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Comment parvenons-nous au bonheur ? Et puis d’ailleurs, qu’est-ce que le bonheur ? Depuis des millénaires, l’Homme se pose ces questions sans avoir jamais trouvé de réponses unanimes. Si tout le monde ne s’accorde pas sur sa définition ou sa manière d’y accéder, chacun peut individuellement s’en faire sa propre idée. Et pour cela, rien de mieux que de s’inspirer d’un livre sur le bonheur bien choisi.
Pour tenter de s’approcher du bonheur au plus près, il existe de nombreux ouvrages de développement personnel. Si certains pensent qu’il est la conséquence d’une vie bien menée, d’autres le considèrent, à l’inverse, comme la cause de notre épanouissement.
Chacun propose des préceptes et des astuces tirés de différents enseignements spirituels ou scientifiques, et il ne tient qu’à nous de choisir les idées et les conseils que nous avons envie de mettre en pratique selon nos convictions et nos capacités. Que nous nous placions du côté oriental ou occidental, les pistes que nous pouvons suivre prennent souvent la forme d’exercices quotidiens à réaliser pour travailler notre accession au bonheur.
La route peut sembler longue, mais chaque livre sur le bonheur est une mine d’informations pour nous accompagner et augmenter considérablement notre propension au bonheur. Alors, êtes-vous prêts à commencer cette lecture salutaire ?
Choisissez votre livre sur le bonheur
Votre livre sur le bonheur existe certainement. Je vous propose ici un résumé de trois ouvrages de renom dont vous retrouverez les chroniques détaillées sur « Des livres pour changer de vie ».
Voici ces 3 grands livres sur le bonheur :
- « Ce qu’il faut savoir avant de mourir« de John Izzo
Dans ce livre sur le bonheur, l’auteur s’est attaché à interviewer des centaines de personnes âgées de plus de soixante ans. Son intention est de comprendre quelles sont les choses à mettre en place pour atteindre le bonheur à la fin de notre vie.
- « L’art du Bonheur » par Le Dalaï-lama et Howard Cutler
Le bouddhisme est certainement l’un des enseignements les plus pacifiques qui soient. Son approche de la vie et ses préceptes sont des pistes précieuses pour accéder à un sentiment de bien-être. Dans ce livre sur le bonheur, les conseils donnés par le Dalaï-lama en personne nous aide à pleinement les intégrer et les appliquer.
- « L’hypothèse du bonheur » par Jonathan Haidt
Dans cet ouvrage, l’auteur pioche dans tous les mouvements occidentaux et orientaux des pistes permettant de mener au bonheur. Sans les opposer, il suggère de s’en inspirer pour se construire sa propre opinion et gravir les marches vers le bonheur.
1 – « Ce qu’il faut savoir avant de mourir »
Par John Izzo, 2009, 235 pages.
Titre original : « The five secrets you must discover before you die«
Introduction de l’auteur
Note au lecteur : ce livre s’inspire d’une émission de télévision très connue au Canada et aux États-Unis intitulée « les cinq perles de sagesse qu’il faut connaître avant de mourir« .
John Izzo a perdu son père alors qu’il était enfant, et cette expérience l’a beaucoup marqué. Puis, il s’est rendu compte que parmi les gens mourants, il y avait ceux qui étaient paisibles et ceux qui étaient emplis de regrets.
Ainsi, il a entrepris de questionner plusieurs centaines de personnes, pour leur poser entre autres, la question suivante :
« Que devons-nous savoir à propos de la vie avant de mourir ?« .
1 – Mourir heureux, c’est possible
Nous devons être conscients que notre vie se déroule selon deux principes. En premier lieu, la durée de notre existence est limitée et indéterminée. Puis, nous avons la capacité de prendre de multiples directions pendant ce laps de temps.
L’auteur développe ensuite trois idées :
- La sagesse, plus que la connaissance nous montre les buts que nous souhaitons atteindre avant de quitter le bas monde.
- Nous sommes toujours à la recherche du plaisir et de la satisfaction pour espérer nous sentir heureux. Pourtant, la véritable quête est de comprendre ce qui nous rend pleinement vivants, le sens de la vie pour atteindre le bonheur.
- John Izzo a pris conscience que chacun connaît les cinq perles de sagesse qui ressortent des entretiens réalisés : des perles de sagesses ordinaires, universelles, qui relèvent avant tout du bon sens.
John Izzo souligne que chaque témoignage est important. Il précise enfin que :
- Nous n’effectuons qu’une fois le voyage de notre vie, c’est pourquoi il faut l’accomplir de la meilleure manière.
- Pour écrire « Ce qu’il faut savoir avant de mourir », il a sélectionné 235 personnes parmi 15 000 en leur posant des questions autour du bonheur.
- Les aînés sont nos guides : dans notre culture, nous privilégions la jeunesse, mais nombre d’autres pays ont un véritable culte pour leurs aînés. C’est ainsi que les vieux prennent les décisions collectives et individuelles les plus importantes dans certains pays.
Si vous préférez de connaitre le livre en vidéo, j’ai préparé une chronique animée de Ce qu’il faut savoir avant de mourir 🙂:
2 – Résumé des cinq perles de sagesse
De l’analyse de tous ces entretiens, l’auteur a découvert cinq grands principes qu’il a appelé les cinq perles de sagesse. En voici un résumé.
Première perle de la sagesse : écoutez votre cœur et rester lui fidèle
-
Vivre en pleine conscience
C’est la base d’une vie réussie, car il faut faire l’effort tous les jours de suivre une voie que nous avons nous-même choisie. En réalité, être fidèle à soi-même, c’est écouter son cœur et axer notre vie sur ce qui compte réellement pour nous.
- Cibler tout ce qui apporte du bonheur
Ce qui nous rend heureux est souvent la satisfaction d’un travail accompli. De la même manière, donner la priorité à ce qui nous apporte du plaisir compte vraiment pour nous et nous conduit au bonheur.
- S’accomplir dans une activité
Lorsque nous perdons la notion du temps en exerçant un travail ou une activité, alors, nous pouvons être sûrs que nous l’avons correctement ciblée.
- S’armer de courage
Il arrive très souvent que nos choix de vie soient critiqués par notre entourage et il faut du courage pour résister à ces griefs pour continuer à écouter notre cœur et persévérer.
« Demeurer fidèle à soi-même, c’est écouter cette voix qui nous appelle même si les autres ne peuvent l’entendre. »
Pour nous aider à intégrer cette perle de sagesse, nous pouvons nous poser 4 questions :
- Ma journée m’a-t-elle apporté de la satisfaction ?
- Me suis-je comporté comme je le souhaite ?
- Ce que je fais est-il en accord avec ce que j’aime ?
- Que puis-je améliorer pour encore mieux cultiver cette perle de sagesse ?
Deuxième perle de la sagesse : les regrets sont amers
Dans ses entrevues, John Izzo s’est aperçu que ce n’est pas la mort qui nous fait le plus peur. En réalité, la chose la plus horrible en fin de vie est de ne pas avoir accompli ce que nous aurions dû, plus que d’avoir échoué en essayant.
- Une prise de risques salutaire
Opter pour la sécurité, c’est d’après ce livre sur le bonheur, planter les graines de futurs regrets. Nous ne sommes pas effrayés par les échecs que nous avons connus, mais plutôt par le fait de ne pas avoir tenté notre chance de peur d’échouer.
- Accepter de dévier de sa trajectoire
Il arrive, dans la vie, que des opportunités se présentent à nous. Nous devons casser notre routine pour les vivre, sinon, à l’âge de la retraite, nous le regretterons.
- Le temps qui nous est imparti est compté
De plus, le temps peut subitement s’arrêter. Nous devons donc vivre comme si nous n’avions que très peu de temps devant nous.
- Les regrets sont des entraves à notre progression
C’est pour cela qu’il faudra essayer de les chasser pour pouvoir continuer d’avancer.
Pour intégrer cette perle de la sagesse, nous pouvons nous poser ces 4 questions :
- Que ferais-je s’il me restait peu de temps à vivre ?
- Est-ce que j’adopte le bon comportement face à mes difficultés ?
- Suis-je en train de suivre mes convictions ?
- Que puis-je faire tout de suite avec courage en oubliant ma peur ?
Troisième perle de la sagesse : l’amour est au centre de la vie
Dans toutes les conversations que ce livre sur le bonheur relate, l’amour est présenté comme une composante fondamentale de notre existence.
- L’amour de soi comme pilier central
Si nous pouvons difficilement forcer les autres à nous aimer, nous avons, par contre, la capacité de mieux nous aimer. Les pensées que nous décidons de nourrir arriveront à se développer : nous devons donc privilégier les plus généreuses.
- L’amour doit être prioritaire
John Izzo insiste sur le fait que nous devons accorder plus d’importance aux êtres qu’aux objets, car ce ne sont pas eux qui nous accompagnerons en fin de vie.
Voici 4 questions que nous pouvons nous poser pour intégrer cette perle de la sagesse :
- Ai-je donné assez d’espace à mes amis ?
- Quelles pensées ai-je nourri aujourd’hui ?
- Est-ce que j’ai privilégié des rapports avec des gens qui me font du bien ?
- Les pensées que je cultive sont-elles des fleurs ou des mauvaises herbes ?
Quatrième perle de la sagesse : le moment présent est précieux comme s’il était le dernier
Beaucoup de gens ayant témoigné se désolent du fait que leur vie est passée très vite, c’est pourquoi il faut la vivre intensément.
- Une présence de tous les instants
Nous devons être constamment à l’affût de toutes les opportunités que le présent nous apporte et en tirer un bénéfice.
- Vivre comme si c’était le dernier jour de notre vie
L’auteur a rencontré beaucoup de gens atteints de maladies incurables et tous sont unanimes : pour eux, le temps a pris une tout autre dimension et chacun reconnaît qu’il est essentiel de savourer le temps présent pour en profiter pleinement.
- Le moment présent comme priorité
Il n’est pas intéressant de ruminer des choses passées ou de revenir constamment sur des regrets, car cela ralentit notre accession au bonheur.
Pour intégrer cette perle de sagesse, nous pouvons nous poser les 4 questions suivantes :
- Ce que j’ai fait aujourd’hui m’a t’il comblé ?
- Est-ce que j’ai exploité toutes les sources de plaisirs que j’avais à ma portée ?
- Me suis-je senti heureux ?
- Ai-je pleinement vécu le moment présent ?
Cinquième perle de la sagesse : il est plus important de donner que de recevoir
- Du monde à notre enterrement
Selon notre manière de nous comporter, nous allons laisser une impression différente lors de notre disparition.
- Ce que le monde attend de nous
Il est plus important d’accorder du sens à ce que nous pouvons réaliser pour les autres que de vivre en ne songeant qu’à nous-mêmes.
- Cumuler des biens et des expériences en oubliant de s’intéresser aux autres
Voilà une erreur que beaucoup d’entre nous commettent et qu’il faut absolument éviter, comme nous l’explique ce livre sur le bonheur. En réalité, l’altruisme, l’amour et les relations avec le monde doivent l’emporter sur notre envie de posséder.
Pour savoir si nous avons compris cette perle de la sagesse, nous pouvons nous poser 4 questions :
- Est-ce que j’ai participé à rendre le monde meilleur ?
- Ai-je fait preuve de bons sentiments avec mon entourage ?
- Suis-je arrivé à mettre de côté ma petite personne ?
- Quels efforts puis-je faire pour mieux pratiquer cette perle de la sagesse ?
3 – Mise en pratique : comprendre, intégrer et passer à l’action
- Savoir ne suffit pas
Nous savons beaucoup de choses que nous ne mettons pas en pratique, comme par exemple que la cigarette est nocive. Pour autant, savoir n’est pas suffisant si ce n’est pas suivi d’un passage à l’acte.
- Utiliser les 5 perles de sagesse pour accroître notre attention
Nous pouvons prendre chaque semaine un peu de temps pour réfléchir à notre utilisation des perles.
- Des réponses se trouvent en nous
Souvent, il suffit d’ailleurs de se les poser et de méditer pour les mettre en exergue.
- L’évolution de nos pensées
Au commencement, il y a nos pensées qui deviennent des mots pour se transformer en actions puis en habitudes. Attention à nos habitudes, car elles constituent notre caractère, qui est à l’origine de notre destin.
« L’action sans vision n’est qu’une perte de temps, la vision sans action n’est qu’une rêverie. »
L’auteur souligne enfin que peu importe à quel moment nous avons conscience des perles de la sagesse, quel que soit notre âge, il est toujours temps de commencer. Nous apprenons d’ailleurs, dans ce livre sur le bonheur, que le plus important est de les mettre à l’épreuve dès que nous les avons découvertes.
Critique de « Ce qu’il faut savoir avant de mourir » de John Izzo
Ce livre est d’une richesse exceptionnelle et je le conseille à tous ceux qui cherchent un sens et un but à leur vie. Les récits d’expériences de ces 200 personnes de plus de soixante ans nous aident à prendre conscience qu’il existe des priorités dans la vie pour ne pas avoir de regrets. De cette façon, nous aurons le déclic pour prendre parfois des risques et choisir notre propre destinée. Ce livre nous fait également réaliser qu’il est primordial de prendre soin de nos proches, leur accorder l’attention et le temps qu’ils méritent. Cet ouvrage nous aide enfin à regarder nos aïeuls avec plus de respect et d’intérêt, car ils peuvent nous enseigner de précieux conseils.
Points forts :
- C’est un livre qui aide à passer à l’action ;
- Grâce aux conseils, on peut prendre de bonnes décisions personnelles et professionnelles ;
- La lecture de certains témoignages est très émouvante.
Points faibles :
- Dommage qu’aucun entretien ne soit livré dans sa totalité ;
- Certaines idées sont développées plusieurs fois.
Ma note :
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2 – « L’art du Bonheur »
Par Sa Sainteté le Dalaï-lama et Howard Cutler, 1998, 296 pages.
Titre original “The Art of Happiness”
Dans ce livre sur le bonheur, Howard Cutler, un psychiatre Américain, a longuement interviewé le Dalaï-lama. Sa Sainteté est un être qui symbolise l’amour, la générosité, la bonté, etc. Howard Cutler a réuni les principes de vie insufflés par son mentor, pour les consigner dans un livre riche sur le bonheur.
Première partie – Définir le but de la vie
Chacun a droit au bonheur
Selon le Dalaï-lama, le bonheur doit être notre principal but dans la vie. Pour y parvenir, nous devons entraîner notre esprit à éliminer les facteurs qui apportent de la souffrance et à développer ceux qui mènent au bonheur.
Le bonheur se trouve à la source
Nous sommes capables de générer du bonheur, même dans des situations qui n’y sont pas propices.
- Adopter un point de comparaison positif
Dans ce livre sur le bonheur, le Dalaï-lama nous présente quatre éléments selon lesquels nous auront accès à l’état recherché. Il s’agit de la spiritualité, de l’éveil, de la satisfaction matérielle et de la richesse.
- Savoir se contenter sans se voiler la face
Lorsque nous ressentons du désir pour une chose, nous devons tenir compte de ses conséquences si nous le nourrissons à outrance. De ce fait, il est important de travailler pour nous contenter d’en posséder seulement une partie.
- Ne pas confondre désir et bonheur
La question que nous devons nous poser est la suivante : « cela va-t-il me procurer du bonheur ? ». Selon le Dalaï-lama, cette question est l’assurance de reconnaître les plaisirs destructifs (la drogue, des addictions diverses, etc.) et de les éviter.
Le bonheur, ça se travaille
- Un chemin à suivre
Pour suivre la bonne route menant au bonheur, il faut exercer son esprit à reconnaître les émotions positives et négatives.
- Tout est affaire de discipline
Si la recette du bonheur est simple, il s’avère plus compliqué de l’appliquer dans notre quotidien. Pourtant, avec de la persévérance et de la patience, nous entrerons dans un processus d’apprentissage qui nous conduira sur le chemin du bonheur.
Le bonheur intérieur comme cible
- Au commencement, notre propre nature
Le Dalaï-lama est convaincu que chacun d’entre nous a les clés pour accéder au bonheur. Pour certains, les sentiments de compassion ou de bonté sont un peu plus cachés, mais ils existent.
- Vivre oui, mais dans quel but ?
En faisant le point sur ce qui donne du sens à notre existence, nous pouvons mettre en avant ce qui a une réelle valeur dans la construction de notre avenir.
Deuxième partie – La compassion pour développer de la chaleur humaine
Redéfinir la notion d’intimité
Cette faculté que nous avons à nouer des liens sincères et durables avec nos proches est l’un des ingrédients secrets du bonheur soulignés par le Dalaï-lama.
Les autres sont nos alliés
- La sympathie est une richesse
Pour arriver à échanger avec les autres, nous devons nous mettre à leur place avec sincérité et compassion afin d’ouvrir notre esprit et mieux le comprendre.
- Des relations enrichissantes
Dans ce livre sur le bonheur, le Dalaï-lama nous explique qu’une relation basée sur la réussite ou le pouvoir n’a aucune valeur. C’est l’authenticité qui permet une relation saine et respectueuse.
La compassion est un outil formidable
- De quoi parlons-nous ?
En tibétain, « Tse-wa » signifie un « état d’esprit non-violent, non offensif, non agressif ». C’est aussi la définition que le Dalaï-lama nous donne de la compassion.
- Pour quels effets ?
Nous apprenons grâce au Dalaï-lama qu’en aidant les autres bénévolement, nous pourrions augmenter notre espérance de vie. Cela nous apaise, nous tranquillise et nous apporte de la vitalité.
Troisième partie – La souffrance est transformable
Faire face à la souffrance
La douleur, l’insatisfaction ou la souffrance nous rattraperont forcément un jour ou l’autre. C’est ainsi qu’il ne faut pas minimiser ces sentiments ou les ignorer, le meilleur moyen de les gérer étant de se confronter à eux.
Attention à ne pas nous créer notre propre souffrance
Nous sommes souvent tentés de penser que nos malheurs trouvent leur origine dans une cause extérieure. En reconnaissant notre part de torts, nous pourrons accéder à une autre forme de pensée que ce sentiment d’injustice.
Adopter un autre point de vue
Dans son livre sur le bonheur, le Dalaï-lama nous invite à considérer l’autre sous plusieurs points de vue :
- Faire de nos ennemis une force pour grandir : essayer d’avoir de la compassion pour quelqu’un que nous détestons est un exercice idéal pour développer notre tolérance.
- Faire preuve de souplesse de l’esprit : c’est grâce à notre ouverture d’esprit que nous pourrons faire la distinction entre les choses importantes et futiles.
- Rester souple pour mieux s’adapter : chaque existence est ponctuée d’aléas et de changements parfois brutaux et douloureux, et c’est en étant malléable que nous pourrons surmonter ces épreuves.
- Un équilibre précaire mais indispensable : nous devons éviter de côtoyer les extrêmes et d’adopter des conduites exagérées. Nous nous épanouirons mieux dans une posture équilibrée et calme.
La souffrance et la douleur sont des messages à prendre en compte
Nous apprenons dans « L’art du bonheur » que la souffrance peut renforcer notre caractère et qu’il est bien de la considérer comme une expérience qui nous rend plus fort. Il s’agit d’apprendre à endurer la douleur physique. Bien qu’elle ne soit pas une vue de l’esprit, la douleur physique peut être amplifiée par notre psychique. Nous devons essayer de mettre de côté la peur, la colère et tous ces sentiments néfastes qui sont susceptibles de l’intensifier.
Quatrième partie – Les obstacles sont faits pour être franchis
L’heure du changement a sonné
- Un processus multiple
Selon le Dalaï-lama, le processus du changement comporte 5 étapes :
- L’apprentissage,
- La conviction,
- La détermination,
- L’action,
- L’effort.
Plus qu’une somme de choses, nous devons comprendre que chacune en induit une autre, la plus importante étant l’effort, sans quoi rien ne peut être accompli.
- Nous pouvons nous bonifier en permanence
Grâce à l’effort et la détermination, nous allons nous développer dans le temps. C’est en amassant des connaissances et en repoussant l’ignorance que nous accéderons à la compassion, l’indulgence et l’amour.
La gestion de la colère et de la peur
Pour vivre une vie sereine, ce livre sur le bonheur nous enseigne qu’il faut exclure les dispositions mentales comme la rage, l’hostilité et la colère. cette dernière nous rend particulièrement désagréable. C’est pourquoi, nous devrons la défier à chacune de ses apparitions avec retenue et discipline.
L’amour de soi est une arme contre l’angoisse
Nous sommes équipés de capacités à réagir en cas de danger, grâce à des réflexes liés à l’inquiétude et à la peur. Pour autant, lorsque nous sommes conscients que certaines difficultés ne peuvent être évitées, il est inutile de nous torturer pour rien.
- Être honnête avec soi-même
L’excès et le manque de confiance en soi sont aussi négatifs l’un que l’autre. C’est en évaluant nos capacités et notre propre valeur que nous pourrons nous ouvrir aux autres avec sérénité.
- La haine de soi n’est pas une caractéristique naturelle
Ce sentiment se développe en société, mais nous pouvons le diluer et nous en défaire définitivement.
Cinquième partie – Vie spirituelle, mode d’emploi
Dans cette dernière partie, l’auteur développe pourquoi la dimension spirituelle est la base d’une vie heureuse. Selon lui, elle regroupe la gentillesse, la compassion, la bonté et le souci des autres.
Critique de « L’art du bonheur » de Sa Sainteté le Dalaï-lama et Howard Cutler
En plus d’être simple et limpide, la philosophie du bonheur que nous propose le Dalaï-lama dans cet ouvrage est pleine de bon sens et positive. Et s’il y a un message à retenir de ce livre sur le bonheur, c’est l’idée que c’est nous finalement qui sommes entièrement responsables de notre accès au bonheur. « L’art du bonheur » est un livre que je recommande à tous ceux qui sont en quête du bonheur en recherchant avant tout une paix intérieure.
Points forts :
- Chapitres courts, faciles à lire ;
- Principes clairs et limpides ;
- Parallèle intéressant entre le bouddhisme et l’occident.
Points faibles :
- Un récit un peu redondant ;
- Plus d’illustrations aideraient à mieux se projeter concrètement.
Ma note :
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3 – « L’hypothèse du bonheur »
Par Jonathan Haidt, 2006, 320 pages.
Titre original : « The happiness hypothesis«
Introduction
L’art de savoir mener sa vie est une question maintes fois abordée et dans de nombreux ouvrages. Dans ce livre sur le bonheur, Jonathan Haidt évoque 9 pistes portées par des philosophes ou des religions qu’il revisite avec un regard moderne, étayé par des théories scientifiques.
1. Les paradoxes du Moi
Selon le philosophe Grec Platon, l’âme peut être considérée comme une charrette dirigée par la raison. Selon la pensée contemporaine, on a plus tendance à envisager l’esprit humain de manière scientifique, par diverses théories pour expliquer les comportements humains.
L’auteur développe deux points à comprendre au sujet des comportements des individus difficiles à expliquer :
- Notre corps et notre esprit ne sont pas toujours à l’unisson, et nous pouvons parfois nous faire dépasser par des mouvements ou des comportements.
- Notre cerveau est composé de deux parties distinctes qui ne fonctionnent pas de la même manière. Certaines fonctions ont été acquises par l’homme depuis longtemps, tandis que d’autres sont beaucoup plus récentes. Aussi, la partie inconsciente est souvent plus réactive que la partie consciente qui est pourtant celle qui permet d’anticiper sur le long terme. Cela provoque des dysfonctionnements lorsque les deux parties se contredisent.
2. Rester maître de son esprit
Selon le stoïcisme et le bouddhisme, notre propre vision est responsable de l’interprétation de notre environnement. En d’autres termes, si nous arrivons à contrôler notre perception du monde, alors nous pouvons le gérer et le réguler. Pourtant, selon les psychologues occidentaux, beaucoup d’entre nous cherchent trop à contrôler leurs vies. Ces derniers pensent plutôt que notre faculté à être optimiste ou pessimiste dépend de prédispositions génétiques.
Diverses pratiques sont enseignées dans ce livre sur le bonheur afin d’aider les personnes nées avec une tendance plutôt malheureuse. L’une des plus anciennes et des plus éprouvées est sans doute la méditation. Grâce à elle, nous nous détachons des événements qui nous touchent, améliorant ainsi notre capacité à diminuer notre souffrance pour augmenter notre joie.
Le pendant occidental de la méditation orientale est certainement, selon l’auteur, la thérapie cognitive. C’est ainsi que l’on conseille aux dépressifs d’apprendre chaque jour à développer des instants de bonheur. La seule chose qui est définitivement à proscrire pour se sortir d’un état léthargique est l’usage des drogues qui est un véritable fléau à long terme.
3. Ne pas faire aux autres ce que l’on ne souhaite pas que l’on nous fasse
Ce que les philosophes appellent la réciprocité est largement répandue à l’échelle humaine très sociabilisée. De la même manière, l’auteur nous explique que les responsabilités sont partagées dans de nombreux conflits. Selon lui, il arrive très rarement qu’un acte violent soit le fait d’une seule personne. Dans la plupart des cas, Jonathan Haidt pense que la victime présumée a, elle aussi, joué un rôle important dans le déroulement des faits.
4. Une capacité d’adaptation augmentée en cas de coup dur
Penser que les choses qui nous semblent être les meilleures pour nous le sont réellement est une erreur d’appréciation. Dans ce livre sur le bonheur, l’auteur prend deux cas profondément extrêmes et opposés. L’un consiste à gagner une somme vertigineuse au loto, tandis que l’autre évoque un grave accident de voiture invalidant.
À première vue, il semble évident que la première situation est largement avantageuse. Or, dans ces deux cas, la propension au bonheur n’est pas si éloignée. Le gagnant du loto va se retrouver dans une situation où tous ses proches en veulent à sa fortune et souffrir d’une forme d’isolement. Dans le deuxième cas, le protagoniste sera très entouré et pourra compter sur les siens pour le soutenir. Alors que le premier aura de plus en plus de mal à s’émerveiller, le second trouvera que chaque minute de vie est un cadeau du ciel.
5. Pratiquer des activités volontaires
Selon le bouddhisme et la philosophie ancienne, le bonheur est à chercher au fond de soi.
Une vision plus moderne de l’accession au bonheur consiste à y inclure l’importance de lier des liens sociaux. La formule magique selon Sheldon serait la suivante : H=S+C+V, ce qui signifie que le niveau de bonheur (H) est la somme de trois choses. D’abord, les prédispositions génétiques (S) sont essentielles, complétées des conditions de vie dans lesquelles nous vivons (C) et de nos activités volontaires (V).
Ces dernières semblent avoir une place prépondérante dans notre accession au bonheur. En effet, il arrive souvent de voir des gens épanouis parce qu’ils aident les autres ou réalisent des projets qui leur tiennent à cœur. Ces activités peuvent prendre des formes diverses, comme lire un livre, faire du bénévolat, prendre du temps pour soi. Elles sont probablement une clé évidente pour développer son capital bonheur.
6. Réinventer la notion de bonheur
Dans son livre sur le bonheur, Jonathan Haidt présente le travail de Robert Biswas-Diener, un psychologue nomade et aventurier. Lors de ses périples dans le monde entier, il s’est attaché à questionner les gens sur leur degré de satisfaction. Il en a déduit que les conditions de vie les impactent moins que l’amour de leurs proches. Même si cet attachement aux autres implique parfois des déceptions et de la douleur, il reste la source de nos plus grandes joies.
En fait, pour l’auteur, il s’agirait de penser le bonheur suivant le principe du ying et du yang :
« Le bonheur vient de l’intérieur, et le bonheur vient de l’extérieur. »
7. L’éducation : en faire ni trop, ni pas assez
Nietzche annonce avec autorité « tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » et c’est pourtant, dans certains cas, une aberration. En effet, certains événements sont particulièrement traumatisants et peuvent détruire une vie. Cependant, il est vrai que les difficultés que nous rencontrons peuvent nous aider à accéder au bonheur. Si nous avions la feuille de vie de notre enfant en main à sa naissance, nous serions tentés d’en éliminer les épreuves douloureuses. Pourtant, ce serait une grave erreur, car c’est en les surmontant que nous augmentons notre capacité à être heureux.
8. Donner augmente la capacité à être heureux
Quelles que soient les croyances des hommes, il semble que la vertu soit une composante essentielle de l’accession au bonheur. C’est pourquoi, il est important d’être altruiste et généreux, car cela aide à mieux se sentir et à augmenter son estime de soi.
9. Trouver le bon équilibre
Le dernier précepte du livre « L’hypothèse du bonheur » consiste à nous inviter à puiser, dans différentes cultures, des pistes pour accéder au bonheur. Car les philosophes anciens ou les scientifiques modernes ne détiennent pas l’entière expertise conduisant au bonheur. De la même manière, les pensées orientales et occidentales ont toutes les deux leurs limites. Il s’agirait plutôt de faire du ying et du yang la « grande idée », puisqu’elle représente une balance entre deux principes opposés. En réalité, tout est question de dosage et d’équilibre, car chaque culture a développé des notions, mais aucune n’a trouvé la solution miracle et complète pour atteindre le bonheur.
Critique de « L’hypothèse du bonheur » de Jonathan Haidt
Ce livre sur le bonheur est intéressant car l’auteur aborde de nombreuses théories qui proviennent de toutes les civilisations et de tous les courants philosophiques ou spirituels. Nous y apprenons aussi à revoir notre relation à l’argent et à accepter les critiques d’autrui. De plus, il nous invite à pratiquer la méditation et à réaliser nos propres choix parmi les préceptes mis à notre disposition par les différents courants.
En somme, « L’hypothèse du bonheur » est parfait pour les lecteurs qui veulent réfléchir sur ce qu’est le bonheur sous différents prismes, qu’ils soient scientifiques, philosophiques ou spirituels : ils pourront ainsi y prendre ce qui leur parle et composer leurs propres règles pour espérer une accession au bonheur.
Points forts :
- Une multitude d’astuces pour nous aider à passer à l’action ;
- Des arguments forts au service d’idées pertinentes ;
- Un livre très complet sur le sujet.
Points faibles :
- Quelques longueurs un peu ennuyeuses ;
- On peut regretter une plus grande exploration de certains points.
Ma note :
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D’autres livres sur le bonheur à retrouver sur le site
Vous retrouverez, sur « Des livres pour changer de vie », de nombreux autres résumés et avis de livres sur le bonheur, également très intéressants, tels que :
- « Plaidoyer pour le bonheur » de Mathieu Ricard,
- « Être heureux, ce n’est pas nécessairement confortable » de Thomas D’Ansembourg,
- « 3 kifs par jour » de Florence Servan-Schreiber,
- « Lettres à Lucilius » de Sénèque,
- « Choisir sa vie » de Tal Ben-Shahar,
- « Comment devenir un optimiste contagieux » de Shawn Achor,
- « Vivre, la psychologie du bonheur » de Mihaly Csikszentmihalyi.