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Phrase résumée de « L’art du bonheur » : Le bonheur est le but de toute existence, pourquoi ne nous laisserions-nous pas inspirer par les réflexions et conseils pratiques d’un inconditionnel heureux, le Dalaï-Lama.
De Sa Sainteté de Dalaï-Lama et Howard Cutler, 1998, 296 pages
Titre original “The Art of Happiness”, traduit de l’américain par Adrien Calmevent.
Note : Cette chronique invitée a été écrite par Stef & Mag, du blog Aventures de Notre Vie
Chronique et Résumé de “L’Art du Bonheur : sagesse et sérénité au quotidien”
Est-il nécessaire de présenter sa Sainteté le Dalaï-Lama ? Symbole de sérénité, de bonté, de compassion, de bienveillance, de générosité, d’amour ; un être doté d’une incommensurable ouverture d’esprit, d’une grande intelligence et également d’un grand sens de l’humour.
Pour la majorité des êtres humains, prendre la parole en public représente leur plus grande peur ; le Dalaï-Lama, lui, boit sereinement un thé avant de se présenter et de parler paisiblement, le sourire aux lèvres devant 6000 personnes.
Mais alors quelle est sa recette ? Est-il possible de compiler sous forme de manuel ses principes de vie, ses solutions simples et claires pour résoudre nos problèmes et vivre heureux dans le bonheur ? Tel est l’espoir caressé par Howard Cutler (psychiatre occidental) en interviewant le Dalaï-Lama et en rédigeant L’art du bonheur.
1ère partie de L’art du bonheur : le But de la vie
Chapitre 1 : Le droit au bonheur
Dès les premières lignes, le ton est donné. Pour le Dalaï-Lama, « le véritable but de la vie, c’est le bonheur ; nous cherchons tous une vie meilleure ». Il ajoute que cette quête est réalisable dès lors que l’on exerce notre esprit.
En occident, le bonheur reste encore une notion floue et insaisissable, un bienfait mystérieux tombé du ciel. Dans ces conditions, comment est-il possible de cultiver le bonheur grâce à « l’exercice de l’esprit » ?
La réponse du Dalaï-Lama est quelque peu déroutante par sa simplicité, car pour lui tout commence par notre capacité à exercer notre esprit à isoler les facteurs qui mènent au bonheur de ceux qui mènent à la souffrance. Après quoi, on s’attache peu à peu à éliminer les facteurs de souffrance et à cultiver ceux qui conduisent au bonheur.
Humm, la culture occidentale doit déjà être bien ancrée en moi car j’avoue qu’à ce stade, cette méthode me laisse perplexe car si c’était si facile, pourquoi si peu de gens respirent vraiment le bonheur ?
Approfondissons…
Chapitre 2 : Les sources du bonheur
C’est l’état d’esprit, plus que les évènements extérieurs, qui détermine le bonheur ; quel que soit ce qui nous arrive (succès ou tragédie), tôt ou tard notre état psychologique se stabilisera (en psychologie, on parle alors du processus d’adaptation. Par exemple, l’excitation et la bonne humeur suite à une augmentation de salaire retombent au bout d’un certain temps).
Même si des études(1) postulent que la structure génétique détermine le bonheur, les psychologues s’accordent généralement pour estimer que nous pouvons travailler sur le « facteur mental » pour faire fructifier notre bonheur quotidien ; ce dernier dépend largement de notre attitude. La sensation d’être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l’absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons.
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L’esprit de comparaison
Notre tendance à comparer nous influence fortement. Etre satisfait de l’existence dépend souvent du point de comparaison adopté.
Le Dalaï-Lama explique que pour le bouddhisme, l’accomplissement repose sur quatre facteurs. Ces quatre éléments constitutifs de la quête du bonheur individuel sont la richesse, la satisfaction matérielle, la spiritualité et l’éveil.
Il ajoute que d’un point de vu matérialiste, la bonne santé, le confort matériel, l’aisance financière, le cercle amical et les rapports d’affection et de confiance sont considérés comme indispensables pour profiter de la vie et avoir une vie heureuse.
Mais pour lui, la clé pour jouir d’une vie heureuse et accomplie, c’est l’état d’esprit. Tant que l’on manque de cette discipline intérieure qui procure la paix de l’esprit peu importe les facilités matérielles ou la situation extérieure, elles ne vous offriront jamais la joie. En revanche, si le confort matériel, qu’en temps normal vous jugez nécessaire au bonheur, vous fait défaut, mais que vous possédiez en vous-même cette paix, ce degré de stabilité, rien ne vous empêchera de vivre une existence pleinement heureuse.
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Le contentement intérieur
Passé un certain seuil, les désirs positifs deviennent déraisonnables et source de troubles. Le caractère positif ou négatif d’un désir ou d’un acte ne tient pas à la satisfaction immédiate mais plutôt à ses conséquences ultimes positives ou négatives
C’est l’image du gourmand qui, pour satisfaire son désir instantané se régalera quotidiennement de pâtisseries et autres friandises en se voilant la face sur les conséquences sur son taux de cholestérol et sa prise de poids… ou le cas de l’économe qui à force d’économiser ses quelques euros chaque semaine voit son compte en banque grossir.
Le caractère excessif ou négatif d’un désir dépend également parfois de la société dans laquelle on vit : pression sociale, jalousie, convoitise…Le seul antidote à ses sources de troubles est le contentement ; il est accessible soit lorsque l’on obtient tout ce que l’on désir, soit lorsqu’on est capable d’apprécier ce que l’on a.
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Le bonheur contre le plaisir
Le Dalaï-Lama partage ici avec nous son « truc » pour ne pas confondre plaisir et bonheur et éviter de succomber aux plaisirs destructeurs (drogues, addictions aux jeux, sexualité débridée,…). Il s’agit de se poser une question avant chaque décision, de se poser LA question :
« Cela va-t-il me procurer du bonheur ? »
De cette manière, on met l’accent non plus sur ce que l’on se refuse, mais sur ce que l’on recherche, on agit ainsi pour se donner quelque chose à soi-même, et non pour s’en priver ou se le refuser.
Chapitre 3 : Exercer l’esprit au bonheur
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Le chemin vers le bonheur
L’esprit renferme des milliers de pensées ou d’états d’esprit différents. Il en est des très utiles, il faut s’en servir et les entretenir. D’autres sont négatifs, il faut essayer de les résorber. Apprendre en quoi les émotions et comportements négatifs nous sont dommageables et en quoi les émotions positives nous sont salutaires, c’est franchir le premier pas dans la recherche du bonheur. Avoir conscience de ce processus d’apprentissage et d’analyse raffermit peu à peu notre détermination au changement.
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Discipline mentale
La démarche pour accéder au bonheur est donc facile : il faut identifier et cultiver les états mentaux positifs, identifier et éliminer les négatifs. Des questions ? Oui, encore une fois, si la recette est aussi simple, pourquoi tant de gens sont malheureux ? Car changer prend du temps, nécessite de la patience et de la persévérance ; c’est un véritable processus d’apprentissage.
Toute activité, toute pratique se trouve facilitée par un exercice constant et régulier susceptible d’apporter changement et transformation. En mobilisant nos pensées grâce à de nouveaux modes de réflexion, nous sommes capables de changer la manière de travailler du cerveau. Il faut exercer l’esprit au bonheur.
Plus on sait par l’éducation et la connaissance ce qui mène au bien-être et ce qui est cause de souffrance plus on sera capable d’atteindre le bonheur.
Chapitre 4 : Retrouver notre état de bonheur intérieur
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Notre nature fondamentale
Une conviction profonde du Dalaï-Lama est que chacun possède les bases pour être heureux et pour accéder à la chaleur et la compassion qui sont sources de bien-être. Chez certains, (moi compris encore parfois) la bonté et la compassion restent bien cachées et enfouies…
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Méditation sur le but de la vie
Dans nos prises de décisions, rappelons-nous que le temps passe vite ; interrogeons-nous et vérifions que nous employons convenablement le temps qui nous est imparti. Chaque minute est précieuse ; même si le futur n’offre aucune garantie, notre existence quotidienne est pleine d’espoir. C’est sur la base de l’espoir que nous construisons notre avenir. Réfléchissons à ce qui possède vraiment une valeur, à ce qui donne un sens à notre vie, et ordonnons nos priorités en conséquence.
2ème partie de L’art du bonheur : Chaleur humaine et compassion
Chapitre 5 : Un nouveau modèle d’intimité
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Elargir notre définition de l’intimité
La menace d’être séparé des autres constitue la peur la plus profonde de l’humanité. Des chercheurs ont découvert(2) que les individus qui sont très entourés et reçoivent donc sympathie et affection seront plus susceptibles de survivre à des accidents de santé et sont moins vulnérables aux maladies ; l’intimité favorise le bien-être tant physique que moral. Pour le Dalaï-Lama, l’intimité est l’un des ingrédients essentiels du bonheur ; elle repose sur la volonté de nouer des liens authentiques, de s’ouvrir aux autres, à la famille, aux amis, aux inconnus.
Chapitre 6 : Approfondir nos liens avec les autres
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Etablir une relation de sympathie
Il n’existe pas de recette miracle pour aborder efficacement les gens et réduire les risques de conflits ; tout au plus une ligne directrice consistant à aborder les autres avec un réel esprit de compassion.
Pour cela, il est utile de savoir se mettre à la place de l’autre en renonçant temporairement à son propre point de vue pour adopter celui de l’autre.
De bons moyens de sympathiser avec des gens sont de les approcher en partageant des points communs les plus élémentaires, de comprendre et jauger le milieu dans lequel vivent les gens auxquels on a à faire, de comprendre le passé des gens. L’ouverture d’esprit et l’honnêteté sont des qualités utiles.
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Elucider les fondements d’une relation
Quand on essaie de comprendre les problèmes relationnels, la première étape consiste à réfléchir posément sur la nature fondamentale de la relation, sur ce qui en constitue la base. Il existe plusieurs types de relations :
- La relation fondée sur le pouvoir ou la réussite ; l’amitié tient tant que subsiste la richesse ou la position sociale, sinon l’amitié s’efface.
- L’amitié authentique dont le pilier est l’affection. Elle repose sur un véritable sentiment humain, sentiment de proximité qui intègre le sens du partage et de la communication.
Si l’on cherche à construire une relation vraiment enrichissante, le meilleur moyen d’y parvenir est de s’attacher à découvrir en profondeur la nature de l’autre et d’établir un rapport avec lui à ce niveau au lieu de le faire sur la seule base de traits superficiels.
Chapitre 7 : La valeur et les effets bénéfiques de la compassion
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Définir la compassion
La compassion (Tse-wa en tibétain) se définit pour le Dalaï-Lama comme un état d’esprit non violent, non offensif, non agressif. C’est une posture mentale fondée sur le souhait de voir les autres se libérer de leurs souffrances, et qui va de pair avec le sens de l’engagement, de la responsabilité et du respect d’autrui.
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Les effets bénéfiques de la compassion
Des chercheurs ont pu établir(3),(4) que participer régulièrement à des missions bénévoles, agir auprès des autres avec chaleur et compassion augmente nettement l’espérance de vie et probablement la vitalité en générale. Venir en aide aux autres procure un sentiment de bonheur, apaise l’esprit, atténue la dépression.
3ème partie de L’art du bonheur : Transformer la souffrance
Chapitre 8 : Face à la souffrance
Personne n’échappe à la douleur, la souffrance fait partie de la vie. D’ailleurs, dans la vie quotidienne, les motifs de douleur, de souffrance et d’insatisfaction sont courants, tandis que par comparaison, les occasions de joie ou de bonheur sont relativement rares.
Dès que l’on prend la peine de se confronter directement à sa souffrance, on se met en position d’évaluer la profondeur et la nature du problème. Se confronter aux problèmes plutôt que de les ignorer nous place en position de les aborder. Savoir transformer notre attitude devant la souffrance pour mieux la tolérer voilà qui peut grandement aider à neutraliser la tristesse, l’insatisfaction ou le mécontentement. Vouloir éviter à tout prix la souffrance envenimerait singulièrement les choses. En revanche, accepter que la souffrance fasse partie de l’existence permet sans aucun doute de mieux supporter l’adversité.
Il est possible de se libérer de la souffrance. En supprimer les causes permet d’atteindre la libération. Selon la pensée bouddhiste, les racines de la souffrance (= « les 3 poisons de l’esprit ») sont l’ignorance, le désir sans frein et l’aversion.
Mais dans cette pensée, de quelle manière supporter une grande perte, comme celle d’un enfant par exemple ? La meilleure façon de se souvenir de l’être cher qui est mort, de préserver sa mémoire, de se souvenir de lui, c’est de veiller à accomplir ses souhaits. Si l’anxiété vous gagne pensez aux autres personnes qui vivent des tragédies similaires voire pires encore, vous ne vous sentirez plus isolé, et cela vous apportera un certain réconfort.
Enfin, le Dalaï-Lama évoque en ces termes le propension à envenimer notre souffrance : « A l’évidence vouloir s’affranchir de la souffrance est le corollaire du désir d’être heureux. Mais tant que nous verrons dans la souffrance un état contre nature nous n’en débusquerons jamais les causes. »
Chapitre 9 : La souffrance que l’on se crée
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« Mais ce n’est pas juste ! »
Concernant notre comportement face à la souffrance, le Dalaï-Lama considère que « c’est souvent en alimentant de nous-même les émotions négatives que nous les aggravons et que souvent nous aggravons notre douleur et notre souffrance en prenant les choses trop à cœur. »
L’examen attentif honnête et impartial d’une situation donnée met en évidence notre part de responsabilité. Fréquemment notre mouvement naturel consiste à attribuer l’origine de nos problèmes à des causes extérieures. Qui plus est, nous recherchons une cause unique pour essayer ensuite de nous exonérer de toute responsabilité.
Avant d’envenimer une situation, déplaçons notre vision des choses, essayons de considérer l’incident sous un autre angle pour sortir du schéma qui alimente en nous ce sentiment d’injustice.
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Culpabilité
Reconnaitre ses torts sincèrement peut aider à rectifier ses erreurs et à se corriger.
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Résister au changement
La culpabilité survient quand on se convainc d’avoir commis une erreur irréparable et nous torture si l’on pense que notre problème restera permanent. La vie est changement. Plus on refuse d’accepter ce fait, plus on résiste aux changements naturels de l’existence plus on perpétue sa souffrance. Admettre que le changement est inévitable nous évite beaucoup d’angoisses.
Chapitre 10 : Changer de perspective
En s’exerçant à varier sa vision des choses on saura mettre à profit certaines expériences, certaines tragédies pour acquérir une plus grande sérénité d’esprit. Il ne faut jamais oublier que chaque évènement possède plusieurs facettes. Tout est relatif. Souvent au moindre écueil, on rétrécit sa vision. Toute l’attention se concentre sur les préoccupations.
Admettez que votre vision complètement négative d’un être est due à votre propre perception fondée sur votre projection mentale plus qu’à sa véritable nature.
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Voir l’ennemi autrement
Les ennemies jouent un rôle crucial. Pour accéder pleinement à l’amour et à la compassion, il est indispensable de pratiquer la patience et la tolérance. C’est pourquoi il faut s’efforcer de saisir la haine d’un ennemi comme une chance de raffermir notre patience et notre tolérance et de traiter nos ennemis avec la plus grande attention en raison des opportunités qu’ils nous offrent de mûrir.
Il en est de même pour les actions qui nous semblent fastidieuses et difficiles : par exemple, faire de l’exercice physique qui demande des efforts et du courage. L’intérêt réside non pas dans la plaisir immédiat qu’il procure mais dans les bénéfices ultérieurs que l’on en retire.
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L’esprit souple
C’est la souplesse d’esprit qui nourrit la faculté de changer de perspective, d’élargir notre vision des choses et d’intégrer de nouveaux points de vue. Chercher à toujours garder cette ouverture d’esprit, cette aptitude à regarder l’ampleur du monde et notre petit univers permet de distinguer ce qui est important dans la vie de ce qui ne l’est pas.
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L’importance de la souplesse d’esprit
Il y a une relation de réciprocité entre la souplesse d’esprit et l’aptitude à changer de point de vue. Un esprit souple aide à aborder les problèmes sous plusieurs angles et à l’inverse considérer les problèmes sous plusieurs angles revient en quelque sorte à exercer l’esprit à la flexibilité. Sur l’échelle de l’évolution, ce sont les espèces les plus adaptables aux mutations de l’environnement qui ont survécu et prospéré. La vie se caractérise aujourd’hui par des changements inattendus aussi subits que violents.
Aborder l’existence en se montrant souple et malléable permet de conserver son sang-froid dans les situations les plus perturbées, à chacun de définir ses limites acceptables en fonction de son système de valeurs, de ses propres principes.
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Trouver l’équilibre
L’équilibre, le savoir-faire et le soin d’éviter les extrêmes sont les données capitales de la vie quotidienne. A la manière d’une jeune pousse d’arbre que l’on plante, il faut agir avec adresse et délicatesse car l’excès comme le manque d’humidité ou de soleil détruiront la plante.
Chapitre 11 : Trouver le sens de la douleur et de la souffrance
Trouver une signification à la souffrance est certes une méthode puissante pour faire face aux problèmes les plus noirs de l’existence, mais ce n’est pas une tâche aisée. Quand tout va mal, on se dit pourquoi moi ? C’est pourquoi on recherchera le sens caché de la souffrance quand tout va bien, afin de mettre toutes les chances de notre côté pour en récolter les fruits. Souffrir peut aguerrir et renforcer.
« Ce qui ne me détruit pas me rend plus fort ». Martin Luther King
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Devant la douleur physique
La douleur est un mécanisme biologique remarquable, complexe et harmonieux prévu pour nous avertir et nous protéger des dégâts infligés à l’organisme. La posture mentale influe sur l’aptitude à percevoir et à endurer la douleur ; c’est mentalement que nous convertissons la douleur en souffrance.
Pour la diminuer, il faut distinguer entre la douleur propre à la douleur, et celle que nous créons rien qu’en y pensant. La peur, la colère, la culpabilité, la solitude et le désespoir sont autant de réactions émotionnelles susceptibles de l’intensifier.
4ème partie de L’art du bonheur : Surmonter les obstacles
Chapitre 12 : Amener le changement
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Le processus du changement
Le processus de changement selon Dalaï-Lama passe par les étapes suivantes : l’apprentissage, la conviction, la détermination, l’action et l’effort.
L’apprentissage et l’éducation aident à se convaincre de la nécessité du changement et renforcent l’engagement en ce sens. Ensuite, la conviction de la nécessité du changement se transforme en détermination, puis la détermination en action. Etre fermement déterminé permet de soutenir l’effort nécessaire à de réels changements. Le dernier élément, l’effort, est crucial.
Pour atteindre les objectifs importants, le sentiment de l’urgence est un élément clef et peut communiquer une incroyable énergie. Bien que nous ayons conscience que chaque instant est précieux et que nous devons en user au mieux, pourquoi génère-t-on alors de l’inertie à opérer des changements positifs dans notre vie ? Car nous sommes tous habitués à faire des choses d’une certaine façon, à ne faire que ce qui nous plait, ce que nous connaissons, car nous sommes des enfants gâtés.
Pour réussir, il ne faut pas relâcher son effort, comprendre qu’aucun changement ne survient du jour au lendemain.
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Ce qu’il est réaliste d’attendre
La détermination, l’effort et le temps sont les réels secrets du bonheur.
Si certains suggèrent que les émotions négatives, telles la haine, la colère ou la convoitise font naturellement partie de l’esprit humain et donc qu’il n’y aurait pas moyen de modifier ses états mentaux ; le Dalaï-Lama est formel, ils ont tort ! L’être humain est né dans un état d’ignorance tout à fait naturelle. Ainsi, en grandissant, grâce à l’éducation et aux apprentissages, nous sommes en mesure de repousser l’ignorance et d’acquérir la connaissance.
Par analogie, un exercice approprié permettra de réduire graduellement les émotions négatives et de renforcer les états d’esprit positifs : l’amour, la compassion et l’indulgence. Combattre les émotions négatives permet de comprendre le fonctionnement de l’esprit humain.
L’esprit humain est aussi complexe qu’il est doué : il est capable de développer quantité de moyens permettant de solutionner une diversité de situations et d’états. Il a la faculté d’adopter son point de vue en fonction des problèmes rencontrés.
Chapitre 13 : Face à la peur et à la colère
Toutes les dispositions mentales négatives agissent comme des obstacles au bonheur ; les blocages les plus puissants à la compassion et à l’altruisme sont la colère, la rage, l’hostilité. Ils peuvent provoquer des maladies (ou même la mort selon des études(5)) et sont destructeurs de toute vertu et de toute sérénité.
Il existe 2 sortes de colère :
- Celle due à une motivation bien particulière peut être positive ; en créant une forme d’énergie, elle peut forcer à agir sans délai et de manière décisive. Mais il s’agit d’une énergie aveugle rendant l’issue incertaine (destructrice ou constructive ?).
- Celle qui conduit en générale à la rancune et à la haine. Là, il ne peut jamais rien en sortir de positif ; la haine ne produit aucun bienfait.
Supprimer la colère et la haine ne suffit pas ! Il faut cultiver activement les antidotes que sont la patience et la tolérance ; pour ça, il faut de l’enthousiasme et désirer fortement combattre ces émotions négatives. L’enthousiasme résulte de la connaissance des effets bénéfiques de la tolérance et de la patience et des effets destructeurs négatifs de la colère et de la haine.
Une colère ou une haine neutralise le meilleur de l’intellect, à savoir la faculté de juger du bien, du mal, et des conséquences de vos actions à court et long terme ; votre capacité de jugement devient inopérante.
La haine transforme l’individu et le rend repoussant y compris physiquement avec le visage qui se déforme et s’enlaidit. Elle s’accompagne de la perte de sommeil ou d’appétit avec un surcroît de tension. La haine ne vise aucun autre objectif que de nous détruire ; comprendre cela devrait nous suffire pour nous décider à ne laisser la moindre prise à cette ennemie.
Pour lutter contre, il faut faire du préventif en cultivant le contentement intérieur et la sérénité. Quand la colère arrive, il faut la défier activement, l’analyser logiquement. Refaire ensuite le cheminement de pensée qui a pu la déclencher contribue à la dissiper.
En Occident, réagir par la patience et la tolérance quand on nous cause activement du tort passe pour de la faiblesse ou de la passivité. Pour le Dalaï-Lama, réagir de la sorte suppose d’avoir de la retenue ce qui est l’apanage d’un esprit fort et discipliné.
L’impatience n’est pas forcément mauvaise, elle peut inciter à agir pour que les choses se fassent. L’excès de patience vous ralentira.
Chapitre 14 : Face à l’angoisse, s’aimer soi-même
Le cerveau humain est équipé d’un système élaboré conçu pour enregistrer la peur et l’inquiétude. Il nous mobilise pour que nous réagissions au danger. Mais l’inquiétude et l’angoisse excessives peuvent avoir des effets dévastateurs sur le mental et le physique. L’anxiété peut porter atteinte au jugement, accroître l’irritabilité et entraver l’efficacité ; elle peut aussi générer des problèmes physiologiques.
Face à l’anxiété, le Dalaï-Lama s’attache à cultiver la pensée suivante :
« Si cette situation ou ces problèmes sont tels que je ne puis y remédier, alors cela ne sert à rien de s’en soucier. Il est plus raisonnable de dépenser son énergie à trouver une solution qu’à se faire du souci. Si il n’y a pas d’issue, pas de solution, cela ne sert à rien de se faire du souci puisque de toute façon vous ne pouvez rien n’y faire ».
La motivation sincère et l’honnêteté constituent les deux clefs qui permettent de surmonter la peur ou l’anxiété et donnent confiance ; si j’échoue c’est que la situation était au-dessus de mes forces.
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L’honnêteté, antidote à la mauvaise opinion de soi-même ou à l’excès de confiance en soi
Le manque de confiance en soi inhibe nos efforts pour aller de l’avant, l’excès de confiance sera tout aussi périlleux.
Mais comment différencier la ligne de partage entre confiance en soi et arrogance ? Pas facile. Peut-être en disant qu’en général la suffisance et l’arrogance ont des conséquences négatives, tandis que la confiance en soi lorsqu’elle est saine entraîne des conséquences plus positives.
Songez à la multiplicité des disciplines dont vous n’avez pas la moindre connaissance, songez à tous les domaines où vous êtes ignorants et cela vous fera perdre votre fierté. Plus vous serez honnêtes, plus vous serez ouverts, moins vous aurez peur parce que vous n’éprouverez plus aucune anxiété a l’idée d’être exposé ou révélé aux yeux des autres.
La conscience de sa propre valeur peut être une arme puissante contre le doute et le manque de confiance en soi. Les gens qui ont une vision exacte et réaliste d’eux-mêmes ont tendance à mieux s’aimer et sont plus confiants que ceux qui se connaissent mal ou faussement.
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Réfléchir à notre potentiel comme antidote à la haine de soi-même
L’existence de la haine de soi est inconnue au Dalaï-Lama. Cette réalité doit nous rappeler à quel point cette disposition mentale perturbante comme tous les autres états mentaux négatifs ne fait pas intrinsèquement partie de l’esprit humain ; nous ne sommes pas né avec, ce n’est pas une caractéristique indélébile de notre nature. On peut s’en défaire.
5ème partie : Comment mener une vie spirituelle : quelques réflexions en guise de conclusion
Chapitre 15 : Les valeurs spirituelles fondamentales
C’est ainsi que le Dalaï-Lama met la touche finale à sa définition d’une vie heureuse : la dimension spirituelle.
De récentes enquêtes(6) paraissent confirmer que la foi contribue de façon substantielle au bonheur, et attestent que les gens qui sont animés d’une foi quelle qu’elle soit se sentent en général plus heureux que les athées.
Selon le Dalaï-Lama, la spiritualité repose en premier niveau sur nos convictions religieuses. C’est là notre plus grande liberté:
“Si nous voulons croire (en une religion), à la bonne heure ! Sinon c’est tout aussi bien !”
Le Dalaï-Lama considère un second niveau de spiritualité, plus important que le premier : la spiritualité élémentaire. Il s’agit des qualités humaines essentielles que sont la bonté, la gentillesse, la compassion et le souci des autres.
La vrai spiritualité est une attitude mentale que nous pouvons pratiquer à tout moment. Par exemple, si nous sommes tentés d’injurier quelqu’un alors prenons nos précautions et retenons-nous. De même si nous sommes sur le point de perdre notre calme, soyons attentifs en se disant: “Non ce n’est pas la bonne façon de faire.”
La discipline intérieure est la base de la vie spirituelle, c’est la méthode fondamentale qui permet d’atteindre le bonheur. La pratique de la discipline intérieure comporte des méditations qui visent à donner à l’esprit sa stabilité et à atteindre la sérénité.
Conclusion sur le livre L’art du bonheur
L’art du bonheur présente de façon claire, même si parfois redondante, les préceptes du bonheur. Le Dalaï-Lama nous offre une recette simple du bonheur : conserver les états d’esprits positifs et retirer les émotions négatives… C’est en exerçant notre esprit dans la bonté, la gentillesse, la compassion et l’estime des autres que nous trouverons les fondements nécessaires au bonheur !!
Cet ouvrage nous a accompagnés dans notre décision de changement et dans la mise en œuvre de notre nouvelle vie. Le bonheur est un art que nous cultivons chaque jour, grâce à l’ouverture d’esprit que nous a enseigné le Dalaï-Lama à travers ces quelques pages.
Qu’est ce que ce livre peut apporter aux lecteurs ?
La sagesse qui caractérise le Dalaï-Lama est tout à fait palpable dans L’art du bonheur. Cette sagesse est pour le lecteur à la fois apaisante et pleine d’énergie, d’ondes positives. Cet ouvrage est un condensé de bonnes intentions et de petites actions à mettre en œuvre au quotidien.
L’art du bonheur rappelle simplement au lecteur qu’il est la seule et unique personne responsable de son bonheur.
Points forts et points faibles du livre L’art du bonheur
Points forts du livre :
- Lecture facile et rapide (les chapitres sont courts)
- Les principes sont simples et évidents
- L’écart entre la culture bouddhiste et occidentale est régulièrement illustré
Points faibles du livre :
- Les mêmes idées se répètent plusieurs fois dans L’art du bonheur
- Certaines idées manquent d’illustration
Autre livre qui se situe dans la même veine que L’art du bonheur est celui de Leo Babauta intitulé « L’art d’aller à l’essentiel« , dont vous pouvez visionner ma vidéo :
La note de Stef & Mag du blog Aventures de notre vie :
Le petit guide pratique du livre L’art du bonheur de Dalaï-Lama et Howard Cutler
Les sources du bonheur selon L’art du bonheur
1. L’esprit de comparaison
2. Le contentement intérieur
3. Le bonheur contre le plaisir
Foire Aux Questions (FAQ) du livre L’art du bonheur de Dalaï-Lama et Howard Cutler
1. Comment le public a accueilli le livre L’art du bonheur de Dalaï-Lama et Howard Cutler ?
Le livre L’art du bonheur de Dalaï-Lama et Howard Cutler a connu un grand succès, ce qui lui a valu son classement dans les meilleures ventes sur Amazon.
2. Quel fut l’impact du livre L’art du bonheur de Dalaï-Lama et Howard Cutler ?
Ce livre a permis à une multitude de personnes de trouver la paix et la sérénité puis d’autres pistes de réflexion pour aller plus loin.
3. À qui s’adresse le livre L’art du bonheur de Dalaï-Lama et Howard Cutler ?
Ce livre s’adresse à toute personne qui désire se remettre en question, penser à d’autres modes pour devenir plus heureux dans son environnement, dans son quotidien, avec les personnes.
4. En quoi consiste la démarche pour accéder au bonheur ?
Il faut identifier et cultiver les états mentaux positifs, identifier et éliminer les négatifs.
5. Combien de relation existe-t-il ?
- La relation fondée sur le pouvoir ou la réussite ; l’amitié tient tant que subsiste la richesse ou la position sociale, sinon l’amitié s’efface.
- L’amitié authentique dont le pilier est l’affection. Elle repose sur un véritable sentiment humain, sentiment de proximité qui intègre le sens du partage et de la communication.
Face à la souffrance vs la souffrance qu’on se crée
Face à la souffrance | La souffrance qu’on se crée |
Personne n’échappe à la douleur, la souffrance fait partie de la vie. | Concernant notre comportement face à la souffrance, le Dalaï-Lama considère que « c’est souvent en alimentant de nous-même les émotions négatives que nous les aggravons et que souvent nous aggravons notre douleur et notre souffrance en prenant les choses trop à cœur. » |
D’ailleurs, dans la vie quotidienne, les motifs de douleur, de souffrance et d’insatisfaction sont courants, tandis que par comparaison, les occasions de joie ou de bonheur sont relativement rares. | Avant d’envenimer une situation, déplaçons notre vision des choses, essayons de considérer l’incident sous un autre angle pour sortir du schéma qui alimente en nous ce sentiment d’injustice. |
Dès que l’on prend la peine de se confronter directement à sa souffrance, on se met en position d’évaluer la profondeur et la nature du problème. | La culpabilité survient quand on se convainc d’avoir commis une erreur irréparable et nous torture si l’on pense que notre problème restera permanent. |
Qui est Dalaï-Lama ?
Dalaï-Lama est la plus haute autorité spirituelle du Tibet. Âgé de 81 ans, l’actuel dalaï-lama, de son vrai nom Tenzin Gyatso. Il est né en 1935 d’une famille pauvre des hautes plaines du nord du Tibet. C’est à l’âge de 4 ans que des moines ont vu en lui la réincarnation du 12e dalaï-lama.
Qui est Howard Cutler ?
Howard Cutler, psychiatre et neurologue, est de nationalité américaine. Il est coauteur de deux ouvrages d’entretiens avec le Dalaï-Lama. Il a rencontré sa sainteté en 1982 au cours d’un stage de formation aux principes de la médecine tibétaine.
Avez-vous lu L’art du bonheur ? Combien le notez-vous ?
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6 bénéfices que le bonheur vous apporte
- Les gens heureux gagnent plus d’argent et sont plus productifs au travail.
- Le bonheur est bon pour notre santé. Les personnes heureuses risquent moins de tomber malades et vivent plus longtemps.
- Le bonheur est bon pour nos relations. Les personnes heureuses sont plus susceptibles de se marier, ont de meilleurs relations avec leur conjoint, et ont plus d’amis.
- Les gens heureux sont plus généreux.
- Les personnes heureuses résistent mieux au stress et aux traumatismes.
- Les gens heureux sont plus créatifs et sont plus porté à voir la situation dans son ensemble.
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Ressources citées dans L’art du bonheur : sagesse et sérénité au quotidien :
- (1) Études réalisées sur des jumeaux (mention de l’auteur sans référence)
- (2) Étude menée auprès de plus de mille cardiaques au Duke University Medical Center
- (3) Enquêtes sur les effets bénéfiques de la compassion du psychologue David McClelland, et de James House, centre de recherche de l’Université du Michigan
- (4) Étude sur les effets bénéfiques de la compassion (sur 30 ans) de George Vaillant auprès d’un groupe de diplômés de Harvard.
- (5) Travaux des docteurs Redford Williams et Robert Sapolsky (mention de l’auteur sans référence)
- (6) Recherches sur les valeurs spirituelles de Ronna Casar Harris et Mary Amanda Dew du centre de recherches médicales de l’Université de Pittsburgh Stef & Mag, du blog Aventures de Notre Vie
Toute personne s’intéressant à se développer personnellement cherche la définition du bonheur et ses ingrédients.
Je trouve que cette chronique et ce livre donnent des pistes.
En tout cas le résumé me laisse à penser ceci.
Merci Steph pour cette chronique !
Merci Ogier pour ton retour.
Nous t’invitons fortement à lire et relire cet ouvrage très inspirant et riche d’enseignements.
Effectivement chaque personne cherche la définition et les ingrédients du bonheur… Le Dalaï-Lama nous enseigne que le véritable bonheur n’est pas unique, il est en chacun de nous, il est nous, il suffit de changer notre regard et notre vision du bonheur.
Au plaisir d’échanger avec toi.
Chronique fouillée et inspirée!
Maintenant il faut mettre ces préceptes en application
A très bientôt