que celles des autres seront moins bien canalisées.

Pour se faire comprendre, l’auteur prend l’exemple fictif de trois enfants et de leur rapport à la scolarité :

  • Rébecca est une bonne élève, elle est concentrée sur ses tâches et a un rythme de vie bien établi ;
  • Mario est un cancre qui adore bricoler et qui ne bénéficie pas toujours du meilleur encadrement à la maison ;
  • Julia préfère apprendre à jouer un instrument en autodidacte et qui parvient, tout juste, à obtenir la moyenne.

Peut-on qualifier à priori Rébecca de plus intelligente que Julia, et Julia de plus intelligente que Mario ? Certainement pas ! D’une part, parce qu’ils développent tous des compétences dans divers domaines (la musique, le bricolage, l’étude). D’autre part, parce que chacun d’entre eux peut modifier ses habitudes pour augmenter ses chances de réussite.

L’intelligence n’est pas une faculté unique dont on disposerait à priori, mais un jardin composé de différents éléments, qui s’entretient et se cultive au quotidien.

Cultiver l'intelligence: L'intelligence ne se réduit pas aux résultats scolaires

Chapitre 2. Cultiver l’intelligence : Le QI. Oui, et après ?

En fait, comme nous allons le voir progressivement dans ce livre, beaucoup de facteurs influencent les performances cognitives. Il faut donc travailler sur ces facteurs pour améliorer l’intelligence, plutôt que de se considérer, à la base, comme quelqu’un de bête ou d’incapable.

Il convient tout particulièrement de ne pas trop prêter attention aux résultats des tests de QI que l’on trouve en ligne. D’abord, parce qu’il s’agit souvent d’ersatz de tests professionnels ; ensuite, parce que le QI n’est qu’une mesure parmi d’autres de l’intelligence.

Même si vous allez voir un spécialiste pour passer ce type de test (après tout, pourquoi pas), ne demeurez pas prisonnier de l’étiquette qui vous sera attribuée : c’est dans l’action que vous devez vous évaluer, c’est-à-dire en fonction de chaque situation et en fonction de l’apprentissage que vous êtes capable de faire.

Chapitre 3. Cultiver l’intelligence : Un jardin bien entretenu

« Votre esprit, pour travailler au mieux, doit être considéré comme un jardin que l’on entretient ! Toutes les mauvaises herbes doivent être enlevées, les pots doivent être ordonnés, certaines plantes doivent être taillées, les nuisibles doivent être chassés, les nutriments doivent être reconstitués dans le sol, de nouvelles plantes doivent être achetées et arrosées régulièrement. » (Cultiver l’intelligence, p. 17)

Cela demande bien sûr de la motivation. Giuseppe Sorentino se propose aussi d’aborder ce point, mais il met en garde : c’est à vous de prendre les choses en main — la seule lecture d’un livre ne vous aidera guère ! Il faut agir.

Cultiver l’intelligence : Par où commencer

Votre jardin est peut-être en jachère. Ou du moins, il n’est pas très bien rangé. Par où commencer les rénovations ? Vous devrez regarder autour de vous : quels sont les outils à votre disposition ? De quoi le jardin est-il composé (quels types de fleurs, de plantes, etc.) ? Que faire des mauvaises herbes ?

Pas moyen d’y échapper : il va falloir faire du tri.

Le temps

C’est moins le temps en lui-même que votre représentation du temps qui joue un rôle sur l’intelligence. Dans ce livre, vous apprendrez à le voir comme un allié. Il sera aussi important d’aborder la question de l’organisation de votre temps.

Le corps

Corps et esprit sont indissociables en pratique. « Un esprit sain dans un corps sain », dit le proverbe. C’est exactement l’idée qui est développée ici. Pour devenir plus intelligent, il n’y a donc pas de miracle : il sera nécessaire de prendre soin de son corps, notamment par le biais d’une alimentation équilibrée et du sport.

La motivation

Comment acquérir une motivation sur le long terme ? C’est l’une des questions à se poser lorsqu’on cherche à être plus intelligent. Sans volonté, sans but, l’intelligence erre et se fane. Il faut donc trouver le moyen de la maintenir vivace en chaque occasion.

L’ordre ou la liberté ?

L’auteur répond de façon originale : il est bon d’utiliser les deux ! D’une part, l’ordre apporte une efficacité (donc une économie de moyens) qui est bénéfique à l’intelligence. Mais d’autre part, la confusion offre à l’intelligence la perspective et la capacité à trouver de nouvelles solutions.

La logique

L’intelligence n’est pas la logique ! Mais la logique, assurément, contribue à l’intelligence. C’est-à-dire ? La logique est un instrument qui peut nous aider à résoudre des problèmes complexes, rien de plus. Ce n’est pas une fin en soi, ni le seul signe tangible qu’une personne soit mentalement douée ou non.

La créativité

Imagination et créativité sont aussi deux facettes de l’intelligence, ou plutôt deux éléments qui la composent. Alliées à la logique et à la recherche de solutions concrètes, elles font des miracles ! Leur rôle ? Trouver un éventail de solutions que la logique devra ensuite comparer et sous-peser pour qu’un choix puisse être fait.

Cultiver l’intelligence : La mémoire

Apprendre par cœur est un poncif de l’école. On nous apprend souvent à avoir la tête « bien pleine », plutôt que « bien faite », pour paraphraser Montaigne. Ceci dit, il n’est pas inutile d’avoir une bonne mémoire ! Pour « bien faire », il est souvent important de maîtriser un certain nombre d’informations et donc d’avoir celles-ci en mémoire.

Toutefois, l’oubli joue lui aussi un rôle capital dans le développement de l’intelligence, puisqu’il permet de laisser tomber les connaissances inutiles et de se focaliser sur ce qui est vraiment important.

Cultiver l’intelligence : Les émotions

« Si l’intelligence est définie comme la capacité de trouver la meilleure solution à un problème auquel nous sommes confrontés, il est impossible de laisser nos émotions et nos valeurs de côté. » (Cultiver l’intelligence, p. 24)

La peur, l’anxiété, la joie, la honte, etc. sont des émotions qui favorisent ou inhibent l’expression des idées. C’est pourquoi il importera d’apprendre à les gérer pour devenir plus intelligent.

La socialité

Il importe aussi de savoir repérer les émotions d’autrui et de s’intéresser à son expérience. L’empathie joue un rôle tout à fait primordial dans le développement de l’intelligence et c’est aussi un point sur lequel ce livre se propose d’insister.

Cultiver l'intelligence: Cultiver son intelligence comme un jardin

Chapitre 4. Cultiver l’intelligence : La motivation

Nous n’avons aucun mal à accomplir certaines activités. D’autres, en revanche, sont une vraie corvée. Pourquoi ? Parce que nous n’avons peut-être pas toujours une claire vision des objectifs auxquels nous souhaitons arriver.

Si nous rechignons à effectuer certaines tâches, c’est parce que nous manquons de motivation — c’est-à-dire d’un motif qui nous pousse à agir. En général, c’est souvent la passion qui nous pousse — sans passion, pas d’action et donc pas de résultats.

Toutefois, il peut être bon d’acquérir des compétences dans des domaines pour lesquels nous avons peu de passion, c’est-à-dire peu d’intérêt immédiat (plaisir, bien-être, etc.). Dans ce cas, il faut parvenir à formuler un objectif désirable pour se donner de la motivation à agir, même sans recevoir de bénéfice dans l’instant présent.

Noir sur blanc (mais en couleur)

Que faire si, justement, vous voulez devenir plus intelligent, mais que vous avez quelques difficultés à vous y mettre ? Voici le conseil de Guiseppe Sorrentino pour développer sa motivation.

  • Tout d’abord, choisissez votre objectif ;
  • Ensuite, asseyez-vous confortablement ;
  • Une fois assis, formez une image claire du moment où vous aurez atteint cet objectif ;
  • Enrichissez cette image d’une foule de sensations agréables (visuelles, auditives, kinesthésiques) ;
  • Ancrez cette image en vous et matérialisez-là aussi dans le monde extérieur (sur une feuille de papier, écrivez votre but et mettez la feuille dans votre portefeuille) ;
  • Revenez à votre objectif dès que le besoin s’en fait sentir, en relisant les mots sur la feuille et en vous replongeant dans le « souvenir » que vous aurez créé.
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L’auteur ne le mentionne pas, mais cette technique est issue de la programmation neurolinguistique (PNL). Un autre conseil qu’il donne consiste à trouver une personne de confiance à qui raconter votre objectif.

« La tâche de cette personne sera de vous suivre, étape par étape, et de vous dire lorsque vous déviez du chemin. […] De cette façon, vous aurez une source de motivation interne [l’objectif imagé] et une autre externe. C’est l’idéal pour parcourir le chemin qui vous attend. » (Cultiver l’intelligence, p. 32)

Vous pourriez éventuellement faire appel à un coach de vie (ou coach personnel) pour vous aider à maintenir vos objectifs principaux.

Chapitre 5. Cultiver l’intelligence : Un temps pour agir

Les personnes ponctuelles font preuve d’organisation ; celles qui le sont moins sont en revanche plus spontanées et, dit-on, plus optimistes. Alors, laquelle de ces deux caractéristiques favorise le mieux l’intelligence ? Eh bien les deux, encore une fois ! Cela dépend tout simplement de la situation…

Le temps, ce tyran

L’accoutumance au stress ou l’impression de toujours manquer de temps sont nocives pour la santé.

Pour y mettre fin, organisez vos journées en faisant la liste de vos tâches. Et adaptez-là de façon réaliste. Insistons-y : écrivez TOUT ce que vous faites et devez faire et pas seulement les tâches principales que vous aviez prévu de réaliser.

Vous pouvez aussi imaginer ce qui se passerait si vous arriviez en retard à ce rendez-vous chez le coiffeur que vous avez à 16 heures par exemple. Serait-ce un drame ? Soyez honnête en réalisant l’exercice et préparez-vous mentalement à la situation. Ensuite, vivez-là, c’est-à-dire arrivez 10 minutes en retard !

Que s’est-il passé ? Sans doute rien de grave. Après quelques excuses et quelques bavardages, la situation est redevenue tout à fait banale. Aucune catastrophe ne s’est produite et vous vous êtes fait coiffer de façon tout aussi professionnelle que d’habitude.

La leçon de cette expérience ? Désormais, vous savez que vous pouvez gérer le temps avec un peu plus de flexibilité, parce que vous avez une juste appréhension des conséquences du retard. En étant plus flexible, vous êtes moins stressé et donc aussi plus intelligent, c’est-à-dire plus apte à trouver des solutions aux problèmes.

Cultiver l’intelligence : Qui va lentement va sainement et…

Les personnes un peu trop laxistes en matière d’horaires peuvent elles aussi s’entraîner à mettre un peu d’ordre dans leur planning. Cela les rendra également plus intelligentes, dans la mesure où elles deviendront capables de donner plus de valeur au temps.

Il s’agit surtout d’un enjeu important pour les individus qui ne parviennent pas à se décider et qui laissent leur vie s’écouler pour ainsi dire « malgré eux », en ne parvenant pas à accomplir leurs objectifs. Pour ces personnes, qui sont souvent en proie à la procrastination, les conséquences de l’inaction (ou de la mauvaise action) peuvent être gênantes, voire très néfastes.

Comment changer ? Comment créer une routine permettant de passer à l’action et, de cette façon, limiter les retards que vous infligez aux autres (et qui peuvent vous nuire) ?

« Pour retrouver une conception du temps utile et fonctionnelle, vous avez besoin… d’un stylo et de papier. Si aucune activité précise n’est programmée pour la journée ou si vous n’avez pas d’heure fixe pour le déjeuner, le dîner, votre shopping ou autres, créez-les, en ajoutant des activités qui vous font garder un œil sur la montre. Cela ne doit pas devenir une obsession. Mais vous devrez simplement vous rappeler que le temps passe. » (Cultiver l’intelligence, p. 40)

Un exercice : imposez-vous des heures fixes pour la réalisation de chaque tâche du quotidien (déjeuner, sortir la poubelle, vérifier le courrier, commencer à travailler, etc.) et prenez note lorsque celle-ci est accomplie.

Grâce à cet exercice, vous prendrez conscience que la moindre distraction peut chambouler cette structure. De cette façon, vous deviendrez également capable de mieux comprendre l’énervement ou les torts que vous pouvez causer autour de vous en n’agissant pas de manière efficace. Vous minimiserez ainsi les conséquences fâcheuses liées à votre attitude, ce qui est une preuve d’intelligence !

Cultiver l’intelligence : Donnez du temps au temps

« Gérer le temps de manière appropriée vous permettra d’éviter les conflits avec ceux qui vous entourent. Cela vous permettra d’éviter des moments d’anxiété et de stress, dont les conséquences peuvent parfois être lourdes. » (Cultiver l’intelligence, p. 43)

Cultiver l'intelligence: Gérer le temps

Chapitre 6. Cultiver l’intelligence : Le corps et l’esprit

Il y a tant d’interactions entre le corps et l’esprit que ceux-ci sont tout bonnement inséparables en pratique !

Pensez-y un instant : votre régime alimentaire vous rend soit peu enclin à réfléchir (visualisez-vous après un bon repas), soit vous donne de l’énergie pour effectuer des tâches complexes (lorsque vous mangez sainement et en bonne quantité).

À l’inverse une mauvaise représentation du temps, par exemple (comme on vient de le voir au chapitre 5), peut générer un stress susceptible de nuire considérablement à votre santé. Autrement dit, s’occuper de son intelligence, c’est nécessairement être attentif à son organisme.

Cultiver l’intelligence : Se nourrir intelligemment

Giuseppe Sorrentino insiste sur deux points : l’équilibre alimentaire et la qualité des aliments consommés.

D’un côté, il faut veiller à respecter certaines quantités de certains aliments. Par exemple, nous avons souvent l’habitude de manger beaucoup trop de protéines d’origine animale. Celles-ci sont utiles et bienvenues pour l’organisme, mais nous pouvons en diminuer la consommation.

Cela est lié au deuxième point : la qualité. Il vaut mieux privilégier, par exemple, de la viande produite de façon éthique et écologique, qui respecte l’animal et évite l’usage d’antibiotiques, hormones et autres produits de l’industrie agrochimique. Ceci est une prise de position morale et personnelle, certes, mais pensez-y : n’est-ce pas aussi meilleur pour votre santé ?

L’importance de l’eau

La déshydratation est un problème sérieux dans certains pays. Plus généralement, malnutrition et déshydratation peuvent causer des graves troubles cérébraux chez les enfants, qui perdureront parfois jusqu’à l’âge adulte.

3 litres d’eau par jour : voici la recommandation de l’auteur — ni alcool ni soda : simplement de l’eau ! Ou des soupes et des bouillons de légumes. Si vous ne pouvez pas vous passer d’une limonade ou d’une bière, buvez-en raisonnablement et consommez, malgré tout, votre ration quotidienne d’eau.

Cultiver l’intelligence: De la nourriture pour l’esprit

Il est bon d’approfondir vos connaissances sur la nutrition si vous souhaitez faire de vous une personne plus intelligente. Ceci dit, avant d’entamer une modification importante de votre régime alimentaire, pensez toujours à consulter un spécialiste qui vous aiguillera dans votre parcours.

Voici quelques conseils et quelques aliments proposés par Giuseppe Sorrentino. Ceux-ci n’ont pas vocation à se substituer à la construction d’un véritable programme, mais peuvent vous donner quelques pistes :

  • Diminuer la consommation de viande ;
  • La remplacer par des légumineuses et des légumes ;
  • Éliminer les aliments gras et frits (surtout les graisses saturées) ;
  • Consommer de l’huile d’olive ;
  • Consommer des aliments riches en vitamines, et surtout en vitamines du groupe B (asperges, brocoli, épinards, bananes, noix, patates douces, céréales entières, etc.) ;
  • Manger du poisson, des fruits de mer et des mollusques avec modération, mais régulièrement (trois fois par semaine, par exemple) et en privilégiant toujours des produits de qualité ;
  • Éviter l’abus des glucides ;
  • Limiter la consommation des boissons énergisantes (café, thé, etc.) ;
  • Profiter des bienfaits des antioxydants (que l’on retrouve principalement dans les fruits et légumes) ;
  • Prendre soin de la flore intestinale grâce aux fibres (légumineuses, fruits, légumes, céréales).

Manger de manière intelligente

Il ne suffit pas de manger de bons produits, il faut encore savoir quand et comment les consommer. Cet ouvrage n’étant pas un livre sur la nutrition, il suffit de dégager quelques principes de base. Les voici :

  • Prendre un petit déjeuner copieux ;
  • Prendre des collations régulières en petite quantité (des fruits par exemple) ;
  • Déjeuner léger (une salade, etc.) ;
  • Boire beaucoup d’eau (2,5 à 3 litres/jour) ;
  • Modérer la consommation de glucides ;
  • Bien choisir ses produits ;
  • Faire l’expérience des produits sans gluten et sans lactose ;
  • Manger de façon détendue ;
  • Cuisiner soi-même.

Cultiver l’intelligence : Sports, loisirs et méditation

Les activités physiques sont de puissants moyens de devenir plus intelligent.

Les sports vous permettent de vous défouler, mais aussi d’augmenter vos capacités logiques, de mieux vous connaître vous-même (surtout pour les sports individuels) et d’étendre votre réseau social (surtout pour les sports collectifs).

Les loisirs manuels, notamment artistiques, vous aideront à développer votre créativité, vos capacités de coordination, de mémorisation et de gestion émotionnelle. Un indéniable plus pour booster voter intelligence !

La méditation, quant à elle, aide énormément à s’ancrer, à s’harmoniser et à s’accepter. C’est une activité qui a trop longtemps été ignorée ou déconsidérée, mais qui dévoile aujourd’hui tous ses secrets et ses bienfaits.

« Choisissez l’activité qui convient le mieux à votre personnalité… du moment ! Le secret pour s’améliorer, grandir et devenir une personne plus complète est de découvrir, de varier et de tester en permanence de nouvelles choses. Vous n’aimez pas l’idée de méditer, en silence dans votre chambre ? C’est ce qui en fait le défi idéal pour vous. Votre professeur au collège a toujours affirmé que vous ne seriez pas capable de jouer d’un instrument ? Faites un essai. Un jogging de 20 minutes est quelque chose d’inimaginable ? Achetez des chaussures et allez courir. » (Cultiver l’intelligence, p. 62)

Cultiver l'intelligence: Se nourrir sainement rend plus intelligent !

Chapitre 7. La matrice

Vous rappelez-vous de cette scène du célèbre film Matrix, lorsque Néo doit s’entraîner ? Une salle de sport parfaite apparaît pour pratiquer les arts martiaux et autres activités de combat. Tentez de trouver votre « matrice », c’est-à-dire l’endroit où vous serez libéré de toute distraction. Pour ce faire, un peu d’ordre est nécessaire.

Ordre et progrès

Organiser ses affaires permet de gagner du temps. C’est, en d’autres termes, donner une structure à son environnement, pour le rendre accessible. Mais cela peut être une difficulté pour bon nombre de personnes. Cela tombe bien, on aime les défis !

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L’ordre créé à l’extérieur reflète l’ordre intérieur, mental. Grâce à la mise en ordre, vous ordonnez en même temps vos pensées. Vous acquérez plus de stabilité et d’assurance dans vos gestes ; vous vous mouvez dans votre zone de confort.

Du chaos dans la maison

L’ordre peut toutefois mener… à la rigidité et à l’incapacité à gérer l’imprévu. C’est le problème des personnes trop ordonnées. Un peu de désordre, en effet, n’est pas si négatif ! Pourquoi ? Car cela vous oblige à chercher et à improviser, donc à vivre en dehors de sa zone de confort et des routines préétablies.

Le Yin et le Yang

« Construire ou détruire l’ordre interne établi dans ses idées et dans ses habitudes, permettant ainsi une croissance de la personne et de ses capacités mentales est possible. Pour cela, il faudra travailler sur nos comportements et sur l’environnement. » (Cultiver l’intelligence, p. 69)

Voici les conseils de Giuseppe Sorrentino à destination des personnes désordonnées :

  • Ranger et nettoyer son foyer ou son bureau ;
  • Créer des habitudes simples (par exemple, remettre quelque chose à sa place juste après l’avoir utilisé) ;
  • Organiser ses journées (voir le chapitre 5).

À l’inverse, voici quelques conseils de l’auteur pour les personnes un peu trop ordonnées :

  • Changer l’ordre habituel d’un espace (chambre, bureau, etc.) ;
  • Assouplir certaines habitudes en les ralentissant ou en les modifiant légèrement (éviter de ranger directement quelque chose, par exemple).

Chapitre 8. Cultiver l’intelligence : La logique

L’auteur propose l’expérience intéressante suivante. Vous avez devant vous une pomme, un morceau de gâteau, un couteau et une cuillère. Comment les regroupez-vous ?

  1. Les couverts ensemble (cuillère et couteau) et les choses à manger à côté (pomme et gâteau) ;
  2. Le couteau avec la pomme et la cuillère avec la part de gâteau (selon l’utilisation) ;
  3. La pomme à part (dans la corbeille), le gâteau (dans le frigo) et les couverts (dans le tiroir) ;
  4. Etc.

Ce que cette petite expérience démontre, c’est qu’il n’y a peut-être pas une infinité de solutions possibles, mais qu’il y a au moins une diversité de conceptions à propos de ce qui est « logique ». En fait, cela montre aussi et surtout qu’il faut nécessairement avoir une série d’informations avant de décider ce qui est logique et ce qui ne l’est pas.

Cultiver l’intelligence : Améliorer sa logique

Comment ? D’abord, en se concentrant sur le problème, c’est-à-dire en focalisant notre attention dessus et en minimisant les sources de distractions. En s’assurant, ensuite, d’avoir toutes les informations à disposition (quelle est, par exemple, la raison du rangement de la pomme, du gâteau, de la cuillère et du couteau : la conservation, l’utilisation, la classe d’objets…).

Par ailleurs, n’hésitez pas à jouer ! Eh oui, les jeux (jeux d’énigmes, sudokus, etc.), et particulièrement les jeux de société, vous aident à développer vos compétences logiques, en plus des compétences sociales. Les jeux vidéo doivent être utilisés avec plus de précautions, en raison des addictions qu’ils entraînent parfois.

Mettez votre logique à l'épreuve !

Chapitre 9. L’artiste

« Comme la logique, la créativité est également soumise à de lourdes croyances qui déforment sa véritable nature. Beaucoup de gens ont tendance à penser que ceux qui sont créatifs sont nés ainsi, qu’ils ont quelque chose en plus et c’est tout. Si une personne n’a pas d’imagination, elle n’en aura jamais. Heureusement, les choses ne marchent pas comme ça et la créativité peut être stimulée et développée comme toutes les autres facettes de l’intelligence. » (Cultiver l’intelligence, p. 77)

La particularité de la créativité ? Offrir des solutions originales aux problèmes. Mais comment parvenir à accroître cette capacité ?

Devenir quelqu’un de créatif

En fait, la créativité ne rime pas nécessairement (voire ne rime que rarement) avec spontanéité. Quelqu’un de créatif est avant tout quelqu’un d’entraîné, qui sait beaucoup de choses sur un domaine en question (dans le domaine artistique, la danse ou la musique, par exemple).

Consacrer un peu de temps tous les jours à une activité qui vous plaît est un excellent moyen de stimuler sa curiosité et sa créativité. Informez-vous. Comment les jazzmen réalisent-ils leurs improvisations ? Comment devient-on acteur de théâtre ? Expérimentez à partir de ce que vous apprenez.

Giuseppe Sorrentino conseille également d’utiliser le problem solving. Il s’agit d’une technique pour résoudre tous les problèmes — quotidiens ou professionnels — qui se posent à vous. La recette en est simple : chaque fois que vous êtes face à une difficulté, demandez-vous quelles sont toutes les options possibles (même les moins logiques) pour résoudre ce problème.

Combien de solutions avez-vous trouvées ? Au plus vous trouverez de solutions, au plus vous montrerez que votre esprit devient élastique et original. Ne visez pas la solution efficace ici, mais plutôt la diversification des points de vue sur la résolution du problème.

Chapitre 10. Jouer avec la mémoire

La mémoire est l’un des critères importants de réussite dans le système scolaire. Pourtant, avoir une excellente mémoire ne signifie pas nécessairement être quelqu’un de très intelligent : les autres dimensions aperçues jusqu’ici doivent également entrer en compte (organisation temporelle et spatiale, créativité, logique, etc.).

« L’intelligence peut tirer sa force de la mémoire, elle peut grandir avec elle, mais elle n’est pas la mémoire. » (Cultiver l’intelligence, p. 83)

Comme la logique et la créativité, la mémoire peut être améliorée par l’intermédiaire d’entraînements spécifiques. Lesquels ?

Les cartes à collectionner

Ces cartes que vous utilisiez peut-être étant enfant sont un formidable révélateur d’une chose : nous retenons beaucoup mieux les images (et les histoires) que les nombres. Habituellement, ces cartes comportaient les deux, mais qui a déjà demandé à son partenaire de jeu la carte « 84 », au lieu de décrire l’image (qu’il s’agisse d’un joueur de foot ou d’un personnage de Disney) !?

Les nombres

Pour retenir des nombres, un truc consiste donc à transformer ceux-ci en images, puis en histoires. Comment ? En créant un code ! Voici celui proposé par l’auteur :

  1. T, D
  2. N, GN
  3. M
  4. R
  5. L, GL
  6. C, G (ci, gi)
  7. C, G, K (sons durs)
  8. F, V
  9. P, B

Et enfin, pour le 0 : S, Z, SC (ski). Une fois ce code étudié (oui, il faudra l’étudier), vous aurez beaucoup plus de facilités à retenir de longues suites de chiffres (codes, combinaisons, numéros de téléphone, etc.). Comment ? Vous allez créer des mots à partir des sections de la combinaison. Par exemple, le numéro 6570832674 que vous commencez par diviser en 65-70-83-26-74.

À partir de là, vous allez composer des mots (les voyelles sont laissées à votre guise) à partir du code ci-dessus. Par exemple :

  • 65 — CL – Ciel
  • 70 — GZ – Gaz
  • 83 — FM – Fumée
  • 26 — NG – Nage
  • 74 — CR – Carré

Maintenant, vous avez tous les éléments en main pour composer une jolie histoire, avec tous ces mots dans l’ordre. Lorsque vous ne vous souviendrez plus de la combinaison exacte, vous n’aurez qu’à vous rappeler cette petite histoire (vous vous la rappellerez mieux, vous verrez) et vous serez capable de retomber sur vos pattes !

Une histoire incroyable

Ce système de conversion phonétique des nombres est bien pratique. Mais vous pouvez l’exploiter au-delà des éléments numériques eux-mêmes.

« Les noms, les noms de famille, les dates, les lieux géographiques et tout ce qui n’a pas de connotation visuelle directement identifiable peuvent être transformés en une image que vous intégrerez à une histoire. L’important est que cette histoire soit originale, riche en détails et en images vives, en mouvements. » (Cultiver l’intelligence, p. 91)

Bien sûr, il vous faudra persévérer pour maîtriser parfaitement cet outil. Mais c’est possible… Et ludique !

Groupes d’informations

Pour compléter l’exposition de cette méthode, l’auteur propose encore quelques techniques additionnelles.

Premièrement, utilisez des thèmes. Pour apprendre de nombreuses combinaisons, vous pourriez associer un thème à une histoire (par exemple, le thème « Ciel » pour l’histoire que vous aurez créé pour la combinaison prise en exemple ci-dessus : 6570832674), puis associer ce thème à un chiffre de 1 à 100 — par exemple le 1.

Vous saurez alors que 1 = Ciel = histoire qui mène à ce code. Et vous pouvez ainsi « cumuler » de nombreuses combinaisons. Pour le chiffre 2, vous associez un autre thème, c’est-à-dire une histoire/combinaison, etc. Vous progressez ainsi de 1 jusqu’au nombre de combinaisons totales que vous avez à retenir.

Deuxièmement, utilisez des lieux. Le principe est le même, sauf que vous associez chaque histoire à une pièce ou à un endroit que vous connaissez bien (la cave = votre première histoire). Vous pouvez utiliser ces lieux pour composer une structure logique (de la cave au grenier, par exemple) et ainsi retenir une multitude de combinaisons dans un ordre précis.

Cultiver l'intelligence, Comment retenir les nombres ?

Chapitre 11. L’intelligence émotionnelle

« Comme si l’intelligence au sens classique du terme ne suffisait pas, l’intelligence émotionnelle veut aussi sa part dans le monde complexe des capacités mentales et elle y a droit. Une personne qui ne se laisse pas entraîner par les événements et qui parvient à résoudre ses problèmes et à atteindre ses objectifs de la meilleure façon. » (Cultiver l’intelligence, p. 95)

C’est d’ailleurs un point commun que partagent les philosophes stoïciens, tels que l’empereur Marc Aurèle, et les psychologues comportementalistes contemporains, notamment.

C’est, le plus souvent, d’abord par nos émotions que nous appréhendons le monde. Vous voyez une araignée et vous êtes pris de peur. Celle-ci vous indique qu’il existe un potentiel danger et vous prépare à l’action (pour peu que vous ne sombriez pas dans la panique et la stupéfaction).

Plusieurs émotions cohabitent quotidiennement en nous : la peur, mais aussi la tristesse, la joie, la colère, la honte, la confusion, etc. En fait, il importe de reconnaître ce qui cause l’émotion, quelle qu’elle soit, et d’adapter son comportement en fonction — telle est en tout cas l’idée principale, assez simple, que propose de retenir l’auteur.

Voici un exemple : si vous savez que vous prenez plaisir à jouer de la batterie, vous savez que cet instrument est la cause du sentiment de joie ressenti. Pourtant, il vous arrive régulièrement d’oublier votre batterie et de vous mettre à regarder la télévision après une longue journée de travail. Malheureusement, cette activité vous procure beaucoup moins de satisfaction. Alors, pourquoi ne pas aller taper quelques coups de baguette sur la batterie que vous aviez laissée de côté ? Voilà un comportement qui — à coup sûr — égaierait votre soirée !

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Bien sûr, changer de comportement n’a rien de très facile. Giuseppe Sorrentino vous donne néanmoins quelques conseils pour y parvenir avec plus d’aisance.

À la découverte de vos émotions

Voici quelques exercices qui vous aideront à gérer vos émotions de façon plus optimale.

  • La liste : notez quelque part les émotions ressenties au cours de la journée et les comportements correspondants. Comment avez-vous réagi à tel moment ? Était-ce opportun ? Pourriez-vous remplacer ce schéma d’action par un autre ? Lequel ?
  • L’intensité : Quelle était l’intensité de l’émotion ressentie à un moment « M » ? Prenons le cas de la joie — qui, en excès, peut également nuire à nos jugements et à nos actions : avez-vous ressenti une joie tranquille, de l’ordre de la sécurité, ou bien un sentiment beaucoup plus fort, de l’ordre de l’euphorie ou de l’extase ?
  • L’alarme : cinq ou six fois par jour, faites sonner votre téléphone pour faire le point. Quelles sont vos émotions, là, tout de suite ? Pourquoi ? Notez ces réponses et n’oubliez pas d’indiquer l’intensité, car tous ces exercices sont liés !
  • La méditation : c’est un exercice un peu distinct. Ici, prenez le temps de vous poser et de regarder à l’intérieur de vous-même de façon distanciée, en vous concentrant sur votre respiration. La méditation est une pratique puissante qui comporte de nombreuses variantes (mindfulness, etc.). Informez-vous et trouvez celle qui vous convient.

Maîtriser ses émotions

« Vous pouvez exercer un certain degré de maîtrise sur vos émotions par le comportement et par la cognition. […] Les pensées saboteuses peuvent complètement ruiner vos journées et votre vie en générant des émotions négatives, en vous empêchant d’agir de la meilleure façon, en vous faisant perdre la motivation, la lucidité et en créant ainsi une série de catastrophes. Tout ce que vous avez à faire est de remplacer ces pensées trompeuses et dangereuses par d’autres plus rationnelles. C’est tout. » (Cultiver l’intelligence, p. 102-103)

Si vous ressentez de l’anxiété, résistez à la tempête et interrogez-vous :

  • Que se passe-t-il ?
  • Qu’est-ce que je crains ?
  • Y a-t-il des chances réelles que cela se produise ?
  • Ai-je le contrôle sur la situation ?
  • Quelle action puis-je entreprendre ?

Bien sûr, ce n’est pas nécessairement aisé. Mais avec de l’entraînement, il est possible d’acquérir cette distance vis-à-vis de soi-même et de désenfler les émotions trop prégnantes, qui paralysent nos jugements et nos actions.

Vous êtes en colère ? Agissez de la même manière. Analysez l’opportunité de cette colère et sa force : est-il utile de se battre pour cette cause ? Canalisez-là positivement ou, si vous ne le pouvez pas, réalisez une activité qui changera votre émotion et qui vous mettra en joie (défoulez-vous en jouant de la batterie, par exemple !).

Face à la honte et à l’embarras, apprenez à accepter l’erreur. Encore un conseil similaire à l’enseignement du stoïcisme. Vous êtes faillible ? Eh bien soit. N’est-ce pas une chance, même ? Eh bien oui, puisque vous pouvez évoluer ! Réfléchissez aux raisons de votre honte et tirez-en des leçons pour progresser. La prochaine fois, vous agirez mieux, et c’est là tout ce qui importe.

La frustration — qui accompagne souvent de tristesse — consiste en un sentiment de faiblesse ou d’inaccomplissement personnel, lui-même lié à des regrets ou à des croyances limitantes. Pour couper court à ce cercle vicieux, listez puis réalisez quotidiennement quelques activités qui vous procurent de la joie, un sentiment de force et de confiance en vous-même. Supprimez progressivement les sources de tristesse et consacrez-vous à vous-même et à ce qui vous plaît vraiment.

Giuseppe Sorrentino donne un ultime conseil : après une période particulièrement longue de stress, vous pouvez réinitialiser votre système corporel par la stimulation du nerf vague. Renseignez-vous auprès de spécialistes.

Être optimiste

« L’optimisme est une composante importante de l’intelligence émotionnelle et vous permet de réagir aux situations défavorables, aux échecs et de retrouver la motivation et l’énergie. Lorsque nous parlons d’optimisme, voilà ce que nous voulons dire :

  • Analyser la situation objectivement. Quel est le problème ? Que pourrait-on faire différemment, que pourrait-on faire mieux ?

  • Il est important de comprendre que le résultat dépend de vous. Il peut arriver de ne pas atteindre un objectif, mais vous pouvez essayer de nouveau.

  • Le changement est possible et c’est à vous de le mettre en action.

  • Mettez en marche le changement. Lorsque vous aurez déterminé clairement ce qui a mal tourné, vous pourrez changer les choses, agir en conséquence et faire une autre tentative. » (Cultiver l’intelligence, p. 106-107)

Cultiver l'intelligence: Apprenez à maîtriser vos émotions

Chapitre 12. Les autres

L’intelligence émotionnelle va de pair avec la présence des autres… Tout simplement, car ce sont souvent d’autres êtres humains qui nous procurent les émotions les plus fortes ! Mais cela va aussi dans l’autre sens : nous sommes capables d’avoir accès aux sentiments d’autrui grâce à une faculté ordinaire et pourtant si précieuse… L’empathie.

Pour communiquer de façon plus sereine et apaisée, il importe au plus haut point d’être compris et de comprendre. Il ne s’agit pas, avec l’empathie, d’être spontanément d’accord ou de plonger sans limites dans le ressenti de la personne en face de soi, mais de faire l’expérience d’un changement de perspective.

On comprend aisément que certains comportements sont à bannir ou à limiter lorsque l’on souhaite écouter l’autre et entrer dans son point de vue : la critique, l’usage de stéréotypes, les commentaires déplacés et dévalorisants, les ordres ou les menaces, l’abus de conseils « tout faits », le questionnement intempestif, la logique aveugle (« si, alors… »).

L’empathie vous permettra notamment d’éviter les malentendus sur le sens des mots en cherchant la signification qui était recherchée par l’interlocuteur. En cherchant ce qui le fait parler, vous pourrez déceler s’il utilise un masque ou s’il parle honnêtement et s’il utilise l’ironie ou l’humour, par exemple.

Imiter les autres

Comme la programmation neurolinguistique l’a très bien montré, l’empathie permet aussi d’imiter les autres, soit afin d’entrer plus aisément en contact avec eux, soit en vue d’adopter des comportements qui nous paraissent bénéfiques ou propices à la réalisation de nos objectifs.

Chapitre 13. L’arrivée du printemps

« Que dire de plus… Nous arrivons à la fin de ce bref voyage dans le monde de l’intelligence, et nous espérons que nous avons été en mesure de vous donner des éléments utiles qui vous aideront à cultiver votre jardin intellectuel. En particulier, nous espérons que vous retiendrez ce message important.

Vous pouvez atteindre vos objectifs avec de l’implication et de la persévérance !

Commencez immédiatement à mettre en pratique les conseils, les exercices et les techniques proposés dans ce livre. Donnez la possibilité aux fleurs de votre esprit, cachées en hiver, de fleurir à nouveau quand revient le printemps » (Cultiver l’intelligence, p. 113-114)

Cultiver l'intelligence, Arrivée du printemps

Conclusion sur le livre « Cultiver l’intelligence. Techniques et stratégies pour apprendre, se souvenir et augmenter ses capacités de concentration » de Giuseppe Sorrentino

Petit rappel des principaux éléments de l’intelligence, selon l’auteur

  • Le temps ;
  • Le corps ;
  • La motivation ;
  • La mémoire ;
  • L’ordre et la liberté ;
  • La logique ;
  • La créativité et l’imagination ;
  • Les émotions ;
  • La socialité.

Ce qu’il faut retenir du livre « Cultiver l’intelligence. Techniques et stratégies pour apprendre, se souvenir et augmenter ses capacités de concentration » de Giuseppe Sorrentino 

Cultiver l’intelligence est un petit ouvrage qui ne révolutionnera ni le champ de la santé ni celui du développement personnel, mais qui a le mérite d’introduire de façon rapide et efficace à une série de thématiques actuelles et souvent travaillées par ce domaine. Malgré sa brièveté, il apporte sa propre touche en abordant de façon originale la question de la mémoire, une thématique qui est moins souvent traitée.

Pour terminer, et pour le plaisir, tentons de résumer ce livre en une phrase. Que retenir ? Que l’intelligence est un phénomène complexe qui repose sur la combinaison et la gestion d’une série d’éléments externes et internes à l’individu (ce sont les éléments indiqués ci-dessus !).’

Les points forts et le point faible du livre Cultiver l’intelligence

Points forts :
  • Un livre condensé en quelques thèses simples, à lire en un après-midi ;
  • Mais à relire pour effectuer tous les exercices… ;
  • Des pages libres pour prendre des notes.
Point faible :
  • À vouloir faire court, on fait aussi un peu « vague »… Dommage que l’auteur omette de citer ses sources et de proposer quelques approfondissements théoriques.

Ma note :

Le petit guide pratique du livre Cultiver l’intelligence de Giuseppe Sorrentino.   

Les 03 principales parties du livre Cultiver l’intelligence :

  1. C’est quoi l’intelligence ?
  2. Les éléments principaux de l’intelligence.
  3. Comment agir sur les éléments pour devenir plus intelligent ?

Foire Aux Questions (FAQ) du livre Cultiver l’intelligence de Giuseppe Sorrentino.

1. Comment le public a-t-il accueilli le livre Cultiver l’intelligence ?

Cultiver l’intelligence, Techniques Et Stratégies Pour Apprendre, se Souvenir et Augmenter Ses Capacités de Concentration du Dr. Giuseppe Sorrentino a été publié en français le 29 décembre 2020 et a reçu l’approbation du public avec de très bons commentaires et de très bonnes notes de la part de ses lecteurs.

2. Quels sont les principaux éléments d’évaluation de l’intelligence selon l’auteur ?

Pour Giuseppe Sorrentino, le temps ; le corps ; la motivation ; la mémoire ; l’ordre et la liberté ; la logique ; la créativité et l’imagination ; les émotions et la socialité sont les principaux éléments qui peuvent permettre d’évaluer l’intelligence.

3. À qui le livre Cultiver l’intelligence s’adresse-t-il ?

Le livre est destiné aux personnes qui désirent avoir une bonne mémoire qui se souvient de tout ou presque. C’est aussi destiné aux gens qui souhaitent devenir plus imaginatif et plus créatif.

4. C’est quoi l’intelligence selon Giuseppe Sorrentino dans son livre ?

L’intelligence selon l’auteur de Cultiver l’intelligence n’est pas une faculté à part, mais un ensemble d’éléments à cultiver et à entretenir régulièrement et durablement. Pour Giuseppe Sorrentino, c’est surtout la capacité d’une personne à trouver la solution idéale à un problème auquel elle est confrontée.

5. Quel est le but visé par Giuseppe Sorrentino dans son ouvrage ?

Dans son livre, Giuseppe Sorrentino veut permettre à tous ses lecteurs d’augmenter leur capacité de concentration et de souvenir avec des techniques et stratégies simples et à la portée de tous.

Devenir plus intelligent versus Devenir moins intelligent

Devenir plus intelligent Devenir moins intelligent
Cultiver quotidiennement  les facteurs qui influent sur les performances cognitives Se limiter à un test de QI
Lire des livres Lire des livres mais agir
Avoir de la volonté et un but bien défini Être sans motivation et sans un but clair
Avoir une bonne habitude alimentaire Avoir une mauvaise habitude alimentaire
Savoir contrôler ses émotions pour mieux exprimer ses idées Laisser les émotions nous contrôler et inhiber l’expression de nos idées
Pratiquer des exercices physiques Ne pas faire du sport
Vivre avec un minimum d’ordre Vivre sans aucun ordre

Qui est Giuseppe Sorrentino ?

 Giuseppe Sorrentino : Auteur du livre Cultiver l’intelligence

De nationalité italienne, le Dr. Giuseppe Sorrentino est un médecin et écrivain qui a entamé sa carrière à l’institut de santé Laura Zappi Central Healthcare dont il est le vice-président du marketing et du développement.

Pour ses approches innovantes en matière de satisfaction et de fidélisation des patients pendant les cinq années qu’il y a passé, il a remporté plusieurs prix dans son pays avant de rejoindre  l’hôpital German Gift situé à Castel Volturno, une commune italienne d’environ de la province de Caserte en Campanie, en la qualité de Senior vice-président.

Auteur du livre Cultiver l’intelligence, il a également écrit plusieurs autres ouvrages à succès comme Les bases de la gestion de l’anxiété et des crises de panique.

Avez-vous lu le livre de Giuseppe Sorrentino « Cultiver l’intelligence. Techniques et stratégies pour apprendre, se souvenir et augmenter ses capacités de concentration » ? Combien le notez-vous ?

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4 commentaires
  1. Ça m’a donné envie de le lire. Beaucoup d’entre nous étaient de petits génies et quand nous avons grandi, nous nous sommes sentis moins intelligents à cause de ne pas utiliser notre potentiel

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